Le classement des élèves-officiers de l’armée de Terre pourrait ne plus être déterminant pour le choix d’une Arme

Pour les élèves-officiers de l’armée de Terre, le classement établi à la fin de leur scolarité à l’École spéciale militaire [ESM] ou à l’École militaire interarmes [EMIA] revêt une importance particulière dans la mesure où ceux qui occupent le haut du tableau ont plus de chances de servir dans la spécialité ou l’Arme de leur choix [Infanterie, Artillerie, Arme Blindée Cavalerie, Génie, ALAT, Transmissions, etc.].

Comme le souligne le rapport sur l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan [AMSCC] récemment publié par la Cour des comptes, si ce rang de sortie conditionne les dix ou les vingt premières années de carrière de l’officier, en réalité, il le « suit tout au long de sa vie professionnelle au sein de l’armée de Terre ». Aussi est-il « très présent à l’esprit des élèves-officiers tout au long de leur scolarité ».

Seulement, les modalités des évaluations des élèves, définies dans le règlement de notation [REGNOT] sont complexes. Au-delà des connaissances académiques, il s’agit de vérifier le « degré d’assimilation des fondamentaux tactiques et techniques du métier », le « niveau dans le domaine physique et sportif », les « qualités et les capacités professionnelles développées et acquises au cours de la formation », l’aptitude à commander, la capacité à s’adapter aux sujétions de la vie militaire et le « degré d’adhésion aux valeurs fondamentales et à l’éthique militaires ». Selon la Cour des comptes, « mille coefficients sont distribués sur toute la durée de la scolarité de l’ESM et de l’EMIA ».

Or, la complexité induit un manque de transparence… « Même si la notation fait l’objet d’une présentation détaillée aux élèves-officiers au début de la formation académique et même si, selon l’AMSCC, le règlement de la notation est disponible pour tous, le dispositif manque de transparence et d’intelligibilité pour les élèves-officiers. Ceux-ci ne savent pas vraiment comment fonctionne la notation, et considèrent qu’elle peut être source d’iniquité », lit-on dans le rapport.

En outre, l’évaluation de l’aptitude militaire, au commandement et aux responsabilités, représente plus de 10 % de note finale… alors que celle-ci « comporte un risque de subjectivité ». C’est d’ailleurs un sujet sensible pour les élèves-officiers. « De nombreuses rumeurs à propos des notes d’aptitude apparaissent, créant un sentiment d’injustice et de flou. Il serait préférable d’expliquer clairement en début de semestre ou de formation ce qu’évaluent réellement ces notes afin de pouvoir les justifier », relève la Cour des comptes.

Dans le numéro 452 de RAIDS, le général Hervé de Courrèges, commandant l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, a reconnu que le classement de fin de scolarité à l’ESM « comporte une part de subjectivité », dans la mesure où celui-ci peut être modifié par le simple changement d’un coefficient. « Trop de notes sont silencieuses. Il faudrait les interroger. Un élève qui rate une épreuve, est-ce parce qu’il n’a pas travaillé ? Qu’il a perdu ses moyens ? Ou qu’il n’a rien compris ? À mon sens, nous évaluons aujourd’hui trop la performance alors qu’il faudrait, à ce stade de la formation, mieux évaluer la polyvalence de l’élève », a-t-il estimé.

« Toute sa vie, un officier devra faire face, parfois sous forte pression, à des situations très différentes. Il est essentiel d’évaluer sa capacité à accomplir des missions très diverses », a expliqué le général de Courrèges, qui n’entend toutefois par renoncer au « système de notation » étant donné que les élèves-officiers sont aussi « évalués pour obtenir un diplôme académique ».

Pour autant, le classement de sortie pourrait ne plus être aussi déterminant pour la suite de la carrière du futur officier. S’agissant du choix des Armes, le commandant de l’AMSCC a souligné le « manque de discernement » chez certains élèves ayant rejoint l’ESM avec de « très belles valeurs » mais aussi avec des « idées stéréotypées, renforcées par l’imaginaire, des références historiques ciblées et parfois un héritage familial à assumer ».

« Ces jeunes arrivent à Coëtquidan à la suite d’une longue course d’obstacles élitistes menée à grand train qui ne leur a pas toujours permis de se poser les questions sur qui ils sont et sur ce qu’ils veulent vraiment faire de leur vie », a expliqué le général de Courrèges. Cependant, cela est beaucoup moins vrai pour les élèves de l’EMIA, ceux-ci ayant plus de « recul » après plusieurs années de service.

Quoi qu’il en soit, au regard des moyens qu’elle consacre à la formation de ses officiers, l’armée de Terre devrait « avoir son mot à dire sur le choix des Armes », a soutenu le général de Courrèges. « À vrai dire, je suis convaincu que le classement ne devrait pas être l’unique critère décisionnel du choix d’une Arme », a-t-il conclu.

Photo : armée de Terre

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177 contributions

  1. Robmac dit :

    La grande maladie française, pour celles et ceux qui ont la chance de faire des études supérieures, est que le diplôme obtenu entre 22 et 26 ans conditionne tout le reste de la vie ! Mais on peut être un bachoteur brillant et un bon à rien sur le plan opérationnel … mais cela reste masqué par le diplôme.

    Aux USA, un jeune ingénieur (par exemple) qui créée une entreprise mais qui fait faillite n’est pas rejeté : on dira qu’il a acquit une première expérience valorisante, et que après cela il pourra faire ses preuves ; en France on le lui reprochera à 50 ans !

    Les Ukrainiens ont fait la preuve que le savoir faire est aussi, et peut être plus important, que la théorie.

    Un des plus grands militaires de tous les temps fut le général Giap : il a vaincu les Français, les Américains, les Vietnamiens du sud, les Khmers rouges et les Chinois !!! Un journaliste lui a demandé comment est-ce possible ? il a répondu « j’ai été sous officier dans l’armée française, et j’ai appris le système D » !

    • Celtibère dit :

      Vos remarque sont assez pertinentes. Pour rappel, Gamelin est sorti major de sa promo de St Cyr mais fût un piètre chef de guerre en 1940. Pour avoir intégré un corps d’officiers après une période en tant qu’officier marinier, j’ai pu observer de plus près ce milieu et je me suis fait une idée de sa substance humaine et professionnelle. Comme partout il y a des bons et des mauvais dans la vie courante mais ce ne sont pas forcément les mêmes dans l’action. Je pense par ailleurs qu’être un bon chef de guerre, comme dans tous les domaines, est avant tout une qualité innée. Ma conclusion est que nos corps d’officiers dans les forces de combat devraient comporter un peu moins d’ingénieurs et de poètes et un peu plus de guerriers.

      • ji_louis dit :

        Non, être chef de guerre, cela peut aussi s’apprendre par de de l’enseignement ad hoc, de l’entrainement, des exercices et des retours d’expérience.
        Ne pas confondre avec être chef de meute ou chef de groupe, où le caractère de l’individu domine de prime abord (mais là aussi, le comportement peut être modifié volontairement, par l’enseignement, l’entraînement et l’expérience, mais c’est plus difficile).
        Et j’ai aussi été officier marinier avant d’avoir fait une carrière d’officier.

      • Diacritique dit :

        Au passé simple de l’indicatif, « Gamelin […] fut un piètre chef de guerre » s’écrit sans accent sur le « u » de « fut ».
        C’est à l’imparfait du subjonctif que le verbe « être » nécessite un accent à la troisième personne du singulier (qu’il fût).
        Par ailleurs, l’accent circonflexe est aussi nécessaire sur le « fût » quand c’est celui du canon.

        • Robmac dit :

          La complexité ridicule de la grammaire française est le principal obstacle à la diffusion de cette langue.

          • Nike dit :

            Bien d’accord. un exemple me vient à l’esprit : hôtel. Pourquoi cet accent circonflexe ? Anciennement on écrivait « hostel ». Sans doute l’académie Française a décidé de supprimer le « s » pour simplifier. Et bien non ! ils ont fait la moitié du travail.
            Pour se rappeler qu’avant il y avait un « s » ils ont décidé de placer l’accent circonflexe. Comme cela c’est beaucoup plus simple !

          • Guerre durable, verte et inclusive dit :

            la langue française s’adapte à la complexité du réel… grâce à sa richesse grammaticale, elle permet, mieux que beaucoup d’autres langues, de décrire et conceptualiser le réel… c’est d’ailleurs pour cela qu’elle est une des langues de la pensée mondiale et de la science. Et cela n’a nullement fait obstacle à sa diffusion dans le monde, bien au contraire ! Ce qui fera obstacle à sa diffusion dans le monde, c’est lorsqu’elle sera devenue rabougrie et qu’elle ne servira plus à rien… « Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes » dit l’Evangile… on pourrait aussi citer de Gaulle « la culture générale est la culture du commandement ; derrière chaque victoire d’Alexandre il y a la pensée d’Aristote »… Et si vous croyez que l’anglais, l’allemand, l’espagnol, le chinois, l’hindi ou l’arabe sont plus simples, vous vous trompez. Après, il n’est pas nécessaire de maîtriser toute la richesse d’une langue pour une conversation banale. Ce n’est pas parce-qu’on use pas de toute la puissance du langue au quotidien qu’il faut s’en priver dans l’absolu.

          • Diacritique dit :

            Quoi qu’il en soit, cet accent circonflexe est la seule façon de distinguer les temps dans « il est vrai qu’il fut nommé généralissime bien qu’il fût un piètre chef de guerre ».

        • Batrah dit :

          Le sujet est clair hélas l orthographe et la dictée c est pas ici c est a l ecole

      • Sortez couverts dit :

        J’avais lu ou entendu quelque part que Gamelin était atteint d’une forme neurologique de syphilis qui limitait ses facultés de prise de décision. C’est véridique ?

    • Nul ne s'y frotte dit :

      « j’ai été sous officier dans l’armée française, et j’ai appris le système D » L’histoire est plaisante mais relève de la légende. Giap a passé du temps sur les bancs du lycée et de l’université (français!), a étudié Napoléon et Clausewitz, a été professeur d’histoire, mais n’a jamais appartenu à l’armée française. Par ailleurs on peut se demander si Dien Bien Phu aurait eu lieu si sa femme, sa belle-soeur et son père n’avaient pas été torturés et tués par nos forces. Un grand soldat, en tous cas.

      • Along dit :

        @ Nul ne s’y frotte. Déjà, si il n’y avait pas eu la 2nd guerre mondiale et l’occupation Japonaise, la révolte  » chaude et globale » en Indochine se serait probablement déclenchée bien avant 1946. Ensuite, c’est à bon droit que l’on peut estimer que GIAP était marqué par sinistres les événements familiaux que vous citez. Quant à la victoire de Giap à Dien Bien Phu, elle résulte probablement de l’analyse de sa propre défaite à la Bataille de Na San en Nov/Déc 1952 contre le Gl SALAN. Pour la petite histoire et pour ces deux batailles, c’est l’exploitation du même concept, celui d’une base type Aérocombat+Artillerie qui fut choisi par les Français. Fut donc démontré qu’avec cette formule, la réussite ne pouvait être systématiquement au rendez-vous, bien que le site de Dien Bien Phu par avion, est à peine plus éloigné d’Hanoï-Bac Mai ( B.A 190 ) que celui de Na San.

        • PK dit :

          « Fut donc démontré qu’avec cette formule, la réussite ne pouvait être systématiquement au rendez-vous, »

          En réalité, cette formule a fonctionné pendant des années. Plutôt que d’attendre que les Viets attaquent partout, l’idée était de les attirer à un endroit où l’on pouvait les étriller sans avoir à disperser nos troupes. Cela a très brillamment fonctionné pendant des années.

          DBP fut le point d’orgue de cette théorie qui, comme toutes les théories, avait une limite d’emploi que nos chers élites n’avaient pas bien compris.

          Pour info, Giap était un très mauvais général qui n’a à son actif pratiquement que des défaites et des défaites majeures. Il a gagné deux fois en 8 ans contre les Français (à Cao-Bang et à Dien-Bien-Phu, à chaque fois, c’était d’ailleurs plus une défaite française qu’une victoire vietnamienne) et… jamais contre les Américains. Il a cependant aplati l’armée chinoise après. Pendant tout ce temps, il a subi au moins une défaite majeure par an, voire plus.

          Bref, même chez les Russes, un type comme cela n’aurait jamais fait 2 ans. Il a tenu 40 ans. Faut dire qu’il pouvait s’appuyer sur une théorie imbattable partout ailleurs : il pouvait faire tuer autant de soldats qu’il voulait sans qu’on lui reproche jamais rien. Et il en a certainement fait tuer des millions.

          • Along dit :

            Un rappel dit « Pédagogique ». Durant la 2nd Guerre Mondiale et dans leur zone d’action Asiatique, elle même marquée par la Jungle, le concept de DBP fut développé par les Forces Britanniques….. Par ailleurs et ici en France, le détail des modes opératoires des Forces Britanniques engagées en Asie à cette époque, est peu connu en regard de ce qu’il est pour les forces amphibies Américaines. Enfin, car cela n’est pas assez souligné, la dernière bataille rangée connue à ce jour et ce pour la conquête d’une DBP ou d’une CB, de ses points d’appuis isolés et décentrés, a eu lieu à khe Sanh (Vietnam) entre le 21/01 & le 08/04/1968. Cette lourde opération située juste au sud du 17eParallèle, qui plus est dans une zone géographiquement isolée, marqua à la fois la défaite de Giap ( N.Viet) et le triomphe d’un indispensable et vital appui aérien massif 24/24 heures pour des troupes assiégées. A bas mot, 6.000 militaires US furent ici sauvés. Pour la petite histoire, intéressez-vous au parcours du Cl Lownds, le Commandant US de Khé Sanh CD. Enfin et pour mémoire, Dien-bien-Phu eut lieu il y aura bientôt 70 ans.

          • PK dit :

            Je ne sais pas si Khe-Sanh peut être vraiment comparé à DBP, mais admettons. La différence se situe non pas tant dans le soutien aérien massif – qui a eu lieu aussi pour DBP, même si beaucoup de matériel tombait à côté – que sur les bombardements de dingues qui eurent lieu effectivement 24h/24h.

            C’est là où l’on voit toute la différence entre les États-Unis et le reste du monde. À Khe-Sanh, ils ont donné… du B-52 tous les jours pendant la bataille… 52 tonnes de bombes par bombardier, des dizaines de bombardiers, décollant des États-Unis, pour pilonner des abris Viets en bambou et en terre…

            Le résultat fut effroyable. Les boys ont capturés certains Viets qui s’écroulaient en tremblant rien qu’en entendant le réacteur d’un avion ! Les Viets qui n’ont pas été éparpillés façon puzzle ont été pulvérisé mentalement… On est très au-delà d’un stress post-traumatique !

            Alors, si nous avions eu seulement 10% de ce bombardement à DBP, l’affaire eût été pliée… même en zone mi-montagneuse. On aurait tout simplement aplati les montagnes…

            On comprend dès-lors que chaque pays cultive ses forces en fonction de ses aptitudes. Les Américains n’ont pas besoin de « bons » soldats : ils écrasent tout. Nous, en revanche, il faut faire avec un soutien réduit, donc il faut y aller à la fourchette si l’on veut que les choses avancent, d’où une bonne culture du combattant.

      • Roland Desparte dit :

        Giap et Dien Bien Phu, rétablir la vérité…
        Le général Giap, “Un grand soldat“ qui, après une série d’échecs militaires (batailles de Vĩnh Yên, de Mao Khê, du Day et de Nghia Lo, de Na San) a eu à Dien Bien Phu une conjonction d’éléments en sa faveur.
        Le général Navarre, chef du corps expéditionnaire français en Indochine, avait décidé -selon le “schéma“ de la bataille victorieuse de Na San) d’établir un camp retranché (lors de l’opération Castor) proche de la frontière entre le Laos et le Vietnam pour y attirer les divisions du Vietminh. Cela a parfaitement fonctionné ! Le hic c’est que les combattants du Vietminh réussirent à transporter des canons lourds (grâce en réalité à plus de mille camions d’origine soviétique) et à établir un siège (logistique transportée sur >300km par 260 000 porteurs vietnamiens, Cf. Gal GIAP), couper les lignes de communication, empêcher tout renfort, et s’enterrer à flanc de montagne (dans des grottes) pour que les canons de Navarre soient inefficaces ! (Ce qui a provoqué le suicide du lieutenant-colonel Charles Piroth, commandant de l’artillerie française à Dien Bien Phu).
        Il faut aussi rappeler le rôle du président américain Eisenhower qui, après avoir accepté la demande des français de bombardements massifs par des B-29 américains sur les collines autour de la cuvette (opération Vautour), n’a pas obtenu le feu vert du Congrès et s’est heurté au refus de Churchill (qui aurait dit : « Ne comptez pas sur moi. (…) Les Français subiront Diên Biên Phu. ».
        Il faut enfin rappeler l’indécision de la IVe République dont l’Assemblée nationale taxait ce conflit de “sale guerre pour la défense des intérêts colonialistes de la France“ … Quant au peuple, les français étaient indifférents à ce conflit lointain qui ne concernait que des soldats de métier et des engagés…
        Alors, si on ne peut refaire l’histoire, on peut au moins tenter de l’écrire, ne serait-ce qu’en mémoire de nos 92 000 morts ou disparus et 114 000 blessés (Environ 500 000 morts pour le Vietminh).

    • BESSON la Bavure dit :

      Cit :[ et ceux qui ont la chance de faire des études supérieures, est que le diplôme obtenu entre 22 et 26 ans conditionne tout le reste de la vie ! ]

      Cela dépend en fait des études que vous avez fait ! Le classement « X-Mines » ou à l’AN….ENA peut influencer mais vous avez une multitude d’ingénieurs ou de cadres issus d’autres écoles qui se voient proposer des postes très intéressants , indépendamment de leur rang de sortie , à leur début de carrière .
      Et très rapidement selon la structure dans laquelle vous évoluez les tocards sont hors-jeu.
      La personnalité et les capacités personnelles jouent pour beaucoup .

      Cit :[ « j’ai été sous officier dans l’armée française, et j’ai appris le système D » !]

      Le cas du général GIAP est aussi lié au fait qu’il était fortement vertébré idéologiquement !
      Dans la moindre mesure on peut citer aussi le cas de Fawzi al-Qawuqji dont les succès militaires sont plus mitigés quoique réels .

      https://www.psbooks.co.uk/commander-the

      Maintenant le succès est encore plus « mitigé » amtha avec la formation des sous-officiers Africains !;0)

      https://www.dailymotion.com/video/xh3wr

      • Un civil dit :

        pour moi être un chef ne s’ apprend pas il y a une part d’inee et une par de conjoncture dans la carrière des officiers.
        quelqu’un ici cité Gamelin comme exemple on peut cité Juin major de la même promotion que détaillée et qui a été un grand chef militaire
        de même sans la guerre de 14 Petain n’ aurais pas dépassé le grade de colonel, j’ oculte la parti 2 eme guerre mondiale de ça carrière car elle est purement politique
        autre cas étranger cette fois : le général Granr sorti de West point dans les derniers et vainqueur de la guerre de sécession avant de devenir président des Usa

        • Historix Amazonino BESSON dit :

          Cit: [ quelqu’un ici cité Gamelin comme exemple on peut cité Juin major de la même promotion que détaillée et qui a été un grand chef militaire ]

          mongénéral GAMELIN ,  » La gamelle  » , c’est surtout un criminel de guerre qui a bombardé DAMAS pendant 3 jours et essayé de faire assassiner la journaliste qui a dénoncé ses crimes !
          Il a été considéré comme un  » génie militaire  » , ben wi , au Brésil avant d’y devenir l’archétype de l’officier incapable de s’affranchir de doctrines dépassées .
          Désormais il semble établi historiquement qu’il y a trafiqué des armes ( Les FM dont il est question dans le lien infra ) , sur ordre ou de sa propre initiative , profit des Cangaceiros avec l’objectif de soutenir un séparatisme Nordestin .
          https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/ark/1140768

          Dans le même genre en Syrie mandataire ,il y avait moncapitaine CARBILLET . Pour ses  » exploits  » et ses « amitiés particulières  » tant au Maroc ( déjà ) qu’en Syrie je vous prie de vous reporter à Mme Simone de BEAUVOIR et à Mr. Michael PROVENCE !
          Ce dernier a pu obtenir sa notation à Saint-Cyr justement et il y est décrit comme un  » officier fanatique  » . Tout ce qu’il fallait pour déclencher la révolte de 1925 .

          https://journals.openedition.org/remmm/4493?lang=en

          https://www.youtube.com/watch?v=IefAFCETjWI

        • JC dit :

          Grant un ivrogne, qui dans le camp des sudistes n’aurait pas fait un pli. Lee était, avec de moindres moyens, très au-dessus de ce futur président de circonstance. Lee : deuxième de sa promotion.

        • Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? dit :

           
          La partie 2e Guerre Mondiale de Sa carrière.

      • Le sicaire dit :

        @BESSON la Bavure
        « … les tocards sont hors-jeu. »
        https://youtu.be/iLeKH6LiPn8?si=gmfjfjpNohDWLCxX

        • BESSON la Bavure dit :

          Cit :[ « … les tocards sont hors-jeu. »]

          J’avais quand même précédé de  » ….selon la structure dans laquelle vous évoluez  »
          Ce que vous mentionnez existe , je crois que tout le monde a pu l’observer , mais dans certaines structures c’est très rare !
          Donc c’est aussi lié amtha à la structure professionnelle .
          Un ingénieur chef de projet a droit à l’erreur ( dépassement de délais ; incapacité à diriger un projet ou un chantier complexe dans des conditions  » extrêmes  » ,… ) , mais pas systématiquement !
          C’est comme le dialogue dans la 7éme compagnie
          « – On ne peut pas gagner à tous les coups !
          – Oui mais il ne pas perdre systématiquement ….  »
          Alors , oui , dans ce cas on essaye parfois de le  » recaser  » dans un service ou un autre .

          Maintenant c’est aussi une réalité : Vous avez des personnes qui peuvent faire une carrière , dans l’administration ou le privé , fort honorable sans avoir particulièrement brillé par leurs compétences et en y étant rentré avec le bagage universitaire ou autre  » moyen  » de leur époque : Années 60 , 70 , 80 , 90 . Mais en même temps , en fin de carrière , vous observez des disparités sur les origines ( diplôme ) de ceux qui sont  » en haut de l’organigramme  » .

      • Participe dit :

        Cela dépend des études que vous avez faites.

    • VinceToto dit :

      https://en.wikipedia.org/wiki/Credit_score_in_the_United_States
      https://en.wikipedia.org/wiki/Bankruptcy_risk_score
      Diplômes et revenus aux USA: https://nces.ed.gov/programs/coe/indicator/cba/annual-earnings
      Je ne vous parlerais même pas de la valeur des diplômes en fonction des Universités.

    • mich dit :

       » il a répondu « j’ai été sous officier dans l’armée française, et j’ai appris le système D » ! » , si c ‘était si simple !

      • Mous dit :

        Non mais franchement, de quoi se mêle la Cours des Comptes ??
        De plus en plus divers institutions se mettent à s’auto-accorder des droits de juger sur des sujets pour lesquels elles n’ont aucune légitimité.
        Sujets qui devraient relever d’un choix politique/démocratique.
        Cours des Comptes, Conseil d’État, Conseil Constitutionnel et bien d’autres… Ça devient un problème endémique. Alors que par ailleurs l’avis des français est de plus en plus souvent ignoré.

        Ça me semble un problème beaucoup plus fondamental que le sujet de la sélection/notation dans l’armée ou ailleurs.

        • Duralex dit :

          Et qu’est-ce qui vous permet de déclarer que la Cour des comptes n’a aucune légitimité en la matière ?
          Vous connaissez le détail de ses prérogatives ?

          • Roland Desparte dit :

            @Duralex. Je ne suis pas vraiment d’accord avec vous. Selon moi @Mous à raison.
            La Cour des comptes a pour mission de vérifier la régularité des recettes et des dépenses publiques, ainsi que de s’assurer du bon emploi des crédits et des fonds gérés par les services de l’État. En quoi est-elle concernée par les coefficients attribués lors de la scolarité ? Qu’est-ce qui lui permet d’interférer dans le système de notation ? Quelle est sa légitimité à considérer publiquement que ce système de notation peut être source d’iniquité ? Franchement je ne vois pas le rapport avec sa mission première : les comptes et leur utilisation. Pour moi, je me trompe peut-être, mais ces agents de l’Etat sont hors de leurs attributions et semblent s’accorder un pouvoir qu’ils n’ont pas.

          • Roland Desparte dit :

            @Mous a raison (verbe avoir). Pardon pour la coquille.

          • Duralex dit :

            @Roland Desparte

            Dans le cadre de sa mission de vérification des comptes et de la gestion des services publics, la Cour des comptes, au delà de la seule légalité ou régularité des opérations financières, examine aussi l’efficacité des activités de l’entité contrôlée, dans un souci de bon emploi des fonds publics.

            Elle est donc bien dans son rôle en s’interrogeant sur la pertinence d’un système de notation qui peut conduire à un emploi inefficace des deniers publics.

        • Courmaceul dit :

          Cela devrait vous aider:

          Évaluer (4ème mission)

          La Cour assiste le Parlement et le Gouvernement dans l’évaluation des politiques publiques. Elle cherche à vérifier si les résultats d’une politique publique sont à la hauteur des objectifs fixés, et si les moyens budgétaires sont utilisés de manière efficace et efficiente. Le rôle de la Cour n’est pas de commenter les choix faits mais d’évaluer les conséquences et de formuler des recommandations pour atteindre les objectifs votés par le Parlement. Les pouvoirs publics peuvent ainsi fonder leurs décisions sur des analyses objectives.

        • jean TTA dit :

          Il est évident que les missions de contrôle des services de l’Etat et d »‘évaluation des politiques publiques de la Cour des Comptes ne s’appliquent pas ici : la formation des officiers n’est pas un service de l’Etat, et de toute façon contrôler la formation des officiers et le fonctionnement de l’Armée de Terre (qui n’est pas non plus un service de l’Etat) n’a aucun rapport avec les notations et la carrière des officiers. C’est évident non ?

    • Le sicaire dit :

      @ Robmac
      Moi, j’ai découvert le système D à l’armée ! Bougrement efficace mais il faut avoir le courage, souvent, d’assumer être hors des clous…
      😉

    • B. Cherel dit :

      Soit « Un journaliste lui a demandé : ‟Comment est-ce possible ?” », soit « Un journaliste lui a demandé comment c’était possible. », mais pas « Un journaliste lui a demandé comment est-ce possible ? »

    • Allobroge dit :

      De fait plus tard on retrouvera le même travers et certains en bénéficièrent longtemps car ils avaient réussit l’écrit du concours à l’école de guerre. Ainsi on trouva constamment dans leur notation le fait qu’ayant réussit l’écrit, ils avaient donc du potentiel qui ne se vérifia pas toujours. Corporatisme ? Tandis que d’autres issus ‘autres recrutement étaient écartés et qui pourtant étaient détenteurs d’une riche expérience mais que voulez vous ils n’étaient pas de St Cyr et n’avaient pas le « potentiel »…..

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « j’ai été sous officier dans l’armée française, et j’ai appris le système D » ! Vous êtes sûr de vos dires?
      https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%B5_Nguy%C3%AAn_Gi%C3%A1p

    • Robmac dit :

      Dont acte : j’ai relu la fiche de Wikipedia consacrée au général Giap, et il n’a jamais été engagé dans l’armée française, et il a toujours combattu la présence française au Vietnam..

      Cette phrase qu’il aurait prononcé est donc une légende …

    • Solian dit :

      Cette « grande maladie française » comme vous dîtes, c’est très largement un lieu commun.

      Au contraire : la situation de la France se dégrade à vitesse grand « V », justement depuis qu’on a abandonné le systèmes de sélection sur le MÉRITE, qui est le système qui faisait notre succès dans tous les domaines, et qui avait rendu « le diplôme » si important chez nous.

      « Ailleurs pas besoin de diplôme on vous fait confiance » est un mythe. Au mieux un simplification grossière.

      Vois pensez vraiment que les troufions américains qui battent au front sont ravis du talent et de la compétence de leur chaîne hiérarchique qui, *contrairement à la chaîne hiérarchique français* serait sélectionnées non pas sur le parcours académique, mais sur la confiance, la compétence réelle, et sur l’existence naturelle d’une âme chef de guerre ?

      Vous pensez que les familles américaines, qui sont dans une compétition féroce entre elles pour offrir la meilleure école à leur rejetons, et ce dès la maternelle, sont des idiots ?
      S’il n’y a pas besoin de diplôme et qu’au États-Unis « on vous fait confiance », pourquoi la plupart des familles utilisent la plus grande part de leurs revenus pour donner l’école dont le diplôme et le réseau offrira les meilleurs chances ?

      La vérité c’est que les États-Unis ont choisi, comme modèle de sélection, le laisser-faire. C’est-à-dire en pratique, à 90% la simple reproduction du milieu socioculturel dans lequel tu es né.

      On ne fait pas « plus confiance » aux États-Unis, soit disant parce que les diplômes sont moins importants, non. Tu es juste essentiellement choisi si tu as la chance d’avoir les bons « codes » sociologiques et les bons réseaux humains.

      La France avait choisi un autre système qui a fait notre succès jusqu’à récemment (jusqu’à ce qu’on … abandonne largement la sélection à l’éducation nationale, ces dernières décennies) c’est-à-dire non pas la sélection naturelle sur l’origine sociale, mais là sélection au « mérite ».
      Sélection qui permettait aux enfants d’origine modeste mais par ailleurs naturellement intelligent et travailleur de grimper facilement dans l’échelle sociale.
      Et c’est cette sélection, au mérite, et non sur l’origine sociale, qui a rendu les diplômes si important : simplement parce que le diplôme, en France, était bien plus un marqueur de mérite que d’origine sociale.

      Ça ne veut pas dire que « diplôme= forcément compétent ». La sélection parfaite n’existe nul part. Toute sélection intègre forcément une part de subjectivité.

      Mais supprimer la sélection académique n’est en aucun cas supprimer la sélection dans la société !
      C’est juste la rendre plus injuste, et surtout moins efficace car laissant sur le bas côté la majorité des gens intelligents et travailleurs, qui ont eu la mauvaise idée de ne pas naître dans la bonne classe sociale.

      Il n’y a pas si longtemps que ça, la France étaient dirigés, un peu dans tous les domaines, par des gens venant de toutes les classes sociales, et qui avaient fait de belles études.
      30% des Députés de l’Assemblée Nationale était des parents d’ouvriers !
      Et c’était pareil dans tous les domaines.

      Et l’élite de notre pays était, c’est difficilement contestable, bien plus compétente qu’aujourd’hui.

      Et ça, c’était grace à l’école. Donc, aussi, aux diplômes, qui était moins un marqueur d’origine sociale que d’intelligence et de courage.

      Intelligence scolaire et courage scolaire, certes ! Mais la vraie question n’est pas celle de la perfection du système. Perfection qui n’existera jamais. Et perfection qui nous conduirait au totalitarisme si on voulait l’atteindre…

      Non, la vraie question est : préférez vous partir à la guerre avec un chef qui a brillé dans ses études, et qui a été en concurrence avec tous les jeunes les plus compétents de sa génération ?

      Ou préférez-vous partir à la guerre avec un chef qui a certes réussi ses études, mais en ayant été sérieusement en compétition qu’avec les 20% des jeunes les plus favorisés de sa génération ?

      Personnellement je n’ai aucune hésitation. Je préfère vivre dans une société où « le diplôme » est important car il marque la réussite du diplômé dans un contexte de réelle compétition.

      Et je préfère partir à la guerre avec un chef qui aura ete sélectionné parmi les meilleurs de sa génération, et non sélectionné par la loterie de la naissance.

      • Quant-à-soi dit :

        Soi-disant.
        Sans « t » à « soi » et avec un trait d’union.
        Littéralement : disant de soi-même. Faisant état d’une qualité qu’on s’attribue soi-même.

        Soi-disant parce que les diplômes sont moins importants.

        Ainsi, l’usage de « soi-disant » dans la phrase précédente est contestable. En toute rigueur, cette locution ne devrait pas être employée à la place de « prétendument ».

        Prétendument parce que les diplômes sont moins importants.

      • Objectif Nul dit :

        Part est un nom féminin.
        Une part.
        Une grande part, une petite part, une part nulle.
        Nulle part.

    • DP dit :

      @Robmac,
      « Un journaliste lui a demandé comment est-ce possible ? il a répondu « j’ai été sous officier dans l’armée française, et j’ai appris le système D » !

      Ni Giap ni Hô Chi Minh n’ont été des militaires français !
      C’est pas parce que l’on raconte des conneries à longueur de journée que ça en fait des vérités !!! 🙁

      Mais à présent on sait pour qui vous roulez……

    • Oliver dit :

      L’Étrange Défaite.
      Essai sur la bataille de France écrit en 1940 par Marc Bloch, officier (capitaine) et historien. Résistant il fut arrêté, torturé, puis exécuté par la Gestapo le 16 juin 1944.

      La dispendieuse Ligne Maginot en étendard d’un état sclérosé depuis 1918, d’un état-major militaire ressemblant à un EHPAD, négation tactique de l’aviation et des blindés face à l’infanterie et l’artillerie, etc…

      Un ouvrage cité par George Packer pour The Atlantic : « la crise (Covid-19) n’a pas brisé les États-Unis, elle a révélé ce qui était déjà brisé »

      « Nous venons de subir une incroyable défaite. À qui la faute ? Au régime parlementaire, à la troupe, aux Anglais, à la cinquième colonne, répondent nos généraux. À tout le monde, en somme, sauf à eux. »

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/L'%C3%89trange_D%C3%A9faite

  2. Anonyme dit :

    Et voilà, l’ESM prend la même direction que l’Education Nationale que je connais bien pour en faire partie : détruire l’élitisme ! On ne veut plus de « bons », c’est dangereux… Ce qui compte c’est de valoriser les « profils en difficulté » en usant de la « plus grande bienveillance »… Poutine et Xi rigolent !

    • JC dit :

      Autre vision : on ne détruit pas l’élitisme. L’élite s’auto-génère, elle a sa propre formation.

      • Franz dit :

        Les deux sont vrais, mon colonel. Mais l’élite étant inévitable, si elle a un socle auto-généré (comme vous le rappelez), mais perméable, elle garde un haut niveau de compétences et ne se sclérose pas.
        Exemple à Diên-Biên Phu (beaucoup cité plus haut) : on avait de Castries, Jeanpierre et Bigeard, hautement complémentaires quoique d’origines très différentes. Ou plus loin : Galliéni et Joffre…

  3. PHILIPPE dit :

    il est vrai qu’en France le parcours d’études puis le rang de sortie sont beaucoup trop importants que ce soit dans le privé ou dans le public.
    Dans certains pays tout cela ne constitue qu’un point de départ et c’est tout.
    Que je sache
    * au départ Pasteur n’était pas médecin et pourtant….
    * de son côté Bigeard n’a pas fait Saint Cyr et pourtant…
    * quant à Prouteau, qui a pourtant créé la magnifique unité que représente le Gign, pour quelles raisons n’a t-il pas fini général ?
    Pour réussir en France est-il nécessaire d’être « fils de » ou d’appartenir à un réseau ?

    • Mercator dit :

      « * de son côté Bigeard n’a pas fait Saint Cyr et pourtant… »
      de mémoire, le général BIGEARD a été plusieurs fois promu au grade supérieur à titre posthume.
      Et ça n’enlève rien à sa valeur.
      « * quant à Prouteau… »
      Oui effectivement, on peut se poser la question au regard des services rendus dans la lutte « contre le terrorisme ».

      • Pierrot dit :

        Marcel Bigeard a quitté l’armée d’active pour la 2e section dans les années 1970, avec le grade de général de corps d’armée (ou « grade de général de division, portant rang et appellation de général de corps d’armée » diront les puristes…).
        Il est mort en 2010. Il a donc été promu général d’armée puis maréchal de France ces 14 dernières années ? Je ne pense pas…

      • JC dit :

        Pour le général Bigeard, revoyez votre copie. Général de brigade en 1967 (vivant), de corps d’armée en 1974 (vivant). Quant à sa cinquième étoile, il est peut-être allé la chercher dans les cieux, qui sait ?

    • Roland Desparte dit :

      Christian Prouteau a quitté le GIGN pour créer le GSPR sur demande du président Mitterrand et protéger l’existence de sa fille Mazarine. Chef d’une cellule anti-terroriste créée sur ordre de François Mitterrand, il est impliqué en 1982 dans “l’affaire des Irlandais de Vincennes“ et sera aussi condamné en 2005 pour “écoutes illégales“. Même si l’homme est remarquable, difficile de le nommer Général… Même si son bébé, le GIGN, est une formation dont nous sommes fiers (et qui manque toujours de moyens…).
      Quant à Bruno, respects mon Général !

      • DP dit :

        @Roland Desparte,
        Non, la catastrophe des Irlandais de Vincennes incombe à Paul Barril !
        Et ce n’est que le début des pb judiciaires pour ce hors-la-loi… 🙁

        • Roland Desparte dit :

          Paul Barril était officier en second de la cellule antiterroriste à l’Élysée ; qui était le chef de cette cellule ? C’était Christian Prouteau ! Prouteau a été condamné en première instance à 15 mois avec sursis pour « complicité de subornation de témoins » puis relaxé en appel… Relisez mon texte, j’ai dit « impliqué », ce qui est le cas. Paul Barril, après une première mise en cause et mise en examen, échappera ensuite à toute poursuite pour des raisons procédurales. Cela n’empêche pas que ces deux officiers sont de grands serviteurs de la France.

        • Marensin dit :

          Paul Barril a parfois dépassé les limites, il détient des secrets d’État qu’il emportera dans la tombe, beaucoup de gens lui doivent la vie et il se bat depuis des années contre la maladie. Alors foutez-lui la paix !

    • Solian dit :

      Parce que vous pensez qu’aux States, vous rentrez dans l’armée en tant que troufion, que c’est juste un « point de départ » pour devenir plus tard général ?

      Mais dites moi, pourquoi les américains se battent-ils (et sont prêt à le payer très cher), dès la maternelle, pour donner à leurs enfants la chance d’être dans la meilleure école, celle justement qui leur garantiront un avenir tout tracé ?

      Les parents américains sont-ils parfaitement idiots, où comprennent-il très bien comment fonctionne la compétition là bas (c’est à dire principalement sur l’argent des parents) ?

      Il n’y a aucun système parfait nul part, mais le fait est qu’une sélection de fait toujours dans la jeunesse, quoiqu’il arrive.

      D’habitude c’est la gauche qui se voile la face en demandant toujours à « supprimer la sélection ».

      La vérité c’est que la France avait choisi le modèle sélection sur le mérite, donc sur le diplôme.

      Les États Unis ont choisi une sélection sur … Le laisser faire. C’est à concrètement, à 90%, sur l’origine socioculturelle des parents !

      « En France ya que le diplôme qui compte alors qu’au États-Unis on vous donne votre chance » est très largement un cliché. La réalité est que si vous êtes nés dans la mauvaise classe socioéconomique, même si vous êtes très travailleur, intelligent et courageux, vous avez assez peu de chance de réussir.

      Alors qu’en France (avant la destruction de l’école ces dernières décennies), un enfant né d’une famille défavorisés, mais par ailleurs naturellement intelligent et travailleur, avait toutes les chances de sortir de son milieu et de grimper dans l’échelle sociale.

      Grâce à quoi ? Grâce aux diplômes et à cet noble sélection sur le *mérite* que vous semblez tous vouer aux gémonies!

    • Mic dit :

      PHILIPPE
      Complètement d’accord avec vous !
      Et dans la vie professionnelle !
      Pour moi, cela est mon cas, car celle-ci je l’ai effectuée quasi essentiellement dans un grand groupe industriel français spécialisé et en pointe technologiquement dans le domaine électronique, groupe ayant comme clients, les armées Françaises ainsi que de nombreuses dans le monde.
      Je peux vous confier, que malgré mon bac technique à l’embauche dans les années 70, cela ne m’a pas empêché d’occuper des postes à responsabilité vers la quarantaine, dans des domaines industriels et d’achats sur des produits et sous ensembles complexes.
      Alors que certains « ingénieurs écoles », y compris les grandes, et même avec 5/10 ans d’ancienneté, avaient énormément des difficultés à maitriser le réel des exigences : techniques, industriels, de faisabilité, de cout, de vision globale au sein d’un système d’armes, (liste non exhaustive).
      Mon cas n’était pas le seul, beaucoup de mes collègues dans tous les domaines (En particulier techniques, industriels et achats) avaient démarré leur carrière sensiblement au même niveau que moi et sont arrivés, pour certains, à des postes encore plus élevées que le mien.

  4. Quentin dit :

    Il faut se méfier de vouloir trop de transparence. Les élèves finiront par juste faire des calculs et deviendront de plus en plus nul. C’est ce qu’il se passe dans majorité des écoles d’ingénieurs. Le niveau devient nul car tous les diplômes se valent, il n’y a plus un moyen de sélection correcte ni de carotte qui pousse tout le monde à être meilleur. C’est le wookisme qui infiltre l’armée. Cette grande muette broie parfois des gens, mais à une fonction. Ramollir le tout finira par avoir une armée de déserteurs. La cour des compte est remplie de civil qui n’ont aucune idée du stresse et de l’importance d’une système. Faut-il faire évoluer l’armée ? Certainement mais pas en ramollissant le monde. Il serait plus important de mettre sous pression les futurs officiers afin d’être sure d’avoir les bonnes compétences aux bons moments.

  5. Romu dit :

    Discours hypocrite ! je vois pas demain l’AT renoncer à la fameuse « note de gueule » !! Ni les autres armées non plus.
    Un « direct » sera toujours mieux considéré qu’un semi ou pire un OSC, sans avoir autant d’expérience de vie que eux, mais pas grave, lui est passé par le « bon » concours… A CHIER !!!

    • Bigbabar dit :

      bien dit

    • Czar dit :

      Et, en plus on ajoute la non appartenance à la bonne caste et direction le bas de péréquation !
      A chaque grade, la meilleur des reconnaissances était celle de mes subordonnés, celle du chef c’était du bonus, comme ça pas de déception ou d’amertume avec les chefs fana d’avaleur de sabres !

  6. BESSON la Bavure dit :

    Cit :[ et parfois un héritage familial à assumer ».]

    Cela ne rentre pas en compte pour la notation finale ou pour un repêchage ? ;0)

    https://www.dailymotion.com/video/xh3wr

  7. PK dit :

    « S’agissant du choix des Armes, le commandant de l’AMSCC a souligné le « manque de discernement » chez certains élèves ayant rejoint l’ESM avec de « très belles valeurs » mais aussi avec des « idées stéréotypées, renforcées par l’imaginaire, des références historiques ciblées et parfois un héritage familial à assumer ». »

    Voilà le fond du problème : il faut absolument éliminer cette vision « stéréotypée » pour la remplacer pour des gens avec une vision « non-stéréotypée », type woke bien entendu (ce n’est pas écrit, mais c’est tellement sous-entendu fort que cela n’en a pas besoin…).

    Après avoir détruit l’EN, « ils » s’attaquent aux derniers carrés dont l’ESM fait partie. Ces espèces de saletés de personnes qui aiment la France charnellement, cette engeance du diable avec ces traditions familiales (ont pas osé écrire catho !), ces débiles qui « imaginent »
    des choses qu’on leur a racontées, et horresco referens, des références historiques (et sans doute pas politiquement correctes, genre des batailles gagnées par la France !)

    Mais bien sûr, on couvre cela du sceau républicain de l’égalité : ces pauvres élèves discriminés par des notes injustes… C’est vrai : la cote d’amour a toujours existé et poursuivra l’officier tout au long de sa carrière, puisqu’il est perpétuellement évalué tout au long de sa vie opérationnelle. Il existe un biais évident, puisque cette cote est par essence subjective : un supérieur plus expérimenté donne son avis sur la valeur d’un plus jeune. Cela existe depuis la nuit des temps à l’armée où la sélection se fait tant sur la valeur sur le terrain – quand les événement s’y prêtent – que sur l’estimation des pairs. Mais voilà, puisque cela existe depuis toujours, c’est donc mal : la tradition, ça pue, ça empêche le wokisme !

    • FONTAINE dit :

      Oui Bof. Maintenant bien loin de mon premier régiment en 1970, être noté par un chef de corps qui ne vous a jamais vu sur le terrain ou au quartier, qui ne vous donne pas lecture de votre notation. je ne sais pas quel avis on pu avoir mes deux premiers chefs de corps. Par contre vous refiler toute les « corvées » au motif que vous êtes célibataire, j’en ai long comme le bras. Tout ceci pour qu’un beau jour un chef écrive  » n’est pas noté à sa juste valeur », trop tard le mal était fait et pourtant je n’était pas sorti dans les culots de promo, mais pas sorti par la bonne porte.

      • PK dit :

        Le fait que le système ne soit pas juste n’en fait pas forcément un mauvais système. De toute façon, l’armée du temps de paix est une aberration, donc elle produit des aberrations (on appelle cela des officiers de salon).

        Le problème arrive quand les officiers de salon doivent faire la guerre. Il faut un certain temps pour purger et remettre en place les bons officiers. Qui sortiront à nouveau du jeu quand la paix reviendra.

    • Petit koala dit :

      Les sous-entendus que vous entendez sont la manifestation de vos obsessions.

    • Jean TTA dit :

      Non, le problème est que certaines armes importantes (guerre élec au sein des transmissions, artillerie, …) ne sont pas choisies par les premiers qui s’imaginent monter à l’assaut d’un PA de Dien Bien Phu avec leur légionnaires ou para colos. Et puis après ils arrivent en régiment et finalement l’infanterie ce n’est pas comme dans les films et les délires des fanas biffe.

  8. sentinelle dit :

    Entièrement d’accord c’est vérifié au cours de la carrière .

  9. Rogger dit :

    bonjour, encore une idee tres discutable….

  10. Poyezd.Oushol dit :

    Le Général Giap n’a jamais servi dans l’armée française. Il était contre la présence française dans son pays.

  11. Anonymelol dit :

    En tant que civil je n’ai aucune idée sur quels sont les armes les plus prestigieuses et les demandées. Quelqu’un pour m’éclairer ? J’ai un ami sous marinier qui m’a dit dans son cas que d’être officier ingénieur sur la partie nucléaire était plus recherché car les compétences acquises sont plus faciles réutilisables dans le civil qu’un torpilleur. Est ce vrai ?

    • Raphaël dit :

      les torpilleurs dans le civil se recyclent bien dans la CGT ou a la FNSEA en général.

    • jyb dit :

      @anonymelol
      – à l’issu de st cyr : gendarmerie, infanterie, cavalerie, artillerie, train, materiel et à l’issu de l’école d’application légion, tdm para, certains régiments de cavalerie ( 1er rhp en tête), les tap…et en queue de promo le materiel…
      ( les commissariats sont un peu particuliers)
      – c’est un peu du pipeau. d’abord l’at ponctionne les élèves qu’elle veut « en particulier » et dans ce cas au moment du choix vous n’avez pas « l’honneur de choisir… » mais l’honneur d’être affectée… »
      Ensuite arrivé en fin de parcours vous avez suffisamment d’information et de recul pour ne plus être « le chiot à deux quequettes » du début et vous avez la décence de viser à la hauteur de votre niveau. les erreurs de casting sont assez rares.

  12. SCITUS LEPUS dit :

    Souvent c’est l’Arme qui choisit ses officiers, un peu comme certaines garnisons…

  13. phipat dit :

    « j’ai été sous officier dans l’armée française, et j’ai appris le système D »

    ça fait plaisir à lire

  14. Richard dit :

    Est ce bien à la Cour des Comptes de juger la pertinence du système de notation des Écoles Militaires ?

  15. ADC dit :

    70ème promo de Saint-Maixent, le 1er a choisi l’intendance, moi je n’avais plus que l’infanterie et je m’en suis bien trouvé. En fait je me suis retrouvé chez les chasseurs mécanisés -(AMX10,AMX13, AMX30) 20 ans de blindés, j’ai servi dans 4 bataillons entre autre, aucun regret, les traits tirés, les pieds poudreux !

    Giap était cornaqué par les chinois et surtout les russes : de son propre aveu, au début de 1969 je crois, il avait perdu, un demi-million de soldats ? Maintenant, un tel mépris pour la vie humaine peut en faire un adversaire formidable, mais cela n’en fait pas un génie militaire. Un commandant américain perdant des hommes comme cela n’aurait guère duré plus de quelques semaines.
    Les russes font pareil, ils gagnent quelques batailles en sacrifiant des bataillons entiers.

    • C'est logique dit :

      Entre autres.
      Avec « autres » au pluriel.
      Entre autres choses.

      Il faut nécessairement qu’il y ait plusieurs autres choses pour que ce dont on parle puisse être « entre » ces autres choses.
      S’il n’y avait qu’une seule autre chose, ce dont on parle ne pourrait être que « devant », « à côté de » ou « derrière » cette autre chose.

    • Awa dit :

      Il aurait été souhaitable de citer l’auteur de votre deuxième paragraphe : le général Westmoreland.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%B5_Nguy%C3%AAn_Gi%C3%A1p

  16. Maya dit :

    La maladie de la bureaucratie française : le diplôme Combien de bons à rien dans toute la fonction publique en place grâce à leur réussite à des concours déconnectés de la réalité. Nul et politiquement correct , voilà un gage pour monter en grade .Cela explique en bonne partie l’état du pays.

    • aleksandar dit :

      Sauf que le classement de sortie n’est pas déconnecté de la réalité, loin de là.
      L’appréciation des élèves se fait quand même sur 2 ans, ce n’est pas rien, même si effectivement cela reste subjectif.
      Il y a deux problèmes, la trop grande importance accordée au sport et le cadre « école » c’est a dire artificiel de la formation.
      Des élèves moyennement classés se révèlent d’excellent chefs de section quand d’autres mieux classés peinent à s’inscrirent dans le réel.
      C’est aussi le cas au niveau des rapports humains ou l’on voit des élèves relativement effacés pendant leur scolarité devenir des meneurs d’hommes dès qu’on leur donne une section.
      Rien n’est simple, Maya.

      • Jean TTA dit :

        Je ne comprends pas votre propos :
        – le classement n’est pas « déconnecté de la réalité »
        – par contre le classement est déconnecté de la réalité : les biens classés ne sont pas nécessairement bons dans le réel et réciproquement

        Quid ?

        • aleksandar dit :

          Effectivement.
          Donc je précise.
          Le classement n’est pas déconnecté de la réalité du parcours en école.
          Après c’est différent.

    • Marti dit :

      Trop de Geronimo veulent être Chief Sitting Bull. Ce fléau existe dans le privé également.

    • Marti dit :

      ….et dans les entreprises partout dans le monde où ma carrière ma emmené.

    • Harkonen dit :

      Exactement. On peut le constater aussi dans nos entreprises, les grandes bien entendu mais les petites ne sont pas épargnées.

    • Pfffff dit :

      Vous savez que ça commence à se voir gros comme une maison, que votre seule fonction est de pratiquer le dénigrement systématique ?

      • Maya dit :

        Je ne dénigre pas , je constate l’état de délabrement du pays sur tous les sujets.

  17. DIRISIEN dit :

    Ah la fameuse note d’aptitude, aussi présente à l’ENSOA du moins de mon temps, et également pour 10% de la note totale. J’ai d’ailleurs été très surpris au premier relevé de notes d’avoir la plus faible note de la section. Pas que je méritais d’être dans de le milieu ni même le haut du tableau, mais tout en bas… Peu famillié du réseautage à l’époque et baigné d’une culture ouvrière, les « chefs » n’étaient pas les personnes avec qui j’avais le plus de contacts. Par la suite, j’ai fait des efforts, mon chef de section appréciait la culture gastronomique de ma région, région où il fut affecté un certains temps. Ma mère me prépara donc quelques gâteaux que j’ai offert aux cadres de ma section. Ma note d’aptitude avait pris 3 points entre la première et dernière évaluation, sans que mon aptitude en temps que militaire et chef de groupe n’ai dépassé celles de mes camarades « bas de tableau »

    • PK dit :

      Ce n’est pas pour rien qu’on appelle cette note d’aptitude la cote d’amour…

  18. Thierry HENRY dit :

    Qui, à la Cour des Comptes, a une expérience militaire ?
    J’ai été officier d’active, j’ai travaillé dans le privé, et, ensuite, dans la fonction publique. La proportion de cons est la même partout. Ce qui change, c’est la façon de reconnaitre un con. Ensuite, selon que vous êtes Président de la République, Chef d’Etat major des Armées, ou ministre de la culture, votre connerie n’a pas les mêmes conséquences…

  19. bullnar dit :

    si les particules n apportent plus rien non plus ce sera un bien par contre il ne faut pas que ce changement soit le debut du wokisme dans les attributions de postes et debouche sur des quotas et autres imbecilites des parisiens civils

  20. speedbird101A dit :

    Bon si j’ai bien compris, place à la psychologie féminine ,on fait comme à science pot, le mérite des bons c’est affreux et discriminatoire par rapport aux jean foutres , faut pas les frustrer ces derniers ni les choquer , donc il n’y aura plus de note de gueule pour personne pour ne pas froisser les sensibilités nouvelles ……on va donc remplacer les examens des apprenants ,par des zévaluations avec des jolis codes couleurs comme systéme de notation , tout comme à l’école primaire de ma fille , allant du rose au bleu en passant par toutes les couleurs de l’ arc en ciel ,modernité sociétale oblige….et comme çà, ils seront fins prets et aptes au commandement martial pour aller combattre la ruguosité extréme des Russkovs en Ukraine le tout par moins 25 ° , qui eux, en revanche , auront connu 50 bizutages des plus extremes, avant le bizutage ultime du front …Franchement je doute que le général Giap comprenne…Au fait comment on dit en Viet , « je ne comprends pas ??? »

    • Ceci cela dit :

      Ni le pronom démonstratif « cela » ni sa version familière « ça » ne prennent d’accent.

      Et comme ça.

    • « Au fait comment on dit en Viet , « je ne comprends pas ??? » »
      Posez-vous déjà la question en français, ce sera un bon début.

      • speedbird101A dit :

        Ben pourtant mon vainqueur, je te la pose , mais visiblement tu ne la comprends pas ….du coup çà débute mal pour toi pour perdre ..

        • Ceci cela dit :

          Le pronom démonstratif « ça » ne prend pas d’accent.

          Du coup ça débute mal.

    • VinceToto dit :

      « Au fait comment on dit en Viet , « je ne comprends pas ??? » »
      ->Je suis français/I am french. 😉
      (Traduit en viet ou autres langues, « je ne comprends pas ??? » peut être perçu comme insultant particulièrement par des asiatiques. Si on n’est pas d’accord, on le fait comprendre poliment. Si on a réellement pas compris on s’excuse de ne pas avoir compris, demande de répéter. etc. .)
      Quant au système de notations avec couleurs, il provient d’études scientifiques US de contrôle et d’éducation des singes dans les années 1960. Après il fut utilisé dans les ghettos noirs avant de se répandre un peu partout.

    • Roland Desparte dit :

      Tôi không hiểu. Những người Pháp này chắc chắn là những người phức tạp.

  21. FONTAINE dit :

    Par pitié épargnez nous le « maman », mot réservé à la sphère familiale Ici on parle le « mère »

  22. Felipe dit :

    de la part d’un « dolo » issu » du système..
    Beaucoup de bon sens et de vérités dans les propos du commandant de l’AMCC mais attention aux mauvaises conclusions et, surtout, attention à ne pas détruire ce qui fait justement la finalité des armées : « tuer pour la France en évitant autant que possible de mourir pour elle », ce qui implique une grande agilité intellectuelle, des ressorts d’audace, de détermination et d’exigence, tant personnelle que vis à vis de ses subordonnés.
    Si nos meilleurs officiers élèves choisissent la colo, la légion ou les chasseurs alpins, c’est simplement parce que le « mythe » est hérité de l’aventure coloniale, ou des conflits post 1945. Si le mythe du « chat maigre » l’image de Bigeard, Saint marc ou Morel fait vibrer, peut-on le leur reprocher ? On peut aussi parler de Kieffer ou d’Estienne D’Orves, de Fonck ou de Guynemer, on parlera moins des transporteurs qui ont largué sur DBP, ou moins des marins des FNFL qui ont fait la bataille de l’atlantique. Simplement parce qu’à 20 ans on aime les héros incarnés. Aux oubliettes les poilus de 14-18 ou les tirailleurs de la 3DIA ! un peu pour la même raison que l’image du soldat allemand véhicule une image de modernité, alors que la moitié de l’armée allemande en 44 était encore hippomobile. on peut critiquer cet état d’esprit, c’est celui d’une jeunesse qui apprendra bien vite (les 10 premières années à peine) que la nuance est nécessaire.
    Oui, on peut croire que la note de gueule a fait des ravages. Je n’en suis pas si certain. D’abord parce qu’elle n’est pas le fait d’un seul prince mais d’un travail collectif de l’encadrement de contact qui partage sa vision de tel ou tel élève au gré des activités. je n’ai jamais été instructeur à Coet mais je le fus en école d’armes et je sais ce que je dis : c’est fondamentalement subjectif mais cette capacité à identifier les potentiels est une exigence attendue d’un officier que doit savoir tirer parti des qualités de chacun de ses subordonnés.
    Ce rapport de la cour des comptes m’invite à deux réflexions qui « remontent à la surface » à la lumière du conflit ukrainien : pourquoi notre système ne permet pas aux armes savantes d’être choisies par les majors de promotion comme c’était le cas avant 1940 ? Si cela avait été le cas, peut-être que notre armée professionnelle compterait moins de régiments de mêlée et plus de rgts d’appuis… c’est oublier que le modèle d’armée a été construit en 1997 (et notre système de formation en 1963) en tenant compte de contraintes politiques fortes (réduction des budget) et dans un contexte post guerre du golfe qui fut pertinent pendant un quart de siècle. On aurait certes pu anticiper une évolution du format mais quand on sait que l’entretien des 200 LECLERC et des 15 hélicoptères de l’ALAT hypothéquaient 85% du budget Maintenance de l’armée de terre, quand on proposait de conserver des unités d’infanterie, tout le monde s’en contentait, y compris et surtout Bercy. C’est aussi oublier que, pour paraphraser Michel Goya, les sections d’infanterie (et les pelotons de cavalerie dans une moindre mesure) sont une « ressource stratégique dans l’hypothèse d’un engagement sur le territoire national (Sentinelle puissance 10) …
    Le questionnement sur la charge de travail des officiers élèves engagés dans deux cycles parallèles, un master/diplôme d’ingénieur et le métier d’officier me semble spécieux car il traduit une fois encore -ce que l’ancien CEMA, le GAR LECOINTRE regrettait-, à savoir la méconnaissance profonde de nos élites politiques, médiatiques et administratives du métier militaire. Oui, il est normal à Coet de « bosser » 50 heures par semaine, car cela fait partie de l’école de l’aguerrissement du commandement, en apprenant à réfléchir et à décider quand on est fatigué.
    Enfin, les critiques sur le déterminisme du système de formation des officiers semblent occulter quand même que rien n’est acquis, même pour des têtes supposées bien faites. Le temps de commandement de capitaine est une épreuve quasi sacralisée que peu de grands corps de l’Etat osent pratiquer. J’attends encore le « brillant » de l’ENA ou de HEC, ou des Mines ou de l’X qui n’a pas choisi le métier des armes, élaborer un ordre d’opération et engager en opérations ses 150 soldats. Comparaison n’est pas raison mais ce « filtre » reste malgré tout exceptionnel et n’appartient qu’aux institutions en uniforme. J’aimerais que les membres du corps judiciaire (c’est un exemple) qui commettent des erreurs gravissimes engageant l’avenir de leurs concitoyens soient aussi sévèrement sanctionnés. Enfin, je n’ai pas entendu que les autres administrations imposent à leur « pointes de diamant » de repasser à mi-parcours sous les fourches caudines d’un second concours (EMSST ou ESG). On a beau être major de promotion, si on ne franchit pas l’obstacle – ça arrive, comme il arrive que le fils de personne puisse réussir- et bien on finira sa carrière comme lieutenant-colonel (même s’il faut reconnaitre que, dans ces cas-là, ces élites déchues n’hésitent pas à quitte l’institution pour se relancer, ce qui démontre une ambition et une détermination déjà identifiées à Coet.)
    Alors certes, on peut et on doit toujours innover et remettre l’ouvrage sur le métier. On peut aussi se poser la question de la pertinence d’un bagage universitaire quand on vient de passer deux années de préparation de pure culture générale. Mais là aussi, n’est-ce pas justement pour cette « équivalence » universitaire que l’université peine toujours à attribuer aux élites militaires… simplement parce que ce sont des militaires.

    • PK dit :

      Bien dit et bonne piqûre de rappel : les militaires sont dans une des rares institutions avec une formation continue et élitiste tout au long de leur carrière.

    • Bien dit dit :

      Vous dites plein de choses intéressantes, et d’une manière pondérée tout à fait bienvenue.
      Revenez commenter plus souvent.

      • Felipe dit :

        merci, en fait, il faut surtout prendre le temp de rédiger … et tout vient à point. une réaction trop rapide ? et vlan des photes d’orthographe, de syntaxe et un une expression confuse.
        je vais poursuivre mes efforts.

    • Puis puits puy dit :

      Quand des régiments appuient, ce sont des régiments d’appui.

      • Felipe dit :

        je ne comprends pas. une erreur de ma part ?

        • Puis puits puy dit :

          « peut-être que notre armée professionnelle compterait moins de régiments de mêlée et plus de rgts d’appuis… »
          Plus de rgts d’appui.

    • Anonyme dit :

      « Si nos meilleurs officiers élèves choisissent la colo, la légion ou les chasseurs alpins, c’est simplement parce que le « mythe » est hérité de l’aventure coloniale, ou des conflits post 1945. Si le mythe du « chat maigre » l’image de Bigeard, Saint marc ou Morel fait vibrer, peut-on le leur reprocher ? On peut aussi parler de Kieffer ou d’Estienne D’Orves, de Fonck ou de Guynemer, on parlera moins des transporteurs qui ont largué sur DBP, ou moins des marins des FNFL qui ont fait la bataille de l’atlantique. Simplement parce qu’à 20 ans on aime les héros incarnés. Aux oubliettes les poilus de 14-18 ou les tirailleurs de la 3DIA ! »

      Oui, bonne analyse, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle De Gaulle a choisi le 33ème RI (commandé par un certain colonel Pétain), un régiment « banal », plutôt qu’un régiment de Chasseurs à Pied ou de Légion, en tout cas c’est ce qu’il prétend dans ses mémoires…

      • Narvik40 dit :

        @Anonyme. De Gaulle – 33e RI. Il a plus tard fait jouer ses connaissances pour commander un bataillon bleu, le 19e BCA ( oui le 19 a été alpin ). Juste après la grande guerre. Au moment où Chasseurs, Turcos et Zouaves étaient des unités très courues.

      • Felipe dit :

        je pense que de manière très générale, entre 1880 et 1940, l’exotisme n’était pas en pointe dans les classements de sortie des officiers.

      • Van de Walle dit :

        Charles de Gaulle.
        La raison pour laquelle de Gaulle a choisi le 33ème RI.

    • Félix GARCIA dit :

      Merci d’avoir pris la plume.

    • VinceToto dit :

      « l’université peine toujours à attribuer aux élites militaires… simplement parce que ce sont des militaires »
      Faux.
      Par exemple, le diplôme dit Master/Ingénieur Saint-Cyr est en pratique plutôt un genre de Bachelor sur le plan universitaire international. West Point->Bachelor, pareil pour les écoles d’officiers russes->Bachelor sur le plan universitaire, Chine, etc. .

      • Felipe dit :

        je précise ma pensée
        bien évidemment que les diplômes universitaires acquis par les militaires sont reconnus. Cela dit, combien d’universités en France reconnaissent automatiquement le niveau universitaire d’un officier élève qui aura fait deux années de préparation et trois années de formation à Coet. en d’autres termes, existe t’il un diplôme de niveau master 5  » conception et conduite des opérations », ou bien « management du risque » ‘deux formulations élucubrées à l’instant). A l’exception de la faculté de Rennes qui reconnait des équivalences sans barguigner (après de longs échanges), aucune autre faculté ne reconnait un niveau académique. simplement parce que le cursus des AMCC. je note qu’en revanche, les universités vous inventent des master fourre-tout « monde contemporain » ou mémoire et patrimoine »… sans jugement de valeur. même remarque pour les officiers sortant de l’ESG (qui ne font que deux ans… sans retenir la moindre VAE ni la préparation)

        • Franz dit :

          Merci pour vos commentaires dans lesquels je retrouve ma pensée. Merci aussi pour le verbe « élucubrer » que j’ignorais mais que j’adopte avec joie !

  23. Marti dit :

    J’ai été officier dans l’artillerie française, systèmes d’arme Pluton et aucun regret. Le changement est le bienvenu enfin.

    • Simlabeng dit :

      Question stupide venant d’un stupide: Est-ce que vous aurez eu votre premier regret en lançant le Pluton?

      • Marti dit :

        @Simlabeng. Bonjour, aucun regret est en référence du choix d’arme. Il faut savoir que l’URSS n’a jamais trouvé une parade au Pluton. Ils ont beaux avoir eu les spetznas mais les régiments Pluton étaient hautement mobile même avec les bons services des appelés du contingent. Les observateurs militaires soviétiques suivés notre manœuvre durant la semaine. J’ajoute que les entreprises et fermiers joués le jeu en nous prêtons leurs bâtiments. Dernier point. Les champs de batailles étaient les cibles des Pluton exclusivement.

        • Conjugaisons dit :

          Les observateurs militaires soviétiques suivaient notre manœuvre.
          Les entreprises et fermiers jouaient le jeu en nous prêtant leurs bâtiments.

    • Roland Desparte dit :

      A propos des Pluton, on devrait les ressortir…

  24. Fouyouyouye dit :

    Dans le genre « raccourci inepte », vous faites très fort !
    Vous vous êtes demandé ce que chacun de vos parents ou grands-parents avaient pu faire il y a 64 ans ? Et quoi qu’ils aient pu faire, en quoi cela pourrait-il vous être reproché ?

    • pasbeau dit :

      Ce n’est pas tant ce qu’ils ont pu faire, mais leur fortune et leur réseau qui donneront à leur progéniture un salaire, un poste et un statut. Notre président et son premier ministre n’ont pas été brillant dans le niveau et la qualité de leurs études. Attal en est le parfait exemple, des études pas plus poussée qu’un journaliste (Et quand on voit le niveau journalistique Français on peut se poser des questions), personnage qui n’a jamais travaillé de sa vie et qui n’a pour fait d’arme que d’être un global young leader de Sorros comme Macron, Schiappa, Hollande, Léotard, Pecresse, Toubon, Moscovici, Touraine ….et…. et Les simpsons (Les Clintons)… Que du beau monde qui a prouvé son incompétence ses dernières années, et la trajectoire inéluctable vers une destruction sociale et économique de la France.

  25. LEONARD dit :

    Pour résumer les 26 1ers posts:
    « Les diplômes, ça sert à rien, la preuve, j’en ai pas’ .
    Jolie séance de psychothérapie de groupe.

    • Thierry le plus ancien dit :

      L’oncle Picsou (Bernard Arnault) l’homme le plus riche de France et même au monde avec Elon Musk nous prouve que les diplômes en France c’est de la crotte par rapport au pognon, t’en as ou t’en a pas mais y’a pas d’ascenseur social qui tienne, le riche reste riche et pauvre un jour pauvre toujours quel que soit le palier d’éducation atteint pour l’un comme pour l’autre, et les success story à la française, c’est comme le gagnant du loto, l’exception qui confirme la règle.

      Et toi le minion t’as eu du pognon à hauteur de tes diplômes ? ça me surprendrais bien…

      • LEONARD dit :

        @trop ancien

        Les diplômes, chez les Arnault, c’est avant le pognon.
        Le père: Bernard Arnault : Polytechnique
        Les enfants:
        Delphine Arnault : EDHEC et London School of Economics
        Antoine Arnault HEC Montréal, INSEAD
        Alexandre Arnault, Polytechnique
        Frédéric Arnault, Polytechnique
        Jean Arnault, M.I.T.

        Si j’avais du pognon à la hauteur de vos idées et de votre qualité d’écriture, je serais effectivement bien pauvre.

        • Marti dit :

          @Leonardo. J’allais sourire mais je n’ai pas les dents blanches de ta Mona Lisa hahaha 🙂 🙂

    • Maya dit :

      On peut être diplômé et constater que de nombreux diplômés sont des rigolos.

    • JC dit :

      Tout le monde a un diplôme.

    • Nimbus - parfois cumulo dit :

      Je suis en accord avec votre commentaire ; et tant pis si nous sommes peu nombreux !…

  26. Roy-contancin dit :

    pour avoir travaillé pendant 20 ans dans des multis nationales.

    j’ai connu des cadres sorties de grandes écoles qui étaient super efficaces et certains des cons instruits.

    • PHILIPPE dit :

      Voici deux exemples tirés du privé à méditer :
      * dans une grande entreprise un poste était à pourvoir. Un homme expérimenté cochait toutes les cases pourtant c’est une femme qui a été choisie par la DRH laquelle voulait soigner son taux de féminisation et ce fut la cata !
      Cela étant je n’ai rien contre les femmes puisqu’une brillante chef de produit française est maintenant directrice de projet dans le groupe VW.
      * dans l’automobile un cadre, « seulement bac+3 », ayant pourtant lancé 2 modèles différents sur 2 sites différents en maîtrisant la qualité et les délais n’a jamais pu être nommé « directeur » malgré l’insistance du PDG car la DRH s’y opposait. De guerre lasse il est retourné chez le constructeur japonais où il avait déjà fait ses preuves.

  27. Une école à bout de souffle dit :

    La gestion de l’EMAC commence à être connue pour être calamiteuse. Absence de sanitaire et de logements décents et cours de niveau médiocre. Orientation vers la haute intensité qui se traduit le plus souvent par faire « ramasser les élèves » sans but pédagogique ou militaire. Il est également à noter que des officiers encadrants sont en rupture de ban avec l’institution militaire et se retrouve à ce poste en punition. Le commandement adopté est alors à la limite du grotesque.

  28. Alfred dit :

    Bof! Il ne faut surtout pas montrer et dire aux c…. ce qu’on pense d’eux, que ce soit en école ou après. Par contre, ça fait toujours plaisir de les b….. à leur propre jeu. Mieux vaut une carrière courte et plaisante, qu’une carrière longue et ennuyeuse à potasser le tableau d’avancement en attendant son tour. Ça permet de garder des souvenirs assez cocasses, comme la tête de celui qui « notait utile », lorsque vous lui déclarez on ne peut plus sérieusement que vous avez zappé la date et l’heure de la prise d’armes à laquelle il vous avait convié. Ça vaut bien les fausses éloges et la Hernu Cross.

  29. Offsup dit :

    Le fond du sujet et la remarque du GÉNÉRAL laisse à penser qu’un des problèmes est aussi comment faire en sorte pour mieux répartir dans les meilleurs dans toutes les armes (en particulier de soutien) et éviter que les meilleurs se battent seulement pour INF et ABC. Que le GEN et l’ART prennent les déçus péchus et le soutien les miettes des mauvais et des blasés pressés de quitter.
    Je sors l’ALAT qui a un système de sélection et un classement à part.
    Cette meilleure répartition permettrait d’éviter de ne pouvoir satisfaire 100% des BVT de l’INF et de l’ABC par manque de RGT puisque cette population est surreprésentée à l’EDG par rapport au besoin.

    Aucun système n’est pas parfait. La note de gue….. pardon….. d’aptitude…. est très subjectif et permet de « corriger » le classement mais finalement n’aide personne.

    L’aptitude devrait plutôt évaluer les capacités fondamentales requises pour telle ou telle armes ( les nouveaux BNEO sont d’ailleurs une bonne idée dans ce sens)

    Des tests de sélections par armes comme pour l’alat est une bonne piste.

    Au pire du pire, une système par paquet, injuste pour les intéressés mais cohérent pour l’institution est une idée qui mérite d’être creusée.
    Par exemple, 3 places ABC par paquet de 15. Si les 3 premiers prennent ABC. Les 12 suivants ne peuvent prendre cette arme. Il faut être dans le paquet suivant (du 16eme au 30eme dans mon ex ) pour avoir à nouveau une arme.

    Je crois qu’un modèle équivalent a existé à l’école Navale

  30. Thierry le plus ancien dit :

    Tous les classements en France sont baignés dans le flou total de l’injustice, le bidouillage/copinage, le favoritisme ou la mise à l’écart sur des critères qui n’ont absolument rien à voir avec tel ou tel compétence, mais tout à voir avec ce que le candidat représente (Classe sociale, race, religion, même la couleur des yeux suffit à bénir ou maudire le candidat, ainsi que son orientation sexuelle qui peut être utilisé pour mieux le contrôler.

    Bref tout cela ne sent pas la rose, c’est comme ParcourSup, du relent de secret défense en tout et partout pour cacher la crasse et la misère ultime du système à bout de souffle.

    Le Covid 19 a eu le mérite de faire prendre conscience de cela et depuis ce moment les margoulins crient famine de leur déficit de recrutement et les candidats désertent les filiales pourris jusqu’au trognon.

    Dans le marché de l’emploi, à l’armée comme ailleurs, l’inadéquation entre l’offre et la demande est criante.

    la perpétuelle réforme de lutte contre les chômeurs est risible au possible, après le « Pole nord de l’emploi » c’est « France sans travail » qui s’y met en faisant claquer du fouet bien en vain, même les mouches ne bougent plus tellement c’est devenu ordinaire et sans intérêt.

    Ce qui sévit encore c’est le nivellement pas le bas et il rencontre de plus en plus de résistance au point de pédaler dans le yaourt et de glisser en arrière…

    les classements se succèdent mais le flou reste et les combines aussi… du moins pour l’instant.

  31. Clavier dit :

    En ces temps où le brouillard de la guerre commence à s’épaissir partout et que les vocations deviennent plus rares, il n’est peut être pas judicieux de faire disparaître la carotte de l’affectation ……

  32. Roland Desparte dit :

    Bonjour. J’ai lu sur un autre blog que les Cyrards choisissent en priorité la Légion Etrangère ; est-ce vrai ? Merci pour les réponses

    • Rageot de La Touche dit :

      En effet, j’ai entendu cette rumeur qui s’est confirmée, connaissant des personnels de la Légion Étrangère.
      Les candidats veulent devenir plus que des soldats, des guerriers.

    • Nimbus - parfois cumulo dit :

      Cela dépend des personnalités et des capacités ; car c’est un choix « prestigieux mais risqué ». Vous pouvez trouver sur internet des récits de jeunes lieutenants s’étant trompés de choix, ou de comportement à leur arrivée dans leur unité d’affectation ; comme pour le GIGN pour les gendarmes il faut se faire accepter par les hommes, les sous-officiers et par l’institution ! Imaginez-vous aussi demander les troupes de montagne sans arriver avec des acquis, dont une liste de courses – en montagne, pas les courses à faire en ville ? Comme indiqué dans l’article, et théorisé par le général commandant l’académie, le choix doit être positif et aussi non sur-investi. Il faut se méfier par exemple des gens se prenant pour Roland à Roncevaux, ou ceux qui connaissent mieux Sparte que les armes actuelles.
      🙂

      • Roland Desparte dit :

        Il en fallait un, c’était donc vous !
        Bien longtemps qu’on n’avait joué avec mon nom (qui est celui porté sur ma CNI). A mon âge je n’ai plus le souffle de Roland… malheureusement.

        • Nimbus - parfois cumulo dit :

          Excusez-moi, je me fais une règle de ne pas plaisanter sur les pseudos ( car on peut me retourner la politesse, le mien vient de mon admiration pour les nuages et la physique des nuages ) et encore moins les patronymes, car je suis aussi très amateur d’onomastique ! Désolé…

        • Le cas Lembourg dit :

          Ohhhh, je les avais ratés, ces beaux jeux de mots.
          Il est toujours délicat de jouer avec l’état civil d’un interlocuteur, mais ils ont été amenés avec finesse.

        • Franz dit :

          Nous sommes reconnaissants pour la qualité générale de vos commentaires… mais je compatis pour la manque de souffle ;-).

  33. Mabusan dit :

    Ouai moi mon grand père maternel fût résistant dans les FTP du maquis dans le Vaucluse et membre de la DGER puis SDECE a l’issue de la guerre quelques petites années avant de devenir ouvrier et CGTiste (très communiste) confirmé le reste de sa vie.
    Et moi, je votais RPR et maintenant RN donc on ne se comprendrais pas aujourd’hui.
    Comme quoi, cela a beau être mon grand père, le bulletin de vote n’est pas héréditaire.

  34. Le Marmiton dit :

    Puisque l’on parle de la formation de l’encadrement dans l’Armée de la France Républicaine. Pour les béotiens et civils que nous sommes, ici qui peut nous comptabiliser le nombre d’officiers supérieurs et subalternes présents dans un Régiment de « mélée » ? Choisir de préférence l’infanterie. Toutefois et pour plus de clarté, cette arme n’a pas à avoir l’exclusivité des contributions. C’est tout.

    • Nimbus - parfois cumulo dit :

      Trop jeune pour avoir fait le service militaire ? Dans un régiment il peut y avoir un colonel, deux à quatre lieutenant-colonels, six à huit commandants soit une dizaine d’officiers supérieurs. Pour les subalternes : 15 à 20 capitaines et deux fois plus de lieutenants ou sous-lieutenants. Total de l’ordre de 60 à 70 officiers. Le nombre d’officiers et de sous-officiers augmente bien sûr avec le nombre d’unités élémentaires ( compagnies – escadrons – batteries… ) et la technicité de l’Arme. Chiffres donnés pour un petit millier d’hommes d’effectif global.

      • Mic dit :

        Classe 1970 j’étais appelé affecté au
        12 eme régiments de cuirassiers à Mulheim RFA :
        Dotation 53 AMX 30 soit 4 escadrons de 13 AMX 30 et un escadron d’infanterie mécanisés porte sur 13 AMX VTT plus un escadron du train
        Nombres d’officiers totales moins de 30, commandant du régiment un colonel puis un Lieutenant Colonel (le fameux 53 eme AMX 30 du régiment), adjoint un Commandant.
        Commandant d’escadron que des capitaines avec comme adjoint soit un Lieutenant soit un sous Lieutenant, comme vous le voyez le nombre d’officiers pour un régiment de blindés ne s’empilait pas !
        Aujourd’hui ?

  35. Steve dit :

    tout de blabla et cette mamaille pour endormir tout le monde.
    Mais la vérité c’est que les plus mauvais qui subissent le classement sont généralement les fistons de papa général qui fait les règles.
    Alors on s’invente de nouveaux critères bidons pour que fiston puisse avoir une arme valorisante sinon y a des carrières qui vont ralentir .
    Lamentable et encore plus dégradant pour eux mais ça fait longtemps que l’exemplarité n’est plus leur soucis.
    Un seul credo, tout pour notre gueule et d’abord la mienne.

  36. Thorgal dit :

    Revenons un instant vers les grands classiques de la pensée militaire pour recentrer le débat.
    J’ai en tête une réflexion du maréchal von Moltke (il me semble, mais je n’en suis plus très sur…) qui classait les officiers en quatre catégories :
    -les travailleurs brillants; ceux-là étaient destinés tenir des postes de chef d’état-major ou autres à très lourdes responsabilités où leur puissance de travail ferait la différence ;
    -les paresseux idiots ; chair à canon, à cantonner au commandement des unités élémentaires ;
    -les travailleurs idiots (ex. : Gamelin) ; extrêmement dangereux, à placardiser ;
    -les paresseux brillants ; à promouvoir aux postes de commandant en chef, car leur intelligence leur permettait de l’utiliser à bon escient sans se laisser noyer par la technostructure.
    L’idée du COM-AMSCC, c’est de permettre au commandement de rééquilibrer tout cela, de permettre à des meneurs, jeunes chefs de guerre nés, mais pas forcément forts en thème, d’accéder aux armes de mêlée, les armes de la décision.
    Voilà.

    • Evêque ad patribus dit :

      Il s’agit du général von Hammerstein.

      Au-delà de ces commentaires, je trouve très juste le commentaire d’Offsup. A la vue du déroulé d’une carrière complète, un pas trop mauvais qui aurait l’honneur d’être affecté dans le matériel ferait une bien plus belle seconde partie de carrière (EdG, Cdc) qu’un péchu qui prendrait l’ABC, lequel, dans une concurrence très rude et bien que très bon, prendrait statistiquement plus de risques de finir CES (car c’est maintenant le grade butoir pour les absolus non brevetés).

      Dans son rôle d’auditrice des administrations et des bénéficiaires des deniers publics, la Cour des comptes propose ainsi que l’Armée de terre repense son système de notation pour une meilleure répartition des bons éléments dans chacune des armes et une meilleure attractivité également de chacune des armes pour les bons éléments. Il n’y a ici rien qui ne sort de son rôle, rien qui ne détruit l’élitisme par le mérite, rien qui ne s’impose dans une logique de destruction. Et si nos armées ne sont en plus en mesure de toujours s’interroger sur leurs organisations, c’est que l’heure est grave. Je rappelle ici que l’ordre d’opération est lui-même toujours en interrogation, y compris quand la bataille est menée…

      • Thorgal dit :

        Bien dit,
        Au fait le premier mort à la guerre, c’est le plan…

  37. Mat49 dit :

    L’une des possibilités serait de laisser le système actuel inchangé au niveau de Saint Cyr puis de réévaluer les officiers trois ans après leurs sortie et leur permettre de changer d’arme si besoin.

  38. Bob dit :

    Mil coefficients pour classer des élèves, il fallait le faire.
    Après, je doute que la demande de changer les critères de classement soit à l’origine de la volonté que ce soit l’AdT qui décide du choix des armes. Il faut sous entendre que l’AdT n’est pas satisfaite de ses officiers, surtout avec le vivier actuel. Si l’AdT souhaite choisir ses officiers selon aussi 1000 critères pour le choix des armes, le système sera encore plus inique qu’actuellement. Il est normal que les meilleurs choisissent ce qu’ils veulent faire. Si l’ADT n’est pas capable de leur faire comprendre, il temps de changer de carrière.

    • Oui mais non dit :

      « Il est normal que les meilleurs choisissent ce qu’ils veulent faire. »
      Non. C’est traditionnel, et c’est une forme de récompense pour les meilleurs, que l’on peut considérer comme méritée.
      Mais en matière de gestion des ressources humaines, ce qui serait normal, ce serait que ce soit l’institution qui affecte là où elle en a besoin les personnes selon leur adéquation aux postes et aux missions.

      • aleksandar dit :

        Oui mais le problème c’est a quel moment et sur quels critères ?
        La aptitudes réelles d’un officier se révèlent quand il prend la commandement de sa section ou de son peloton, pas avant, ni pendant la scolarité, ni en école d’application.

      • Nimbus - parfois cumulo dit :

        J’imagine le pire si c’est un DRH qui choisit à votre place sans réellement vous connaître ! A un moment de ma carrière, on voulait me mettre dans une case où je ne voulais pas aller et heureusement que j’ai tenu bon ! Comme disait un de mes amis de l’époque il y avait un trou à boucher, et donc j’étais le bouchon…
        Globalement j’ai toujours trouvé que les supérieurs qui trouvent que vous n’êtes pas à votre vraie place ne sont pas les meilleurs qu’on puisse trouver…

      • PK dit :

        « Mais en matière de gestion des ressources humaines, »

        Encore une fois, c’est une vision civile appliquée à un système militaire (avec le corollaire : un système d’arme doit être rentable, donc exportable).

        Quand les civils arrêteront de s’occuper de l’armée, cette dernière pourra se développer correctement.

        Les traditions sont aussi importantes pour l’armée que le fric pour Arnault. C’est le cœur du système.

      • Franz dit :

        Vous n’avez pas tort, mais ce système aussi a ses défauts : voir les jeunes instits sortant d’école affectés dans les banlieues où une solide expertise basée sur une solide expérience serait de rigueur…

  39. jojo dit :

    Se sont les guerre qui font les grand officiers. Bigeard pas de second guerre mondiale, un employé de banque, général Lalande sortie de st syr en milieu de tableau, chasseur alpin, Narvik gravement bléssè, soigné en Angleterre 18 juin dans un lit d’hôpital, suit le générale, FFL, commande le 3REI a dien-bien-phu l’un des premier chef de l’ALAT. Pas de second guerre mondial, vu sont rand de sortie, peut-être colonel, Leclerc pas de second guerre mondiale peut être général de brigade. l’ESM forme en temps de paix donc, ne peut juger que sur des critères subjectifs de temps de paix et de suposition et c’est normal, c’est la même chose pour tout les pays en paix.

    • LEONARD dit :

      @jojo
      L’abbé cherèle vient de se suicider….

      • Nimbus - parfois cumulo dit :

        « Le sentiment est bon, l’orthographe déplorable » citation d’une BD de ma jeunesse ( Oum Papah ! ). Heureusement qu’on ne fait pas de guerres uniquement pour former ou noter les officiers dans leur commandement !…

      • Courmaceul dit :

        Pas du tout ! Jojo vient d’inventer le crime parfait. 🙂

    • Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? dit :

       
      Ce sont les guerres.

    • Van de Walle dit :

      Le général de Gaulle.

  40. VASSEUR dit :

    Salut à tous qui délirent,
    je suis papa d’un ESM promotion 2000 « DE LA FRANCE COMBATTANTE; Kosovo, Liban,; Mali, Afghanistan Mali, Niger, Tchad.
    Bientôt Ukraine ? si nos politiques persistent à être CONS ? Pa s grave, malgré mon âge j »y vais aussi parce que moi, au moins j’ai accompli mon service militaire contrairement à tous ces petits branleurs
    Que l’on s’interroge sur les méthode de notation, de promotion, ect. me toue le cul ! Le seul mérite est EFFORT – TRAVAIL PATRIE