Une frégate française a de nouveau abattu deux drones hostiles lancés depuis le Yémen

Signe qu’ils ont encore de la ressource malgré les trois séries de frappes menées conjointement par les États-Unis et la Grande-Bretagne contre leur infrastructure militaire au Yémen, les rebelles Houthis [liés à l’Iran] sont parvenus à abattre un second drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9A Reaper américain en moins de trois mois. Ce qu’a confirmé le Pentagone.

« Un MQ-9 américain a été abattu ou s’est écrasé au large d’une partie du Yémen contrôlée par les houthis, en mer Rouge », a en effet déclaré Sabrina Singh, la porte-parole adjointe du Pentagone, le 21 février. « Selon les premières indications, il a été abattu par un missile sol-air des houthis », a-t-elle ajouté.

En outre, les rebelles yéménites poursuivent – presque sans relâche – leurs attaques contre le trafic maritime en mer Rouge et dans le golfe d’Aden. Ces derniers jours, ils ont visé – voire touché – plusieurs navires, dont les vraquiers Rubymar [qui a dû être abandonné par son équipage], Navis Fortuna et Sea Champion.

Cela étant, le 21 février, les forces américaines déployées sous l’autorité de l’US Centcom, le commandement pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, ont procédé à de nouvelles frappes contre des lanceurs de missiles et des drones sur le point d’être utilisés par les Houthis. Et d’expliquer que de telles actions « protègent la liberté de navigation et rendent les eaux internationales plus sûres et plus sécurisées pour la marine américaine et les navires marchands ».

Seulement, quelques heures plus tard, l’United Kingdom Maritime Trade Operations [UKMTO] de la Royal Navy a signalé un incendie à bord d’un autre bateau non identifié, atteint par au moins un missile. Était-ce le MV Islander, un cargo battant pavillon des Palaos et appartenant au Royaume-Uni ?

Quoi qu’il en soit, vingt-quatre heures après les dernières frappes américaines, les Houthis ont lancé une vague de drones « suicides » [ou munitions téléopérées]. Selon l’US Centcom, ils ont très vite été « identifiés comme étant susceptibles de cibler » les navires de l’US Navy et ceux de la coalition [Gardien de la prospérité].

« Entre 4h30 et 5h30 [heure de Sanaa], le 22 février, des avions américains et un navire de guerre de la coalition ont abattu six drones houthis », a indiqué l’US Centcom, sans donner plus de détails.

Comme l’a récemment expliqué le vice-amiral Emmanuel Slaars, le commandant de la zone maritime de l’océan Indien [ALINDIEN] et des forces françaises stationnées aux Émirats arabes unis [FFEAU], la Marine nationale et l’US Navy sont convenues d’une « répartition géographique intelligente des efforts » et partagent leurs informations. Le navire de la « coalition » évoqué par l’US Centcom était-il français ?

En tout cas, au même moment, une frégate multimissions [FREMM] de la Marine nationale, en patrouille dans le sud de la mer Rouge, a détecté deux drones aériens « en provenance du Yémen » et « aux manoeuvres menaçantes pour elle-même, pour le trafic commercial et pour les forces navales partenaires », a fait savoir l’État-major des armées. Le navire français « a alors engagé et détruit les deux drones de combat », a-t-il ajouté. « Ces actions défensives contribuent à la sûreté maritime régionale, du canal de Suez jusqu’au détroit d’Ormuz, et participent à la défense de la liberté de navigation conformément au droit international », a-t-il conclu.

Pour rappel, la Marine nationale dispose de la FREMM Languedoc et de la FREMM à capacité de défense aérienne renforcée Alsace. Mais aucun détail n’a été donné sur celle qui a engagé ces deux drones. On sait seulement, à en juger par les images qui ont été diffusées, que des missiles surface-air Aster 15 ont été utilisés [voir photo ci-dessus].

C’est la seconde fois en quarante-huit heures que la Marine nationale abat des drones lancés depuis le Yémen. Le 20 février, le ministère des Armées avait expliqué que les deux frégates françaises avaient détecté et détruit ces appareils depuis « leurs zones de patrouille respectives dans le golfe d’Aden et dans le sud de la mer Rouge ». Et d’expliquer que cette action participait « à la défense de la liberté de navigation, objectif de l’opération EUNAVFOR Aspides », laquelle venait d’être officiellement lancée par l’Union européenne. À noter que celle-ci n’est pas mentionnée dans le dernier communiqué qu’il vient de diffuser.

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47 contributions

  1. Rakam dit :

    Belle photo! Et beau résultat! Bon nous y sommes pour pas mal de temps dans ce foutu détroit…

    • HMX dit :

      @Rakam
      C’est en effet un piège de l’Iran, dans lequel nous nous jetons tête baissée.

      Une réflexion approfondie nous aurait amené à considérer que le canal de Suez est certes un axe stratégique du commerce international… mais surtout stratégique pour la Chine, compte tenu de la réalité et du déséquilibre de la balance commerciale Chine-UE. Les nuisances d’une fermeture du canal de Suez sont relatives pour l’UE : une petite augmentation du coût et des délais du trafic maritime commercial, avec un passage des navires par la pointe de l’Afrique, ce qui viendrait à la marge renchérir le coût de nos importations de produits chinois. Pas de quoi fouetter un chat, on est loin d’un choc économique…
      Cela nuirait donc principalement aux exportations et à l’industrie chinoise, réduisant un peu sa compétitivité, ce qui ne pourra qu’inciter nos industries à accentuer le mouvement de relocalisation de leur production en Europe, surtout si cette crise devait s’installer dans la durée. On notera que cette crise provoquée par l’Iran vient frontalement faire obstacle à la stratégie chinoise des « nouvelles routes de la soie ».

      Objectivement, nous n’avons pas de raisons d’aller nous battre et épuiser nos forces et nos finances, pour défendre des cargos et porte containers majoritairement remplis de produits « made in china ». Au risque d’être taxé de cynisme, cette guerre n’est pas la nôtre, et elle pourrait même s’avérer globalement profitable aux intérêts européens.

      Nous aurions, en effet, tout intérêt à laisser la Chine s’expliquer avec son « allié » iranien, la solution à cette crise étant à l’évidence à Téhéran. Notre action pourrait se limiter à un soutien à l’opposition yéménite au régime des Houthis, et à des opérations de police internationale pour entraver l’approvisionnement iranien des Houthis. On pourrait également suggérer et inciter à la création d’une coalition militaire des pays arabes, menée par l’Arabie Saoudite et avec le soutien actif de l’Egypte (principale perdante de ce conflit, avec la perte des revenus liés au canal, catastrophique pour l’Egypte), pour aller combattre les Houthis et obtenir la cessation de la prise en otage du trafic commercial en Mer Rouge.

      Mais ce n’est pas à nous de le faire à leur place…

  2. Nike dit :

    Ne serait-ce pas plus efficace economiquement parlant d’avoir des avions sur zone pour abattre au canon les drones ?

    • Joel dit :

      Si un avion est déjà dans le coin oui.

      Mais devoir maintenir une présence aérienne permanente serait complètement injustifiée, consommateur en ressource et pas économique pour un sous.

      Du coup les frégates font le boulot avec de l’armement pas vraiment low-cost.

      C’est la grande problématique du moment, comment éliminé efficacement cette multitude de drone pas cher sans devoir utilisé de l’armement over-kill et sans se mettre inutilement en danger (canon de 76).

      La réponse arrivera probablement bientôt, mais pour l’instant on n’a pas de solution aboutit sous la main.

      • Chrislo974 dit :

        Canon 76 avec du munition DART, oui , mais pour l’autoprotection, pas pour détruire un drone a plus de 3milles nautique et fonçant vers un navire marchand…

      • Relisez-vous SVP dit :

        Devoir maintenir une présence serait injustifiÉ.
        Pas économique pour un soU.
        Comment éliminER.
        Cette multitude de droneS pas cherS.
        Sans devoir utilisER.
        Pas de solution aboutiE.

    • Matriochka dit :

      Non. Il en faudrait un escadron au complet pour assurer la PO, plus des moyens d’alerte, du personnel de soutien et de sécurité, et sans certitude de pouvoir couvrir la même surface. Il y a aussi un risque de tir « ami » avec le nombre de cowboys sur place. Dites vous que ça fait un entrainement en conditions réelles pour nos matelots.
      Les États-uniens semblent se tourner vers le porte aéronef, et leurs vieux AV-8, nous pourrions faire presque pareil avec du BPC et des hélicos (pour les drones), mais ça ne résoudrait pas le problème missile.

    • Thierry le plus ancien dit :

      absolument et il y a a déjà des porte-avions ou navire amphibie porte hélicoptère de diverses nation, pour ce qui est de la France elle essaie de faire au mieux avec le peu dont elle dispose, c’est purement symbolique.

      • jyb dit :

        @Thierry
        pour l’instant il n’y a guère que les us qui fassent mieux que nous. donc si c’est symbolique, le symbole est fort.

    • HMX dit :

      @Nike
      Abattre au canon (donc à très courte portée) un drone bourré d’explosif est un jeu dangereux, en raison des risques de collision ou d’ingestion d’éclats ou de débris du drone et de sa charge explosive. Raison pour laquelle les pilotes préfèrent un tir de missile à distance de sécurité.

      Par ailleurs, pas certain que mettre en œuvre dans la durée des patrouilles permanentes de jets à 20 000€ l’heure de vol constitue la solution la plus économique pour régler le problème. D’autant que ces jets ne seront d’aucune utilité face à des tirs de missiles balistiques ou de missiles antinavires à vol rasant, qui nécessiteront toujours la présence de frégates dotés de moyens d’interception évolués.

    • Marine dit :

      Non, un avion de combat coûte cher à l’heure de vol. Ce ne serait pas économique du tout.

    • Bazdriver dit :

      @Nike. Le seul coût de présence journalière du CdG serait plus coûteux que celui de la FREMM et des quelques missiles qu’elle utilisent occasionnellement. La France ne participe pas aux frappes sur les Houtis.

  3. Martin Marin dit :

    Réactivez la bombe à neutrons, et le problème de ces b.t.rd est résolu.

    • Schwarzwald dit :

      oui, il suffit de vitrifier et ensuite en faire un parking pour un Mac Do’.

  4. DarkCed dit :

    Bon plus qu’a envoyer le CDG la bas pour :
    1 – avoir des victoires aériennes pour nos pilotes
    2 – vitrifier cette partie du Yemen une bonne fois pour toute

    • Pldem806 dit :

      1 – Alors là, le coût de la destruction d’un drone va exploser !
      2 – Quant à vitrifier les Houthis – si ce n’est pas du second degré – votre remarque relève, pour le moins, d’une absence totale de jugement !

  5. VinceToto dit :

    Ce n’est probablement pas le dernier article de ce genre. Cela devient lassant.
    L’Inde, la Chine et d’autres me semblent devoir prendre les devants dans cette situation comme dans d’autres pour éviter que cela soit encore du grand n’importe quoi pour de nombreuses années.

  6. Nexterience dit :

    Il fallait 36 mois pour fabriquer un Aster. Espérons que ce soit en cours d’accélération radicale.

    • Schwarzwald dit :

      36 mois pour un pauvre missile … c’est le temps pour la confection d’un châle au crochet par une bretonne de 90 ans pour la protection contre l’hiver de l’Aster ou quoi ?

    • HMX dit :

      MBDA indiquait en juin 2023 travailler au doublement de sa capacité de production d’Aster (passage de 20 à 40 missiles en production par mois), avec un délai global de fabrication ramené de 40 à 18 mois. Et on suppose qu’il devrait être possible de faire encore mieux.
      Secret oblige, pas d’infos plus récentes sur les cadences de production.

  7. Thierry le plus ancien dit :

    Les houthis ont le mérite d’entrainer avec peu de risque les marines militaires occidentale à leur mission et à tester tous les systèmes d’armes en condition réelle, ce qui permet aux ingénieurs de peaufiner leurs travaux et d’en corriger les défauts ou insuffisance, ce qui fait que normalement on devrait avoir une marine plus forte qu’avant à moyen terme, avec des équipages très bien entrainés.

    Les Houthis ne font pas payer pour leur service de cible vivante, ces grosses poire de l’Iran se font éclater gratis au jeu du casse bouteille, autant dire que leur commerce n’est pas en forme pour se brader comme des sacs de paille en feu.

    L’Iran leur a promis le paradis ? s’ils ont accepté un deal pareil c’est des cervelles poids plume, une diversion, mais jamais l’occident n’ira perdre son temps au Yemen quand on pourrait leur farcir directement le gras du bide avec le nec plus ultra testé et approuvé par les z’outils décadents des Mollahs, ces orgies de drones et missiles finissent toujours par plonger dans la grande soupe, pour se mélanger aux poissons qui en font des nids bien commode.

    • blavan dit :

      @Thierry, certes sans risques pour les équipages de navires militaires mais quid de la marine marchande De plus au prix des munitions, on va rapidement ne plus pouvoir lutter , la seule option vitrifier les Houthis où l’Iran, qui s’y risquera ?

      • Thierry le plus ancien dit :

        Point n’est besoin d’en arriver là, les houthis peuvent poursuivre leur existence de squelette vivant dans l’aridité du Yemen, s’ils ne reçoivent plus d’armes ils ne sont plus rien et leur uniforme (pour ceux qui en ont) n’en fera même pas un bon livreur de courrier.

        L’Iran est un morceau plus gros mais pas plus fort, vu la popularité du régime religieux aussi débordante qu’un poisson pourri harcelé par les mouches, une petite pichenette de rien du tout suffira à le faire basculer dans sa vocation qui est désormais de servir d’engrais pour de nouvelles pousses. Une petite opération militaire particulièrement bien ciblé et très limité dans le temps aurait tous les effets souhaités.

        Concernant la marine marchande elle peut contourner l’Afrique le temps que tout cela se résolve, ceux qui acceptent de prendre un risque en passant quand même à porté des Houthis acceptent le challenge, les pertes restant très faible, c’était bien pire avec les pirates somaliens à l’époque de leur brève apogée, ils avaient capturés des navires par dizaines.

        Et qu’on ne vienne pas me dire qu’on a plus de munitions alors qu’on a les usines pour les fabriquer, si macron ne veut pas les acheter alors qu’il en subisse les conséquences.

    • Cockpit dit :

      « on pourrait leur farcir directement le gras du bide avec le nec plus ultra testé et approuvé par les z’outils décadents des Mollahs, ces orgies de drones et missiles finissent toujours par plonger dans la grande soupe, pour se mélanger aux poissons qui en font des nids bien commode. »

      C’est beau comme du speedbird101A.

  8. Vins dit :

    Plus qu’à espérer des dénouements politiques rapides en Ukraine et Gaza.
    Sinon on est pour quelques année de bazar…

    • blavan dit :

      Comme il n’y aura jamais d’état palestinien, cette guerre sera éternelle. L’Iran étant le sponsor, seule une attaque à la source rendra l’accès au canal de Suez sécurisé.

    • VinceToto dit :

      Les USA ayant intérêt à ce style de pots-de-pue, même avec un changement de façade style Trump tant qu’ils ne se feront pas écarter, ce sera le « bazar » organisé pour soutenir le $, l’American way of life dont leur +1000 milliards annuels de dépense militaire et + de 3 000 milliards « aide » social/santé annuels (qui bénéficient surtout au portefeuille de certains, dont Pfizer, plutôt qu’au social et la santé des citoyens US en général).

    • Félix GARCIA dit :

      « Israël-Hamas: comment mettre un terme à la guerre au Proche-Orient ? »
      https://www.youtube.com/watch?v=giyIy6braT8
      « Elie Barnavi | La guerre d’Israël contre le Hamas. Quelles leçons pour la région & l’ordre mondial ? »
      https://www.youtube.com/watch?v=XD42H8zJVgo

  9. Auguste dit :

    C’est bien joli tout ça,mais détruire des drones à 100 balles avec des missiles à un million pièce (?),les Houtis doivent se bidonner.
    PS: L’US Navy vient de lancer un appel d’offre pour équiper ses navires de meilleurs moyens de lutte contre les pirates.Le défi, c’est de mettre au point un système de défense antiaérien « facilement embarquable et au rendement avantageux.Le tout dans un délai de 6 mois à 1 an ».
    D’ici là,les Houtis auront vidé nos stocks de missiles et vidé nos poches.

    • Twisted dit :

      Commentaire idiot, les récentes fuites ont montré que les Shaded coûtaient une blinde, et le prix a payer n’est pas celui d’un missile mais de la liberté de navigation en Mer Rouge… En attendant, et contrairement à d’autres marines de pacotille terrées dans leurs ports on se bidonne en contrant toutes les attaques contre nos navires.

  10. Mic dit :

    Cela va durée jusqu’au moment où les américains vont piquer une crise et débouler avec des bombardiers stratégiques chargés au max de Tomahawk et en balancer plus d’une centaine…..ils en ont 6000 en stock il faut bien les utiliser pour éviter de faire des opérations de maintenance lourde comme il est nécessaire de le faire sur tous les missiles !
    Remplacement de la charge propulsive et de la charge militaire + révision de tout le reste qui coûte une « blinde »

  11. Manu dit :

    Donc on à chaque fois on va cramer un aster pour un drône ? Si c’est le cas ce n’est pas l’aster qui a détruit le drône mais le drône qui a détruit l’aster.

    • Thierry le plus ancien dit :

      Si vous croyez que l’Iran donne aux Houthis un cheik en blanc… ils ont vendu fort cher leurs drones aux Russes qui sont déjà en rupture de stock au point d’en fabriquer eux même une copie.

      Ces drones de pacotille ne sont pas de tout de petit drones mais des gros capable d’emporter une charge explosive de plusieurs dizaines de kilos sur une très grande distance, c’est un trop gros objet pour l’accrocher au dessus de votre cheminé aux cotés la tête de sanglier ou de chevreuil.

      Ceux qui lancent ces drones n’ont pas la richesse de ceux qui interceptent ces drones et même à bas coût ça leur coûte le fond du pantalon, les deux patate au fond du sac et les poils qui vont avec.

      Pour résumer ce drone leur coute comparativement aussi cher que nous coute le missile pour le détruire, ils ne sont pas en train de gagner sur le plan budgétaire, voyez d’ailleurs le peu qu’ils en envoient, c’est tout ce qu’ils ont dans leur poche troué.

  12. Frégate dit :

    Il suffit de lire les communiqués officiels pour constater que ce genre de destruction est anecdotique et n’empêche d’aucune manière les attaques contre des navires, qui continuent avec succès dans toute la zone.
    Il n’y a pas que la France qui soit en échec dans cette opération, il y a les autres pays qui y participent.
    Mais en France, il y a toujours eu des gens avec un zèle certain pour essayer de faire passer des défaites pour des victoires, ou des succès limités pour des triomphes ..
    on appelle ça : la manipulation des foules.

    • Beuaaargh dit :

      « la manipulation des foules », c’est ce que vous essayez de faire en ce moment précis.

  13. christophe nicolas dit :

    L’important est d’éviter les souris… 🙂

    « Les équipements militaires fournis par l’Occident pour les besoins des Forces armées ukrainiennes (AFU) se sont révélés inadaptés aux conditions de terrain, écrit le journal français Le Figaro du 22 février .
    Selon l’interlocuteur de la publication, l’adaptabilité des équipements militaires étrangers aux besoins opérationnels est si faible que les câbles de certains véhicules militaires ont été rongés par des souris.
    « Certaines tresses de protection pour fils électriques sont fabriquées à partir de fibre de maïs. En conséquence, les rongeurs ont rongé les fils de certaines machines, les immobilisant. Les équipements occidentaux ont été conçus pour démontrer des technologies avancées « en exposition » , a déclaré au journal un militaire français anonyme. »
    https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-pourquoi-les-livraisons-d-armes-n-ont-pas-change-la-donne-20240222

    • Barba D.Rossa dit :

      Bonjour, étant du métier, je me permet d’intervenir. Je ne sais pas d’où sort cette ânerie de fibre de maïs dans les câbles mais je peux vous assurer qu’il n’y a rien de tel dans les équipements militaires Français !
      Et d’ailleurs il suffit d’une petite recherche sur votre moteur de recherche préféré pour vous rendre compte que ça n’existe pas.
      Bonne journée.

    • Mic dit :

      « Certaines tresses de protection pour fils électriques sont fabriquées à partir de fibre de maïs » !!!!!!
      Même pour les pieuvres utilisées pour les maisons individuelles, la fibre de maïs n’est pas utilisée comme isolant !
      Et je ne parle même pas de la voiture de monsieur Toulemonde, je possède deux véhicules qui sont dans mon garage en sous-sol de ma maison, habitant en périphérie d’une agglo de 110 000 habitants dans le Midi moins le quart, à 200 kms au nord de Toulouse, dans une commune que l’on peut qualifier de champêtre, j’ai quelquefois l’entrée de rongeurs, genre rats des champs, et aucun de mes véhicules se sont fait bouffer les isolants, ni sur les véhicules de mes voisins du lotissement qui couchent à l’extérieur chez certains !
      Sur les équipements militaires les normes sont beaucoup beaucoup plus sévères dans le domaine du câblage électrique, croyez-moi . Surtout, compte tenu de mon importante expérience dans ce domaine issu de mes « anciennes activités dans ce dernier »!
      Que des équipements occidentaux possèdent ces problèmes, cela est possible, mais je ne crois guère que ceux-ci soient français !

  14. Tom dit :

    Ça va coûter cher d’abattre leurs merdouilles avec des Aster 15. Ça serait pas plus rentable d’aller leur écraser la tronche avec un caractère définitif aux de ils de houties machins là ?

    • Mic dit :

      Et si leurs merdouilles tombent sur un bâtiment civil ou militaire et que ce dernier vient à être fortement endommagé voir coulé ! Cela va couter combien à votre avis !
      Il ne faut pas regarder le cout du projectile et même d’un Aster, mais le cout du bâtiment et de son chargement visé !

      • Avekoucenzeh dit :

        Pour dire « et même », on peut employer l’adverbe « voire » (en le faisant généralement précéder d’une virgule), mais pas le verbe « voire » (qui n’a pas cette signification). Ces deux mots sont homophones mais n’ont aucune rapport étymologique.

        … et que ce dernier vient à être fortement endommagé, voire coulé.

  15. llisdetille dit :

    Est-ce la première victoire de notre marine depuis la guerre contre le Siam en 1941 ?

    Je connais mal l’Histoire de la Marine Nationale, il y en a peut-être eu d’autres, auquel cas ne m’en voulez pas.

  16. Jre91 dit :

    Combien de temps allons-nous encore rester à attendre de se faire viser et tirer dessus, et simplement détruire les drones utilisés… ?
    Je ne suis pas spéciliste des règles d’engagement, mais il me semblait qu’attaquer un navire de guerre était considéré comme un acte de guerre.
    Nous ne sommes plus crédible et à ce rythme là, la plupart des navres de guerre seront visés, puisque de toutes manières, on ne riposte même plus.
    Et stop à la réponse toute faite d' »il ne faut pas envenimer la situation bla bla bla »