Nexter et Arquus vont développer un « jumeau numérique » du Véhicule blindé de combat d’infanterie

En 2020, l’armée de Terre avait laissé entendre qu’elle allait améliorer significativement la disponibilité de ses matériels grâce à plusieurs innovations qui étaient alors en gestation. « L’immobilisation d’un matériel terrestre doit devenir l’exception », avait-elle fait valoir.

Il était alors question de mettre au point un capteur permettant de détecter, en temps réel, la présence de certains éléments chimiques dans l’huile des moteurs afin d’éviter une éventuelle panne lourde. L’impression 3D, via les projets OPTIMUS et PRIME, était une piste privilégiée, de même que l’amélioration du suivi technique des véhicules, avec les applications ICAR et DEDAL.

Mais l’un des principaux axes d’effort portait sur la maintenance prédictive, grâce en particulier aux capteurs HUMS [Health and Usage Monitoring System], lesquels collectent des données sur l’état de santé et de performance d’un équipement. Grâce au traitement – par un algorithme d’intelligence artificielle – des données ainsi collectées, il est ainsi possible d’évaluer le potentiel de celui-ci, de détecter ses potentielles faiblesses annonciatrices d’une panne et, donc, d’optimiser le calendrier de maintenance.

En la matière, Nexter [ou KNDS France] avait investi dans le programme intEgration pour le Recueil, la Maîtrise et l’Exploitation de donnéeS [ERMES, 2019-2021]. Celui-ci avait consisté à installer des HUMS sur 40 Véhicules blindés de combat d’infanterie [VBCI] et de partager les données collectées avec la Direction générale de l’armement [DGA] et la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres [SIMMT] afin d’optimiser la « gestion de la flotte » de ce type de matériel.

Il est désormais question d’aller plus loin. En effet, ce 12 février, KNDS France et Arquus ont indiqué que la DGA venait de leur confier l’expérimentation du « premier démonstrateur de jumeau numérique de l’armement terrestre », dans le cadre du projet de technologies de défense « Numérisation du maintien en condition opérationnelle » [NumCo].

Pour rappel, un « jumeau numérique » est une représentation virtuelle dynamique d’un objet qui permet, entre autres, de réaliser des simulations et des analyses.

Le projet NumCo « a pour objectif de développer et d’expérimenter un démonstrateur de jumeau numérique du VBCI, qui constituera le tout premier » du genre dans le domaine de l’armement terrestre, expliquent les industriels. Et d’ajouter : « Grâce à des capacités de modélisation et de simulation avancée, la technologie développée par KNDS et ARQUUS permettra aux équipes de l’industrie, de la DGA et de l’armée de Terre de mettre en œuvre ensemble un double virtuel du véhicule VBCI, en soutien aux activités d’ingénierie et de maintien en condition opérationnelle ».

Le développement du jumeau numérique du VBCI se fera selon une démarche « incrémentale et agile », grâce aux données d’entraînement de 20 blindés, dotés de plusieurs HUMS. « L’expérimentation pourra être étendue à 20 VBCI supplémentaires », précise KNDS France.

Ces données alimenteront plusieurs algorithmes prédictifs qui permettront de déterminer la durée de vie d’un ensemble de pièces mécaniques en fonction de l’emploi des véhicules. Théoriquement, il sera ainsi possible d’anticiper les risques de panne, de faciliter le « diagnostic » le cas échéant et d’optimiser la planification des opérations de maintenance.

« À terme, la technologie du jumeau numérique NumCo devrait constituer l’élément central des offres de KNDS et ARQUUS pour la modernisation du maintien en conditions opérationnelles des parcs de véhicules de l’armée de Terre », ont conclu les industriels.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]

48 contributions

  1. Félix GARCIA dit :

    Et les jumeaux matériels ? 😀
    40mm CTA, 120mm FER, LMP, Génie, dépannage, amphibie …

    • john dit :

      Vous comprenez de quoi ils parlent?
      Un simple dossier suffit pour la maintenance d’un canon…

      • Félix GARCIA dit :

        « Vous comprenez de quoi ils parlent? »
        Et vous ce que j’écris ?

      • EchoDelta dit :

        Merci de vos merveilleux et limpides éclairages, John, je crois que Félix comprend parfaitement ce qu’est un jumeau numérique, qui assez commun finalement.
        Cela se voulait sans doute être une remarque sur le ton de l’ironie ou de l’humour, voire peut être même une boutade !

    • Avekoucenzeh dit :

      Le verbe « voir » n’a pas le sens d’« et même ». C’est l’adverbe « voire » qui a cette signification.

      Il était question de la Grèce, voire même du Qatar.

      De plus, la tournure « voire même » est généralement considérée comme un pléonasme (« et même même »).

      Il était question de la Grèce, voire du Qatar.

    • john dit :

      Ca va être difficile…
      Le Boxer a un avantage trop gros sur la praticité de son système le Patria AMV et le Piranha V ont un avantage sur le volume, et le Freccia est encore en production.
      Pour le Boxer, le nombre de variantes existantes, le nombre de modules capable de réaliser toutes les missions possibles qui peuvent être demandées à ce type de véhicule sont clairement l’avenir. Et l’ironie est que la France a décidé de quitter le projet, mais a déjà parlé du remplacement du VBCI pour une plateforme modulaire en décrivant le Boxer !

      • beber dit :

        et le boxer est au catalogue de KNDS, vraiment un beau gachis le VBCI l’armée francaise aurait sûrement un autre gueule avec un boxer polyvalent

      • Jack dit :

        … Et l’ironie est que la GRANDE BRETAGNE a décidé de quitter le projet en 2003, mais l’a réintégré en 2018 !

      • Nexterience dit :

        C’est faux.
        Vous confondez modularité d’usage et modularité de conception.

        Le Boxer est modulaire d’usage: on lui accouple des modules sur le dos rapidement.
        -avantages de temps de paix : rationalisation des coûts
        -inconvénients: masse; le nombre de châssis est toujours le facteur limitant l’usage en temps de guerre
        .
        L’armée française veut une modularité de conception: Elle cite le concept VEXTRA comme exemple: le même châssis servira a faire des véhicules spécialisés et non des modules qui ne servent à rien sans châssis.
        -avantages: véhicules toujours prêts , optimisation de la masse.
        Le Boxer s’est vendu aux copains des germains, aux pays souhaitant l’appui allemand et quand le VBCI n’a plus été sur ligne de prod, ce qui impacte désormais son coût de refabrication.
        Le VBCI 2, grande évolution du VBCI en mobilité, armement, protection, reste donc au catalogue.
        https://www.knds.fr/sites/default/files/fichiers-catalogue-produit/VBCI_EN.pdf

  2. 1776 dit :

    alala…ce qu’il faut pas inventer pour réclamer encore plus de pognon. Ça pue l’arnaque et les paillettes, pour changer…
    Et le contribuable va encore payer pour tous ces gadgets militaires inutiles alors que le pays a besoin de rétablir sa croissance. génial..

  3. Félix GARCIA dit :

    Il faut trouver un autre nom au VBCI.

  4. Lex dit :

    Oh ! une idée qu’elle est bonne !
    On fabrique des usines à gaz, mais plutôt que de les simplifier pour améliorer robustesse, rusticité et facilité de maintenance,
    on ajoute des capteurs partout pour prédire quand le truc qui ne sert à rien va tomber en panne.
    (quand ce n’est pas le capteur lui même qui tombe en panne et bloque le reste de la machine par sécurité)

    Le tout étant naturellement vendu pour faire des économies bien sûr !

    • Wahoo... dit :

      @ L’ex ! vous avez démasqué la finalité de ce projet… si j’étais Macro… je vous nommerais tt de suite ministre…

    • EchoDelta dit :

      Quand une architecture électronique est bien faite, le fait qu’un capteur soit en panne ou partiellement en panne, ne remet jamais en cause le fonctionnement d’un véhicule terrestre. Une voiture peut fonctionner normalement avec 20% des capteurs en panne, vous pourriez ne même pas vous en rendre compte.
      D’ailleurs les architecture sont les même du bas de gamme au haut de gamme, ce qui change c’est le fait que les équipements soit présent et connecté dans le véhicule ou pas, parfois ce sont même juste des activations de fonction dans les calculateurs.
      Les jumeaux numérique servent surtout au démontage des pièces et à visualiser ou sont les pièces / équipements et éviter de démonter 10 pièces quand 3 suffisent… Donc c’est un avantage en maintenance.
      Cela permet aussi de visualiser la différence entre une pièce conforme / neuve avec la pièce du véhicule.
      C’est comme cela que sont formé et assistés tous les techniciens de maintenance aéro et certains du secteur auto.
      Parfois il y a tellement peu de place pour accéder aux pièces / équipements que sans cette assistance vous n’y arriveriez pas.

  5. beber dit :

    Très bonne idée, ca va permettre d’engranger enfin des commandes à l’international……. non, je déconne, encore un magnifique truc dont personne ne veut.

    • Sorensen dit :

      C’est une très bonne chose,cela marche très bien pour les avions de combat.

    • EchoDelta dit :

      Cela dit cela aide aussi beaucoup à vendre à l’étranger car vous pouvez former à distance les opérateurs de maintenance.
      Les outils connectés sont un vrais avantage, y compris sur le théâtre d’opération ou vous pouvez même former ponctuellement des militaires en « carafe » à faire des opérations complexes de maintenance, sous contrôle à distance, et leur permettre de s’extirper d’un endroit malsain. Déjà vu et fait il y a quelques années déjà.
      Donc ce n’est pas forcément que du gadget.

  6. VinceToto dit :

    N’ont ils pas déjà un parc de véhicule réels à évaluer, étudier pour faire des modèles prévisionnels? Pourquoi faire cela avec du virtuel? Cela sent la grosse arnaque, le FDG complet.

  7. Tom dit :

    C’est comme les acheteurs du f35 ? Pour le moment ils ont des jumeaux numériques et des avions qui sont moins équipés et performants qu’un spitfire.

  8. radionucleide dit :

    notre pénurie de munitions sera compensée par des jumeaux numériques

  9. Romain dit :

    Les commentaires sous cet article achèvent de nous démontrer que leurs auteurs ne fréquentent pas beaucoup les cercles où les systèmes qu’ils rêvent de voire par millier défiler sur les champs élysées sont conçus. Les jumeaux numériques sont une tendance lourde, qui permet d’optimiser la maintenance, et aussi de raccourcir la maintenance. Des exemples parlant: le B-21, déjà en production à peine après son premier vol, le NGAD. En Europe, le GCAP (ex Tempest) fait pareil … Bah oui, de même que l’avionique a évolué depuis les années 60, la conception des systèmes complexes aussi.

    • Roland Desparte dit :

      D’accord avec Sorensen et Romain. Force est de constater que certaines de nos “bienveillants“ commentateurs n’ont pas vraiment compris de quoi on parle…
      Aujourd’hui le MCO est vital, surtout lorsqu’on n’a pas beaucoup d’engins… Il est donc nécessaire d’optimiser la maintenance : prédiction et détection des pannes, corrections à apporter, réduction des délais d’immobilisation, techniques de réparation ou de remplacement, fréquence des contrôles, …
      Savez-vous que le Rafale est surveillé en temps réel selon les protocoles du jumeau numérique, et ce par de multiples capteurs qui, en cas de faiblesse technique, défaillance potentielle ou réelle, avertissent les ingénieurs et les mécaniciens ; cette procédure permet de commander la pièce avant même le retour de l’avion à sa base !
      La technologie de jumeau numérique est aussi fréquemment employée dans le secteur de l’automobile (conception des modèles, accidentologie, …), mais aussi dans le domaine médical (La création de jumeaux virtuels du corps humain permet de modéliser les organes, d’exécuter des simulations de réparation, de transplantation, et d’estimer les réactions du corps humain suivant les traitements apportés…).

    • Thomas dit :

      Merci.
      J’ajouterai que le jumeau numérique d’un matériel existant, dont il existe déjà pas mal de données de retour, permet d’améliorer les mécanismes de prédictivité du jumeau, et donc les performances et la fiabilité des futurs matériels.

      Les jumeaux numériques sont un des incontournables des industries modernes, Naval Group et Dassault entres autres l’ont fort heureusement compris depuis longtemps, n’en déplaise aux grincheux du soir !

    • Triste constat dit :

      Cela montre surtout que les commentaires sont fréquentés par beaucoup de pleureuses et de dénigreurs systématiques (dont certains sont probablement en service commandé).

    • 1776 dit :

      éclairez nous svp. ce sujet est un sujet de pointe et trop peu connu en effet. a défaut d’en connaître toutes les latitudes, oui, de prime abord cela me semble être une gabegie de plus parmi hélas, tant d’autres.

    • VinceToto dit :

      Oui, ce n’est pas une nouveauté que d’utiliser des modèles numériques pour concevoir et faire du prévisionnel sur la durée de vie de certaines pièces en fonction des contraintes.
      Par contre sur des véhicules dont on a déjà plein de réels depuis de nombreuses années, c’est plus logique et fiable d’utiliser les millions de données réelles normalement acquises pendant leur entretien, MCO, que des prévisionnels pour réaliser des modèles prévisionnels.

    • Jack dit :

      Nous sommes d’accord. Certains commentateurs critiquent sans même prend le temps de comprendre l’objet de l’article et combler leurs lacunes 😮 ! Dommage, tout cela tire ce blog vers le bas 🙁

      • fab le vrai dit :

        «  »Certains commentateurs critiquent sans même prend le temps de comprendre l’objet de l’article et combler leurs lacunes ! «  » c’est le mal de nos société actuelles… Nous sommes de plus en plus informés mais de moins en moins curieux. Donc il ya un décalage entre la connaissance/compétence et le commentaire.
        Quand en plus, nous nous informons sur des choses complexes..qui nous dépassent, le premier réflexe est d’émettre un doute sur l’intelligence de ceux qui sont dans la compétence… en gros, nous avons 0,2% d’expertise mais nous savons mieux que ceux qui bossent sur ces sujets depuis 20 ans…et on a des commentaires du style « foutage de gueule », « nos z’élites », etc…

        Et quand je regarde la TV et que je vois comment les journalistes parlent de sciences, et encore plus de statistiques !!… ça fait peur… vivement des profs de maths/sciences dans les ESJ!

  10. Lado dit :

    Que de commentaires négatifs qui dénotent d’une incomprehension préoccupante de la realité des armements modernes ( ou de tout systeme industriel complexe et recent) et des difficultés à maitriser cette complexité alors que les hommes sont le facteur limitant désormaqis
    Ces mêmes se plaindront des faibles dispo dues aux hommes et aux equipements, aux outillages ou aux dispo de pieces
    Reprenons :
    ces « jumeaux » sont l’ensemble des fichiers CAO et PLM du vehicule ;ils sont associés à des outils de visualisation 2D (ecrans) ou 3D (casque)
    1-la maintenance est facilitée; un simple clic sur une piece par exemple(ascendance/ descendance du simple vehicule au dernier boulon) donne la procedure , l’outillage , les stocks.. ect simplifiant des mois et des mois de formation et de pratique
    2-grâce aux casques de realité virtuelle (300 euros..) on voit en 3D, on monte / demonte, apprend à utiliser..Le réalisme est absoluement saisissant, on « tourne » autour des pieces..On est face à un modele, à l’echelle 1 , demontable, avec toute la nomenclature.Le gain de formation et de rafraichissement est immense

    Naval Group utilises ces techno pour former à l’usage operationel et à la maintenance de bâtiments hypercomplexes

    3-ces fichiers et les logiciels de visualisation sont un élément clé de l’offre à l’export car ils permettent une prise en main rapide et sûre par les equipages et par les equipes de MCO. Leur absence sera de plus en plus redhibitoire

    • Nexterience dit :

      Je suis d’accord pour l’intérêt des maquettes numériques pour la maintenance 4.0.
      Je suis dubitatif concernant l’efficacité de la maintenance prédictive en temps de guerre.
      En temps de guerre, le soldat est nerveux, le matériel subit. Il est utilisé avec des capteurs détériorés, ce qui n’arrive pas en entrainement. Je doute que la maintenance prédictive arrive à extrapoler linéairement les usures en temps de guerre .
      .
      C’est une techno issue du civil, où les comportements humains sont plus homogènes qu’à l’armée entre guerre et paix.

  11. Mario 1114 dit :

    VinceToto : Cela sent la grosse arnaque, le FDG complet.

    C’est sûr , pourtant dans l’aviation cela fonctionne !

    https://www.usinenouvelle.com/editorial/les-avionneurs-s-emparent-du-jumeau-numerique.N953846

  12. Nexterience dit :

    Je suis circonspect.
    En temps de guerre, le véhicule sera utilisé avec beaucoup plus de nervosité, beaucoup moins de précautions. Les algorithmes ne peuvent le simuler par apprentissage cumulé d’entraînement en temps de paix. Les extrapolations de temps de paix ne sont pas des conditions du guerre, je pense.

  13. Ppsd dit :

    tout à fait d accord ! encore un plan pour graisser des startups de branquignoles…

    • fab le vrai dit :

      @Ppsd
      Un paquet d’appareils que vous utilisez au quotidien et qui vous facilitent la vie ont été crées par des branquignoles..

  14. Lado dit :

    Entierement d’accord .Voir ce que fait Naval G pour des bâtiments hyper complexes.Ces fichier CAO/PLM avec des outils de visualisation 2D et 3D (casque de Rea.Vir.)contribuent de manière radicale à la formation et l’entrainement ,prise main , operation,et maintenance des systemes.L’utilisarion est saisissante de realisme et la puissance des outils d’aide à la maintenance (process , nomenclature, eclatees..)est phenoménale.
    Le facteur desormais limitant toutes les armées sont les hommes. Techniquement competents, difficiles a recruter, à former et a retenir.Une familiarité avec les jeux 3D , realistes, est devenu tres commune par ailleus
    Aucun systeme ne peut reelement se vendre desormais sans ces outils.. Centrales , trains, navires,machine outils,avions..

  15. Lado dit :

    Nous avons en France un ecosystème dans ce domaine avec des leaders , avec leurs environnements humains et de PME, dans la CAO/PLM et les jeux video, au meilleur niveau mondial.La valeur ne se trouve pas dans le casque de VR ( 300Eurios TTC chez Darty, sourcé en Indonesie)

    • Fred-And-Co dit :

      Effectivement notamment 3D Expérience de Dassault Système sans parler de CATIA et de toute sa suite logicielle. La France et ces entreprises sont tout en haut au niveau mondiale dans ce secteur.
      On peut également parler du domaine de l’animation de l’image et des effets spéciaux ou les français sont très prisés, notamment à Hollywood. Je croit avoir lu quelque part que l’on devait entre autres une partie des effets spéciaux du derniers Avatar à une jeune française.

  16. Lothringer dit :

    On voyait récemment sur la toile un combat en Ukraine entre 2 Bradley et 1 T90M. Les Bradley avec leur canon 25mm en rafale ne pouvaient percer le blindage du T90M , mais simplement lui infliger des dommages sur ses équipements externes (ex: optiques), qui ont fini par rendre le T90M inopérant, mais ce fut quand-même laborieux.

    Qu’en est-il de l’usage d’un canon 40 mm ? Pour ma part, j’ai quelques doutes.

    • Nexterience dit :

      Conclusion: un T90 abandonné récupérable au lieu d’un T90 détruit.

    • Sorensen dit :

      Non il a été achevé par un drone.

    • EchoDelta dit :

      Le Bradley n’est pas ce que l’on peut appeler un char de bataille mais plutôt une sorte de VBCI. Alors il ne fait pas le poids face à un vrai char… Il y a un film américain amusant sur sa conception.