Marine nationale : Naval Group a signé un accord-cadre pour un démonstrateur de drone sous-marin de combat
En 2016, le français Naval Group lança la conception d’un démonstrateur d’un grand drone sous-marin [XL-UUV] sur fonds propres. Puis, cinq ans plus tard, avec le concours de Thales pour les capteurs et celui de Delfox, une entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle, l’industriel dévoila le DSMO, un drone sous-marin océanique qui, long de dix mètres pour un déplacement d’une dizaine de tonnes, était en mesure de naviguer à la vitesse de 15 noeuds à 150 mètres de profondeur, tout en ayant une autonomie de « plusieurs semaines » grâce à une pile à combustible fonctionnant avec de l’hydrogène.
Dans le même temps [ou presque], l’Agence de l’innovation de Défense [AID], qui relève de la Direction générale de l’armement [DGA] fit part de son intérêt pour un « démonstrateur drone sous-marin océanique longue endurance pouvant être mis en œuvre et récupéré à partir d’un bâtiment de surface » dans l’édition 2022 de son Document de référence de l’orientation de l’innovation de défense [DROID]. Et pour cause : d’autres forces navales, à commencer par l’US Navy, avec le drone ORCA, cherchaient aussi à se doter d’une telle capacité.
En mai 2023, Naval Group expliqua que son démonstrateur XL-UUV allait être qualifié à la mer durant le prochain été. Cela « permettra de tester des briques technologiques en cycle court », avait expliqué l’industriel, en citant notamment « l’Autonomie Décisionnelle Contrôlée » [ADC]. À l’époque, la DGA venait de lui notifier le marché UCUV [Unmanned Combat Underwater Vehicles], afin d’étudier « les cas d’usage principaux et l’architecture système d’un drone sous-marin de grande taille ».
Visiblement, les travaux vont bon train. En effet, ce 30 janvier, la DGA a fait savoir qu’elle venait de notifier à Naval Group un « accord-cadre » visant à concevoir un démonstrateur de drone sous-marin de combat, dans le cadre du programme UCUV.
« Cet accord doit permettre le développement des différentes technologies indispensables à la réalisation d’un démonstrateur UCUV, telles que l’autonomie énergétique et l’intégration de capteurs et de capacités de traitement autonomes. Il confirme l’intérêt des drones sous-marin de combat sans équipage et de grandes dimensions [XL-UUV] sur des cas d’usages identifiés par la Marine nationale et la DGA », a-t-elle expliqué.
Ce choix permet de « capitaliser » non seulement sur le « savoir-faire historique » de Naval Group en matière de sous-marins armés mais aussi sur ses travaux de recherche et développement [R&D] », lesquels « ont donné naissance à un premier démonstrateur XL-UUV » qui « servira de laboratoire d’expérimentations », a continué la DGA.
D’abord, il sera question de perfectionner « l’autonomie décisionnelle » du XL-UUV ainsi que sa capacité à naviguer en toute sécurité. Puis il s’agira ensuite de conduire une évaluation opérationnelle d’un « grand démonstrateur de longue endurance de plus de 10 mètres et de plus de 10 tonnes », ce qui, selon la DGA, est un objectif « particulièrement ambitieux ».
Pour la Marine nationale, disposer d’un tel drone sous-marin de combat lui permettrait de « blanchir » les approches de ses bases navales – notamment celle de l’Île-Longue, qui abrite ses quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] – en complément, voire à la place, d’autres moyens. Un tel engin pourrait aussi servir d’éclaireur à un groupe aéronaval ou encore mener des missions de renseignement dans des environnements contestés.
Photo : Direction générale de l’armement
Mistral porte-drones : en avant !
Dirigeables porte-drones (LCA60T de Flying Whales) : en avant !
Vive la France !
Finalement, l’Aarok a-t-il enfin fait son premier vol ou est-ce vous qui êtes chargé de son développement ?
https://www.areion24.news/2024/01/22/lenvol-de-laarok/2/
Sous-marins porte-drones (SMX 31 E) : en avant !
TINDIN DIN DIN !
https://qph.cf2.quoracdn.net/main-qimg-76594f457336da1cc76b0e36c4dddaf4-lq
Ils ont oubliés la baquette sous le bras…
Un peu comme celui ci ? https://navyrecognition.com/index.php/naval-news/naval-news-archive/2024/january/13994-australia-teams-up-with-japan-to-develop-unmanned-underwater-vehicles.html
Je dirais même un drone pour chaque Frégate de premier rang (je ne compte pas les Lafayette dans cette catégorie bien entendu) et PHA.
Le Porte-Avion étant systématiquement accompagné par plusieurs frégates, pas d’intérêt de lui faire porter des drones SM à mon humble avis.
Il faut des dispositifs type LARS (Launch And Recovery System) pour pouvoir mettre à l’eau un DSMO (donc pas pour les frégates acutelles sans modifications préalables [peut-être pour les futures FDI]), ou un radier inondable (pour les PHA, c’est bon).
Je suis du même avis que vous concernant le porte-avions.
Et l’A400M ?
Avec un dispositif de parachutage adéquat alors (c’est à dire, qui ralentisse « vachement beaucoup » la vitesse de chute pour ne pas casser le joujou, et qui soit capable de le libérer sans problèmes … pas évident).
Ah ! Je crois que je viens de comprendre ! Vous faisiez référence à porte-drones tout court !?
J’aurais du préciser que pour ma part je me « bornais » aux porteurs de drones navals, et plus particulièrement sous-marins (c’est donc à cela que je répondais [donc à côté ? ^^]).
Alors oui, en effet : A400M porte-drones/effecteurs déportés ! 🙂
Je fais référence à un vol en rase-vagues ou rase-mer (par une météo pas trop démontée quand même) et largage de drone-naval depuis la soute de l’A400M un peu comme on largue un lot de palettes parachutées, sauf que là…il n’y aurait pas de parachutes.
Les contraintes : masse maxi emportée par l’A400M et dimensions de la soute.
« Les contraintes : masse maxi emportée par l’A400M et dimensions de la soute. »
Et la violence du choc ?
Une bonne nouvelle : la Suède est invitée à venir au secours de notre industrie aéronautique (mais pas que…).
-_-‘
https://www.youtube.com/watch?v=_j0Y3509eDs
Quand j’entends « en toute sécurité » et « blanchir les approche de ses bases navales » je me dis que nos Armées n’ont pas fait leur révolution.
Très bonne nouvelle, l’Ukraine développer elle des UCUV suicides ! Même s’il faut souligner que la principale clé de déverrouillage technologique des UCUV de patrouille longue reste……la préservation de l’ AUTONOMIE !!!! Même si les batteries Lithium-Fer-Phosphate ont réussi à grimper progressivement vers 105 à 115 Wh/kg, elles demeurent (relativement) peu performantes et l’UCUV aura (au mieux) 15 jours de vitesse de croisière sous le pied…….Les batteries Lithium-Ion de 200 Wh/kg sont inutiles car elles ont, assemblées en masse, très fâcheusement tendance à….flamber spontanément à la moindre surchauffe ou au moindre défaut de connectique de puissance !!!!!….Pas vraiment évident pour la sécu basique de l’UCUV ! Au final, si on veut 1 mois, voire plus, de réelle autonomie, il est probable qu’il faudra adapter des technologies très pointues et (très très) chères comme les batteries Sodium-Soufre (pas au point) ou Zinc-Argent des satellites ou des torpilles…Au-delà des batteries, on voit encore mal l’inclusion de piles à combustible à l’hydrogène…..Il faudrait comprimer le H2 à 370 Bars comme sur certains micro-ferries ou….. mettre des panneaux solaires sous-marins de pont (pas très discrets sous reconnaissance hélicoptère de l’ennemi ) qui génèrent un courant continu. Celui-ci directement chargeur des batteries Zinc-Argent ou servant à électrolyser l’eau de mer pour produire les composants comburant O2 / carburant H2 basiques nécessaires à une pile à combustible….On repart sur de l’auto-production de carburant, modulable, et du stockage à 370 Bars….Compliqué de toutes façons et pointu en R&T, sinon, il y en aurait déjà partout sur les lacs….Ou….plus avancé encore, du semi-nucléaire avec un générateur RTG au plutonium (chaleur-courant) comme les sondes interplanétaires VOYAGER ou New HORIZONS, mais là….Quid des risques radiologiques gigantesques miscibles dans l’eau en cas d’accident ou de naufrage ?
Les UCUV suicides existes depuis un moment déjà : on appelle ça des torpilles…
C’est les savoirs faire sur les torpilles de dernière génération notamment que Naval group réutilise ici.
« Les batteries Lithium-Ion de 200 Wh/kg sont inutiles car elles ont, assemblées en masse, très fâcheusement tendance à….flamber spontanément à la moindre surchauffe ou au moindre défaut de connectique de puissance !!!!!….Pas vraiment évident pour la sécu basique de l’UCUV ! »
Il semblerait que les travaux de Naval Group aient résolus ces problèmes :
—> « France Offers New ‘Scorpene Evolved’ Li-Ion Submarine to Indonesia »
https://www.navalnews.com/naval-news/2023/10/france-offers-new-scorpene-evolved-li-ion-submarine-to-indonesia/
Ce sont des Lithium Ion Phosphate classiques (110 Wh/kg), PAS des Li-Ion Polymères à électrolyte en gel (200 Wh/kg). De toutes façons, les appellations sont trompeuses, désolé pour le manque de précision. J’en ai manipulé sur un drone VTOL qui a flambé !!!! …2,2 kg seulement générant des flammes vertes, bleues, roses et jaunes, de 4 m de hauteur……spectaculaire !!!!
…y vont pouvoir nous faire des voitures électriques alors…
Pourtant le drone de test tourne avec une pile à combustible
@ONERESQUE
Naval Group semble justement avoir réussi à fiabiliser la technologie des batteries lithium-ion. Le système, baptisé LIBRT, constitue même le cœur de la nouvelle proposition commerciale et industrielle du groupe en matière de sous-marins. On parle d’un véritable saut technologique pour les sous-marins océaniques à propulsion conventionnelle, dont les performances tendront à se rapprocher de celles des SNA (vitesse et autonomie en plongée). On peut raisonnablement supposer que le drone UCUV en cours de développement reprendra à son compte cette technologie.
Au demeurant, si la sécurité constitue un impératif absolu pour un sous-marin « habité », vous noterez qu’on pourrait plus facilement accepter l’usage d’une technologie différente et potentiellement plus risquée sur un simple drone…
UCUV suicides ou pas, il semble qu’en nouveau navire russe est passé en mode « et glou et glou ».
Probablement drones de surface dont le design a vraiment bien été amélioré.
Donc la France doit aussi cogiter fortement sur les drones de surface, qui en meute peuvent saturer une zone.
Difficile d’arrêter toutes ces aspic, et une seule suffit pour trouer une coque.
Une belle vipère aspic ondulant silencieusement sur un étang couvert de brume à l’aurore, redoutable souvenir de pêche pour le repas de midi en moyenne montagne.
C’était une très grosse bestiole, donc probablement aspic ou péliade, mais furtive et rapide, donc difficile à capter, et mortelle.
Utile de lâcher sa PlayStation et de s’acheter un équipement de randonnée, hein les jeunes ?
C’est autre chose que la salle de musculation couplée avec des produites dégelasses, voire interdits, pour faire du muscle.
Le H2 comprimé n’est pas une bonne solution, de mon point de vue. Il diffuse à travers les matériaux (et peut les fragiliser) donc la compression se perd progressivement sans rien faire, et du H2 explosif peut envahir progressivement le volume du drone. De mon point de vue l’ammoniac (liquide à 7-10 bars) est une solution de stockage facile, durable et non-explosive. Il peut être re-transformé en H2 à la demande quasi-immédiate, via catalyseurs. Une petite batterie LFP pour lisser les écarts en cas de montée en puissance rapide, le temps que les catalyseurs fassent leur boulot, et ça roule ma poule.
Plutonium :
« D’un point de vue strictement chimique, la toxicité du plutonium est comparable à celle du plomb ou à celle des autres métaux lourds. Le plutonium a d’ailleurs un goût métallique. »
D’autres infos intéressantes à cette adresse :
https://www.techno-science.net/definition/3553.html
la pose de mines en toute discrétion, le drone de naval pouvant être rallongé de 10 mètres pour les transporter
Il y a de l’excellence chez nous, et il suffit seulement de vouloir et demander afin que tout se concrétise, et si ce n’est pas fait nos connaissances avec les créateurs partent à l’étranger, où est crée ce qu’on n’a pas voulu réaliser puis nous est revendu, donc achat à perte à l’étranger avec perte de notre technologie. Bref, il est plus que temps qu’on récupère notre savoir-faire avec toutes les têtes de chez nous qui sont au USA et ailleurs, et qu’on développe sur place tout ce qu’on est capable de faire afin que notre pays retrouve sa puissance naturelle !
« et si ce n’est pas fait nos connaissances avec les créateurs partent à l’étranger, »
pas plus tard que ce mardi 30/01 soir sur la 5, dans l’émission de santé, on découvre que l’Inserm (recherche publique française, avec nos impôts) a mis au point une ébauche de thérapie génique pour une maladie neurodégénérative rare, puis a vendu son procédé à une entreprise américaine qui a fini le travail et vend le produit. Le prix de vente du produit est de 3,5 millions (de $ ou d’€ ?) et l’entreprise a retiré son produit de la vente en Europe car les prix que les pays européens acceptaient de payer sont « insuffisants ». Des enfants en bas âge sont en train de mourir de cette maladie.
Merci l’Inserm et surtout merci au gigantesque patriotisme de ses dirigeants payés avec nos impôts.
Des énarques, peut-être ?
On ne récupère pas les ingénieurs qui ont émigré. Le processus mental est trop compliqué. En partant, il aiment leur pays, mais l’on un peu renié, l’on taillé, dit tout le mal de ce qu’il pensaient de tel ou tel blocage, règlement, impôt, pour espérer tourner une page et se fondre dans un nouveau pays.
On peut attirer des talents, éviter que les nôtres ne partent, mais rarement récupérer ceux qui sont partis. C’est une piste très coûteuse. Sans compter le reste (trimestres de cotisation, école des enfants, mariage éventuel, habitudes, maison).
Il est rare que les « talents » partent par plaisir…& une fois partis ils ou elles font leur vie là-bas, se marient, ont des gamins et ayant gouté l’air du large ne sont pas tellement très motivés pour revenir et si oui, la famille (souvent des étrangers, gros mot en français actuel) n’a pas forcément envie de venir vivre dans notre « beau » pays (qui, de toute façon ne leur déroulera pas la tapis rouge voire les em. sur le plan administratif).
Non, vous faites une erreur car chez nous dans des secteurs primordiaux où nous étions un leader, comme le spatial où à la Nasa s’y trouve un petit prodige français, car ce scientifique n’aurait pas eu sa place en France, il n’y a plus rien de valable car des technocrates la dirige et donc l’ont amené au « Neant », et il en est de même dans l’informatique où nous avons des têtes qui créent avec succès à La Silicone Valley et pour des entreprises américaines, et je pourrais en énumérer d’autres du même genre en établissant une longue liste. Bref, ces Français expatriés le sont par obligation, et beaucoup rentreraient au bercail s’ils le pouvaient, tout comme chez nous il est nécessaire de retrouver notre état d’esprit passé qui est l’appréciation des efforts, des autres, de l’innovation qui sont des moteurs essentiels pour tous, et notre Pays, tout comme il faut empêcher notre clique bureaucrates et technocrates se placer à la tête de nos grandes entreprises car c’est la débâcle assurée, comme à EDF, etc.!
Profitons-en et demandons à nos têtes de concevoir un avion furtif, un char de bataille, etc, etc. Mais pas pour dans 10 ans !!!
Ce drone UUV-XL de 10 mètres pourra-t-il encore entrer dans la valise sèche (DDS) du SNA Suffren, DDS qui est censé faire 11 mètres de longueur ..?..
(pour les missions de renseignement, ou de minage, en environnement contesté ou hostile, ce pourrait être utile, le SNA jouant alors le rôle de nounou).
Pas « dans » la valise sèche, mais il est question de pouvoir « accrocher » celui-ci aux SNA (à la place de la dite valise donc).
Je vais essayer de vous retrouver le lien qui en parle (et ferait amande honorable si je me suis planté).
@Felix
Si l’UUV est en mesure de supporter les mêmes profondeurs max d’immersion que le SNA, alors effectivement ce ne serait déjà pas si mal, mais exit alors les possibilités d’interventions sur le drone en question, en plongée, lors d’une mission du SNA (pour des réparations ou équipements, voire ré-armements), alors qu’à l’abri d’un DDS, plus de choses seraient possibles.
Il est en effet probable que la « fiche technique » de l’UCUV prévoit la possibilité d’un arrimage en lieu et place du DDS des Suffren. Ce qui expliquerait au passage le gabarit de l’UCUV qui semble, coïncidence ou pas, parfaitement correspondre avec le dimensionnement d’un DDS, et qui semble également aérotransportable (comme le DDS…)
Cela étant, même si cela peut représenter un atout dans certains cas de figure très spécifiques, il n’est pas certain que le Suffren représente le meilleur vecteur de déploiement pour ces UCUV. Compte tenu de leur autonomie importante, il semble largement préférable de lancer ces UCUV à distance de sécurité, loin de la zone de déploiement, qu’ils rejoindront ensuite par leurs propres moyens.
Il est ainsi envisageable de les parachuter d’un A400M, ou des les déployer depuis des navires (PHM, frégates, BSAH…) même si cela n’aura rien de discret. Une solution prometteuse et beaucoup plus furtive consisterait à doter les UCUV d’un système d’arrimage magnétique sous les coques des navires, qui permettrait de les transporter et des les mettre en œuvre en toute discrétion depuis n’importe quel navire militaire… ou comme « passager clandestin » depuis n’importe quel navire civil naviguant dans le secteur et dans la direction souhaitée. Cette solution favoriserait grandement les problématiques d’insertion, et de repli de la zone d’opération en assurant une furtivité maximale de l’UCUV pendant ces phases, tout en optimisant son autonomie.
J’aurai plus vu un système pour le placer sous le sous marin comme le K-329 Belgorod par exemple.
@Fralipolipi
qq infos pour vous
Le PSM3G des nageurs de combat embarque une dizaine de commandos. Cela vous donne une idée de la taille des engins pouvant être opérés depuis un DDS de SNA classe Suffren.
Sur la démarche grands drones sous-marins + DDS, cf article sur un drone comparable de l’US Navy, le Snakehead
http://www.agasm.fr/le-sous-marin-sans-pilote-snakehead-de-lus-navy/
NB un Snakehead a été officiellement baptisé en 2022, ce qui marque que ce programme de l’US Navy a dépassé le stade prototype pour entrer en phase expérimentation opérationnelle.
A noter que le DDS français a été explicitement prévu pour être aérotransportable (C130 ou A400M) ce qui permet à un SNA classe Suffren d’en monter un « partout dans le monde » et pas seulement à Toulon….mais en limite forcément l’encombrement. Ce compromis dimensionnel offre cependant de très nombreuses possibilités.
@vrai_chasseur
Grand merci pour ce lien.
Lorsque je lis « La marine – US Navy – souhaite que ces drones, que ses sous-marins à propulsion nucléaire équipés de Dry Deck Shelter pourront lancer et récupérer sous l’eau, soient initialement capables d’explorer ou surveiller certaines zones, tout comme d’effectuer d’autres missions de collecte de renseignements. »
et que je lis encore » la marine a déjà déclaré que Snakehead s’intégrera pleinement aux sous-marins équipés d’un hangar de pont (DDS). Actuellement, le DDS est disponible à bord des SSGN de la classe Ohio et; et de six sous-marins, au minimum, de la classe Virginia »
… je comprends que l’US Navy entend bien faire rentrer leur UUV-XL (LRUUV) Snakehead dans les DDS de leurs SNA, comme ce que j’imaginais ci-dessus.
… d’où ma question sur les 10 mètres mini de notre UUV vs les 11 mètres (dimensions extérieures) de notre DDS … Va falloir ajuster les choses si on veut pouvoir fermer le sas de sortie du DDS 😉
Je pense qu’il ne rentre pas dedans.
Par contre, on pourrait imaginer une berceau d’ancrage en lieu et place du DDS pour y fixer ce drone.
@Marco
C’est vrai.
Même commentaire qu’à Felix ci-dessus.
Cit :[ Pour la Marine nationale, disposer d’un tel drone sous-marin de combat lui permettrait de « blanchir » les approches de ses bases navales – notamment celle de l’Île-Longue, qui abrite ses quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] ]
On voit que Cézigue n’a pas eu affaire à l’infâme Jacques Brelan et à » 4584 » , hein . ;0)
Ps : Quand dans un autre fil un malcrompenant raz du plafond a » compris » que j’avais visité l’Ile Longue avec M. Vladimir VOLKOFF , c’était en lecture ! ;0)
J’aime bien l’aarok, il me fait penser au tbm, j’espère qu’il va être industrialisé avec une IA autonome, en parlant drone bas cout, il va falloir aussi reconstruire à bas cout le bon vieux canon anti-aérien avec de bons vieux obus, on n’en fabrique plus depuis les années 99, mais à cause des drones bas cout type shaed, lancet, etc.., va falloir en refaire, vu le prix des missiles sol air.
« une autonomie de « plusieurs semaines » grâce à une pile à combustible fonctionnant avec de l’hydrogène »
Je suppose que pour faire fonctionner la pile à combustible, il faut du comburant, càd de l’O2 donc un schnorchel? Quid de la discrétion?
Je doute qu’en 2024 on construise des sous-marins, même autonomes, dépendant d’un schnorchel pour fonctionner. Il doit nécessairement disposer de capacités de stockage ou bien produire son oxygène à bord comme les sous-marins habités le font pour maintenir leur équipage en vie.
Rien de neuf sous le ciel….entre les sous-marin kamikaze des Japonais, Allemands pendant la 2 ème et les torpilles, seul le nom change avec un plus de technique…
On ne sais pas si ce drone pourrait emporter un armement ce qui en ferait une force de projection interressante
@scalectric , je me suis fait la même réflexion , je pense qu’il sera quand même armé .
Plus qu’à attendre de voir , quel armement il pourra emporté , hormis des mines sous-marines .
Cit :[ Naval Group a signé un accord-cadre pour un démonstrateur de drone sous-marin de combat ]
/Mode Troll ON /
NavalGroup™ envisage une coopération avec TKMS™ ? ;0)
https://www.navalnews.com/naval-news/2023/02/worlds-largest-submarine-drone-being-built-in-germany/
https://www.navalnews.com/naval-news/2021/09/extra-large-submarine-drones-europe-could-jump-ahead-or-miss-out/#prettyPhoto/0/
/Mode Troll OFF /
https://www.youtube.com/watch?v=A2-ZvXaGb2M
Faudra faire gaffe sous l’eau, en plus des semi submersibles des narcotrafiquants, une société autrichienne propose des yachts sous-marins de 150 m de long plongeant à 250 m : https://www.usinenouvelle.com/article/ce-yacht-sous-marin-vous-propose-une-vie-de-luxe-dans-le-bleu-des-abysses.N2207214