L’armée de Terre va réduire la durée de la formation initiale de ses futurs sous-officiers

Selon son chef d’état-major [CEMAT], le général Pierre Schill, l’armée de Terre connaît un « trou d’air » en matière de recrutement, avec au moins 2000 postes qui ne devraient pas être pourvus avant la fin de l’année. Cette difficulté concerne surtout les militaires du rang, a-t-il dit, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 11 octobre. Ce qui suggère que le recrutement « direct » de sous-officiers se maintient.

Quoi qu’il en soit, l’activité de l’École nationale des sous-officiers d’active [ENSOA] de Saint-Maixent, qui fête ses 60 ans cette année, ne devrait pas souffrir des tensions concernant le recrutement de l’armée de Terre.

En effet, au-delà de l’instruction initiale de ses élèves recrutés par la voie directe ou semi-directe et de l’accueil de stagiaires étrangers, l’ENSOA assure aussi la formation continue des sous-officiers tout au long de leur carrière.

Or, ce besoin en formation continue va continuer à croître dans les années à venir, notamment en raison de la réforme du parcours professionnel des sous-officiers, lancée en 2020 pour répondre aux nouveaux besoins induits par le programme SCORPION et par le durcissement de la préparation opérationnelle.

Cette année, l’ENSOA aura accueilli environ 6800 élèves et stagiaires. Et elle en attend plus de 7000 en 2024. Cette hausse de l’activité suppose un renforcement de l’encadrement [45 postes supplémentaires seront créés l’an prochain] ainsi que la construction de nouvelles infrastructures dans le périmètre de l’école.

« Nous sommes dans une phase de renforcement de l’École nationale des sous-officiers d’active. Je vais même plus loin. Le chantier général de renforcement de l’ENSOA, notamment en infrastructures mais aussi en cadres, c’est la priorité numéro un de l’armée de Terre aujourd’hui », a expliqué le général Schill, à l’occasion d’un déplacement à Saint-Maixent, cette semaine.

Par ailleurs, l’ENSOA aura à proposer de nouvelles formations pour répondre à des besoins « émergents » dans certains domaines, comme l’influence et le cyber.

Cependant, même avec de nouveaux bâtiments, la capacité d’accueil de l’école risque d’être insuffisante… Et l’un des leviers pour retrouver une certaine marge de manoeuvre passe par la réduction de la durée de la formation initiale des élèves sous-officiers, a avancé le CEMAT.

Ainsi, la formation initiale d’un élève sous-officier « direct » passera de huit à six mois. Et celle d’un élève issu du recrutement semi-direct, qui a déjà une expérience militaire, sera réduite à trois mois.

« Nous conservons cette notion de creuset à l’ENSOA, où passent tous nos sous-officiers. Comme le volume [d’élèves et de stagiaires] est plus important, on peut augmenter les capacités de l’école, c’est ce que nous faisons en renforçant l’encadrement et en construisant de nouveaux bâtiments, mais ce n’est pas immédiat. Pour faire face en conservant ce socle, on prend cette mesure de réduction de la formation initiale, compensée par un allongement de la formation assurée ensuite dans les écoles d’armes et les régiments », a détaillé le général Schill, dans les pages du quotidien « La Nouvelle République ».

Pour l’armée de Terre, ce raccourcissement de la durée de la formation initiale ne vise pas seulement à permettre à l’ENSOA d’accroître sa capacité d’accueil de stagiaires : elle répond aussi au besoin d’avoir de jeunes sous-officiers qui rejoignent plus vite les unités opérationnelles.

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95 contributions

  1. Raymond75 dit :

    On manque de bâtiments, donc on réduit la durée de formation des sous off !!! Ah que voilà une décision intelligente …

    Lorsque les sous off sont défaillants ou limités, on constate une augmentation des ‘comportements inappropriés’ pendant les opérations, car ce sont eux qui sont en contact permanent avec les soldats. Mais bientôt cela sera compensé par une puce greffée dans le cerveau, en relation avec un ‘système de systèmes’ d’Intelligence Artificielle.

    • baloo dit :

      « on prend cette mesure de réduction de la formation initiale, compensée par un allongement de la formation assurée ensuite dans les écoles d’armes et les régiments »

      • Hironoda dit :

        « Pour l’armée de Terre, ce raccourcissement de la durée de la formation initiale ne vise pas seulement à permettre à l’ENSOA d’accroître sa capacité d’accueil de stagiaires : elle répond aussi au besoin d’avoir de jeunes sous-officiers qui rejoignent plus vite les unités opérationnelles.  » Donc, in fine, raccourcissement de la formation. Et tout le monde sait bien qu’en unité opérationnelle il est illusoire et impossible de former des cadre (d’où les écoles).

        • Sacha dit :

          ??? Vous apprenez les ficelles du métier en régiment (=unité op), l’école vous donne la logique les méthodes et les bases essentielles. La formation d’un sous officier (mais ça vaut de mdr à officier) ne s’est jamais arrêtée à la fin de son école. « tout le monde sait » ben voyons

    • tartempion dit :

      Les résiliations de contrat des jeunes sous-officiers fraichement sortis d’école sont si importantes que ces mesures s’imposent, par ailleurs , l’impact lié au départ de sous officiers plus expérimentés est ressenti partout .En cause, le manque de moyens , le faible niveau de motivation de la plupart des jeunes engagés , un commandement dépassé face à l’entrisme islamique qui sévit dans les casernes et qu’on devrait cacher .Lorsqu’un engagé explique qu’il a résilié son contrat du fait que son chef de chambre , un musulman rigoriste faisait sa prière à voie haute en chambre avec d’autres soldats 5 fois par jour et qu’on lui avait interdit de mettre du jambon dans le frigo de la chambre cela est à prendre au sérieux …..

  2. marchand dit :

    Réduire le temps de formation est une erreur. C’est dans les écoles que se forment l’esprit de défense. Je suis issu de l’école D’Issoire (1972). L’année dernière nous avons fêté le cinquantenaire de la promotion. L’esprit de cohésion est toujours là.
    Oui, la formation coûte chère mais à terme l’armée est gagnante. Dans les régiments, la formation ne fonctionne pas sauf en complément de spécialité.

    • de robillard dit :

      Tout à fait d’accord avec Marchand. Issu également de l’école d’issoire (promo 1973), la majorité de la gestion de la logistique régimentaire provenait de cette école avec une formation initiale de 3 années. Effectivement la cohésion perdure dans le temps.

    • Shareholder dit :

      La formation ne coûte pas « chère », elle coûte cher.

      Après le verbe « être », « cher » est un adjectif et s’accorde : il est cher, elle était chère, ils seront chers, elles furent chères.
      Après des verbes comme « valoir », « coûter », « payer », « revenir », etc., « cher » est un adverbe et ne s’accorde pas : il vaut cher, elle coûte cher, ils payent cher, elles reviennent cher.

      La formation est chère, la formation coûte cher.

  3. Niko dit :

    On sait que la grande faiblesse russe est le manque de sous-off, alors pourquoi suivre cet exemple?

  4. civis17 dit :

    Et faire de la formation en distanciel ils n’y ont pas encore pensé, on préfère former les stagiaires étrangers , au fait on facture combien à ces pays amis ?

  5. PK dit :

    Moi, je propose qu’on réduise à 2 jours la formation… qu’on pourra sous-traiter à McKinsey pour augmenter l’efficacité. Comme cela, on sera prêt (ready ?) pour la high-intensity de la war 2.0.

    « En même temps », c’est à l’image de nos gouvernants…

    • Le Chouan dit :

      @PK
      Encore McKinsey, les mêmes qui parait-il, planchent sur le fret de la SNCF afin de le démantelé… Et toujours au profit de, l’allemagne ! 😉 🙂

      • Pascal, (l'autre) dit :

        « Encore McKinsey, les mêmes qui parait-il, planchent sur le fret de la SNCF » Il y a bien longtemps que le fret S.N.C.F. est mort!

        • Le Chouan dit :

          @Pascal, (l’autre), JC, Pfffff et autres
          Effectivement c’est HS mais j’ai saisi l’occasion que PK en fasse allusion pour relayer cette info qui date de 3/4 jours.
          Renseignez-vous bien et ce fret de la SNCF ne doit pas être si mort que cela, vu qu’une entreprise allemande serait sur le point de se positionner.
          Sinon le rail pour transporter des chars, c’est aussi un moyen important pour la projection de nos armées et donc de notre souveraineté.
          Le transport des chars Leclerc en Roumanie, Source « ligne de défense » la lire jusqu’au bout, merci !! 😉 🙂
          https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/11/08/les-chars-leclerc-a-destination-de-la-roumanie-ont-pris-le-train.html

        • Naoned 46 dit :

          fret impossible à réformer
          Le fret SNCF subira le même sort que le Sernam service national de messagerie par manque de performance et une rigidité à toute épreuve
          La Db deutsche bahn a fait sa révolution il y a longtemps

          • Charlie Golf Tango dit :

            Il y a aussi les grèves à répétition, qui ont découragé beaucoup d’entreprises clientes.

      • JC dit :

        Mais qui autorise McKinsey à plancher ? Le même qui se fait tirer les oreilles par papa Scholtz quand il fait un pas de travers.

      • Pfffff dit :

        Mais quel rapport avec l’Allemagne ? Faut arrêter avec les délires, à un moment.

        • Le Chouan dit :

          Voir réponse plus haut et réfléchissez un peu… Ceci sans aucune méchanceté 🙂

    • Fred74 dit :

      mon Dieu toujours cette référence stupide à Mckinsey y compris sur ce média….
      Vous avez limpression de remonter le niveau du débat? C’est tout le contraire.
      La défense de la Nation mérite mieux

      • PK dit :

        Pourquoi la référence est stupide ? Parce que cela écorne votre idole ? Parce que cela montre la soumission française à votre idole américaine ?

        Parce que la vérité dérange en fait… Dur dur de jouer les durs, quand on n’a rien dans le slip…

  6. Frérot Georges dit :

    C’est plus que difficile à comprendre.
    Faute d’une formation solide que se passera-t-il dans un conflit de haute intensité dans lequel ils risquent une forte attrition, donc des blessés et des morts ?
    Va-t-on, comme la Fédération de Russie, vers des soldats et des sous-officiers kleenex, avec les résultats que l’on connaît.
    Quant au motif invoqué, il relève d’une structure de commandement à la rue.
    Si c’est tout le niveau de compréhension que nous avons de notre futur immédiat,
    il y a DANGER pour la France.

    • rainbowknight dit :

      La FRANCE cette Start Up Nation faite de communautés qui s’agrègent ou se désagrègent en fonction des intérêts convergents, divergents, fluctuants des uns et des autres ? Aujourd’hui c’est le « tout pour moi » et  » les autres rien à battre  » à l’image de nos chefs…
      L’ Amour de la France ça ne se proclame pas, ça se démontre par une gouvernance intelligente.. là il y a une grande absence.

      • Le Chouan dit :

        Exact !
        Je pense que pour certain, c’est plutôt l’amour de l’allemagne… 😉

  7. Robert HERVE dit :

    le corps des sous officiers est l épine dorsale de l armée de terre. Réduire le temps de formation pour bénéficier de locaux est de l epicerie négative car une fois en Régiment le jeune sous officier n aura pas le complément de formation nécessaire pour tenir son rôle correctement.

    • rainbowknight dit :

      Son rôle, quel sera t il ? Pour tenir quelques éléments en faisant sa patrouille SENTINELLE quels besoins de formation ?
      Lentement mais sûrement la France s’efface de la scène internationale, les projections de forces sont devenues illusions. Les OPEX réservées aux FS pour une durée limitée au risque de se voir « botter le derche » si persistance de la présence….
      Le sous-officier fera comme son homologue allemand, c’est là la vision du Chef . Fermez le ban !
      La sécurité des français c’est à l’intérieur des frontières qu’elle préoccupe nos responsables, constat d’échec.

  8. DIRISIEN dit :

    Issu de la 268e promotion en 2010, la formation était de 8 mois et les cadres considéraient que c’était déjà trop court. Entre-temps réduite à 6 et maintenant 4 mois, cela doit donner des formations intensives…

    • JILI dit :

      Ils continuent leurs erreurs et après la destruction de nombreux secteurs clés de notre pays, dont l’éducation nationale et la formation professionnelle, ils s’attaquent maintenant à un centre de formation de nos armées. Bref, ces technocrates et ces bureaucrates continuent de décider par eux-mêmes où ils n’ont aucune compétence pour le faire, et là malgré l’urgence absolue pour que nos armées retrouvent tout leur potentiel afin de faire face à d’éventuels conflits.

      • alexandre dit :

        @JILI. Je crois que vous vous trompez sur le sens du mot technocrate. Ce sont des techniciens que l’on met en charge d’un dossier car ils ont passés leurs carrière à travailler dessus. Et c’est ce que vous demandez. https://fr.wikipedia.org/wiki/Technocratie. C’est ce que Macron nous avez fait miroiter. Vous confondez avec comptable et c’est plutôt eux qui sont aux manettes actuellement , et c’est du en grande partie à la situation budgétaire du pays , il faut le reconnaitre.

        • JILI dit :

          Mais non, je ne me trompe pas du tout. Aujourd’hui à cause des technocrates et principalement ceux de l’Ena, ce sont eux qui dirigent le pays, y ont amené des bureaucrates, et depuis des années ils détruisent les uns derrière les autres de nombreux secteurs d’activité qui sont primordiaux pour notre pays car ils sont incompétents. Ceci est connu de tous et merci de ne pas mettre ça sur le dos des comptables et bien sûr qui sont de l’administration. Dans le secteur privé, ce ne sont pas les comptables qui dirigent les entreprises, mais par contre ils ont un rôle important pour la détermination des besoins et autres. Bref, on a besoin de tout le monde, mais à chacun sa juste place, et ceci est une chose que nos politiciens actuels de seconde zone ne savent pas faire, et donc c’est la raison pour laquelle et pour l’avenir de notre pays, qu’ils faudra se débarrasser de tous ces abrutis,. A titre d’exemple et il y a environ 1 an et demi, l’école de l’Ena a annoncé que ces élèves effectueront un stage de 6 mois dans une entreprise, et cette annonce m’a fait vraiment rire, car ce n’est pas en 6 mois qu’on peut connaître une entreprise et la diriger avec efficacité. Bien sûr et en 6 mois à l’armée, on n’est pas prêt de la connaître, d’y être compétent et de pouvoir diriger une section, une compagnie, un régiment etc.., et là encore on arrive sur la réduction aberrante et inadmissible de la durée de la formation qui fait l’objet de tous ces commentaires. Pour cette décision démente, vous allez me dire que ce sont des comptables qui l’ont décidé ?

          • Rhâlala dit :

            Quand on se permet de traiter d’abruti des personnes qui ont réussi un des parcours scolaires les plus sélectifs qui soient, on n’en est pas à une aberration près.
            Il y a probablement des critiques à leur faire, à eux comme à d’autres, mais arrêtez votre numéro de gilet jaune.

          • Prépositions dit :

            Près de (proche de) ou prêt à (disposé à), mais ni « prêt de » ni « près à ».

            On n’est pas près de la connaître.
            On n’est pas prêt à la connaître. (Mais cela modifie le sens.)

  9. Alfred dit :

    Ça laisse songeur quand même, puisqu’on va transferer une charge de formation supplémentaire aux ecoles d’armes, donc probablement déplacer le goulot d’etranglement vers elles, au risque de voir arriver dans les corps de troupe des jeunes sous officiers de recrutement direct qui auront beaucoup a apprendre sur le tas

  10. DENECHAUD jean François dit :

    issu de la 38″promotion de l’E.A.A.S.A. de Nîmes en 1971-1972,je suis défavorable à cette proposition.Nous faisions 12 mois de formation initiale et en juin de l’année 1972 , nous avons été rejoints par des élèves issus de l’ENSOA.
    Ces derniers avaient le grade de Maréchal des Logis.Nous n’étions pas encore gradés car non titulaires du BMP1.
    Donc déjà à cette époque il y avait de la ségrégation dans notre milieu.
    Depuis 50 ans notre cohésion de la promotion ne s’est jamais estompé. Nous sommes unis par cette idée de cohésion que certains veulent remettre en cause.
    Les élèves issus des formations des écoles d’applications étaient aussi bien formés que ceux ayant fait leur formation initiale à ENSOZ.
    Pour finir , ayant été affecté 3 ans à l’ENSOA à la fin de ma carrière militaire, j’ai pu constater les arguments que je présente et je ne veux pas en dire plus sur ce sujet.
    Bien à vous un sous officier qui ne regrette rien.

  11. Rogger dit :

    bonjour, la formation des sous officiers dois être une priorité car se sont sont les cadres de contacts . d’ailleurs depuis des années le niveau du Cm2 et du Ct2 sont revue a la baisse, ce qui est regrettable ..
    L’armée française a toujours était capable de remplir ses mission grace a un corps des sous officiers compétences et qualifiés… reduire la formation initiale et la formation continue est une tres mauvaise démarche… Maintenant ils ne fait pas le dire , dans ce milieu le chef a toujours raison .. ( dommage).

  12. KL42 dit :

    Des génies je vous dis que nous sommes dirigés par la crème de la crème de l’élite que notre pays ai connu ses 4000 dernières années.
    Bon je dis 4000 parce que avant les sources se font encore plus rare et que nos petits gars du CNRS ont du mal à déchiffrés les dessins sur les murs des grottes. Mais l’AI devrait résoudre se petit problèmes dans la nanoseconde.

    Dormez en paix brave gens l’armée professionnelle veille sur les chaumières.

  13. Raph dit :

    c’est bien connu, moins on est formé, mieux on est formé, sans doute tiré du livre de guerre des shadoks… « dis moi ce dont tu as besoin… » etc etc etc…

  14. Prof de physique dit :

    La qualité de notre armée, en particulier en opérations de maintient de la paix, auxquelles j’ai participé brièvement comme réserviste, est reconnue mondialement.
    J’ai observé, et on m’a confirmé régulièrement encore récemment cette réputation de meilleure armée du monde pour les missions de type « casques bleus ».
    Nous avons vu avec Barkhane, quel qu’en soit l’issue, que peu de militaires français sur un territoire immense ont pu avoir des résultats que les milices russes, ou les armées locales bien plus nombreuses sont incapables d’égaler.
    La qualité de nos militaires leur permet bien trop souvent de compenser les décisions aberrantes de nos politicards, leur inconséquence, et les manques de moyens.

    Pourquoi ?
    Probablement existe-t-il un génie français qui a permis notre histoire militaire, mais certainement le bon niveau d’éducation et de formation, allié aux traditions qui donnent un esprit de corps y sont pour beaucoup.

    L’éducation, je suis bien placé pour le savoir, est en chute libre. Ce qui n’a pas été fait au collège et au lycée, peut partiellement se rattraper après, mais diminuer le temps de l’instruction professionnelle ne va pas du tout dans ce sens.

    Les nouvelles générations ont moins de capacité de mémoire, de concentration, et moins de culture, et cela peut se traduire par moins d’intelligence. Ceci et la dilution de l’identité nationale qui apporte motivation et cohésion va amener une baisse du niveau de nos militaires.
    On peut espérer que les jeunes qui s’engagent sont moins exposés à cette baisse de niveau généralisé, à la déconstruction (démolition) de l’identité, moins exposés à la consommation nuisible et destructrice de drogues qui se généralisent chez les lycéens, moins abrutis par les écrans. Ceux de mes anciens élèves qui se sont engagés étaient ainsi.
    Détail atypique : en comparaison de leurs collègues de bac ou de BTS, ils lisaient des livres, ces trucs bizarres pleins de lettres et avec pas beaucoup d’images, et même des images qui ne bougent pas !
    Mais qu’en est ils maintenant ?
    S’il y a des enseignants et/ou des instructeurs d’écoles militaires sur ce forum, je suis ppreneur de leur avis.
    Qu’observez vous sur le niveau général et l’aptitude à apprendre de vos élèves ?

    • Tiens tient tien dit :

      Quand on maintient la paix, on fait du maintien de la paix.

    • mich dit :

      Bonjour , vous dites  » Les nouvelles générations ont moins de capacité de mémoire, de concentration, et moins de culture, et cela peut se traduire par moins d’intelligence  » , une question quelle est la dernière génération qui trouve grâce à vos yeux ? je me pause vraiment la question surtout au niveau  » culture  » .

      • La pause s'impose dit :

        La génération qui prend des poses ou celle qui prend des pauses ? La question se pose.

    • Emile dit :

      Prof de physique, je suis entièrement d’accord avec vous. Mon épouse travaille dans un lycée et me raconte la même chose que vous. Ancien sous-officier et formateur en sûreté, je constate le même niveau d’abrutissement et de bêtise parmi les jeunes qui arrivent en formation sans un stylo…Courage et gardez le cap, la France a besoin de professeurs comme vous

    • VinceToto dit :

      « L’éducation, je suis bien placé pour le savoir, est en chute libre » « Qu’observez vous sur le niveau général et l’aptitude à apprendre de vos élèves ? »
      Vous êtes entouré de c. et le niveau chute autours de vous? C’est peut être vous le problème?

  15. ADC dit :

    En 1975 c’était 8 mois, là on passe à 4, vraiment n’importe quoi !

    • vno dit :

      Avec une complexité des matériels et de l’inter-arme qui demande parfois un niveau que même les officiers n’avaient pas en 1975.

  16. DRAILLET dit :

    Je pense que réduire la durée de formation est une grosse erreur je pense aussi que nous devrions plutôt l’allonger pour avoir des sous officiers encore plus performant car ils sont la cheville ouvrière de notre armée et c’est surtout un excellent investissement pour l’avenir même si cela coûte chère.

  17. Chimère dit :

    c’est l’erreur à ne pas commettre…. nivellement par le bas inacceptable. les sous officiers sont le socle de l’armée de terre.
    au contraire, il aurait fallu allonger la formation d’un mois . on paiera cash cette erreur monumentale.

  18. Jean jacques Flament dit :

    sa sent la guerre à plein nez

  19. Eric dit :

    Les sous-officiers sont la colonne vertébrale des armées françaises et occidentales depuis l’ancien régime. C’est ce qui explique leur solidité au combat, et a contrario les graves déboires de l’armée russe en Ukraine ou dans le Caucase, elle qui ne dispose pas vraiment d’un corps de sous-officiers professionnels. Alors réduire leur temps de formation, même temporairement, c’est prendre un risque.

  20. Wayan JC dit :

    Qui a encore envie de se battre meme avec une bonne solde et retraite sur mesure.
    Vu la politique internationale, les peuples sont las de nos gouvernants.

  21. Catoneo dit :

    C’est à mon avis une erreur technocratique.
    Il n’y a pas vraiment de formation avec une densité suffisante dans les corps opérationnels.
    On applique, on adapte, on écoute certes les anciens mais le fonds manque souvent.
    Supprimer deux mois sur six, c’est énorme, surtout sous le prétexte d’un casernement insuffisant.

    • vno dit :

      De mon temps, c’était douze dans 54 m² avec deux douches et quatre lavabo + interdiction de sortir en dehors du week-end , aujourd’hui ?

  22. lafforgue dit :

    Très mauvaise décision de passer de 6 à 4 mois de formation, je me suis aperçu que lorsque j’étais en activité certains sous officiers issus de St Maixent n’étaient déjà pas opérationnel vu leur comportement alors que la formation était de 6 mois.

  23. Nicolas dit :

    On a réduit le temps de formation des équipages de chars ukrainiens en mode « ultra-rapide-accéléré-rapide » avec le brillant résultat que l’on sait… Quel que soit le domaine on a jamais fait mieux en faisant moins.

  24. Rakam dit :

    Pas une bonne idée…les sous offs vont ingurgiter un max de formation en temps réduit et forcément des lacunes apparaîtront …En même temps en haute intensité les sous offs ne durent pas longtemps…

  25. vrai_chasseur dit :

    On parle de la FG1 (Formation Générale de niveau 1).
    Elle était déjà comprise entre 4 et 8 mois suivant les élèves.
    On la met simplement à 4 mois pour tous.
    Pour savoir ce qu’est la FG1: http://www.defense.gouv.fr/terre/ecole-nationale-officiers-dactive

    • DIRISIEN dit :

      4 mois avec, si toujours d’actualité, 2 semaines en camps à Caylus et 2 semaines au CNEC. Il y a aussi le stage en corps de troupe, 3 mois à mon époque. Il reste très peu de temps pour apprendre tout le reste, et surtout à devenir un chef décent à défaut de bon, c’est tout sauf évident surtout pour des jeunes.

      • FNSEA dit :

        Dans l’agriculture aussi, la question de la formation initiale est importante.
        C’est pour cette raison que nous pouvons affirmer que le mot camp s’écrit sans s au singulier.
        Le camp de Caylus, un camp militaire, un camp de toile, un camp de scouts, un camp pénitentiaire, un camp de réfugiés, un camp de nudistes, le camp de Babaorum.

      • VinceToto dit :

        Un peu d’humour. Ils devraient arriver à caser 2 semaines de camps et 2 semaines CNEC là dedans:
        1-mois: apprendre à lasser ses chaussures, s’habiller, aller à la cantine et faire popo.
        2-mois: apprendre à commander avec pédagogie et charisme ses camarades à faire cela.
        3-mois: blabla TTA une douzaine de tir (plus pour les mauvais) pour les qualifs
        4-mois: terrain, aider ses encadrants à lire une carte, se déplacer, se positionner, utiliser leurs armes, sans passer leur temps à lire des manuels à la c. ou à contacter la hiérarchie, etc.. (Ce n’était pas forcément leur métier dans l’Armée, ni dans le civil, et leurs formations/manuels semblent complétement nazes).
        Le stage en régiment me semble plus logique une fois dans l’école d’application mais il y a des recrues qui en quatre mois ne vont pas acquérir ni le physique, ni la mentalité qu’ils pourraient en 6-8 mois d’entrainement correct: cela fausse donc le choix d’Ecole d’application/carrière.

        • Lassitude dit :

          Ha ben c’est sûr que si on leur apprend à « lasser » leurs chaussures au lieu de les lacer, on est pas sorti des ronces…

  26. Thierry le plus ancien dit :

    la formation au grade de sous officier ça se limite à une seul journée : savoir reconnaître les grades, sachant qu’en tant de guerre ce sont les meilleurs qui sont nommés au feu devant l’ennemi.

    Après il y a des spécialisations technologique selon les branches qui nécessitent une formation plus longue, mais là encore on peut compenser en nommant à l’ancienneté ceux qui ont de l’expérience dans leur domaine d’application.

    Et je serais curieux de savoir combien de sous-officiers d’active actuel sont passés par Saint Maixent, sans doute pas la majorité… peut-être même une toute petite minorité.

    • tschok dit :

      C’est tordant de rire ce type d’absurdité tout droit pondu d’une ferme à troll de Moscou!

      Les Ukrainiens n’ont pas du tout fait de formation en une journée avant 2022. C’était bien plus long. Par contre avec un tel résultat vous oui vos sous officiers ont sans doute eu 24h de formation maximum.

      • Thierry le plus ancien dit :

        c’est poutinesque comme argument, vous retournez systématiquement ce qu’on vous reproche, ce qui n’est pas faire montre d’un grand esprit, mais plutôt ramasse mégot, avec un Z tatoué sur les fesses pour pas que ça se voit.
        Sauf que ça se voit quand même.

        • tschok dit :

          « c’est poutinesque comme argument » je ne vous le fais pas dire, vous êtes poutinesque.

          « vous retournez systématiquement ce qu’on vous reproche » Je ne peux pas car vous ne reprochez rien.

          « Z tatoué sur les fesses pour pas que ça se voit. » Ecoutez vos tatouages intimes ne me concernent pas.

          Je note d’ailleurs qu’à par la grossièreté poutienne qui va bien au troll poutinesque, pas de réponse de votre part.

  27. Albatros dit :

    8 mois pour former un super technicien et surtout véritable chef…c est déjà trop court..Le corps des sous officiers est vital pour notre Armée de Terre.
    comme le dit le Colonel Goya lui même ce corps de cadres intermédiaires très respecté et écouté par les officiers subalternes évite les dérapages et les conn…ies sur le terrain.
    Ainsi donc
    toutes nos institutions auront été systématiquement sabotées de l intérieur.
    Nos énarques et leurs faux serviles sont à la manœuvre…direction le mur et à toute vitesse.

  28. heidelberger dit :

    j’ai intégré L’EAABC comme ESOA (57°promotion) la formation CME+CM1 était de 6 mois, ensuite on était rejoint par ceux de L’ENSOA on partait au CNEC pour 3 semaines et enfin on rentrait pour faire notre CT1 tout cela prenait 1 an, c’est à peu près à ce format que l’on revient, je ne vois pas pourquoi le corps des Sous Officiers s’effondreraient…Par ailleurs, très honnêtement quand je suis arrivé dans mon premier régiment je n’y connaissais pas grand chose, j’ai appris au fur et à mesure avec le CDP et le SOA qui étaient des gars en or!!! alors dire que l’on apprend rien en unité….
    Faire Face!!!!!

  29. Piedsdansleplat dit :

    Si la réforme est bien pensée, ça peut être bénéfique pour tout le monde. Cf. les OST de l’ESM, qui sont formés militairement en un an, avec le coût de leur formation académique déportée sur les autres ministère voire sur les autres États, avec au bout du compte un taux de réussite à l’EDG (juge de paix) largement au niveau des CPGE.

  30. Houzard dit :

    En 14 , les états major français avaient tout misé sur la Rosalie maniée avec dextérité grâce à la furia francese des biffins en pantalon garance
    Aujourd’hui, l’état major n’a plus assez de bâtiments ( abandonnés en 95 ) Et donc un choix ahurissant de diminuer la durée de formation pour augmenter le turnover Action Réaction

  31. Guynemer dit :

    « proposer de nouvelles formations dans les domaines éléments, influence et cyber ». Encore un général de plus qui ne connaît pas son armée. Étant aviateur , je me vois encore proposer de nombreuses formations dans le domaine cyber….et il y a ma connaissance tout ce qui faut à Rennes , dans votre armée mon général, et cela n à rien à voir avec les problèmes de bâtiments à l ensoa. Il faut réviser vos fiches mon général !

  32. Phil dit :

    Il n’y a déjà pas assez de formateurs ,ajouter de nouveaux stages nécessitent encore plus d’instructeur. En réduisant la durée des formations, on libére du personnel encadrant, et des bâtiments, tour ça a moindre frais, par contre bon courage pour la surcharge de travail. On dirait du macron…

  33. PHILIPPE dit :

    il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.

  34. charly10 dit :

    Comme toujours, les gestionnaires font la loi. L’argent est le nerf de la guerre, il faut réduire les couts. On a connu ce paradigme dans la décennie 90, juste avant la professionnalisation de l’armée décidée par Chirac, un très grand visionnaire comme chacun a pu le constater a termes.

    Je suis assez partagé sur cette disposition. Cela ne concerne en fait que la formation initiale généraliste pure mili FG1.
    ..« Ainsi, la formation initiale d’un élève sous-officier « direct » passera de huit à six mois. Et celle d’un élève issu du recrutement semi-direct, qui a déjà une expérience militaire, sera réduite à trois mois »

    Passer de 8 à 6 mois pour un recrutement direct me parait faisable, sous condition alors qu’on maintienne et étende ensuite le cursus vers les écoles d’armes ou certains régiments pour la partie spécialité ; tout est déjà fait dans ce sens.
    Pour le recrutement indirect, parmi les caporaux et caporaux chefs avec une expérience de l’arme, 3 mois pourquoi pas. Il faudra certainement beaucoup de souplesse et d’ouverture d’esprit aux instructeurs pour ré inculquer quelques fondamentaux, a des personnels qui pourraient avoir été confrontés à la réalité de mauvaises expériences de commandement.

    • Le sicaire dit :

      « Comme toujours, les gestionnaires font la loi…. » sans doute parce que le CEMA, le CEMAT… approuvent ! Ils sont géniaux parait-il ? Et oui, l’un et commando-para-Légion et l’autre marsouin, ils ne peuvent pas être lâches…? Non, je vous l’accorde, se sont donc juste des généraux d’opérette. La réalité, c’est que leur intérêt personnel fait fi de l’intérêt général.

  35. SERGE DELTEIL dit :

    Issu de la 41° promotion de l’ENSOA -année 1970 – j’ai le souvenir d’une formation rigoureuse, dure physiquement, accès essentiellement sur le combat d’infanterie et l’exercice du commandement du niveau « groupe de combat ». Notre encadrement constitué des anciens d’Indochine et d’Algérie ne nous laissait rien passer. Grâce à eux nous arrivions en corps de troupe avec l’assurance d’avoir reçu l’essentiel. Notre formation était alors de 6 mois. Ensuite chacun rejoignait son corps de troupe (Génie pour ce qui me concerne) pour préparer et compléter sa formation technique (CTE -puis CT1) cela sur plusieurs mois. Au final on pouvait considérer qu’il fallait une année pour instruire un sous-officier du grade de sergent. Réduire la durée de la formation serait une erreur.

  36. Frédéric Pince dit :

    Des sergents de 6 mois qui vont se retrouver avec des caporal guerriers de 3 ans…
    Déjà qu’à 8 mois, surtout ches les paras, ils ont du mal à tenir…
    Cette décision va conduire à des démissions en grande quantité.

    • badaboum dit :

      Vous voulez dire que la force du corps de troupe tel vous le décrivez et l’estimez serait ses MDR déloyaux et indisciplinés ? Ah ben je vous confirme que je démissione tout de suite de cette armée !

  37. Frédéric Pince dit :

    caporaux, pardon.
    vive l’électronique.

  38. DIRISIEN dit :

    Pardons, 3 semaines le stage en régiment.

    • Thierry le plus ancien dit :

      A l »époque du service militaire en France il y avait le peloton d’élèves gradés, des volontaires ayant reçu l’autorisation de leur adjudant chef (sur simple demande) faisaient 3 semaines de stage pour devenir caporal.

      ce stage n’apprenait pas grand chose de plus si ce n’est de se servir d’une radio militaire et quelques bricole du genre, il était physiquement plus intense que le commun de la troupe, sans l’être trop non plus, bref accessible à tous, et tout ceux qui le passaient le réussissaient.

      Saint Maixent c’est la version longue pour le même résultat.

  39. L'Artilleur de Monatgne dit :

    Génial…on voit toute la considération que l’on nous porte.
    Encore une fois bravo, cette décision va permettre à la fois de garder les jeunes engagés et les anciens…

    Salution à toute la promotion de l’ADJ GIRALDO (238e)

  40. VinceToto dit :

    La réduction du temps de formation initiale avant le choix d’école d’application me semble être fait pour que le choix d’école d’application relève plus de l’Armée de Terre que de l’engagé. Il y a aussi peut-être des problèmes de recrutement d’instructeurs/formateurs à l’ENSOA.

  41. Observateur amusé dit :

    Une armée de terre de combat…. Force morale, la rusticité au cœur des préoccupations pour faire face au durcissement de la guerre ( Cf Ukraine) ….. bla bla bla bla …
    Décision suivante = réduction de la formation initiale des sous officiers …. c’est vrai qu’en quelques mois on forme des sous officiers rustiques avec les forces morales nécessaires (heureusement la société civile actuelle les a vraiment préparé à cela en amont ….)….
    Bref, on est face a un problème de cohérence….
    Ne serait-ce pas faire une forme d’insulte au glorieux corps des sous officiers de penser qu’il ne mérite pas une formation sérieuse …..
    Il y a quelques années déjà je trouvais la faiblesse de l’exigence sur la formation initiale des ESO coupable ….

  42. Nimbus - parfois cumulo dit :

    Cela correspond à peu près à la durée du peloton des élèves-gradés du temps de la conscription !…

  43. Lagarde Jean Pierre dit :

    Pauvre France, qu’as tu fait de tes enfants. Dieu pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. Le peuple (Les Anciens Sous Officiers)se tenait là est regardait et les soi-disant élites de la nation se moquaient en détruisant la France.

  44. RoLoMi dit :

    A que coucou comme aurait dit Johnny
    Quelle tristesse de lire certains messages.
    Pour ma part, début 66, prépa élève gradé et para breveté avec les sauts Dakota à Meucon….
    Avril 66 EV 5 dans les TM Para (Bayonne) formation de base physique et technique Breveté Pau Nord Atlas…
    sérieuse, je me souviens toujours de mes classe et de mes instructeurs
    18ème de St Maix que je n’ai pas fini (pas dans mon lit à l’appel du samedi soir … CA 2 avec côte d’amour fatidique de 5.
    Viré après avoir ramassé les cailloux pendant les 2 mois restant.
    Retour au 1er…… les yeux cernés et la tête dans le trou, à cette époque pas de psychologie réconfortante.
    Conduite anti tout….et résilistion après 2 ans 2 mois et 2 jours.
    MAIS dans la tête toujours l »esprit de cohésion avec la notion de Respect, de discipline et autres valeurs.
    de l’air je suis passé à l’eau. Officier MAR MAR PONT MACHINE, scaphandrier et moniteur d’état de plongée, MNS et j’en passe..
    L’expérience est une valeur sure d’où ma maxime souvent répétée ….le diplôme ne donne pas la compétence mais des prérogatives….
    Et souvent j’ai observé des techniciens sans prérogatives nettement meilleurs que ceux ayant les prérogatives attestées.
    ALORS réfléchissez avant d’écrire