La vérification des capacités militaires du sous-marin nucléaire d’attaque « Duguay-Trouin » est en cours

Depuis que, en août dernier, la Direction générale de l’armement [DGA] a indiqué qu’elle venait de le remettre à la Marine nationale, le « Duguay-Trouin », second sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] de type Barracuda, s’est fait discret. Et pour cause.

En effet, après une brève escale à la base navale de Rota [Espagne], il a rejoint son port d’attache, à Toulon, pour une première « interruption pour entretien », l’objectif étant d’en faire un bâtiment pleinement opérationnel après des essais en mer menés tambour battant durant le premier semestre 2023.

Pour autant, l’admission au service actif du « Duguay-Trouin » devra encore attendre un peu, celle-ci ne devant être prononcée qu’à l’issue de son déploiement de longue durée [DLD], lequel vise, durant plusieurs mois, à vérifier l’ensemble de ses capacités militaires et à l’éprouver dans des conditions différentes [eaux chaudes, eaux froides, etc.].

Bien que rechignant à communiquer sur les mouvements de ses sous-marins nucléaires [et même sur ceux de ses navires engagés en opération], la Marine nationale a tout de même annoncé que le Duguay-Trouin se trouvait actuellement à Fort-de-France [Martinique], justement dans le cadre de son DLD. Il doit y rester jusqu’au 9 mars.

« Il est le deuxième SNA de type Suffren : le Duguay-Trouin est arrivé aujourd’hui [3 mars] à Fort-de-France, première étape de son déploiement pour vérification de ses capacités militaires », a en effet annoncé la Marine nationale, via X [anciennement Twitter].

La présence de ce sous-marin à Fort-de-France exige des mesures strictes de sécurité. La chaîne de télévision locale, ViàATV, précise en effet que « le mouillage de navires, la pêche, la baignade, la plongée sous-marine sont interdits dans un périmètre de 300 mètres autour » du SNA et que la « circulation des camions de transport de gaz est interdite à proximité » du bâtiment.

L’escale d’un SNA en Martinique est rare : la dernière avait été effectuée par la Perle, en mars 2011.

Si ce DLD se passe mieux que celui du Suffren [une fuite au niveau d’une turbine avait été découverte], alors le Duguay-Trouin ne devrait pas tarder à être admis au service actif. La Marine nationale disposera de deux premières « bêtes de guerre », pour reprendre l’expression utilisée par l’amiral Nicolas Vaujour, son chef d’état-major [CEMM], lors d’une audition parlementaire.

« Le Suffren est une ‘bête de guerre’, dont nous sommes très satisfaits. Le retour d’expérience des Rubis [la classe précédente, ndlr] a permis de réaliser un très bon bateau pour diverses raisons. Il est particulièrement adapté à la lutte contre les sous-marins et il embarque un certain nombre de technologies. Il est notamment équipé d’une barre en X, qui le rend plus manœuvrable. Le MdCN [missile de croisière navale] ajoute une capacité militaire redoutable : il permet au sous-marin de s’approcher d’une côte sans être vu et de porter la frappe souhaitée », s’était enthousiasmé l’amiral Vaujour.

Le Suffren « embarque également un petit sous-marin [le PSM3G, ndlr] permettant de larguer des commandos en mission sans qu’ils ne puissent être détectés. Il s’agit là d’une rupture conceptuelle par rapport à la classe Rubis », avait ajouté le CEMM. Et de conclure : « Peu de nations sont capables de fabriquer un tel objet technologique, objectivement ».

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62 contributions

  1. KOUDLANSKI Romain dit :

    C’est une bonne nouvelle ,pour nos forces sous-marines , avec l’arrivée prochaine d’un second bâtiment de combat de nouvelle génération .

    • HMX dit :

      C’est en effet une excellente nouvelle. Il faut savoir le souligner quand un projet se déroule sans accroc…

      Compte tenu du contexte géopolitique, il n’est pas interdit de penser que la série de 6 SNA pourrait être portée à 7 ou 8 exemplaires, ce qui n’aurait rien d’un luxe. On pourrait même imaginer que la commande de 2 nouveaux exemplaires porterait sur une version agrandie du Suffren, avec une tranche VLS supplémentaire pour l’emport de SCALP/FMC…

      Autre hypothèse, la commande de 2 à 4 Scorpène Evolved, avec batterie litium ion, qui viendraient assurer la protection des atterrages et des approches maritimes, et qui libèreraient ainsi les SNA pour les missions hauturières.

      • DarkCed dit :

        Même si je suis d’accord c’est impossible car cela décalerait la mise en production des SNLE 3G. A moins de pouvoir construire les n7 et n8 des SNA en parallèle avec la construction des n1 et n2 des SNLE … Chose qui semble impossible.

        • HMX dit :

          « Chose qui semble impossible »
          Pas d’accord. Difficile, certes, mais impossible… Un planning de production, ça se modifie. La cadence de production actuelle a été calée sur un rythme d’1 SNA tous les 24 mois à 30 mois. Vous noterez que cette cadence avait été volontairement ralentie entre la tête de série Suffren et le Dugay Trouin (3 ans entre les deux navires), pas pour des raisons industrielles, mais bien pour des raisons purement budgétaires d’étalement de commandes. La cadence actuelle de production résulte donc d’un compromis entre les impératifs de dimensionnement de l’outil industriel, et la soutenabilité budgétaire. Pour le dire autrement, si l’Etat décide de passer commande de deux nouveaux SNA à Naval Group et lui demande de s’organiser en conséquence, l’industriel trouvera des solutions (qui auront bien sûr un prix).

          Je reste persuadé que si on le souhaitait vraiment, on pourrait augmenter sensiblement le rythme de production, par exemple en anticipant davantage sur la fabrication des blocs des navires en commande, pour réduire le temps nécessaire à l’assemblage final dans la nef de construction à Cherbourg. Plus basiquement, Naval Group pourrait également passer les équipes en 2×8 ou 3×8, afin de pouvoir intercaler 2 SNA supplémentaires dans la série, sans pour autant mettre en péril les SN3G à venir. Enfin, il n’est pas non plus interdit de réfléchir à une extension de la nef de construction et/ou de ses équipements pour permettre la coexistence dans cette nef de 2 sous-marins, à des stades différents de construction. Ce ne sont là que quelques idées. Faisons confiance à l’industriel, qui saura très bien comment s’organiser pour faire face à de nouvelles commandes…

      • john dit :

        Dans l’idée, en théorie, oui…
        MAIS… La loi n’a pas de sens en France? Les LPM c’est pour faire joli?
        Il n’y a aucune discussion pour augmenter le nombre de sous-marins nucléaires !
        Et pour une version agrandie, aucune discussion non plus. Et honnêtement, pas sûr qu’il soit malin d’augmenter les coûts en créant une autre version.

        Mais des sous-marins conventionnels auraient bien plus de sens. Les sous-marins nucléaires, c’est important pour certaines missions, mais pas nécessaire pour tout. Et il faut également noter qu’un sous-marin conventionnel peut être bien plus discret qu’un sous-marin nucléaire dans des missions d’espionnage. A cela on peut ajouter le fait qu’une taille plus petite augmente les zones accessibles. Et aussi, c’est un type de sous-marins qui permet de prendre plus de risques !
        Mais la réalité est que la France n’en a jamais réellement considéré donc c’est fortement improbable.

        • Twisted dit :

          Les SNA font partie de l’ESNA, leur coeur de mission, c’est escorter les SNLE, point barre

      • anon dit :

        Pas possible, les snle 3g attendent leurs tours

      • Le Suren dit :

        Excellente idée, disons 4.

  2. Fralipolipi dit :

    « première étape de son déploiement »
    … Du coup, on se demande bien quelles seront les étapes suivantes ?
    En tous les cas, le Duguay-Trouin ne passera pas inaperçu en Martinique 🙂
    .
    Concernant le SNA Tourville (3ème de la classe Suffren), il est censé faire son entrée au port de Toulon avant la fin de l’année 2024.
    Donc on devrait bientôt en entendre à nouveau parler … pour la 1ère sortie en mer (au Printemps ?).
    .
    Doucement mais sûrement, la classe Suffren prend la suite.

  3. Rakam dit :

    Dans deux domaines, deux, sous-marinade et aéronautique je crois que nous sommes dans le top 3! Et sans exagérer nos sous-marin sont « peut-être « les meilleurs..

    • montjoie dit :

      Tant mieux on peut constater que nos impôts servent à quelque chose .

    • Le Chouan dit :

      Oui c’est possible mais en attendant, nous devrions porter cette série à 8 SNA minimum et au mieux à 10 unités…
      Puis les équiper en plus des autres armes embarquées, de missiles hypersoniques à moyenne portée équipés d’une charge nucléaire.
      Là, les menaces qui planeront ne seront pas prises à la légère par certains dictateurs et auront particulièrement plus de poids que la parole et les mots du petit coq….

      • Fralipolipi dit :

        @Le Chouan
        « nous devrions porter cette série à 8 SNA minimum et au mieux à 10 unités… »
        …. C’est trop tard pour en avoir en plus.
        Le lancement de la série est terminée. Pas le montage/assemblage, mais la dernière commande des pièces majeures, comme les chaudières nucléaires, remonte à trop loin, la série est donc déjà terminée chez les sous-traitants et fournisseurs majeurs … il n’y aurait plus d’effet de série, et le coût des 7ème et 8ème, produits en isolé, serait sans doute trop important (en devant tout redémarrer hors planning un peu partout dans toute la chaine des fournisseurs).
        .
        Et puis il y a le programme SNLE-3G qui pousse derrière pour prendre la suite après le dernier SNA #6 Casabianca.
        .
        Pour un 7ème SNA Suffren, que j’aurais voulu autant que vous, on a vraisemblablement loupé le coche, il y a déjà quelques années (en 2020 ? 2018 ?… difficile à dire sans être au coeur du programme).
        .
        Désormais, il va falloir attendre que la série des 4 SNLE-3G ne passe et finisse pour espérer relancer ensuite une fabrication de SNA, qui serait alors de nouvelle génération (et non plus Suffren).
        .
        Entre temps, on peut espérer que les drones sous-marins lourds soient déjà en service pour compléter le dispositif … et, pourquoi pas, … qu’un SNA classe Rubis puisse jouer « un peu » les prolongations pendant quelques temps aussi (?) pour assurer le rôle de 7ème SNA durant qques années (avec la cannibalisation des autres, c’est peut-être possible) … mais bon, j’en doute aussi pas mal … cela dépendra de l’agenda des dernières IPER (s’il en reste à faire pour la classe Rubis …) … et puis, on nous rappellera qu’il faudrait aussi pour cela constituer 2 équipages en plus (2 par sous-marin), ce qui parait improbable pour du court terme.
        .
        Malheureusement, je crois qu’on a vraiment loupé le coche pour disposer de plus de 6 SNA …
        .
        Après, on peut éventuellement aussi tenter avec les Hollandais (à qui on propose une version conventionnelle du Barracuda … et avec une décision des Pays-Bas devant d’ailleurs se faire tout bientôt à ce sujet) le même coup que ce qu’ont fait les Allemands avec les Norvégiens = vous nous prenez 4 sous-marins d’une nouvelle classe, et nous en prenons 2 identiques et en plus de notre côté, ceci allongeant la série et réduisant par corrélation les frais R&D et de construction.
        … car notre MN ne serait sans doute pas fâchée de disposer de 2 SM type Barracuda en plus, même à propulsion conventionnelle, qui seraient idéaux pour faire une bonne partie du boulot des SNA, pas trop trop loin de métropole (notamment au large de Brest pour sécuriser les sorties des SNLE).

        • Le Chouan dit :

          @Fralipolipi
          Merci pour votre intéressant commentaire. 😉

          « mais la dernière commande des pièces majeures, comme les chaudières nucléaires, remonte à trop loin, la série est donc déjà terminée chez les sous-traitants et fournisseurs majeurs … »

          Cependant, vous êtes certain de ce que vous dîtes ?
          Il y a encore 3 SNA à sortir et qui sont actuellement à différents stades de montage et d’avancement dans ce programme.
          Même si j’ai lu que « la phase d’approvisionnement de long terme concernant notamment les réacteurs pour les futurs SNLE aurait démarré en 2021 », (d’ailleurs les réacteurs de ces derniers seront, semble-t’il, une évolution des K15 de nos nouveaux SNA), il n’empêche que ce n’est pas certain que tous les réacteurs et autres pièces soient terminées d’un point de vue usinage et fabrication et dans le cas contraire, la fin de fabrication serait alors, assez récente.
          Et quand bien même !
          Il serait peut-être temps pour Naval-Group et autres sous-traitants de redimensionner leurs capacités de production pour faire face à des commandes et marchés supplémentaires, non ?.
          Si demain et pour une raison X, une guerre arrive et qu’on à besoin après perte au combat, de construire en urgence ou besoin de plus de bâtiments, on fait comment ?
          On dit, désolé M. le Président, demandons l’armistice car on ne peut plus produire vu que la série est terminée ?
          Si demain, un nouveau gouvernement se met en place, puis révise la LPM et demande des SNA ou des navires supplémentaires, on fait comment ?
          On ne fait pas car on produit autre chose et/ou pour untel ?
          Donc à quand une vraie industrie et économie de guerre ?

      • KOUDLANSKI Romain dit :

        C’est bien beau de vouloir construire du SNA ,t’as pensé aux équipages à recrutés et à formés , tu togne sur quel programme de défense ,ou quelles dépenses ?

        • Le Chouan dit :

          Bah ce n’est pas compliqué car dans notre pays pour palier au manque de navires ont a crée des doubles équipages, notamment pour les SNA et les FREEM, donc ça c’est déja payé et pour les dépenses de construction de navires et SNA supplémentaires, nous sommes nombreux à savoir dans qu’elles dépenses et budgets il faut tailler !
          Par-contre, je juge nécessaire ce système pour les SNLE.

    • ADH dit :

      et j’ajouterai Top 1 dans la détection des soum. Voire l’achat par les US de nos CAPTAS.

    • Fralipolipi dit :

      @Rakam
      « Dans deux domaines, deux, sous-marinade et aéronautique je crois que nous sommes dans le top 3! »
      … Assurément.
      Qui plus est avion de Combat et Sous-marins sont les systèmes d’armes les plus stratégiques (en même temps que les plus complexes).
      C’est pourquoi, lorsque nous arrivons à vendre les deux à l’export à un même pays – comme les Scorpène et les Rafale à l’Inde – l’on peut vraiment parler de partenariat stratégique.
      .
      Et ici, pour bien bétonner nos relations stratégiques en indo-pacifique, il ne nous reste plus qu’à vendre des sous-marins à l’Indonésie (dossier en cours et plutôt bien parti), qui a déjà commandé des Rafale,
      et vendre des Rafale à la Malaisie (dossier nettement moins solide, mais pas impossible du tout à terme … en tous les cas notre AAE assure le Soutex là-bas), qui dispose déjà de sous-marins Scorpène.
      .
      Et après cela, en Indo-Pacifique, on se moquera pas mal de certains coups de Aukus-pocus, trafalgar et cie … 😉

      • Rakam dit :

        Les Bataves seraient intéressés …
        Après prudence, prudence… nos « amis » reste attentif…

    • john dit :

      Dans la sous-marinade, la réalité est que c’est difficile à dire… Il y a bcp trop de secret défense pour avoir accès aux réelles informations. Donc en dehors d’un avis, c’est très difficile de tirer des conclusions certaines !

      La Russie a hérité de bcp de sous-marins soviétiques, en a très peu renouvelé, et certains sont des projets soviétiques, ou des sous-marins soviétiques modernisés. En dehors des pros dans le domaine, personne n’a idée de leur capacité, la qualité des capteurs, le niveau de bruit, la qualité de la maintenance, et la qualité des équipages.
      Les Britanniques semblent avoir de bon sous-marins, mais manquent cruellement de moyens pour la maintenance. En termes de compétences, il ne semble pas y avoir de problèmes. En termes de moyens, il semble y avoir des problèmes majeurs.
      Les USA ont des problèmes pour assurer le volume et la maintenance.
      La Chine avait une réputation pour avoir des sous-marins très très bruyants, mais les choses se sont améliorées.
      L’Inde est un bébé dans le domaine.
      .
      Pour la France, un point qui est trop peu mentionné, et c’est en faveur de la France, c’est que très peu de problèmes ne filtrent, et les médias n’en font pas des caisses. Mais cela signifie que cela doit être pris en compte dans les critiques !
      Les problèmes concernant l’EBRC auraient fait le tour du monde si ils étaient allemands ou américains. La transparence est bien plus importante à ce niveau dans ces pays. Les problèmes sont discutés publiquement. Est-ce intelligent? Ca se discute. Mais par contre, cela signifie également qu’il est difficile de juger de certains aspects de l’armement français, et de certains programmes très secrets !
      .
      Maintenant, que dire d’autres pays?
      Les sous-marins conventionnels entrent aussi en compte dans la discussion de la qualité, tout en prenant en compte le fait qu’ils servent d’autres missions, d’autres intérêts… Mais les mettre de côté serait absurde…
      – les Allemands sont probablement le plus gros exportateur de sous-marins au monde, de très loin ! Et ils se vendent partout, et satisfont leurs clients ! Et il y a régulièrement de nouvelles versions.
      – les Suédois ont fait leurs preuves avec leurs sous-marins, à tel point qu’ils ont été utilisés par les Américains pour totalement revoir leur défense anti-sous-marine ! Ce n’est pas rien.
      Et mentionnant les Suédois, ils n’ont rien à envier à la France en aviation de chasse.
      – les Coréens et les Japonais ont leurs sous-marins maintenant. Les sous-marins japonais semblent être de très grande qualité, et ils en ont une grande flotte.
      .
      Bref, c’est plus complexe que « on est les meilleurs ». Par contre, oui, la France semble (et je dis semble parce qu’il est impossible de tirer des conclusions certaines) avoir une excellente force, et qui répond aux besoins de leur pays.
      .
      Maintenant…
      Que ce soit en aéronautique ou en sous-marinade, ou n’importe quel autre domaine, la question de savoir qui est le meilleur n’a pas le moindre sens.
      La question pertinente est… Est-ce que la force en question répond aux besoins?
      Typiquement, les forces allemandes, suédoises en sous-marins répondent aux besoins relativement limités de ces pays dans la Baltique principalement, un peu la Mer du Nord, et potentiellement quelques missions « exotiques ». Ces forces ont moins de capacités, mais semblent suffisantes.
      Typiquement, pour la France, les capacités sont supérieures à la Suède et l’Allemagne, mais par contre ne répondent absolument pas aux besoins de la France. Et ce n’est pas une critique des compétences militaires ou technologiques, mais des moyens militaires pas adaptés aux eaux territoriales françaises…
      Je suis choqué que la France et le Royaume Uni aient des marines si petites comparées à l’Italie par exemple, ou même l’Allemagne. Ramené à la taille des eaux territoriales, c’est rien du tout !

      • Fralipolipi dit :

        @Jennaot, le pro des sous-marins du lac Léman
        … cesse de dénigrer comme un aigri en fin de vie, vilain crapaud.
        Les Français sont des champions du monde sous-marin, scientifique comme militaire, et ça ne date pas d’hier ………
        même si ça te la coupe en 4, c’est comme ça !
        Songe plutôt à aller rentrer tes vaches … il va neiger … espèce de vieux troll des alpages 😉

    • Bigor29 dit :

      Entièrement d’accord, la France est en pointe dans ces secteurs.Dommage qu’on soit bancal coté équipement terrestre, à croire que l’armée de terre avec ses équipements et personnels ne fait qu’une forme de figuration.

  4. speedbird101A dit :

    Le problème est qu’il nous en faudrait au moins 10 des comme celui là, surtout par les temps qui courent …surtout si les US nous lachent les basques avec Trump en immersion périscopique qui va faire surface …Ah mais il parait on n’a pas le pognon pour çà ? ah ben voui çà s’est sur qu’ elle va maintenant marcher beaucoup moins bien ! et ça tombe non pas mal mais trés trés mal …à force de vivre au dessus de nos moyens depuis 50 ans pour faire uniquement plaisir au social pacifiste afin de ne pas passer pour des fachos …finalement on a les budgets que l’on mérite car mis en place par les gouvernements que l’on mérite et tout çà à cause d’électeurs que l’on mérite….

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « finalement on a les budgets que l’on mérite car mis en place par les gouvernements que l’on mérite et tout çà à cause d’électeurs que l’on mérite…. » Les « dividôôôndes de la paix, la posture du « assis sur mon c*l, la main tendue et la politique de la « Semeuse » des chèques pour tout!

    • BobFromLux dit :

      Pas seulement un problème d’argent, mais surtout un problème de personnel. Les armées ont du mal à engager le nombre espéré de personne, alors ajouter 4 SNA

    • Le Cyprès dit :
    • dambrugeac dit :

      Bien entendu 4 SNA est un nombre ridicule. Alors 10 serait effectivement spectaculaire et à la hauteur de notre zone maritime possiblement n° 1 mondiale si on acceptait de l’étendre. Avouons que 6 serait déjà pas mal avec 2 à 3 SNA en permanence en opération. Ne pourrait-on pas acquérir egualement 6 ou 8 sous marins non nucléaires, type Barracuda par exemple, pour renforcer notre surveillance oceanique ? Mais voilà, nos politiciens ont d’autres préoccupations et ont réussi à trouver un EMMN qui se satisfait de si peu qu’il donne des argument pour ne plus tenir à niveau sa flotte en quantité de bâtiments alignables. Que voulez vous, 40 canons Caesar, 90 Rafales opérationnels, 160 chars démarrables, 15 frégates disparates, 4 SNA et 48 heures de munitions c’est suffisant pour notre armée, non ? Qu’en pensez vous amis citoyens intéressés ?

      • Ced dit :

        C’est bien 6 exemplaires qui sont prévus, pas 4!

      • anon dit :

        @dambrugeac, il y a bien 6 sna de prevu

      • dambrugeac dit :

        lire bien sur : ”avouons que 8 serait pas mal” au lieu de 6 (coquille) car six ont été commandés… Maintenant, ainsi qu’expliqué plus haut, le loupé décisionnel pour 8 semble bien difficile à rattraper ! Pourquoi n’y a t’il eu aucun débat public sur le nombre ?

      • Citoyen intéressé, concerné, impliqué dit :

        @ dambrugeac
        Pour répondre à votre question directe sur la suffisance de nos moyens, je suis moins direct : je réponds « ça dépend ».
        Mais, toute plaisanterie mise à part, ça dépend effectivement de la politique que nos décideurs politiques (hélas incompétents) veulent mettre en œuvre avec ces moyens.
        .
        La protection écologique de notre ZEE ou de la forêt guyanaise, la préparation d’une guerre de haute intensité plus ou moins longue, la participation à des guerres assymétriques américaines (option prise par la GB), la « défense de la Patrie et des intérêts supérieurs de la Nation par la force des armes » (article 1er du statut des militaires) nécessitent des moyens qui peuvent être parfois les mêmes mais le plus souvent différents.
        Donc ça nécessite d’abord des choix politiques.
        Sur ces choix politiques les militaires s’appuieront pour définir les moyens nécessaires.
        .
        Le problème, c’est qu’il n’y a aucun choix politique clair. Ce n’est pas nouveau : il suffit de regarder l’histoire de ces cinquante dernières années, où l’improvisation a été la règle pour les militaires depuis les premières opex (elles-mêmes très diverses) jusqu’à l’opération Sentinelle en passant par la suspension du service obligatoire.

    • Habituė d' opex360 dit :

      Pourquoi tant d’aigreur, Speedbird ?

      • speedbird101A dit :

        @ habitué ….aigreur ? Non ! juste un peu de tabasco bien pimenté dans un gros gateau décidément beaucoup trop sucré et meringué ….

    • Roland Desparte dit :

      @speedbird101A. Même si la décision (politique) était prise, nos chantiers ne pourraient pas assumer un rythme de construction beaucoup plus rapide. Ainsi, le site de Brest (l’Île Longue, la base navale et Froutven) est saturé. Ainsi, le centre Naval Group de Lorient est dimensionné pour ne sortir chaque année que deux frégates.
      Et, au niveau des entreprises, ce n’est pas qu’un problème de budget ! Depuis 2016, Naval Group a réalisé de nombreux investissements (40 millions d’euros dans de nouveaux équipements, 70 millions d’euros pour rénover le site brestois, et encore 57 millions d’euros à venir).
      Les 3 200 salariés de l’Ile-longue et les 2 600 de Lorient sont “à fond les manettes“, et cela alors que Naval Group et TechnicAtome accélèrent les recrutements pour les chantiers de la marine, nucléaires en particulier. Ces trois dernières années, présent dans 18 pays, Naval Group a recruté plus de 4500 nouveaux collaborateurs ! Actuellement, sur Linkedin, c’est plus de 1 000 offres d’emploi pour Naval Group ! Et d’enchainer les job dating, et de signer des conventions de mobilité avec d’autres entreprises très pointues comme Thales ou TechnicAtome, et de tirer parti de travaux en réseau comme ceux avec l’Université de Bretagne Ouest. Sans oublier la création de co-entreprise comme “Kership“, constituée avec Piriou, qui permet la livraison de 12 chasseurs de mines pour les marines belge et néerlandaise (et à l’horizon 2028, la commande de 6 bâtiments de guerre des mines pour la marine française).
      Malgré les envies, notre pays est donc “limité“, et ce par manque de vision et diverses incompétences (il faut bien le dire). La France a raté le virage des années 80 en abandonnant la formation de nombre d’emplois très spécialisés (chaudronnerie, soudure, nucléaire, …). Aussi, même si l’entreprise est entrée dans le Top 5 #Universum des entreprises préférées des étudiants ingénieurs dans le secteur défense et aérospatial, les besoins sont énormes ! L’excellence de Naval Group est reconnue par tous et les carnets de commande sont bien remplis (sont ainsi inscrits huit vaisseaux de premier rang pour la Royale, nos Barracuda, …), et fort heureusement le rapprochement avec l’italien Fincantieri à travers la joint-venture Naviris ouvre aussi la voie à de nouveaux projets de dimension européenne. De la même façon, la création de “Naval Group India“ permet la réalisation du programme P75 pour la marine indienne : six sous-marins de classe Kalvari de type Scorpène®, fabriqués en Inde.
      Si la première livraison de Fremm correspondait à 58 mois de travail, aujourd’hui Naval Group peut livrer en 36 mois (12 mois en phase de pré-assemblage, 12 mois en forme et 12 mois à quai pour l’armement du navire), mais aller “plus loin-plus vite-plus fort“ est un défi actuellement difficilement réalisable. Naval Group serait obligé d’étaler toute commande urgente surdimensionnée…
      Vous voyez, malgré les efforts de nos industriels, le défaut d’anticipation de quelques-uns se traduit par un manque de capacité de production, sans évoquer le manque de confiance en l’avenir des politiques budgétaires… Si Eric Trappier ne veut pas surinvestir pour passer à la cadence de 4 Rafale par mois, il y a une raison…

      • john dit :

        C’est un investissement sur 20 ans nécessaires pour changer les chases en sous-marinade…
        La production française de sous-marins nucléaires est très clairement cadencée. Des réacteurs nucléaires et sous-marins construits en quasi permanence pour remplacer les 6 SNA, puis les 4 SNLE, puis les 6 SNA, etc…
        Puis, avec l’augmentation de la taille des sous-marins, les besoins en énergie supérieur de ces sous-marins, c’est d’autant plus compliqué d’accélérer la production.
        Par contre, une solution intelligente serait des sous-marins classiques pour bon nombre de missions où les SNA n’ont pas d’intérêt particulier… Et là, il y a en plus des collaborations possibles !
        Les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie cherchent des sous-marins en ce moment.

        P.S. Il s’agit de sous-marins de classe Suffren. Le « Barracuda » c’est le programme qui a mené à ce sous-marin… Ne pas mélanger les 2.

        • Fralipolipi dit :

          @Jeannot
          « Puis, avec l’augmentation de la taille des sous-marins, les besoins en énergie supérieur de ces sous-marins, c’est d’autant plus compliqué d’accélérer la production. »
          … tu racontes vraiment de l’immense n’importe quoi !!!!!!
          Reste dans tes montagnes, ça t’évitera de raconter de la m…e … façon troll de base.

      • speedbird101A dit :

        Merci Roland pour votre intervention fort intéressante et détaillée …bref pour conclure , vous pouvez désormais sonner le cor comme à Ronceveaux….

      • Fralipolipi dit :

        @Roland Departe
         » Si Eric Trappier ne veut pas surinvestir pour passer à la cadence de 4 Rafale par mois, il y a une raison… »
        … En fait, il n’y aurait justement pas trop à « surinvestir » pour atteindre à Mérignac une cadence de 4 Rafale par mois,
        et M. Trappier vient tout juste de le rappeler.
        https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/dassault-aviation-atteindra-fin-2024-une-cadence-de-production-de-trois-rafale-par-mois-992124.html
        Jusqu’à 4 par mois, cela pourrait passer à Mérignac seule.
        .
        Et si cette cadence de 4 par mois n’est pas visée dans l’immédiat, malgré le volume des commandes, c’est pour 2 raisons :
        – tous les sous-traitants ne sont pas prêts à suivre instantanément, et pas juste les PME !
        Par exemple, pour augmenter la capacité de production des aubages de turgines des moteurs M88 du Rafale, Safran aussi, doit investir dans une nouvelle usine toute neuve … mais ne le fait que maintenant que les volumes d’achat du Rafale, et donc plus tard de moteurs de rechange (MCO) sont en train de croître ne même temps que la flotte … et en amalgame avec le succès également bienvenu du moteur civil Leap.
        https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/safran-choisit-rennes-pour-une-nouvelle-usine-40-de-pieces-de-moteurs-davion-2079129
        – le but de Dassault (mais aussi de l’AAE et du Mindef) est de conserver une ligne de montage Rafale active le plus longtemps possible, jusqu’en 2035 voire au delà …. surtout, surtout, lorsque le programme SCAF n’offre pas encore de visibilité suffisante pour planifier un relais de manière sûre et garantie.
        .
        Donc il y a là un savant dosage à orchestrer entre les urgences des nouvelles commandes Rafale, des besoins de nos armées, l’intérêt de libérer des capacités pour intégrer de nouvelles commandes de prospects actifs (parfois eux-aussi pressés), les capacités réelles à suivre et adapter/moduler ses cadences de la chaîne de sous-traitants … et l’intérêt de quand même en garder sous le pied pour faire durer cette chaîne de montage fonctionnelle le plus longtemps possible.
        Autant dire que le chef d’orchestre en question ne se repose pas souvent 😉
        .
        Naval Group, avec ses séries de sous-marins et de frégates « beaucoup plus courtes », et ses possibilités bcp plus grandes de sous-traiter à l’étranger des parties importantes du travail (dans le cadre de contrats export) n’a pas exactement la même problématique que Dassault, même si ses réalisations sont tout aussi complexes (surtout les sous-marins) qu’un développement d’avion de combat. Mais il est certain que pour eux aussi, comme pour tout industriel, le gain de productivité/réactivité est toujours une nécessité.

    • Math dit :

      T’inquiète pas va, l’argent, c’est ce qui est le moins difficile à imprimer.
      Changer les réglages n’est pas très long. On ne le fait pas pour des raisons politiques (protection de nos aînés dans le corps électoral), mais en cas de besoin, ceux sont les actifs qui seront privilégiés.

    • Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? dit :

       
      Ça C’est sûr qu’elle va maintenant marcher beaucoup moins bien !

    • Ceci cela dit :

      Le pronom démonstratif « ça » ne prend pas d’accent. Il est la forme familière de « cela », qui n’en prend pas non plus.

      On n’a pas le pognon pour ça.
      Ah ben voui, ça c’est sûr.
      Et tout ça à cause d’électeurs que l’on mérite…

    • GeePeeW dit :

      L’argent est là. La dépollution de la Seine et de ses affluents destinée à permettre les epreuves nautiques des JO a coûté 1,4 milliards. Et je ne parle pas de l’aide au développement (une dizaine de milliards par an avec d’étonnants bénéficiaires comme la Chine).

  5. Momo dit :

    Pour écarter les pekins a FdF il aurait suffit de faire reprendre le bruit que les radiations du soum rendent impuissant à 1km. Garanti. Comme le vaccin covid en quelque sorte…
    A Saint Pierre et Miquelon pas sûr que ça marchera.

    Mais c’est une magnifique réalisation et l’on attend avec intérêt les prochains exercices avec les marines de l’OTAN et mieux encore celles dans le Pacifique.
    On y reviendra pas, mais mettre la patay aux US, UK et AUS sera un plaisir dont nos marins ne vont pas priver de s’empiffrer.

  6. Simlabeng dit :

    Je ne sais pas fans quel environnement il va faire ses test en eaux froides. St-Pierre-et-Miquelon?

    Je me rappelles de un des deux destroyers de la classe Horizon, je crois que c’était le Chevalier Paul, qui avait fait ses tests en eaux froides dans les eaux de St-Pierre-et Miquelon. Il s’était payé une petite visite à Québec, avec une bien belle porte ouverte.

    Je ne crois pas qu’un SNA va faire un tour à Québec, mais peut-être que montrer la belle bête à Halifax…

    • Fralipolipi dit :

      @Simlabeng
      « Je ne crois pas qu’un SNA va faire un tour à Québec »
      … Yep, pas sûr que les quais de Québec soient super ouverts à l’accueil d’un bâtiment à propulsion nucléaire, si confinée soit-elle ? (je ne connais pas la réponse, vous en savez sans doute plus que nous à ce sujet).
      .
      Pourtant, je verrais bien le SNA Duguay-Trouin tenter de naviguer avec les bélugas devant Tadoussac, face à « Rivière-du-Loup » !!! 😉

      • bernard dit :

        Plus trop de beluga la bas, éventuellement des kayaks qui en cherchent Mais c’est vrai que l’image serait belle avec sa nuée de dauphins autour!

      • Simlabeng dit :

        Non, pas assez de quai isolé, j’en conviens. Je me rappelle lors d’un rendez-vous naval post-11 septembre (ou c’était une visite de la flotte permanante de L’OTAN de l’Atlantique?)sur quel quai la frégate américaine s’était installé pour s’isoler des autres. Par chance, la Santa Maria espagnole, une Oliver Hazard Perry, elle, était ouverte à la visite et elle était juste derrière la frégate américaine…

        Bélouga, bélouga, il n’y a pas juste des bélougas, il y a aussi des petits rorquals, des rorquals communs, des baleines bleues, des baleines noires (c’est l’enfer pour la navigation dans le Golfe du St-Laurent ces années-ci…) etc…

    • BH dit :

      Si les choses n’ont pas changé, seul Halifax peut accueillir un bâtiment à propulsion nucléaire dans l’Est et le Saint-Laurent est interdit.

      • Simlabeng dit :

        Exact. Ils ont eu la visite du USS Gérald Ford il n’y a pas si longtemps.

  7. Félix GARCIA dit :

    « Pas mal non ? C’est français. »
    https://www.youtube.com/watch?v=3jSTODs-WtQ
    🙂

    Dommage qu’on « ne puisse pas » passer à un format de 8 SNA (à ma connaissance).
    Cap sur la dronisation ! Drones Sous-Marins Océnaiques (DSMO), nous voilà !
    En avant toute !

    Mais bon … qui sait … on fera peut-être mieux que tout ça …
    « Le ministère des Armées planche sur une technologie de rupture pour la propulsion des sous-marins »
    https://www.opex360.com/2023/11/26/le-ministere-des-armees-planche-sur-une-technologie-de-rupture-pour-la-propulsion-des-sous-marins/
    Z’imaginez ? Des SNA qui soient basés sur les SNLE … mais vifs de chez vifs !?
    😮
    Là, on passe à 15 SNA ! 😀

    🙂
    https://www.dailymotion.com/video/x9xn6k

  8. funzzy dit :

    Les commentateurs qu’on mérite?

  9. Stakhan Vada dit :

    Bravo à notre industrie d’être capable de produire une tel bateau. Espérons que les crédits seront suffisants pour permettre aux équipages de s’entraîner suffisamment.

    • john dit :

      Dans le domaine, il y a un tournus qui est très clairement établi, pareil pour les SNLE, donc pas de raison de s’inquiéter.
      Il y a des simulateurs de qualité, il y a des phases d’entrainement sur navire et de contrôle d’état du navire avant mission, il y a des missions longues qui permettent de répondre aux ordres, mais qui servent également de terrain d’entraînement.

      Les missions de ces sous-marins sont constantes, il n’y a pas d’arrêt possible. Il y a des navires à protéger (Charles de Gaulle), il y a des missions de surveillance essentielles (sous-marins ou navires adverses qui sont proches d’intérêts stratégiques, etc). Contrairement à bcp d’équipement, par exemple les chars de combat, les sous-marins, et ce peu importe le pays d’ailleurs, peu importe si ils sont nucléaires ou non, ils sont en permanence sur des missions d’importance capitale, et très souvent, des missions secrètes.

      • Fralipolipi dit :

        Merci au Suisse de service de nous instruire sur l’entrainement de nos équipages de SNA …. C’est sûr que ce Monsieur est bien au courant de tout.
        Et pour les entraînements, on peut lui faire confiance, vu qu’il acheté 164 simulateurs pour pilotes de Fail35 dindons … en prévoyant de la marge, des fois que les simulateurs soient eux aussi si souvent en panne …
        Non, vraiment, … Merci mon Jeannot 😀