Nexter et Naval Group ont fait voler un essaim de 100 drones lors d’une démonstration organisée avec l’armée de Terre

Lancer une attaque par saturation est sans doute la première application à laquelle on pense quand il est question de faire voler un essaim de drones. Mais d’autres usages sont possibles… Et c’est ce qu’ont démontré Nexter et Naval Group, avec l’entreprise girondine Icarus Swarms, qui a développé un logiciel permettant de faire évoluer plusieurs mini-drones, généralement fournis par le constructeur Parrot, qui équipe par ailleurs les forces françaises.

Ainsi, lors de cette démonstration, organisée avec l’appui de la Section technique de l’armée de Terre [STAT], Nexter et Naval Group ont d’abord insisté sur la fonction « saturation », en faisant voler un essaim de cent mini-drones. Ce qui est autant spectaculaire qu’impressionnant, la scène semblant être tirée d’un épisode de la série télévisée Black Mirror… Disposer d’une telle capacité pourrait permettre d’infliger des dommages « considérables » à « moindre coût » laisse entendre Nexter/KNDS. Tout dépend, en réalité, des contre-mesures mises en place par l’adversaire…

Un autre fonction explorée est la reconnaissance, avec une formation de six micro-drones mis en oeuvre depuis un véhicule blindé multi-rôle léger [VBMR-L] Serval. En fonction de la charge utile emportée, ces appareils peuvent faire de la cartographie en temps réel, détecter des menaces potentielles ou bien encore marquer une cible. Cela étant, la vidéo diffusée par Nexter/KNDS n’évoque pas d’autres capacités intéressantes, comme celles consistant à leurrer une force adverse ou brouiller [ou relayer] les communications.

« Nexter et Naval Group ont pris l’initiative d’expérimenter des solutions afin d’amorcer des études sur ce sujet avec les Armées et la Direction générale de l’armement. Nous avons choisi de présenter différentes fonctions : auto-géolocalisation des véhicules, scan du terrain en temps réel, géolocalisation et agression de cibles. À terme, cela permettra d’augmenter les capacités des systèmes de Nexter et de Naval Group [afin] de donner à nos clients un avantage tactique sur leur adversaire », explique l’industriel.

« Nos essaims continuent de se développer… Nous n’avons pas l’habitude de communiquer sur notre travail mais quand nos clients le font nous en sommes très contents », a commenté Icarus Swarms.

Cela étant, la DGA, via l’Agence de l’innovation de Défense [AID], a déjà lancé, dans ce domaine, le programme TAMOS [pour « Tactical Multi-Objectices Swarming UAVs], confié à Safran Electronics & Defense et Squadrone-System.

Ce « projet prévoit la mise en œuvre d’essaims de drones pour permettre la réalisation d’une ou plusieurs missions, avec la capacité d’adapter et de reconfigurer les flottes dynamiquement, le tout contrôlé par un superviseur intelligent », avait expliqué l’AID, dans son bilan d’activités pour l’année 2022, publié en juin dernier. Si elles sont susceptibles d’être intégrées au Système de combat aérien du futur [SCAF], les solutions développées dans le cadre de TAMOS pourraient aussi avoir des applications terrestres et maritimes… ou même rendre possible la coordination entre des robots de différents types.

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68 contributions

  1. Félix GARCIA dit :

    « ces appareils peuvent faire de la cartographie en temps réel »
    (0:57 à 1:05)
    🙂
    😉

  2. Le Breton dit :

    C’est très bô de voir tous ces drones voler à l’unisson.

  3. Nicolas dit :

    C’est intéressant mais il serait peut-être également opportun de développer un système d’arme à même de traiter un essaim de drones… parce qu’objectivement l’armée de terre est quasiment à poil dans ce domaine.

    • dolgan dit :

      Les transmissions disposent de brouilleurs qui sont la solution contre les gros essaims de drones.

    • john dit :

      La France pense qu’il faut en permanence développer de nouvelles armes qu’elle ne va pas vendre…
      Le 35 mm de Oerlikon est idéal pour ce genre de menaces, il existe déjà en tourelle, il peut être installé sur un Jaguar, un VBCI, un camion. Il existe une tourelle équipée d’un laser, et de missiles sol-air, et la conception est à architecture ouverte, donc le missile Mistral peut y être installé. Et en achetant ce système, la France pourrait encourager la vente de missiles Mistral qui eux se vendent bien !

      La technologie coûte cher à développer. Plutôt que de toujours vouloir collaborer pour développer, certains feraient mieux d’acheter ce qui existe et le faire avec des offsets de 100% vis-à-vis de ces pays.
      On constate une chose, de cette manière, les industriels souvent doivent développer sur fond propre, ils doivent innover pour garder les coûts de développements acceptables !
      – Nexter Caesar, un exemple de cela
      – Artillery Gun Module, un exemple de système qui utilise les technologies du PzH 2000 et qui répond à certaines demandes
      – des modules pour le Boxer 8×8 qui sont financés sur fond propre
      – les variantes récentes du CV90 totalement financées sur fond propre. Parmi les innovations, le combat collaboratif, et la surveillance du ciel, avec une analyse des véhicules les mieux placés pour les traiter avec leur canon, et pour prévenir les véhicules qu’ils sont à risque dans un certain temps
      – ASCOD 2 développé sur fond propre, vendu maintenant à l’Indonésie, au Royaume Uni, à l’Espagne, aux USA
      – le Mowag Piranha dont les versions Piranha III, IV et V, ont été développées sur fond propre
      – Mowag Eagle IV et V
      – Thales 2r2m, mortier de 120mm embarqué
      – le Patria AMV XP développé sur fond propre
      – le F-16 Viper
      – les charges explosives pour les missiles anti-char de RUAG (racheté par Saab Bofors Dynamics, devenu SBD Switzerland) utilisé par le NLAW et le MMP notamment
      – de nombreux drones et munitions rôdeuses disponibles sur le marché en ce moment

      Bref, si vous prenez tous ces développements, il y a de belles économies à faire, et la possibilité de produire en masse avec une certaine sécurité, d’abaisser les prix.
      L’Allemagne est plutôt bonne dans ce domaine avec plus de concurrence mise sur ses industriels, n’hésitant pas à reprendre des conceptions étrangères, à s’insérer dans un programme avancé (le Patria 6×6 remplaçant du TPz Fuchs, le Mowag Eagle, Mowag Duro, Mercedes Classe G produit en Autriche, véhicule de forces spéciales néerlandais Defenture Mammoth, milliers de camions Iveco italiens, missiles Spike, casque canadien Baltskin Viper, lunette de vision nocturne Mikron-D venant de Grèce, canon anti-aérien Oerlikon suisse, radars français, Boxer australien avec tourelles produites en Hongrie).

      • Sorensen dit :

         » Patria 6×6 remplaçant du TPz Fuchs « . Bloqué, RM demande une évaluation avec son système.

      • Twisted dit :

        Le RapidFire existe déjà, le Mistral aussi, les systèmes LAD laser aussi, pourquoi rajouter un calibre unique quand la France regorge déjà de solutions?

      • PK dit :

        « Le 35 mm de Oerlikon est idéal pour ce genre de menaces, »

        Du 35 contre un drone de quelques centaines de grammes… On a un bon là !

        Soit on tire avec du gros qui fait boum pour disperser un maximum d’éclats et profiter de l’effet de souffle pour pulvériser un maximum de cible, soit on ne tire pas, car c’est ridicule contre un essaim et on essaie une autre technique, comme le brouillage – les 2 se cumulant bien entendu.

        Le gros (AMHA très supérieurs au 40), ça coûte rapidement cher l’obus (en regard du coût de la cible). ET il en faut un paquet contre un essaim !

        Le meilleur moyen est aujourd’hui du type Iron Dome des Israëliens. Une couverture par missiles basiques (grosse charge explosive, beaucoup de sous-produits) + brouillage….

        Ça reste cher, mais pas tellement dans le prix d’un char aujourd’hui.

      • joe dit :

        On arrête pas un essaim de 100 drones avec des mistrals. Il faut des moyens adaptés capables de neutraliser en quelques dizaines de secondes tout l’essaim. Donc laser et arme à ondes.

      • dolgan dit :

        oui oui mon grand.

        Qu elle est la place de la France dans les exportations militaires?

      • Alpha (α) dit :

        @john
        « La France pense qu’il faut en permanence développer de nouvelles armes qu’elle ne va pas vendre… »
        Sérieusement John, comment voulez-vous être crédible avec de pareilles affirmations ?
        Comprenez la distribution de baffes virtuelles à votre encontre, les moqueries et autres sarcasmes. Vous êtes ridicule.
        Faut-il réellement vous rappeler que la France a toujours figuré depuis les années 1950 parmi les cinq premiers exportateurs mondiaux d’armes ?

      • Zodiac dit :

        Quand le fond (sans « s ») est propre, c’est que c’est celui de la piscine.

        Quand il est question d’argent ont met un « s » à « fonds », même au singulier.

        – Pas-pognon : le fond du sac, le fond de l’air est frais, le fond des choses, le fond de la bouteille, etc.
        – Pognon : le fonds européen, le fonds d’investissement, le fonds secret, le fonds de soutien, etc.

        Ainsi, « toucher le fond » ne veut pas dire la même chose que « toucher le fonds » !

        Au pluriel, pas de problème, on met un « s » pour tout le monde.

        Et comme de toute façon, l’expression financiére « fonds propres » s’emploie toujours au pluriel, il n’y a aucune question à se poser : les fonds propres, développer sur fonds propres, le niveau des fonds propres, le capital fait partie des fonds propres, etc.
        Et même si cette expression financière devait s’employer au singulier, dans la mesure où il s’agit bien d’argent, on écrirait « un fonds propre ».

        Mais bien entendu, comme évoqué plus haut, quand il n’est pas question de notion financière, on peut écrire « fond propre » sans « s » au singulier : le fond propre de la piscine, le fond propre de la baignoire, le fond propre de la cuvette, etc.

  4. joe dit :

    Il ne reste plus qu’à sortir des systèmes anti-aériens capables de détruire des essaims… parce que à cette vitesse, le ciel sera encombré de milliers de drones…

    • john dit :

      Ils existent déjà !
      Les canons anti-aériens avec les munitions programmables comme le 35mm AHEAD de Oerlikon, il y a une tourelle Skyranger développée avec un canon de 30 mm pour l’Allemagne avec la même conception de munition.
      Cette tourelle est conçue pour accueillir également un laser, et 2 missiles anti-aériens à courte portée. La tourelle est connectée en réseau aux autres tourelles de ce type, et à une station radar à qui surveille un espace aérien plus vaste.
      A noter que la conception de cette tourelle Skyranger cherche à protéger face à tout l’éventail possible de menaces:
      – avions, hélicoptères, drones « lourds » de surveillance et d’attaque avec son missile si ils sont éloignés, canon sinon
      – munitions rôdeuses, missiles de croisière, missiles balistiques en phase terminale, roquettes, obus d’artillerie, mortiers
      – drones de petite taille, essaim de drones, munitions rôdeuses
      Le Danemark a déjà sélectionné le Skyranger 35

      Sinon, BAE Bofors a développé un système de surveillance basé sur caméra, avec les CV90 interconnectés qui surveillent l’espace aérien visible. Et toute menace est reportée au réseau, et les CV90 qui ont des munitions programmables reçoivent leur cible à traiter. BAE Bofors semble vouloir intégrer tous les véhicules ou un maximum à un tel réseau.

      La France a son 40mm qu’elle développe pour les navires qu’elle semble vouloir offrir en canon anti-aérien.
      Je doute que le laser y sera installé vu la taille de la tourelle, mais si le canon est installé avec les systèmes de guidage, pas de raison de ne pas avoir de missiles anti-aériens. A voir si le système est efficace, mais si la munition programmable est aussi bonne que la munition AHEAD, à priori ça devrait bien marcher !

      • vrai_chasseur dit :

        @john
        armes anti-drones, mais pas forcément anti-essaims.
        La saturation est une arme en tant que telle surtout quand elle combine des drones terrestres et aériens dans des mouvements coordonnés.
        – Les ukrainiens montrent la voie en Crimée sur la tactique : essaim précurseur, suivi d’un essaim d’attaque. L’essaim précurseur débusque, cartographie et épuise les défenses anti-aériennes avec des drones consommables. L’essaim d’attaque vient peu après, les neutralise ou les évite.
        – L’approche tactique est aussi probabiliste. Dans un essaim d’attaque, il arrivera toujours quelques drones qui passeront à travers les défenses et taperont leurs cibles. Défenseurs et attaquants devront maitriser le calcul des probabilités … avec les essaims l’artillerie devient un nouveau métier.

      • Roland DESPARTE dit :

        John, vous avez renouvelé votre statut de VRP chez Rheinmetall ? (Oerlikon Contraves est la filiale suisse de Rheinmetall).
        Il est vrai que ce produit, le bitube Oerlikon 35 mm bénéficie d’un “RETEX VENTE“ impressionnant depuis… 1950 (33 armées !). Pourquoi ces incorrigibles français, 2ème ou 3ème au classement des pays exportateurs d’armes en 2022, pensent qu’il faut en permanence développer de nouvelles armes qu’elle ne va pas vendre ? Alors que nos amis suisses nous offrent leur expérience de 14ème exportateur ? Peut-être parce qu’au catalogue la Suisse fait référence à la Bundeswehr et la puissance de feu de ses Gepard armés de deux canons automatiques Oerlikon KDA L/R04 de 35 mm ? Dommage, en 2000, l’Allemagne a retiré du service ses Gepard pour les refourguer à l’export, en particulier à la Roumanie et à l’Ukraine (A ma connaissance le Gepard n’a actuellement aucun remplaçant, même pas le Oerlikon Millennium avec munition AHEAD).
        La France aurait-elle donc dû acheter les vieux Gepard allemands (et John toucher une commission) ? Non, faisons confiance à Thales avec ses systèmes aujourd’hui matures et dits de rupture, tel le EagleSHIELD :
        https://www.thalesgroup.com/fr/group/press_release/thales-presente-une-nouvelle-solution-proteger-sites-sensibles-des-drones
        ou le E-TRAP, l’arme à micro-ondes pour lutter contre les essaims de drones :
        https://www.forcesoperations.com/e-trap-larme-a-micro-ondes-de-thales-pour-lutter-contre-les-essaims-de-drones/#:~:text=Pr%C3%A9sent%C3%A9%20pour%20la%20premi%C3%A8re%20fois,de%20navigation%20et%20de%20communication.
        Peut-être Thalès pourrait vendre ces systèmes à l’Allemagne ? Non, je ne crois pas, c’est pathologique… A la Suisse ? Pourquoi pas, si le E-TRAP ne risque pas de faire tomber les F-35 bien entendu…

  5. Félix GARCIA dit :

    Le tout, couplé avec le système VisioLoc et aux systèmes Félin/SCORPION ?

    « Avec VisioLoc, Thales présente un système de géolocalisation révolutionnaire pour les unités au contact »
    https://www.opex360.com/2022/06/14/avec-visioloc-thales-presente-un-systeme-de-geolocalisation-revolutionnaire-pour-les-unites-au-contact/
    « Thales launches VisioLoc, a unique geolocation capability for dismounted soldiers »
    https://www.youtube.com/watch?v=vtaUe0Eo4JM
     » Thales launches VisioLoc – Eurosatory 2022  »
    https://www.youtube.com/watch?v=g3z_9bodFFA

    « J’ai testé les équipements de vision nocturne des commandos – par Thales »
    J’ai eu la chance de tester les équipements optroniques de Thales pour le combattant débarqué, avec :
    – Lunette de visée thermique jour/nuit (XTRAIM)
    – Jumelles de vision nocturne (Minie et Nellie)
    – Jumelles thermiques multifonctions (SOPHIE Ultima et Optima) intégrant la fonctionnalité VisioLoc

    00:00 : Toute la gamme de vision nocturne Thales
    00:50 : Les jumelles de vision nocturne Minie et Nellie
    02:52 : La jumelle multifonction thermique SOPHIE / Ultima
    04:10 : Comment définir sa position sans GPS avec Visioloc
    08:15 : La désignation de cible et la reconnaissance
    10:15 : Test des jumelles de vision nocturnes par intensification lumineuse
    11:35 : Test de la lunette de visée thermique XTRAIM
    https://www.youtube.com/watch?v=KmR7Hvsjrbs

  6. aleksandar dit :

    Le problème c’est que les chinois savent faire depuis au moins 2 ans.
    On pourrait peut être leur acheter le logiciel et le copier .

    • Twisted dit :

      Démonstration chinoise en 2020, US en 2019, voire avant, vraiment pas un mystère technologique

    • Jack dit :

      En quoi est-ce un « problème » ? Il faut arrêter toute recherche parce que d’autres pays en fond également ?

  7. Leboeuf dit :

    hahahahahahahahahaaaaaaa

    quand on voit les video des noiches avec une flopé de drone, ce qu’on nous propose ici, ca fait de la peine.

    triste europe trsite france vivement la chute qu’on remette les compteurs a zero et qu’on repartent sur de bonnes bases.

    • dolgan dit :

      le traducteur automatique a du mal.

    • MorneRouge dit :

      De quoi tu parles exactement ?

    • Raptor dit :

      Entre faire voler un essaim de drones pour le nouvel an chinois dans un environnement contrôlé et sécurisé (aussi impressionnant que cela peut être) et un essaim sur le « champ de bataille » il doit y avoir une petite différence je pense.

      • PK dit :

        Pas tellement. Technologiquement, la difficulté, c’est de coordonner les drones en essaim. Quand vous maîtrisez cela, le reste est peanuts… (pour parler OTANien).

      • VinceToto dit :

        Effectivement, si on n’arrive même pas à faire des jolis spectacles lumineux c’est probablement qu’on est très loin d’avoir les compétences pour des essaims sur le champ de bataille.

        • Leboeuf dit :

          merci aux trois mecs intelligents,

          pour les autres continuez a etre bete ca vous va si bien.

          y a les meme sur lci et je rigole pas mal.

    • Lâne dit :

      « vivement la chute »
      Et je suppose que vous vous dites patriote…

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « triste europe trsite france  » Triste Europe, triste France……………………………….c’est mieux!
      « vivement la chute qu’on remette les compteurs a zero  » Parce que bien sûr vous allez « activement » participer?
      « qu’on repartent sur de bonnes bases. » « reparte » Pourriez vous développer et nous faire part de vos « solutions » pour « repartir de zéro » J’ai hâte de savoir!

    • JILI dit :

      Sérieusement, vos propos n’ont ni queue ni tête. Alors laissez l’Europe et la France à leur tristesse. Bref, ne vous occupez ou ne ne jugez plus les autres, remettez vos propres comptes à zéro, réfléchissez enfin, renseignez vous bien, surtout ne vous faites pas de mal et donc ne riez pas de vous, et ainsi, vous trouverez un peu de bon sens au lieu de racontez n’importe quoi ou des conneries !

    • Tringlos dit :

      @ Leboeuf
      De la peine ? C’est un poisson d’avril du mois de septembre que vous nous faites là ? Personnellement, je vois dans la vidéo, la France, qui rattrape à vitesse grand V, le retard qu’elle avait pris, concernant les drones à usage militaire.

      • Leboeuf dit :

        ce qui me chagrine c’est qu’ils soient obligé aujourd’hui de rattraper leur retard, la France d’aujourd’hui n’est vraiment plus la France d’hier et c’est de ce que je constate de pire en pire dans tous les domaines de la societe.

        va bien falloir a un moment admetre qu’il y a un putain de soucis en France, comment on a pu tomber aussi bas partout partout partout ? .

        • PK dit :

          « va bien falloir a un moment admetre qu’il y a un putain de soucis en France, comment on a pu tomber aussi bas partout partout partout ? . »

          Poser la question, c’est y répondre. La démocratie est une farce qui mène à la ploutocratie actuelle : des marionnettes désignées par des ploutocrates pour satisfaire la pseudo-exigence ripoublicaine.

          Un résumé assez rigolo ici :

          https://tvl.fr/politique-eco-n0403-avec-valerie-bugault-la-republique-francaise-n-existe-plus

          Comme d’hab, ça ne convaincra que les convaincus, mais si vous vous posez des questions, alors ça peut vous aider à comprendre…

    • Alexandre dit :

      @Gros boeuf. Cest cela qui vous impressionne ? https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/entretien-un-spectacle-de-200-drones-dans-le-ciel-ca-ressemble-a-quoi-92b982de-44e6-11ee-85ee-8df5de2ed360

      Je suis a peu pret certain que Nexter tente un truc un peu plus complexe avec d’avantages de parametre que  » faire joli ».
      Enfin bref si c’est ça qui vous fait briller les yeux, et bien nous le faisons aussi.

  8. dolgan dit :

    Le caisson de 6 drones prets a decoller est interessant (et pluggable sur griffon. peut etre sur vab aussi). a voir si c est compatible avec le vehicule en mouvement ou pas.

  9. JILI dit :

    Enfin les voilà, et d’ici peu ceux qui accompagneront nos avions. Nous avions toutes les qualités requises pour élaborer des drones de toutes catégories et tailles, et maintenant il faut accélérer tous les processus afin de rattraper notre retard. Pour le faire, il faut écarter les Décideurs incompétents, comme ceux qui ne voulaient pas armer nos drones alors que logiquement les autres pays les armaient. Vraiment, il y en a assez de ces Guignols de bureaucrates et technocrates qui détruisent notre défense, donc nos armées !

  10. zidor dit :

    La chute de qui exactement…?
    Quand on voit la démographie de la Chine, de la Russie, et qu’on les compare à la France, il n’y a pas vraiment, pour nous Français, de quoi s’inquiéter…

    Dites vous bien que si votre pays a chuté en 1989, ou est en train de chuter, c’est à cause d’une démographie catastrophique, elle même liée à une économie catastrophique, elle même liée à un régime politique autoritaire, clienteliste et corrompu…

  11. HMX dit :

    Enfin l’esquisse d’une utilisation militaire opérationnelle des essaims de drone en France ! on savait qu’on travaillait là-dessus, mais il est toujours plaisant de voir qu’on a dépassé le stade du powerpoint et des images de synthèse.

    La vidéo présente plusieurs applications possibles des essaims de drones. La plus évidente, celle qui est suggérée en filigrane, consiste à doter ces drones de charges explosives et à les précipiter sur des cibles. C’est probablement la fonction la plus attendue et la plus directe des essaims de drones. Un groupe de combat pourrait ainsi avancer sous la couverture d’un essaim de drones, les drones étant si nécessaire projetés contre toute menace détectée, sous le contrôle d’un ou plusieurs opérateurs. On peut imaginer que l’essaim soit utilisé pour cartographier et « nettoyer » si besoin l’intérieur d’un bâtiment, opération toujours complexe et risquée.

    La reconnaissance/cartographie de terrain est également évoquée dans la vidéo de présentation. On peut aller plus loin et imaginer une fonction cartographie de champs de mines/IED, avec des drones dotés de différents types de capteurs, ainsi que d’autres drones dotés pour leur part de charges explosives qui auraient vocation à être précipités sur les mines ainsi détectées. Du déminage et de l’ouverture d’itinéraire en quasi-temps réel…

    Autre utilisation possible des essaims de drones : l’autoprotection des véhicules , ou des convois de véhicules. Sous la supervision d’un véhicule-mère, l’essaim se positionnerait de façon à assurer une couverture à 360° autour des véhicules à protéger. Le véhicule mère (Ex : un Griffon) est doté d’un container permettant de stocker l’essaim et des drones en réserve, et les drones viennent à tour de rôle y recharger leurs batteries (charge par induction) afin de garantir une permanence H24 de la protection. En cas de détection de menace (missile, roquette, munition rôdeuse…) le ou les drones les plus proches se positionneraient instantanément sur la trajectoire de la menace, et exploserait au bon moment avec une charge à effet dirigé. C’est le même principe que les systèmes hard kill montés sur certains blindés qui fonctionnent à très courte portée, sauf que les drones peuvent ainsi assurer une protection sur un périmètre beaucoup plus large, pas forcément limitée à un seul véhicule, et pour un coût global probablement beaucoup plus faible. Sur le même principe, ce système peut bien évidemment être utilisé pour protéger une base, ou un groupe de fantassins.

    Autre piste, dans une optique défensive : l’essaim peut constituer un véritable « champ de mine volant » en interdisant l’accès d’une zone à l’ennemi sans avoir à mobiliser d’importants moyens humains. C’est potentiellement une révolution à venir, notamment pour le combat urbain où ces drones pourraient assurer en temps réel de nombreux rôles pour protéger une force en mouvement (détection et élimination de fantassins ennemis embusqués, reconnaissance active d’itinéraires, destruction d’IED ou de mines, entrée en premier dans des bâtiments et zones dangereuses, sécurisation de zone, déploiement d’écrans de fumées sur les angles de tirs possibles de l’ennemi…).

    Enfin, et ultimement, l’essaim de drones pourrait également être l’outil privilégié pour contrer… d’autres essaims de drones.

  12. Sylvain dit :

    depuis plusieurs articles, je lis des initiatives françaises en matière de drones. si ce n est pas un feu de paille, si les armées et la DGA s y mettent enfin, alors je dis bravo

  13. le sicaire dit :

    Et l’armement il est où ? Je plaisante ! 😉

  14. VinceToto dit :

    Une application pour les grands essaims de petits drones, les spectacles lumineux: https://youtu.be/zdOTV2RH9IY https://youtu.be/JpyPwnDaijU

  15. lxm dit :

    Contrairement à ce que certains commentaires moqueurs peuvent dire pour nous rabaisser face aux chinois, les firmes françaises civiles comme Dronysos spécialisées dans les essaims de drones sont en avance sur les chinois. La France est en effet une des patries des drones depuis une vingtaine d’année, avec le 3ème pool d’entreprises au monde dédié à ce secteur. Et sans aides d’états.

    • JILI dit :

      Ceci est certain, le Patroller et les derniers sortis, avec parmi eux le Rapace sont des produits d’excellence. Bien sûr, n’oublions pas le Neuron qui à sa sortie était bien avancé en technologie, dont on ne parle plus, mais qui je suis sûr, a dû être grandement amélioré.

  16. Lecoq dit :

    Une question : visiblement c’est nexter qui fait un projet commun avec parrot, naval group et icarus, et ils communiquent avec la marque KNDs, question quand kmw avance sur son projet de char avec ses propres partenaires, c’est sous la marque KNdS ? Ou pas

  17. Patadouf dit :

    Un « quadrille de drones » pour le prochain défilé du 14 juillet…

    • Nimbus - parfois cumulo dit :

      :-). 🙂
      Ou bien une attaque de la tribune officielle par plusieurs essaims ?…

  18. vno dit :

    Pour leurrer un missile en reproduisant la signature d’un bâtiment pendant que d’autres le dissimulent ? Utilisés comme champ de mines aériennes ? Utilisés comme caméra à trés hautes résolution en couplant les optiques ? les années qui viennent vont êtres passionnantes pour la recherche. Un peux moins pour l’humanité !

  19. Edgard dit :

    Euh… non ! s’ils volent si proche les un des autres ce n’est pas de la saturation…
    je vous rappel que le principe des dispositifs d’interception est depuis longtemps basé sur des détecteurs de proximité et sur des explosions / fragmentation qui atteignent de multiples cibles localement…

  20. Howk dit :

    Une capacité déjà existante dans l’AAE pourrait être reproduite sur 2 des mini drones d’un engin blindé de l’AdT, en s’adaptant à la charge utile possible. Sur les Rafale, l’OSF se compose d’un balayage IRST et d’une acquisition TV gérés par des process dans le cockpit derrière le radar. Imaginons un petit drone capable de supporter la caméra et la bouboule IR, avec la transmission vers des calculateurs dans le blindé. Les process de calculs sont sur le blindé pour ne pas alourdir le drone.

    Avec 2 drones en vol 200m au dessus du blindé (mais pas à sa verticale), vous pouvez déterminer un départ de menace (missile, obus, roquette) plus loin et plus vite qu’avec le système de détection du bord. Ça peut faire gagner quelques dixièmes de seconde pour activer les contre-mesures offensives.

    Autre hypothèse de cette suggestion beotienne, le croisement des données IR et visuelles entre le blindé et 2 drones décalés autorise une triangulation en temps réel par les calculateurs du blindé. Ici, la télémétrie est faite par triangulation passive sans laser, évitant à l’adversaire de se savoir pointé. Le temps de calcul du process de localisation plus passive qu’active permet au chef de char de gagner (à son tour) quelques dixièmes de seconde puisqu’il n’ititie pas de démarche de calcul de solution de tir: les données sont déjà à disposition automatiquement dans les processeurs, mis à jour en continu par les transmissions des OSF déportés.

    Ce que j’écris est complètement hypothétique et relève du concept théorique de néophyte. C’est surement opposable, en dehors de la charge utile possible et de la capacité de transmission vers les process à bord. Je considère seulement que les systèmes de détection des blindés sont visés prioritairement en combat sur les chars et engins, pour aveugler. Une redondance de detection est possible, en plus de l’allongement de détection par le haut. Quelques dixièmes de seconde changent aussi beaucoup de paramètres.

    • Howk dit :

      Je précise que le concept reprend le principe OSF à portée et coût inférieurs. Je m’attends à des « pfff… 50km inutile ».

      • VinceToto dit :

        « Je m’attends à des « pfff… 50km inutile ». »
        Non, je me disais que vous étiez complétement malade de vouloir mettre les capteurs du Rafale sur un petit drone de reco pour char. 😉

      • Roland DESPARTE dit :

        Non non ! Tout comme pour HMX (plus au dessus), je pense que c’est possible et souhaitable.

    • Félix GARCIA dit :

      « le croisement des données IR et visuelles entre le blindé et 2 drones décalés autorise une triangulation en temps réel par les calculateurs du blindé. Ici, la télémétrie est faite par triangulation passive sans laser, évitant à l’adversaire de se savoir pointé. »
      D’un dilettante à un béotien : j’approuve ! 😀

  21. Sempre en Davant dit :

    Même les petits drones gagneront a porter une munition. Ne fusse que par ce qu’il sera difficile de distinguer les chauds des froids et que leurs caméras fonctionneront encore.

    Les caissons, avec une batterie nourrisse, on un bel avenir comme mine automatique. Surtout couplé à des systèmes de reconnaissance phonique, optique, IR. ou thermique… Bientôt la fin de l’homme dans la boucle.

    L’utilité pour des fantassins en ZU sera rapidement limité par la solution la plus simple : l’artillerie ou les EEI employés sans modération.
    Et, loin de donner durablement une plus value pour une action avec le plus bas niveau de violence possible cela devrait donner une propagande adverse débridée et des martyrs en pagaille.
    Donc pour une première action pourquoi pas. Mais croire que c’est la solution pour faire la police à Faloudja…

    Comme disait Bernanos : « Après, aucune manière vraiment nouvelle de faire l’amour, aucune manière vraiment nouvelle de crever… »

  22. erw dit :

    Le fil à couper le beurre !
    Aller chez Disney pour une belle démo ; ils font çà très bien depuis au moins 2 ans.

    • Ceci cela dit :

      Le pronom démonstratif « ça » ne prend pas d’accent. Il est la forme familière de « cela », qui n’en prend pas non plus.

      Ils font ça très bien depuis au moins 2 ans.

      Cependant, le mot « çà » (avec un accent) existe bien, mais il est d’usage peu courant en français moderne, que ce soit sous la forme d’un adverbe de lieu (comme dans l’expression « çà et là »), ou sous celle d’une interjection (comme dans « Ah çà ! »)

  23. Thierry le plus ancien dit :

    L’armée ukrainienne utilise environ 30 000 drones par mois, dont 20 000 sont perdus chaque mois (la plupart sont des drones kamikaze anti-personnel ou anti-char, fabriqué à partir de modèles civils qui sont modifié pour un usage militaire.) En ce moment l’Ukraine a déjà sécurisé la commande de 100 000 drones pour finir l’année.

    Ceci pour dire que la France c’est toujours trop peu et trop tard et que les démonstrations tartignole sont purement un écran de fumée médiatique, l’armée française à ce jour est toujours gravement démunis en matière de drones, ce qui aurait des conséquences dramatique en cas de conflit soudain, car même des mouvements de rebellion au fin fond de l’Afrique sans moyens financiers trouvent des centaines et milliers de drones immédiatement disponible et utilisable avec très peu de connaissance en la matière.

    Drones ou arme anti-drones, la France est complétement dépassé, inconsciente de l’enjeu majeur et cela aura un prix à payer.

    source pour les chiffres :

    https://www.nytimes.com/2023/09/30/technology/ukraine-russia-war-drones-china.html

  24. TSMC dit :

    C’est sans doute permis par la miniaturisation des composants informatiques qui permet d’augmenter la puissance de calcul utile. ll me semble que les progrès réalisés actuellement par l’informatique ne découlent pas de ruptures conceptuelles, mais plutôt d’une exploitation de choses connues. Parce-qu’en soit, faire voler des avions de modélisme téléguidés n’est pas très impressionnant au plan aéronautique.