Pour ses voeux, le chef d’état-major de l’armée de Terre fait l’éloge de la combativité
L’an passé, le général Jean-Pierre Bosser, alors chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], avait mis « l’esprit guerrier » au premier rang de ses préoccupations. « Du caporal au général, par tous et pour tous, [c’est] une action qui vise à combiner à la fois rusticité, dit autrement, ‘aguerrissement’, haute technologie et traditions militaires », avait-il expliqué.
L’esprit guerrier suppose de la combativité. Et c’est surtout sur cet aspect que le général Thierry Burkhard, qui a succédé au général Bosser en juillet 2019, a insisté lors de ses voeux pour 2020, qui sera une « année de défis et d’opportunités » pour l’armée de Terre.
« Je souhaite à chacun d’entre-vous d’être combatif, de toujours conserver cet enthousiasme et cette énergie qui nous permettent de nous dépasser et de donner le meilleur de nous-mêmes », a affirmé le CEMAT aux militaires de l’armée de Terre, depuis la cour des Invalides.
« Soyons combatifs à l’entraînement comme en opération. La mission est sacrée. Ayons la volonté de tout mettre en oeuvre pour la réaliser. Montrons l’exemple! », a enchaîné le général Burkhard.
Mais pour ce dernier, cette combativité ne doit pas seulement s’exprimer sur le terrain. « Soyons combatifs dans le service courant. Ne choisissons pas la voie de la facilité mais celle de l’excellence, celle qui nous tire vers le haut », a-t-il continué.
« Soyons aussi combatifs dans notre vie personnelle », a poursuivi le CEMAT. « Dépassons nous en toute circonstance, allons jusqu’au bout de nos projets et ne baissons jamais les bras dans la difficulté », a-t-il dit.
En conclusion, le général Burkhard a rappelé le rôle du soldat et le sens de son engagement. « En 2020, apportons plus de justice et de paix dans le monde qui nous entoure, » a-t-il lancé.
Pour rappel, le général Burkhard met actuellement la dernière touche à un nouveau plan stratégique pour l’armée de Terre afin de tirer « les conséquences de l’évolution de la conflictualité dans le milieu terrestre » car, avait-il expliquer aux parlementaires, « nous devons être prêts à nous engager en permanence et sans préavis dans des conflits plus durs. »
Ce nouveau plan visera notamment à élever le niveau d’exigence de la préparation opérationnelle et à faire en sorte de disposer des « moyens matériels nécessaires et suffisants » pour être en mesure de surclasser un adversaire symétrique.