Artillerie : Grâce à l’intelligence artificielle, le CAESAr tirera plus vite et consommera deux fois moins d’obus

En février 2022, Jean Castex, alors Premier ministre, profita d’une visite de l’usine de Nexter, à Roanne, pour annoncer la notification d’un contrat d’une valeur de 600 millions d’euros en vue du développement du CAESAr [Camion équipé d’un système d’artillerie de 155 mm] de nouvelle génération [encore appelé CAESAr Mk II].

Dans le détail, cette future version du CAESAr doit disposer d’une cabine mieux protégée, d’une motorisation plus puissance [460 ch contre 215], d’un nouveau châssis et de logiciels de conduite de tirs améliorés.

Depuis, trente CAESAr de première génération [ou Mk I] ont été cédés à l’armée ukrainienne… Et, au nom de l’armée de Terre, la Direction générale de l’armement a commandé 109 CAESAr NG à Nexter Systems [KNDS France] pour un montant d’environ 350 millions d’euros. Mais cette future version bénéficiera de nouveaux apports qui n’avaient pas été annoncés au début de son développement.

Fin décembre, le ministère ukrainien de la Défense fit savoir qu’il avait besoin de plus de CAESAr Mk I, avant de préciser qu’il avait l’intention d’améliorer leurs capacités en ayant recours à l’intelligence artificielle [IA]. Et cela avec l’objectif de « réduire de « 30 % l’utilisation de munitions pour viser et atteindre les cibles ».

Un mois plus tard, au moment du lancement de la coalition « artillerie pour l’Ukraine », co-dirigée par la France et les États-Unis, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, indiqua que le groupe Helsing IA, spécialiste des algorithmes d’IA destinés aux applications militaires, venait d’être mandatée pour améliorer la précision des CAESAr. D’autres entreprises françaises, en mesure de faire des « propositions disruptives » ont depuis été également sollicitées.

Cela étant, l’IA n’est pas la seule technologie qui permettra d’améliorer les capacités du CAESAr. Lors d’un point de presse du ministère des Armées, en janvier, le général Jean-Michel Guilloton, nommé à la tête de cette coalition « artillerie », a expliqué que des efforts allaient être menés en matière de systèmes d’information et de commandement, d’acquisition des cibles, de drones et de guerre électronique.

L’un des usages possibles de l’IA [qui n’a pas été formellement confirmé par le ministère des Armées] pourrait reposer sur la « vision par ordinateur », laquelle permet à une machine d’identifier et de « comprendre » des images issues d’un flux vidéo.

Quoi qu’il en soit, les données collectées lors de l’engagement des CAESAr ukrainiens [ou dans d’autres circonstances] pourront être plus facilement exploitées grâce à l’IA.

Ainsi, le 23 février, sur les ondes de Radio Classique, le PDG de Nexter Systems, Nicolas Chamussy, a expliqué que l’IA allait permettre de « creuser » dans les masses de données accumulées depuis des années afin d’améliorer la conception de ses « produits » [dont, évidemment, le CAESAr] et de rendre plus efficace le Maintien en condition opérationnelle [MCO] – et donc leur disponibilité – grâce à la maintenance prédictive. Une troisième application, a-t-il continué, serait de réduire la boucle OODA [observer, s’orienter, décider et agir], c’est à dire le « temps entre le moment où l’on a détecté quelque chose et celui où l’on va effectivement tirer un coup de canon ».

Quant à la précision du CAESAr, M. Lecornu en a dit un tout petit peu davantage lors d’un colloque organisé par la revue Le Grand Continent, le 20 février. Selon le compte rendu qui en a été fait par l’Institut des hautes études de la défense nationale [IHEDN], le ministre a indiqué que « l’intelligence artificielle incrémentée dans un CAESAr » allait « permettre de diviser quasiment par deux le nombre de munitions consommées ».

Consommer moins d’obus suppose une meilleure précision… Et cela a d’autres implications, notamment sur la chaîne logistique, mais aussi [et surtout] sur l’usure des tubes [moins précis, voire dangereux, après 10’000 coups tirés], et donc sur le MCO.

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140 contributions

  1. Pev dit :

    Peut être que l’IA nous invitera à ne pas faire la guerre

    • yakafokon dit :

      Faudra vite la greffer dans la tête de tous ces dictateurs du 19ème siècle.

    • Etienne Declercq dit :

      Derrière Xi, il y a une intelligence articielle.
      Derrière Poutine, unr syphilis.

      • de Thillot paul dit :

        Avant de dire des conneries,apprenez l’histoire et regardez comment Biden a envahit l’Ukraine avant 2014 et
        après.

        • Haut château dit :

          L’histoire écrite par le Kremlin ?

        • Erwan Kermon dit :

          Pouvez-vous nous rediriger vers votre site conspirationniste s’il vous plait ?
          Connaissez-vous au moins des Ukrainiens personnellement et cela avant le conflit ? Cela vous semble incroyable que des citoyens ne veulent plus être sous l’influence d’un pays qui a tué directement et indirectement des dizaines de millions de personnes ?
          Du coup la révolution française c’était Biden aussi?
          Vous êtes un idiot c’est vraiment navrant.

        • Courmaceul dit :

          Le plus difficile dans la liberté d’expression, c’est de devoir côtoyer des gens comme vous.

          En plus, on ne peut même pas demander à ce que vous fassiez 7 ans aux Baumettes, c’est profondément injuste, non ?

        • Pascal, (l'autre) dit :

          « Avant de dire des conneries » …. »comment Biden a envahit l’Ukraine avant 2014  » Nous tenons là un orfèvre! Vous l’avez lu dans rybar où pravda-fr.com? Pour continuer une si fantastique déduction avez vous un avis sur les laboratoires biologiques et chimiques de la C.I.A., sur les « milliers » de mercenaires de l’O.T.A.N. mis hors de combat par les courageux combattants de la démocratie à la…………………..russe?

    • mich dit :

      Elle risque d’ être plutot à l’ image de ses créateurs !

    • Desty dit :

      Repassez vous donc le vieux film Wargame. C’est sorti au début des années 80 donc ça a clairement un coté rétro aujourd’hui… N’empêche que certains creusaient déjà le sujet à l’époque.
      Autrement dans ma cinémathèque il y a aussi la saga Terminator et le mésestimé Virus avec Gabriel Byrne et la cultissime Jamie Lee Curtis en débardeur.
      Toutes ces œuvres de fiction en arrive à la même conclusion: n’importe quelle IA suffisamment développée et capable arrêtera une opinion très tranchante, voir radicale, sur la façon la plus pragmatique et efficace de gérer l’espèce humaine…

      • Avekoucenzeh dit :

        Pour dire « et même », l’adverbe « voire » convient parfaitement, mais pas le verbe « voir ».

        Une opinion très tranchante, voire radicale.

  2. Le sicaire dit :

    Ce qui me fascine, c’est que nous avons un ministre de la défense qui visiblement n’a aucune conscience de ce que peut-être la guerre :
    « … permettre de diviser quasiment par deux le nombre de munitions consommées… »…
    Il n’y a que lui pour croire que l’ont fait la guerre comme on va au supermarché. C’est affligeant !

    • yakafokon dit :

      Vos propos sont hors sol. Faudra vous faire greffer aussi de l’IA.

    • KOUDLANSKI Romain dit :

      C’est possible de diviser le nombre d’obus, il faut tapé les bonnes cibles . Si vous vous pensez plus compétent que lui ,proposez votre candidature pour le poste de ministre des armées .

      • Le sicaire dit :

        @KOUDLANSKI Romain
        Allez dire aux Ukrainiens qu’il « est possible de diviser le nombre d’obus, il faut tapé les bonnes cibles »… Je pense qu’ils vont vous rire au nez…

        • Et v’lan passe moi l’éponge dit :

          Ce sont pourtant les Ukrainiens qui les premiers ont parlé d’utiliser de l’IA avec les Caesars.
          Vous devriez leur expliquer votre grand savoir sur ce sujet.

        • tschok dit :

          Ben justement, Sicaire, lisez bien l’article:

          « le ministère ukrainien de la Défense fit savoir qu’il avait besoin de plus de CAESAr Mk I, avant de préciser qu’il avait l’intention d’améliorer leurs capacités en ayant recours à l’intelligence artificielle [IA]. Et cela avec l’objectif de « réduire de « 30 % l’utilisation de munitions pour viser et atteindre les cibles » ».

          Donc, oui, on peut aller dire aux Ukrainiens qu’il est possible de réduire la consommation d’obus avec l’IA, et il le prendront très au sérieux, vu qu’ils ont eu exactement la même idée.

          Au demeurant, c’est une idée d’ingénieur et le ministre ne fait qu’annoncer publiquement qu’elle va être mise en application par l’industriel concerné dans le cadre d’une commande publique.

          Si je fais la somme de tout ce que je lis dans l’article, qu’est-ce que je vois:
          – Deux armées (française et ukrainienne) qui se montrent très intéressées par une application de l’IA à la conduite de tir en matière d’artillerie;
          – Une entreprise a qui a déjà été mandatée dans ce but, le groupe Helsing IA, et d’autres qui ont été sollicitées;
          – Un industriel, Nexter, qui va intégrer cette techno dans la version NG du canon qu’elle produira prochainement pour l’armée française, sachant que la citation intégrale du rapport de l’IHEDN nous renvoie vers un échéancier très proche:

          « le ministre a livré cette annonce : « Dans les semaines qui viennent, l’intelligence artificielle incrémentée dans un canon Caesar va permettre de diviser quasiment par deux le nombre de munitions consommées », en augmentant la précision des tirs ». Et on était le 20 février dernier.

          Et au milieu de tout cela, je vois un commentateur, vous, qui visiblement comprend tout de traviole. Alors, je vous refais la ligne temps.

          Dans le passé:
          – Fin décembre dernier, le client Ukrainien dit qu’il veut mettre de l’IA dans la conduite de tir;
          – Un mois plus tard, le ministre annonce que le groupe Helsing IA est mandaté pour mettre de l’IA dans le Caesar et que d’autres entreprises sont sollicitées.

          Dans le futur proche et lointain:
          – Le futur proche: le 20 février, le ministre précise que dans quelques semaines, on va incrémenter de l’IA dans un Caesar dans le but d’augmenter la précision, donc de diminuer la consommation;
          – Le 23 février, le PDG de Nexter détaille d’autres applications possibles (meilleure conception des produits, MCO prédictive, boucle OODA réduite) qui seront intégrées dans un futur plus lointain.

          Là-dessus, vous faites un procès au ministre en lui reprochant de ne pas être conscient de ce qu’est la guerre, selon vous, qui devez en avoir une conscience aiguë je suppose, alors que vous ne comprenez pas que le mec est juste en train de dérouler un plan industriel: le client, qui fait la guerre avec notre matos, nous dit que ce serait une bonne idée de mettre de l’IA dans la conduite de tir. Il s’agit d’un RETEX, en réalité. Ce RETEX est quasi immédiatement intégré à un processus industriel visant, en ce qui nous concerne, à mettre en service à échéance la version NG du Caesar.

          Le type va pas du tout faire ses courses au supermarché, il intègre un RETEX dans un processus en cours. Rien à voir. C’est pas un achat sur étagère.

          Si un ministre n’est plus dans son rôle quand il fait ça, je ne sais plus ce qu’il doit faire.

        • KOUDLANSKI Romain dit :

          Si tu tape un gros dépôt d’obus , avec 10 obus qui tous mouche , c’est mieux que d’en envoyé 150 ,pour en avoir 90 % qui tapent à côté .

        • EchoDelta dit :

          Assez drôle le contraste entre votre pseudo et votre proposition de préférer l’arrosage d’obus de l’adversaire plutôt que la frappe ciblée. N’y voyez pas une critique mais plutôt un trait d’humour. Je n’ai pas l’avis d’un artilleur éclairée mais j’avoue avoir une préférence pour la qualité sur la quantité d’une manière générale, tout en sachant que les Char Patton ont finalement repoussé les tigres lors de WW2; mais … avec une armée allemande épuisée et composée de beaucoup de gamins (en 44), en subissant quand même pas mal de pertes et avec une supériorité aérienne Alliée incontestable…
          Ca doit être mon côté tireur de précision contre mon absence de côté maquisard, pour ceux qui connaissent.

    • Elwin dit :

      Vous avez pas compris que les munitions etaient au cœur de l’économie de guerre ?

      • Le sicaire dit :

        @Elwin
        Que voulez-vous signifier ? Qu’il faudrait moins en consommer pour s’adapter à la production… ou qu’il faudrait en produire plus pour s’adapter à la consommation ? 😉

        • tschok dit :

          Les deux, faut pas être exclusif.

          Et pour une troisième raison: d’un point de vue économique, les munitions sont des biens qui ne produisent pas de richesses. Ils sont conçus pour la détruire. Alors, vous me direz qu’il s’agit de celle de l’adversaire. Oui, sauf quand on se bat sur son propre sol. Dans ce cas, c’est son propre pays qu’on détruit. Et ici c’est la cas des Ukrainiens.

          Par ailleurs, il s’agit de bien consomptibles = des biens qui se détruisent au premier usage. Donc, tout le travail, le capital et l’énergie que vous avez mis dans la fabrication de la munition, son transport et sa mise en œuvre part littéralement en fumée au moment de son utilisation, même si vous la tirez sur l’adversaire.

          En outre, si vous ne consommez pas cette munition, vous devrez la recycler en fin de vie, donc remettre dedans du travail, du capital et de l’énergie. Tout ça pour in fine la détruire.

          Enfin, la paix revenue, vous devrez encore mettre du capital, du travail et de l’énergie dans la dépollution et le déminage.

          Et je passe sur le coût humain, qui se confond avec celui de la guerre elle-même.

          Donc, un empilement de dépenses non-productives que vous avez intérêt à rationaliser, si vous ne voulez pas (trop) vous appauvrir.

    • Why not dit :

      Le sicaire. Apparemment, le fait que le psycho-rigide du Kremlin fasse son marché avec les territoires de ses voisins ne semble pas vous traumatiser!

      • Because dit :

        why not :  » le psycho-rigide du Kremlin  » ? il aurait donc une psyche, alors que vous , vous donnez du mal pour démontrer que vous n’en n’avez pas ..

      • montjoie dit :

        C’est bon vous êtes prêt ? , votre chef vous a entendu , vous partez ce soir pour une durée indéterminée et surtout pensez à signer votre délégation de solde .Bon vent

    • Matriochka dit :

      Diviser le nombre de munitions ne permet pas seulement une économie financière, mais aussi et surtout une chaine logistique, des moyens humains, des ressources…économisés.

      • Le sicaire dit :

        @Matriochka
        Demandez aux Ukrainiens qui font la guerre si leur priorité est de faire des économies financières, sur la chaine logistique, sur les moyens humains ou sur les ressources… ? 😉

        • Carin dit :

          @Le Sicaire……
          Si nos amis ukrainiens ont la possibilité de tirer 2x moins de munitions pour le même résultat, je pense qu’ils seront très contents….
          Surtout de faire la démonstration à nos amis russes, que rien ne sert d’arroser la luzerne, (et de tuer rapidement les tubes), il faut faire mouche à chaque salves.

        • Franz dit :

          Vous savez, vous n’êtes pas obligé de réagir à chaque commentaire qui ne reflète pas exactement votre pensée.
          En l’occurrence, Matriochka (quel pseudo ^^ !) ne disait pas que les économies sont « la priorité » des Ukrainiens, il évoquait des conséquences potentielles sur le fait de tirer moins d’obus pour un même résultat.

          • Beuaaargh dit :

            Ben si, justement, il est obligé de réagir à chaque commentaire : il est missionné pour ça. Mais il a le droit de varier les pseudos.

    • Yannick dit :

      Si ces IA permettent réellement de réduire autant les besoins en munitions pour les mêmes résultats il n’y a pas à s’en priver. Ca n’a rien d’un « aucune conscience de ce que peut être une guerre ».

      • Le sicaire dit :

        @Yannick
        Ne pensez-vous pas que tant que vous faites la guerre vous avez besoin de munitions ? Et que la seule manière de « réduire » la consommation de munition est peut-être simplement d’arrêter de faire la guerre ?

        • Et v’lan passe moi l’éponge dit :

          Ahhh et sans surprise voilà la raison de cet acharnement médiocre.
          Avant de compter les munitions, il faudrait compter les vies perdues/sacrifiées pour tenter de conquérir un territoire qui n’est pas russe.

        • tschok dit :

          Mais tout à fait, ça s’appelle la victoire.

          • Laudateur dit :

            @tschok
            J’aime beaucoup vous lire.
            Vos longs messages permettent à votre plume alerte de livrer tout son potentiel, mais vous êtes tout aussi efficace quand, comme ici, vous êtes lapidaire !

    • Aymard de Ledonner dit :

      Le rôle du ministre est de trancher entre différentes options. Ce n’est pas lui qui fait émerger les différentes options de son chapeau. Il y a des experts pour cela. Ensuite on lui présente les options. Le ministre dispose d’un aéropage de spécialistes qui vont l’aider à comprendre ce qu’on lui présente pour qu’il puisse trancher. Donc avant d’être ministre, il est possible qu’il n’ai aucune conscience de ce que peut être la guerre. Une fois en poste, ce n’est certainement plus le cas.

    • VinceToto dit :

      Faisant des courses en supermarché, je ne suis pas intéressé par la carte IA++(IA incrémentée https://fr.wikipedia.org/wiki/Incr%C3%A9mentation ) qui divise par deux les patates.
      De plus, j’évite les animations commerciales style Lecornu, Le Grand Continent, Boudin Guy-Guy, etc., dans les supermarchés ou sur les marchés.
      Les commentaires des gogols prenant les autres pour des c. et voulant expliquer à quoi sert IA++=sum(munitions)/2 sont les bienvenus.

      • tschok dit :

        @VinceToto,

        Je ne sais pas exactement où ils veulent mettre de l’IA dans la conduite de tir, c’est un truc qui me dépasse.

        Ce qu’on appelle l’IA, d’après ce que j’en ai compris, ce sont des algorithmes qui permettent de traiter de très grandes quantités de données, avec des variables multiples. Au-delà de cet énoncé, qui est descriptif et général, c’est le brouillard.

        Mais, si je reprends cet énoncé et que je l’applique à la balistique intermédiaire, je vois que ça colle parce que la balistique intermédiaire c’est de très grandes quantités de données avec des variables multiples. Ma compréhension ne va pas au-delà.

        Hors conduite de tir, les applications de l’IA sont multiples, notamment en ce qui concerne les systèmes de guidage qui reposent sur la reconnaissance d’image. Et puis il y a aussi le ciblage.

        • VinceToto dit :

          Ah là là… @tschok soit vous n’allez pas bien, soit quelqu’un vous a piqué votre pseudo. De la marche à pied, de la bonne bouffe, du repos.
          Pour vous remonter le moral, exemple de l’utilisation de l’IA, Macron en boite de nuit en 1987: https://twitter.com/JebraFaushay/status/1762104492907012116 (C’est un « Deep Fake »)

        • EchoDelta dit :

          l’IA sert à cibler les bons objectifs. Si vous comparez ce que voit l’Obus ou le drone en vol avec 20 000 images de chars T72, T90, T62, T54, en temps réel, etc. ben vous être plus sûr d’aller sur la bonne cible, que si vous n’avez pas de banque d’image et que vous vous en remettez à un drone qui désigne une cible par son opérateur qui croit voir un char, mais qui peut éventuellement n’être qu’un leurre.
          L’automatisation de ces processus permet de tirer une salve, et de laisser les systèmes se débrouiller sur le ciblage pendant qu’on plie les gaules.

      • Pierrot dit :

        En fait, l’IA en question vise à éviter de piocher à l’endroit où il n’y a pas de patates.
        Mais je pense que l’analogie va s’arrêter là.

  3. KL42 dit :

    On continue dans le même délire, le tout technologie.
    Les houtis avec des drones à 20 000 $ tiennent en respect les marines occidentales qui ne font plus peur à personne.
    Notre industrie est incapable de fournir les obus promis à l’Ukraine donc on va mettre plus de tech pour diminuer la consommation de projectile. Pour rendre les obus plus précis, ils sont usinés, vous vous rendez compte de l’aberration et du prix que cela engendre, mais les fabricants tous privés doivent bien faire vivre leurs actionnaires.
    On va envoyer les images des drones au canon afin de gagner du temps, mais ne savent-ils pas que les Russes ont fait des progrès important dans le brouillage des drones Ukrainien.
    Les généraux veulent du rustique disent-ils et ils pondent des trucs toujours aussi fragiles.

    De toute façon il faut bien comprendre que ceux qui ont détruit l’industrie, EDF, l’agriculture ( en bonne voie), l’armée seront bien incapables de réparer leur erreur. Ils n’ont pas le logiciel, ils ne sont pas programmés ou éduqués pour changer le cours des choses.

    • NRJ dit :

      @Kl42
      « Les houtis avec des drones à 20 000 $ tiennent en respect les marines occidentales qui ne font plus peur à personne. » Ils ne tiennent rien en respect. Ils font juste de la guérilla en profitant du fait que les occidentaux sont trop occupés à d’autres choses pour vouloir les envahir. Rien de plus.

      « Pour rendre les obus plus précis, ils sont usinés » Qu’est-ce qui vous choque ? Depuis quand ne faisons nous pas d’obus usinés ? Les boulets du Moyen-Age n’étaient certes pas usinés, mais ils portaient moins loin, aussi…

      « On va envoyer les images des drones au canon afin de gagner du temps, mais ne savent-ils pas que les Russes ont fait des progrès important dans le brouillage des drones Ukrainien. » Des matériels qui peuvent être aussi détruits assez facilement. C’est toujours l’arme et la cuirasse.

      « Ils n’ont pas le logiciel, ils ne sont pas programmés ou éduqués pour changer le cours des choses. » Et vous l’êtes ?

    • Nike dit :

      je vous suis sur un seul point les Ukrainiens continueront à tirer tous les obus qu’on leur envoie. il y aura simplement 100% de dégâts en plus chez les Russes !
      Après vous pensez que l’on gagne des guerres avec du vieux matos pas précis libre à vous.

      • rainbowknight dit :

        Sinon ce sera recyclage EEI/IED….. ça fait mal aussi.

      • Albe dit :

        . En effet, si le manque de munitions est un problème en Ukraine, ce n’est pas en augmentant la précision que l’on compensera ce manque. L’augmentation de la précision permettra, avec moins de munitions, d’être plus efficace dans la destruction d’un objectif. Il devrait donc y avoir une augmentation des objectifs à détruire avec une quantité (pour l’instant) identique de munitions. La pression devrait donc être plus importante, permettant éventuellement, dans le domaine de l’artillerie, de faire évoluer le rapport de force. L’histoire nous a appris que les évolutions technologiques jouent sur le cours de la guerre. La question est de savoir de combien de temps faudra t’il pour voir arriver ces technologies sur le champs de bataille ?! Le temps écoulé se compte en vie …

        • FNSEA dit :

          Dans nos belles campagnes françaises, les questions d’artillerie ne nous préoccupent pas outre mesure, mais celles de l’intelligence artificielle pourraient bien révolutionner les travaux des champs.
          Ce qui nous amène à réaffirmer que le mot champ s’écrit sans s au singulier.
          Le champ de bataille, le champ de blé, le champ de mines, le champ de betteraves, le champ magnétique, le champ de lin, le champ de courses, le champ de luzerne, le champ de manœuvre, le champ de colza, le Champ-de-Mars, le champ de maïs, le champ opératoire, le champ de coton, le champ d’honneur, le champ de bleuets.

    • Why not dit :

      KL. Parce que vous pensez que les obus de la guerre de 14-18 n’étaient pas usinés? Un petit coup d’emboutissage et hop! Aujourd’hui, on fabrique des drones insensibles au brouillage! A l’évidence, vous n’avez pas été programmé pour vous adapter à l’évolution de votre environnement!

      • PK dit :

        « Aujourd’hui, on fabrique des drones insensibles au brouillage! »

        Sur Netflix ? Au cinéma ? dans la 4e dimension ?

    • JC dit :

      Réparer leur erreur ? Ils n’ont que faire de tout cela, les plus riches se font construire des abris anti-atomique sous leurs villas. Et si conflit généralisé il y a en Europe, nombre de jets privés iront transporter les destructeurs dans des contrées plus clémentes pour eux et leurs familles.

      • rainbowknight dit :

        Vous connaissez un coin sur cette planète qui ne serait pas affecté par un conflit généralisé en Europe ?
        Mondialisation est ce un mot que vous ignorez ?

      • Math dit :

        Qu’y a-t-il de différent avec ce qui s’est passé dans toutes les guerres et ce qui se passe chez tous les belligérants? C’est la découverte de l’eau chaude?

    • Naledi dit :

      Vite présentez vous !

    • Matriochka dit :

      Vous pensez vraiment que les marines occidentales ne font plus peur à personne? Ne confondez pas avec les politiques.

    • Yannick dit :

      Non les houtis ne tiennent pas en respect ces marines. Elles sont toujours là-bas et leur tapent encore dessus même si c’est avec des armes plus chères que des drones.
      Et en quoi usiner un obus est-il aberrant? Avoir des obus moins précis à la façon russe n’a aucun intérêt.
      Et les ukrainiens continuent toujours de balancer des drones en quantités sur les russes et leurs équipements, preuves que les progrès en brouillage des russes ne sont pas si fantastiques.

    • joe dit :

      Les obus étaient déjà usinés en… 14-18. Renseignez vous avant de sortir des énormités.

    • Kamfrenchie dit :

      le refrain sur les marchands d armes est il approprié ici ? Je n ai pas l impression que les fabricants fu canon caesar aient une influence démesurée sur la politique ou qu ils aient floué la France.

      • Beuaaargh dit :

        Le refrain sur les marchands d’armes ne mange pas de pain et fait toujours son petit effet pavlovien sur le public visé par les désinformateurs. C’est pareil pour le célafotozaméricains. Des grands classiques.

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « Les houtis avec des drones à 20 000 $ tiennent en respect les marines occidentales qui ne font plus peur à personne. » Les marines militaires? Je crois que ce sont les marines civiles! A vaincre sans péril on triomphe sans gloire dirait on!
      « Pour rendre les obus plus précis, ils sont usinés » Parce que ceux qui étaient utilisées en 14-18 n’e l’était pas?
      https://th.bing.com/th/id/R.18f61bf79653c32f34e99f55ea0117c2?rik=mpuMHtDRePscFQ&pid=ImgRaw&r=0
      « mais les fabricants tous privés doivent bien faire vivre leurs actionnaires. » A h les éléments de langage de la……….. N.U.P.E.S.!
      « mais ne savent-ils pas que les Russes ont fait des progrès important dans le brouillage des drones Ukrainien. » L’inverse aussi! Bin ouais, c’est la guerre!

  4. Thierry HENRY dit :

    Je crains que l’intelligence artificielle soit notre prochaine ligne Maginot…

  5. Slasher dit :

    On te laisse aller l’expliquer à Poutine.

  6. farragut dit :

    Enfin ! Notre Armée de Terre se décide à évoquer la boucle OODA, inventée par l’aviateur stratège John Boyd dans les années 1960 (restée classifiée Secret Défense jusqu’en 1986). A noter qu’il reste le seul aviateur de l’USAF à avoir obtenu une reconnaissance des US Marines…
    Sans doute que l’usage des drones en Ukraine a « réveillé » les cerveaux des artilleurs de 2024, alors que les premiers avions d’observation ont été conçus et réalisés justement pour faire de l’éclairage de l’artillerie française en… 1914 (certes après les ballons fixes d’observation) ! 😉
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Boucle_OODA
    https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Boyd_(strat%C3%A8ge)
    https://www.youtube.com/watch?v=SSraVDJ-z-k
    https://www.youtube.com/watch?v=l2i3xeloboM

    • Franz dit :

      Intéressant, je ne connaissais pas la boucle OODA ; merci pour ces infos !

    • Pierrot dit :

      Avant l’invention de la boucle de Boyd, les gens ne pre mnaient pas de décisions et n’agissaient pas…
      Ce genre de truc, c’est beau, c’est conceptuel, mais dire que les idées et processus sous-jacents n’existaient pas avant leur formalisation par Boyd, c’est un raccourci un peu cavaliee : pendant des décennies, les armées un peu intelligentes comme la notre étaient les M. Jourdain de l’OODA.

  7. benoit dit :

    l important c est d y croire….

    aucun recul critique dans l article… visiblement peu de gens comprennent ce qu un une IA….

    d ailleurs avec ou sans la 7G pour se connecter au data center ?

    un peu de sérieux… 2x fois moins d obus on voit deja ce que ça donne en Ukraine…. et c est pas beau

    • Why not dit :

      benoit. Un bénédictin qui perd la foi ou qui a les foies?

    • Math dit :

      Visiblement vous ne travaillez pas non plus sur les IA. Sinon expliquez nous comment vous pondez une intention sans IA. Je peux vous le dire, à la main. Ça prends du temps et fait perdre des opportunités de feu. La phase de création d’une intention de tir existe avec ou sans IA. L’IA permet de simplifier une phase consommatrice en RH et moyennant un bon apprentissage de réduire les erreurs.
      Au delà du prendre du recule, vous avancez aussi? Le calcule d’un plan de tir ne nécessite pas une génération de cœur de réseau supplémentaire, sa transmission (un paquet de donnés) non plus. Depuis la 3g on a ce qu’il faut.

      • Franz dit :

        Vous êtes sévère en demandant @Benoît de prendre du recul dans un article sur l’artillerie… ça va, je sors.

      • Avance, Hercule ! dit :

        Quand on recule, on prend du recul ; quand on calcule, on fait un calcul.

    • Math dit :

      Et on a pas besoin nécessairement d’une architecture avec datacenter pour faire fonctionner ce type de système. Une architecture distribuée me semble même largement supérieure dans un cas comme celui-ci.

    • Pascal, (l'autre) dit :

      @benoit Deux fois moins d’obus, certes mais si vous avez la possibilité de détruire vos objectifs avec un minimum de projectiles c’est quand même mieux, logistique, usure des canons, etc………………Dans ce cas pourquoi avoir mis au point les bombes à guidage laser? Lors de la guerre du Vietnam l’U.S.A.F. a largué une quantité phénoménale de bombes à coups de raids de B52 sur un pont! Le pont Paul Doumer qui bien qu’endommagé était toujours opérationnel car les dégâts étaient rapidement réparés du fait de leur relative importance. Il aura fallu un raid de F4″Phantom II » qui à l’aide de bombes à guidage laser l’ont fait tomber en tapant dans les piles de pont!
      Le pont Paul Doumer rebaptisé pont Long Biên
      https://architexturez.net/data/styles/az_cf_core_l-region-content/public/njoh2015-5-2.jpg?itok=SoxmibsD

  8. L'autre c'est moi dit :

    leurs erreurs ;’)

  9. Langlois dit :

    Vous êtes tous des mal baisés ou quoi ? Jamais content, toujours plus intelligents que les autres et sans aucune proposition. Le verre à moitié vide est toujours notre antienne. Eh les Gaulois, changez votre logiciel pour être plutôt force de propositions et pas toujours contre ceux qui sont pour !

  10. Rakam dit :

    Ne jetons pas le bébé avec la flotte du bain, à voir sur le long terme quand les artilleurs nous feront le retex..

  11. Lothringer dit :

    C’est une amélioration utile.
    Par ailleurs je trouve qu’il serait intéressant de mettre un canon LG1 105mm totalement automatisé sur un châssis 4×4 permettant de tirer tout en conservant une mobilité totale (permettant d’éviter les tirs de contre-batterie). On s’arrête moteur allumé, on tire, on repart. Moins de 30 secondes. Portée max 17km.
    Un « petit » frère du Caesar en quelque sorte.

    • Simlabeng dit :

      Sur un châssis de Sherpa, ça serait bien.

    • Saint Benoit dit :

      ce qui explique que l’on se soit défait des caesars en Ukraine, le complexe militaro industriel français avait sur les bras du vieux matos et avait déjà dans les cartons le nouveau caesar, et c’est en supprimant nos retraites, notre SS, qu’ils essaient de faire passer le suppositoire, c’est désolant ; encore plus quand on voit à la TV des interventions d’anciens généraux français où franchement ils me semblent être complètement séniles et formatés au standard OTAN.
      pauvre France

    • Hem, pas top dit :

      La dernière fois qu’un véhicule « Stryker » américain à 8 roues a essayé cela, le recul du canon de 105 l’a détruit. C’est quand même du calibre conséquent le 105mm…

    • Math dit :

      Le Mepac est déjà développé. C’est du mortier de 120mm.

  12. Achraf Hilal dit :

    Avé César, j adore comme vous marketez vos produits jusqu’au moment où ils doivent tenir leur rang dans une vrais guerre contre autre chose que des islamistes en toyota.

  13. VonBulot dit :

    Quand est ce que l’IA (mot qui compte triple) nous permettra d’augmenter nos capacités de production d’obus de 155mm? ;-).

    Aller on refait le titre avec des mots qui comptent triples dans une présentation powerpoint:
    Artillerie : Grâce à l’intelligence artificielle et au big data et à de nouveaux algorithmes disruptifs conçu avec l’aide d’ordinateurs quantiques, le CAESAr tirera plus vite, traitera plus de cibles sur le terrain et consommera deux fois moins d’obus, le tout avec des communications sécurisées via la blockchain…..
    …Ok je sors…

    • PK dit :

      Non, vous avez raison : on est proche du business loto… J’ai pensé à cela en lisant le titre de LL.

      L’essentiel est la com’ aujourd’hui. L’efficacité, on s’en fout.

      Il manque quand même le côté écolo avec les câbles en peau de maïs pour nourrir les rongeurs ukrainiens. Un oubli de l’agence de com’ sans doute (McQuiSait ?)

      • Pascal, (l'autre) dit :

        « Il manque quand même le côté écolo avec les câbles en peau de maïs pour nourrir les rongeurs ukrainiens. » Si les Russes ne les ont pas chouravé avant!

    • Vinz dit :

      manque cloud hybrid, mais c’est pas mal, ça commence à me parler.

    • vno dit :

      l’IA existe depuis la fin des années 70, cela s’appelle un automate qui a l’origine assistait l’opérateur d’une machine outil classique et renforçait la sécurité et la précision des usinages. Cette facilité d’utilisation permettait de descendre les temps d’usinage en réduisant au maximum les temps morts opérateur et préparation, l’usinage lui même répondant à des games, vitesses bien précises calculée à l’origine chez nous par essais dans les arsenaux de la Marine à l’apparition des bâtiments en fer. Pour gagner encore du temps, l’amélioration de la puissance et vitesse des automates a entrainé la fabrication de nouvelles machines entrainant la possibilité d’enchainer plusieurs opérations sans interventions de l’opérateurs pour changer les outils, de faire du tournage fraisage sur plusieurs axes, puis finalement aujourd’hui de carrément reproduire des plans 3D sur une machine appelé centre d’usinage, des pièces complexes tel un rotor de turbine à gaz, par exemple en partant d’un bloc de métal, sans autre intervention de l’opérateur que le chargement de la machine avec les bons outils, programmes et matières premières. De nouvelles machines moins chère ‘ »imprimante » développées sur les principes de fabrication des composants électroniques sont venu proposer des possibilités encore plus grandes et l’avenir est probablement aux machines mixtes Usinage/impression permettant d’optimiser les opération de fonderie, moulage, montage et soudage. L’IA ne remplacera que le programme de conception, de calcul optimum des coût et bien d’autres chose comme les régleurs ou ingénieurs qui conçoivent, nous ramenant au niveau des animaux… Pour la fabrication des obus, les limites de vitesses d’usinage resteront bloquantes, par contre pour le prix d’une centrale d’usinage qui produit vingt corps d’obus par heure avec un opérateur avec BTS d’opérateur de machine à commande numérique, on peut se payer plusieurs dizaines de tours copieurs avec les opérateurs et régleurs pour produire vingt corps d’obus par heures avec un CAP de tourneur-fraiseur sans pannes bloquante… Mais l’IA, c’est forcément mieux. Comment ils ont fait en 14-18, puisque les femmes forcément sans intelligence et sans droits de l’époque ont fait mieux et de loin que les machines intelligentes d’aujourd’hui ?

      • Et v’lan passe moi l’éponge dit :

        Le problème ce n’est pas de trouver les vingt tours pour usiner les obus, mais les vingt opérateurs, tourneurs.
        J’ai particulièrement apprécié le passage sur l’origine des vitesses de coupe, qui est surréaliste, si on demande à quelques marques Françaises comme Vernier Ernault Somua et autres il vous diront tous que ce sont eux les auteurs des tables. Et ce uniquement en France! Alors si l’on ajoute les 196 autres nations…

  14. toufik dit :

    « réduire la boucle OODA [observer, s’orienter, décider et agir], c’est à dire le « temps entre le moment où l’on a détecté quelque chose et celui où l’on va effectivement tirer un coup de canon » »
    Justement, quel est ce temps, actuellement, sur le front ukrainien, en contre-batterie ? Quelques secondes ? Enjeu intéressant que celui de faire taire au plus tôt la moindre pièce d’artillerie russe qui se manifeste ; d’autant plus intéressant en situation de pénurie d’obus face aux Russes.

  15. cela pourrait quand même un peu plus avantageux par rapport à la diminution de l’utilisation d’obus pour une même utilité cependant je doute que la France est la capacité et l’envie de fournir assez d’obus que nécessaire vu nos ministres

    • Être et avoir dit :

      Plongé dans vos cogitations dubitatives, vous en venez à négliger la différence qu’il y a entre les verbes « être » et « avoir ».

      « je doute que la France ‶est″ la capacité » est un usage fautif du verbe « être ».
      « je doute que la France ait la capacité » est une utilisation correcte du verbe « avoir » (au subjonctif présent).

  16. HMX dit :

    Il est encourageant de voir que Nexter continue à faire évoluer et améliorer le Caesar.

    Une solution pragmatique pour rendre les Caesars plus autonomes et performants consisterait à leur adjoindre leurs propres drones de reconnaissance et guidage, insensibles au brouillage électromagnétique. C’est possible si on applique la technologie de la liaison laser à de petits drones, type quadcopters.

    L’idée consiste à équiper ces drones d’un récepteur et d’un émetteur laser, d’une puissance suffisante pour que le faisceau soit capté à plusieurs kilomètres afin que les drones puissent communiquer de cette façon. Une fois en vol, les drones vont se positionner chacun au point indiqué pour former une ligne dans la direction souhaitée, et établissent entre eux une liaison laser : le drone « de tête » retransmet de cette façon les images et informations qu’il capte via ses capteurs, jusqu’à la batterie de Caesar qui peut ainsi visionner en temps réel ce qui se passe 40km plus loin, et ajuster ses tirs en conséquence, y compris sur des cibles mobiles en anticipant la position de la cible au moment de l’impact. Le tout sans la moindre émission radio… Un Caesar qui serait équipé d’un tel système de drones disposerait d’un atout important, potentiellement décisif en environnement de brouillage électromagnétique intense.

    Une autre piste dévolution du Caesar serait de lui adjoindre une capacité dédiée de détection des tirs ennemis, pour le spécialiser dans le tir de contre batterie. Une capacité cruciale en haute intensité. Pour cela, il faudrait l’équiper d’un radar dont les antennes pourraient être placées sur l’avant du véhicule (à l’image du nouveau 2S35 Koalitsiya russe), ou carrément déporté sur des drones terrestres ou aériens.

    • Vinz dit :

      Les communications laser sont sensibles à la météo et il faut une ligne directe – on peut imaginer des stations relais, mais ça complexifie l’infrastructure. Cela nécessite aussi une certaine puissance d’émission qu’il faut pouvoir embarquer.

      • HMX dit :

        Le laser est en effet sensible aux conditions météo. Par mauvaises conditions météo, il faudra donc simplement davantage de drones pour établir une chaîne de liaison laser. A noter que le système de drones laser évoqué ci-dessus pourrait aussi s’adapter en temps réel aux conditions météo, en faisant varier leur altitude (pour surmonter la présence potentielle de brouillard ou de fumées…), ou en ajoutant des drones supplémentaires dans la chaîne si les conditions se dégradent. Enfin, dans des conditions météo vraiment exécrables (tempêtes, fortes pluies…), le système sera effectivement inopérant… mais cela vaudra alors pour tous les autres types de drones.

        A titre indicatif, l’horizon optique est à 35km pour un drone volant en stationnaire à 100 mètres d’altitude, dans de bonnes conditions météo. En prenant de la marge, et en tenant compte du fait que ces conditions optimales ne sont pas toujours atteintes, un système composé de 5 à 6 drones devrait la plupart du temps pouvoir établir une chaîne de liaison laser jusqu’à 40-60km de distance du Caesar, soit la portée qui nous intéresse…

        Concernant la puissance d’émission du laser, cela jouera en effet un rôle important sur la portée, et également sur l’autonomie du système. Vous noterez cependant que pour transmettre une information, la puissance d’émission n’a pas besoin d’être très forte, sous réserve que les lasers soient dotés d’une bonne optique de focalisation : ce sont surtout les récepteurs qui ont besoin d’être très sensibles. En pratique, on doit aisément pouvoir concevoir un laser suffisamment puissant et léger (pour être embarqué sur un drone), couplé à un récepteur lui aussi très léger et suffisamment sensible pour capter le faisceau de ce laser à 10km environ.

        Pour économiser le potentiel des drones et augmenter leur autonomie en vol, on peut aussi imaginer qu’ils puissent fonctionner avec un mode « veille » : les drones se contenteraient alors de maintenir leur position et de conserver la liaison laser opérationnelle, les images ne seraient alors pas transmises en direct à la batterie Caesar, mais uniquement lorsque le drone de tête et son IA embarquée pensent avoir détecté une cible.

    • DP dit :

      @HMX,
      « Une autre piste dévolution du Caesar serait de lui adjoindre une capacité dédiée de détection des tirs ennemis, pour le spécialiser dans le tir de contre batterie. Une capacité cruciale en haute intensité. Pour cela, il faudrait l’équiper d’un radar dont les antennes pourraient être placées sur l’avant du véhicule (à l’image du nouveau 2S35 Koalitsiya russe), ou carrément déporté sur des drones terrestres ou aériens. »

      Il existe déjà un ou des radars dédié(s) aux tirs de contrebatterie en liaison avec les Caesar mais je n’arrive pas à remettre la main sur le lien….excepté celui de Wikimachin ci-dessous mais c’est un autre que je cherche.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Radar_de_contrebatterie

      Après j’ai peut-être mal compris vos propos.
      Vouloir équiper chaque Caesar d’un radar de contrebatterie ça coûterait la peau du dos voire bien davantage, donc pas réaliste…

      Laissons nos artilleurs faire leur job avec le matos à leur disposition car ils le font bien voir même plus que très très bien ! (voir sans ‘e’ pour ma chérie @Cantatrice)
      Inutile de tirer des plans sur la comète avec des « si on avait…' », c’est une ‘perte de temps inutile’ ! (ça c’est pour l’autre naze dont le pseudo m’échappe) 😉

    • tschok dit :

      @HMX,

      Je crois que la difficulté consiste à pointer très précisément le faisceau laser d’un drone vers un autre à plusieurs km de distance: l’émetteur du drone A doit viser très précisément le récepteur du drone B. Mettons qu’on travaille sur un récepteur qui fasse la taille d’un timbre poste, et sur une distance de 5 km, ça correspond à quel écart angulaire?

      Comme les deux drones évoluent dans une atmosphère non-homogène par construction, ils vont bouger l’un par rapport à l’autre, donc, non-seulement il faut viser une toute petite cible, mais il faut maintenir cette visée le temps de la transmission du message.

      Admettons qu’on parvienne à accomplir cette prouesse, qu’est-ce qui se produit si un bête nuage se glisse entre le drone A et B? Ou bien un vol d’oies stupides et grasses?

      • HMX dit :

        @tschok
        Oui, la difficulté principale consiste à établir la liaison, puis à la conserver malgré le mouvement des drones, les perturbations atmosphériques, ou les vols d’oies sauvages ! 😉
        C’est en effet un challenge, mais il est largement possible à relever. Cela nécessitera le développement de commandes de vol spécifiques, et un probable apport de l’IA pour reconnaître et prévenir autant que possible les éventuelles perturbations de liaison (par exemple, en commandant aux drones de monter ou descendre en altitude pour éviter une perturbation, contourner un relief, ou en ajoutant de façon dynamique un nouveau drone dans la chaîne de liaison si les conditions atmosphériques se dégradent). L’objectif étant que l’opérateur humain n’ait pas à intervenir sur ces aspects techniques de la liaison et de positionnement des drones, et qu’il puisse se concentrer sur l’analyse des images reçues et le contrôle du drone situé en tête de la liaison, au plus près des cibles potentielles.

        Vous noterez que des liaisons laser ont déjà été établies avec succès entre un drone aérien et une station fixe au sol. L’enjeu, c’est désormais de réussir à établir et fiabiliser une telle liaison entre 2 drones en vol, avant d’aller plus loin avec plusieurs drones. C’est largement à notre portée…

  17. Phil dit :

    n’importe quoi! dans intelligence artificielle, il y a un mot de trop!

  18. JILI dit :

    Hé oui, le grand problème persiste pour l’armée à savoir que des administratifs continuent à décider pour elle, et bien sûr cela ne serait pas pénalisant pour elle, si cette clique d’incompétents qui sont persuadés de leur haut degré d’intelligence pour finir décide de tout , écoutait de vrais militaires. Le pire est que cette bande d’abrutis qui a détruit tous nos secteurs clés, nous a laissé nous faire virer d’Afrique comme des malpropres, nous a fait perdre le développement des drones etc, .a endetté à outrance notre pays, a laissé l’insécurité et le marché de la drogue se développer à outrance dans le pays, veut continuer à nous imposer  » ses Conneries « . Nous sommes nombreux à etre optimistes car dans pas longtemps tout va arranger dans notre pays où il y a tout ce qui faut pour le faire, et surtout les français en ont ras le bol de nos politicards de tous bords qui n’ont pas le sens de la réalité!.

    • Melonite dit :

      Et vous, pour décréter péremptoirement que la totalité de nos décideurs sont des abrutis incompétents, vous n’êtes pas persuadé de votre haut degré d’intelligence, peut-être ?

      • JILI dit :

        Non, mais je sais faire les comptes et surtout dire la vérité qu’eux ignorent depuis des années et bien sûr ne mentionnent jamais, donc mon niveau d’intelligence n’a pas à entrer en considération car il suffit seulement de considérer ce qui se passe véritablement, et que ce soit dans le spatial, le nucléaire, l’éducation nationale et professionnelle, l’armée, l’endettement, l’insécurité qui n’existait pas avant à ce niveau si élevé, le développement du trafic de la drogue, les pertes considérables de notre économie, et le pire qui arrive l’effondrement du secteur privé que je vois tous les jours car je suis conseiller et le départ de PMI PME à l’étranger, tout comme la révolte justifiée des agriculteurs, celle qui monte des médecins etc. Bref, j’adore mon
        pays, mais il est temps que les politiciens à venir soient des réformateurs issus de milieux professionnels et donc compétents, et non ceux qu’on a depuis des années et sont des bureaucrates et technocrates à qui nous devons cette déchéance injustifiée! Bref bien sûr que oui je n’ai pas un haut degré d’intelligence et ceci comme beaucoup, mais seulement nous sommes tres nombreux à être conscients que notre pays part anormalement à la faillite et surtout qu’au regard de ce qui se passe notre armée doit être rapidement réarme, et étoffer de toute urgence !

      • EchoDelta dit :

        Il ne faut quand même pas sortir de Saint Cyr pour se rendre compte que nos dirigeants actuels ne travaille pas pour la France et les français mais pour nous fondre dans un magma européen qui fait peu de cas des peuples mais beaucoup des élites mondiales voire d’une classe supérieure.
        Pour construire l’Europe fédérale, il faut détruire les pays nation et dissoudre leurs peuples, voire les ruiner pour les asservir, ce qu’ils appliquent méthodiquement depuis des années notamment en France, excellent élève, car forte nation et avec un peuple qui était assez indépendant d’esprit.

  19. Félix GARCIA dit :

    « l’intelligence artificielle incrémentée dans un CAESAr » allait « permettre de diviser quasiment par deux le nombre de munitions consommées ».
    À ce propos : des « SPACIDO » (si ceux-ci valent le coût) pour nous et pour les Ukrainiens (surtout pour eux presque au vu de leurs besoins présents/pressants) ?

  20. Cenior66 dit :

    Qu’est-ce que je me marre, j’ignorais que nous avions tant de savants en France.

    • EchoDelta dit :

      La France est le meilleur élève en IA depuis des décennie. La discipline est enseignée depuis la fin des années 70 (1970… NDLR) dans toutes les écoles d’ingénieurs digne de ce nom. Donc chaque ingénieur en a entendu parlé, voire manipulé, voire a développé des algorithmes d’IA.
      Cette constance D-dans la durée paye quand même un peu, au point que nous avons pas mal d’entreprise qui développe des moteurs d’IA.

  21. Thierry le plus ancien dit :

    Nexter fabrique sur sa chaine de montage des canons du Caesar en pratiquant les trois huit afin de satisfaire les commandes ( 3 équipes de salariés qui se succèdent en permanence sur une chaine de travail qui fonctionne jour et nuit), c’est clairement en limite de capacité et il faut déjà prévoir une nouvelle chaine de montage et usinage avec de nouvelles machines et de nouveau locaux, supposant des investissements lourds auquel les actionnaires sont toujours allergique puisque ça rogne leurs bénéfices…

    Ce qui m’en vient à penser que ce raisonnement de tirer moins grâce à l’intelligence artificielle vient encore de leur cave à vin !

    Les israéliens qui ont fait appel à l’IA pour leurs frappes à Gaza ont vu le nombre de tir se démultiplier devant le nombre de cibles potentiel détecté par l’IA, bien sûr tout dépend ou vous mettez le curseur, vous pouvez choisir la sensibilité de la détection de cibles sur « très sensible » pour ne rater aucune opportunité, ou « peu sensible » pour tirer seulement sur des cibles de taille importante, quitte à en rater d’autres.

    Et dans ce cas là ça ne veut pas dire que vous atteignez autant de cible avec moins d’obus, mais moins de cible seront détruite en ne tirant que peu d’obus. Alors se pose la pertinence de la destruction du potentiel adverse qui sera moins atteint par vos tirs;

    En ce qui me concerne ce plan me paraît une fumisterie politico financière qui vise à se satisfaire de spénuries actuelle qui leur sont si profitable, au lieu de les résoudre ils s’en accommodent, c’est tout à fait détestable comme approche, et à supposer que vous ne perdiez pas la guerre, ça la prolonge de manière exponentielle.

    • Qui qu'ils fussent dit :

      Des investissements lourds auxquels les actionnaires sont toujours allergiques, pas « des investissements lourds auquel les actionnaires ».

    • tschok dit :

      C’est-à-dire, Thierry, qu’il ne faut pas tout mélanger: de l’IA dans le ciblage, dans le guidage et dans la conduite de tir.

      Si vous mettez de l’IA dans le ciblage, il est effectivement tout à fait possible qu’elle vous suggère un plus grand nombre de cibles.

      Si vous en mettez dans le guidage ou la conduite de tir, vous obtiendrez (normalement) plus de précision, donc vous diminuerez la consommation de munitions par cible. Vous aurez un meilleur ratio.

      Cela ne signifie pas automatiquement que vous diminuerez votre consommation de munition dans l’absolue, ce qui dépend de votre situation sur le terrain.

      Et si vous avez un système de ciblage qui vous propose encore plus de cibles à traiter, vous allez forcément augmenter votre consommation de munitions.

      Mais, ce n’est pas le ratio nombres de munitions par cible, qui vous dit juste combien de munitions vous consommez pour détruire une cible, et si vous l’améliorez ou pas en employant telle ou telle technologie.

  22. I.A.Quafoncon dit :

    C’est aussi l’IA qui empêche le vieillissement accéléré des canons ?

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « C’est aussi l’IA qui empêche le vieillissement accéléré des canons ? » Si elle permet de toucher toutes les cibles et ce avec un nombre d’obus réduits alors OUI!

  23. lym dit :

    Les ukrainiens visaient (sans mauvais jeu de mots) plutôt 30% de gain. Cela parait plus raisonnable, mais il faut sans doute bien « vendre » l’affaire. Mais au delà, à aller plus vite, l’intérêt est aussi pour le lanceur et ses servants pour qui toute réduction du temps d’exposition/immobile est vitale.

  24. Anonymous dit :

    L’artilleur de Metz ne bénéficiait pas de l’IA et pourtant il était parait il redoutable .

  25. Vinz dit :

    « propositions disruptives »
    propositions de rupture. Simple suggestion, je suis ouvert à toute proposition 🙂

    • Abbé Cherèle dit :

      Vous aussi, ce « disruptif » mis à toutes les sauces (alors que son usage est théoriquement restreint au domaine technique de l’électricité) vous irrite ?
      https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9D2741
      Néanmoins, ce ne semble pas être, pour une fois, un anglicisme sauvage, mais seulement une extension de sens pour le moins anarchique.

      Pour ma part, votre « de rupture » me plaît bien. Adopté !

  26. PasKall dit :

    « Grâce à l’IA, le CAESAr tirera plus vite et consommera deux fois moins d’obus »
    Bien, très bien, très très bien. L’IA est grande !
    Mais pour quand la réalisation de ce vœux ? A court terme, à moyen terme, à long terme ?
    Ce genre de propos me fait penser à un sketch de Coluche dans lequel il disait : « dis moi ce dont tu as besoin, je te dirai comment t’en passer » et à une maxime : « Si tu n’as rien a donner, veille au moins à distribuer de bonnes paroles »

  27. Lamy dit :

    L’intelligence artificielle, hélas, ne supprimera pas la stupidité naturelle

  28. Alain d dit :

    Obus, Corée du nord :
    https://m-fr.yna.co.kr/view/AFR20240227001600884?section=national/index
    Pas clair : « Ce volume équivaut à environ 3 millions d’obus d’artillerie de 152 mm ou 500.000 obus d’artillerie de 122 mm. »
    Certainement 3 M de 152 mm ou 5 M de 122 mm.
    Soit 3 M + 500 000
    Depuis quelques mois, la Russie peut donc consommer bien au dessus de ses capacités de production, grâce aux stocks nord-coréens récupérés.

    • Haoui dit :

      On ne sait pas (encore) ce que les Coréens ont reçu en échange, mais vu la tête de Shoïgou lors de sa dernière visite à Séoul pour signer le deal, ces obus ont du coûter un max à la Russie.

      • Alain d dit :

        C’est Poutine qui soumet fortement sa Russie à l’Iran et la Corée du nord, juste pour sauver sa peau.
        Donc les coréens ont forcément mis une grosse pression pour récupérer au minimum des expertises russes dans le secteur de la défense.

  29. Tintouin dit :

    Les 109 caesar NG seront-ils livrés dans les régiments français avant l’envoi des troupes en Ukraine ? Ce serait préférable qu’ils aient aussi des munitions en nombre. L’IA seule ne détruit rien.

  30. themistocles dit :

    Bonne nouvelle ! Cela veut dire que nous ne produisons plus 10 fois moins d`obus que necessaire mais 5 fois. Nous progressons.

  31. aleksandar dit :

    « On a déjà réussi a faire grimper le prix de vente de l’obus de 155 à 8 000 €
    Avec une étiquette IA sur l’emballage on arrivera bien à leur vendre 12 000€ « 

  32. Poiropardix dit :

    Pret ‘a faire feu mon general!
    Ok d ‘apres L’IA on tire en B3 feu!
    Rate mon general l’ennemi s’est discretement deplace en B4 ,c’est ballot!

  33. VinceToto dit :

    Macron et Lecornu sont très compétents en réduction de consommation et hausse des prix. Là c’est une compétence que je leur reconnais en France.
    Par contre les Russes ont encore mieux que l’IA++ pour faire baisser la consommation d’obus du CAESAr: le Lancet, le Krasnopol permettent de réduire sa consommation à zéro.

  34. nquin dit :

    Ils tirent plus vite mais un seul obus à l’heure !!!!