Le drone spatial militaire américain X-37B a été lancé par la puissante fusée Falcon Heavy de SpaceX

Normalement, le mystérieux drone spatial américain X-37B aurait dû décoller à bord d’une fusée Falcon Heavy depuis Cap Canaveral [Floride], le 11 décembre dernier. Mais le compte à rebours fut interrompu vingt-cinq minutes avant le lancement, SpaceX ayant alors fait état d’un « problème au sol », sans donner plus de détails.

C’est donc avec dix-huit jours de retard que le X-37B a entamé sa septième mission depuis 2010, la sixième, achevée en novembre 2022, ayant été la plus longue, avec 908 jours passés en orbite.

Selon les explications livrées à l’époque par le Pentagone, celle-ci avait notamment permis de tester de nouveaux matériaux, d’évaluer le rayonnement cosmique sur des semences de végétaux, de mettre sur orbite le microsatellite FalconSat-8 de l’US Air Force Academy et de mettre en oeuvre un dispositif expérimental consistant à capter l’énergie solaire pour la renvoyer vers la Terre sous la forme d’un faisceau laser ou de micro-ondes afin de produire de l’électricité.

Qu’en sera-t-il pour la septième mission du X-37B? En tout cas, celle-ci suscite quelques interrogations, dans la mesure où le drone spatial sera, pour la première fois, placé sur une orbite géostationnaire [d’où le choix du puissant lanceur Falcon Heavy]. L’US Space Force [USSF] a évoqué des tests sur « de nouveaux régimes orbitaux » ainsi que « l’expérimentation de technologies d’avenir sur la connaissance du domaine spatial et l’étude des effets des radiations sur des matériaux fournis par la Nasa [l’agence spatiale américaine, ndlr] ».

« Le X-37B permet de doter les États-Unis des connaissances nécessaires pour améliorer les opérations spatiales actuelles et futures. La mission X-37B 7 démontre l’engagement de l’USSF en faveur de l’innovation et de la définition de l’art du possible dans le domaine spatial », a fait valoir le général Bradley Chance Saltzman, le chef de l’US Space Force.

Quoi qu’il en soit, les activités du X-37B, dont il a été démontré qu’il a capacité de manoeuvrer en orbite, sont confidentielles pour la plupart. Cela « frustre nos adversaires » et « nous savons que cela les rend fous », avait assuré Heather Wilson, une ancienne secrétaire à l’US Air Force. On sait également que l’idée de connecter ce drone spatial aux avions de combat F-22 et F-35 est envisagée, ce qui permettrait au Pentagone d’avoir la capacité « d’opérer dans tous les domaines ».

Pour rappel, conçu par la division Phantom Works de Boeing, le X-37B mesure 8,38 m de long pour une envergure de 4,57 m et une hauteur de 2,9 m. Propulsé par un moteur Pratt&Whitney Rocketdyne, il affiche une masse à vide d’environ cinq tonnes.

Les forces américaines ne sont pas les seules à disposer d’un tel appareil. Alors que le lancement du X-37B venait d’être reporté, la Chine a annoncé, le 14 décembre, qu’elle avait mis sur orbite son drone spatial « Shenlong » [Dragon Divin] grâce à une fusée Longue Marche 2F ayant décollé du centre spatial de Jiuquan. Une fois sur orbite, cet engin a libéré six objets, soupçonnés depuis d’émettre de puissants signaux.

Photo : Giuseppe De Chiara 1968 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0

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45 contributions

  1. Rakam dit :

    Nous sommes quand même à la ramasse dans ce domaine…Belle partie d’échecs qui ce joue là-haut.

  2. Jili dit :

    Alors que l’Union Européenne aurait pu, si les états l’avaient voulu, prendre en charge le « domaine spatial », la France a préféré dans les années 1960, créer avec 21 autres pays dont plusieurs n’étaient pas membres de l’Union Européenne, un organisme intergouvernemental indépendant de l’UE. Evidemment, cette usine à gaz a rapidement rencontré des problèmes financiers et l’UE a été appelée au secours non pas pour reprendre le projet mais pour le … financer. Ce projet qui a connu de grands succès est aujourd’hui devenu une catastrophe intégrale. Et pendant ce temps là les Américains (et d’autres) avancent à grands pas. Pas étonnant que les Allemands et d’autres États de l’UE envisagent de plus en plus sérieusement de se retirer de l’ESA et de créer la NASA de l’UE.

    • albert dit :

      Quant on voit la gestion de l’UE, plus lourde administrativement tu meurs, j’ai de gros doute sur le fait que ça aurait été mieux si ça avait été géré par l’UE. Le problème c’est que chaque pays veut sa stratégie, veux amener des contrats chez eux, et au final au lieu de se concentrer sur un programme on en fait plusieurs pour satisfaire tout le monde, apres des années de négociation.
      Ce qu’il aurait fallu faire, c’est la meme chose qu’avec Airbus. Autrefois dirigé par 4 pays europén et livré petit à petit au domaine privé. Délivré des contraintes administratives lourde et politique européenne ils auraient pu décider plus vite, faire leur choix sans faire de compromis pour les uns ou les autres … avec cependant un budget alloué par l’ UE sans droit de regard sur le choix stratégique. en fait c’est un Airbus spatial qu’il aurait fallu faire. Ce qui a marché pour Airbus et SpaceX aurait du marcher pour un « SpaceBus ».

      • Jili dit :

        C’est la proposition allemande, je crois. L’idéal serait de conserver l’ESA avec les pays qui le souhaitent et le centre spatial de Kourou, en toute indépendance de l’UE pour sauvegarder les souverainetés nationales et de créer un SpaceBus européen avec un autre centre spatial (Caraïbes Néerlandaises ?) et un financement de l’UE.

      • Cantatrice dit :

        S’il vous plaît. Quand. Avec un d.
        Quand = Lorsque.
        Quand on voit la gestion de l’UE.

    • Dolgan dit :

      des echecs comme cela, j’en prendrai bien plusieurs autres.

      • Jili dit :

        Je crois que vous ne serez pas déçu parce qu’il y en aura encore beaucoup d’autres.

    • Titeuf dit :

      La NASA de l’UE ???
      A 27 ???
      Laisser les sur les calibres de pommes banane et autres….

      • Jili dit :

        Combien d’états aux USA ? Combien de départements en France ? De toute façon, nous avons notre ESA, si l’UE fait sa NASA en quoi notre souveraineté nationale en souffrirait elle ?

    • mich 57 dit :

      qnt on voit les responsables du spacial europeen tous fonctionnaires , avec de grand sourire dédaigneusement se moquer de spacex , les résultats sont là….

      • Spacial Cuisines dit :

        Les responsables du « spacial » européen sont les chefs de rayon d’un magasin bruxellois qui vend des cuisines.
        Les responsables du spatial européen sont au siège de l’ESA, à Paris.

      • Cantatrice dit :

        S’il vous plaît. Quand. Avec un d.
        Quand = Lorsque.
        Quand on voit les responsables du spatial européen…

    • JC dit :

      Interrogez-vous sur ce dysfonctionnement de l’ESA. Qui a voulu être Calife à la place du Calife, si ce n’est l’Allemagne. Cette dernière en ayant participé au naufrage fait sa propre agence avec ses petits poucets. Il faut aussi reconnaître son sens aigu de la prise de pouvoir qui à fait merveille chez Airbus sous direction allemande depuis de nombreuses années . Lorsque l’Allemagne entre dans un projet ou signe un traité il faut s’attendre à ce qu’elle ralentisse ou sabote le premier et ne respecte pas le second.

    • Wagdoox dit :

      Tu veux faire exactement ce qui a marche avec airbus ? Ce qui fonctionnait il y a encore 10 ans ? On parle des allemands qui voulaient pas et ont tué hermes ? Non les allemands ne veulent pas d’une nasa mais faire leur propre space x…

    • Ramjet dit :

       » l’Union Européenne aurait pu, si les états l’avaient voulu, prendre en charge le « domaine spatial » »

      C’était prévu dans le projet de Constitution européenne. Malheureusement, le référendum français en a décidé autrement…

      • HOLST Gustav dit :

        Très intéressante précision. Auriez-vous quelques liens à fournir pour pouvoir creuser un peu le sujet ?

    • Math dit :

      L’UE? En 1960? Ça n’existait pas, il n’y en avait même pas le début et la moitié de l’Europe était de l’autre côté du rideau de fer. L’Algérie était française et le sujet principal était que faire de nos colonies… l’économie allemande se remettait des bombardements alliés, n sortait le mirage III, on avait pas de bombe atomique. Bref, une autre époque.

  3. Jojo dit :

    Et pendant ce temps… le Rafale F5 entre 2032 et 2035. Cette phrase est un petit pique gratuit je l’avoue et je m’excuse d’avance. Tout ça pour dire que wow… ça me troue un peu le cul cette nouvelle !

    • botha dit :

      Mais quel est le rapport? En 2035 le bombardier B52 stratofortress seras toujours utilisée par l’US air force alors qu’il date de 1955. Le rafale F5 en 2035 seras un des meilleurs avions au monde dans sa catégorie, et le carnet de commandes remplis de Dassault permet de valider ce fait.

      • Jojo dit :

        Oh le rapport il est juste au niveau de la connexion envisagée entre le drone spatial et le F35/F22. En 2035 je pense bien que le F5 sera capable de contrôler des drones mais je ne l’imagine pas se connecter avec un drone spatial.
        On parle souvent du potentiel de développement du F35 et je n’aurais pas imaginé ça aussi vite.
        J’avoue que la première phrase de mon premier commentaire n’était pas nécessaire. Elle ne concerne que les gens avec la pensée que le Rafale c’est le meilleur avion du monde coûte que coûte et juste par fierté. Mais oui le Rafale sera pour sûr un des meilleurs avions de sa catégorie, il n’y a aucun doute là-dessus.

        • Jack dit :

          @Jojo : Un avion qui se connecte à un drone spatial ? Wow mais c’est IN-CRO-YABLE 😮 !
          .
          Plus sérieusement, une multitude d’avions de ligne civils se connectent quotidiennement à des satellites. Il en sera de même avec X-37 qui fera office de pseudo-satellite.
          .
          Par ailleurs, je vous laisse mettre en perspective les 900 F-35 et 187 F-22 construit avec le seul et unique X-37. Les attaques combinées ne vont pas être simples à mettre en place…

          • Jojo dit :

            900 F-35 ? ça sera bien plus dans la réalité mais je vois l’idée… je ne comprends pas vraiment le problème par contre. Mais bref.

            Pour reprendre la phrase : On sait également que l’idée de connecter ce drone spatial aux avions de combat F-22 et F-35 est envisagée, ce qui permettrait au Pentagone d’avoir la capacité « d’opérer dans tous les domaines

        • ji_louis dit :

          Quand on a les compétences pour concevoir un équipement radio pour la communication aéronautique, on les a aussi pour les communications spatiales en orbite basse.

        • Math dit :

          C’est vraiment n’importe quoi. Le Rafale a une connexion satellite depuis le F4. Le X37 est un satellite. Mais on sent bien à nouveau l’envie de croire en des super pouvoirs…

    • Goose dit :

      Il vous l’aurait fallu pour quand votre Rafale F5 ?
      Sachant que le F4 vient tout juste de débuter le service sous sa première mouture F4.1 ?
      Pour vous permettre de patienter :
      https://www.opex360.com/2023/01/29/larmee-de-lair-et-de-lespace-songe-a-se-doter-dun-avion-spatial/
      https://www.lalettre.fr/fr/entreprises_defense-et-aeronautique/2023/10/02/dassault-prospecte-des-fournisseurs-pour-son-futur-avion-spatial,110060237-art
      Et oui, nous ne sommes pas mes États-Unis ou la Chine, mais la France suit son petit bonhomme de chemin, loin, bien loin, devant beaucoup d’autres.

    • Wagdoox dit :

      Quel rapport ?
      Le terme avion spatial est tres mal compris ici.

      • Jojo dit :

        La connexion envisagée avec le F35/F22… c’est cette partie du texte qui m’a interpellé ! Je sais qu’il y a des avancées dans le domaine de la connexion entre avion piloté et drone mais jamais je n’aurais imaginé avec un drone spatial. Du moins pas si tôt en ce qui me concerne.

  4. Momo dit :

    Pour ceux qui connaissent un peu cet engin est notamment un butineur. Il a été spécifiquement conçu pour cela entre autres missions spéciales comme endommager/détruire d’autres satellites. Il peut aussi déposer de plus petits butineurs pour espionner in situ les flux électromagnétiques entre les satellites cibles et leurs propriétaires. Le démontage/ramassage n’est pas encore démontré mais pas sûr qu’il ne soit pas en option.
    Il n’a pas d’équivalent, c’est un fait, et le nombre officiel de 2 engins n’est pas vérifié avec une certitude absolue.
    Un avantage technologique important, derrière lequel les chinois pédalent encore.

  5. Roland DESPARTE dit :

    Le général De Gaulle crée le Cnes en 1961 et le charge de conduire le programme spatial français. C’était l’époque de l’audace, aujourd’hui consumée, et jetée aux oubliettes en 1992, sous la présidence de François Mitterrand, et scelle la fin du programme de la navette européenne Hermès… C’était pourtant l’occasion pour les Européens d’être autonomes dans les vols habités ; Aerospatiale 51 % et Dassault 49 % (Hermespace France) se couchent … Merci François, n’est pas qui veut au rendez-vous de l’Histoire…
    Aujourd’hui, la France est diluée au sein de l’ESA, bousculée par les nouveaux entrants, malmenée par l’ambition allemande, voire italienne (lanceur) et complètement larguée par les deux superpuissances spatiales (Etats-Unis et Chine). Ainsi, le budget spatial des Etats-Unis est pratiquement sept fois plus important que celui de l’Europe… (Source : La Tribune).
    Néanmoins, en quatre ans, trois flottes de huit satellites au total auront été déployées pour renforcer les moyens spatiaux militaires français. En 2022, CSO-3 (observation), Syracuse 4B (télécoms), et enfin CERES, (renseignement électromagnétiques), seront totalement déployées. En outre, le Commandement de l’Espace réitèrera l’exercice AsterX, dont l’objectif est de tester les capacités à protéger les satellites français en cas de menace.
    Dassault-t-il définitivement jeter l’éponge ?
    Le 11 février 2015, depuis une altitude de 420 kilomètres et décélérant de Mach 22 à Mach 2, le démonstrateur IXV (Intermediate eXperimental Vehicle) a effectué une rentrée contrôlée par des gouvernes aérodynamiques. C’était une première pour l’Europe…
    Et Dassault Aviation étudie un système de transport spatial réutilisable pour lancer des satellites en orbite basse. Il se compose d’un véhicule hypersonique aéroporté et d’un avion gros porteur subsonique : https://www.dassault-aviation.com/fr/espace/nos-activites-espace/vehicules-aerospatiaux/la-famille-de-vehicules-suborbitaux-vehra-vehicule-hypersonique-reutilisable-aeroporte/

    • Van de Walle dit :

      Le général de Gaulle.

      • JC dit :

        Quitte à faire des corrections, faite le complètement…….Dassault-t-il définitivement jeter l’éponge ?

        • Roland DESPARTE dit :

          Dassault-t-il définitivement jeté l’éponge ?
          C’est le problème de Dragon et de ne pas relire… Mea culpa

        • Roland DESPARTE dit :

          Dassault a-t-il définitivement jeté l’éponge ? Décidément…

        • Van de Walle dit :

          Je me contente d’essayer de faire en sorte qu’on n’estropie pas trop souvent le nom de Charles de Gaulle.
          Pour le reste, il y aurait bien trop à faire. Mais puisque vous m’y invitez : « faites-le ».

      • Roland DESPARTE dit :

        Oui, je pensais que la particule nobiliaire était associée au nom de famille… mais après vérification on ne met la majuscule à la particule nobiliaire que si le nom de famille est directement précédé d’une préposition. 1-0 pour Van de Walle !

        • Van de Walle dit :

          Ce n’est pas une compétition, mais merci d’avoir pris la peine de vérifier.

          Pour compléter le sujet, le « de » dans « de Gaulle » n’est pas une particule nobiliaire.
          Le nom « de Gaulle » a une étymologie germanique et ce « de » germanique est l’équivalent de l’article « le » en français.
          Étymologiquement, c’est vraisemblablement un nom de famille toponymique (il signifierait « la muraille », « le mur ») porté par un ancêtre qui vivait près d’une muraille, comme on trouve en français des « Dupont », « Delacroix », « Dubois », « Delamare », et plus rarement « Dumur » (ce qui pourrait être le patronyme de la famille de Gaulle si le nom avait été d’origine francophone).
          Il n’est donc pas étonnant que, pour cette raison, certains aient tendance à vouloir écrire « de Gaulle » avec la graphie « De Gaulle », comme pour les patronymes Flamands qui s’écrivent avec une majuscule à « De » en Belgique (et continuent de porter cette majuscule quand leurs porteurs traversent le frontière française), tel « De Fruyt »(qui signifie « le fruit » en français).
          Cependant, les ancêtres du général ayant passé de nombreuses générations dans la Marne puis à Paris, ce « de » germanique a perdu au fil du temps sa fonction d’article et en est venu à être considéré comme une particule (mais pas une particule nobiliaire, puisqu’il ne fait pas référence au nom d’un domaine), qui de ce fait s’écrit bien avec une minuscule pour l’état civil.
          Charles de Gaulle.

          En outre, la convention typographique que vous citez, qui consiste à mettre une majuscule à la particule « de » quand elle est précédée de la préposition « de » dans un texte, et qui est assez peu connue du grand public, peut ajouter de la confusion, alors qu’elle est destinée à faciliter la compréhension du texte.
          Il est en effet aisé de croire, en lisant la phrase « La politique de De gaulle reposait sur… », que le nom « de Gaulle » s’écrit « De Gaulle », alors qu’il n’en est rien.

  6. speedbird101A dit :

    Pas du tout fan des projets spatiaux privés….tout comme le nucléaire civil ,je préfére de loin les programmes spatiaux nationaux avec un état qui est derriére aux commandes …çà évite au moins les magouilles d’éthique, car un état démocratique se doit de rendre des comptes devant ses employeurs c’est à dire les contribuables …

    • Ceci cela dit :

      Le pronom démonstratif « ça » ne prend pas d’accent. Il est la forme familière de « cela », qui n’en prend pas non plus.

      Ça évite au moins les magouilles d’éthique.

  7. Momo dit :

    Pour ceux qui ne suivent pas: dire que l’ESA est indépendante de l’UE n’a pas de sens.
    La commission de l’UE est le premier organisme contributeur au budget de l’ESA.
    Et son directeur est passé par la commission de l’UE (*).
    Il est réputé pour ses qualités de négociateur….
    L’ESA est une grosse dinde malade et sub-claquante. Plusieurs ont développé ses maux, que l’on a vu venir il y a plus de 10 ans (dix).
    Mais la vision de la commission de l’UE appuyée par certains pays dont l’Allemagne ont mené tout droit la bête vers sa fin, prochaine.
    Entre Ariane 6 et Vega l’ESA se bat avec elle-même pour avoir les programmes les plus mal boutiqués. C’est la fusée Europa au carré, on y trouve la même cause racine, écrite dans les principes actuels de l’ESA: partager le boulot en assurant un ‘retour’ aux pays qui contribue.
    La recette inéluctable pour la fin des haricots.

    (*) détail sans doute: In 2021, Dr Aschbacher became ‘Grande Ufficiale Ordine al Merito della Repubblica Italiana’, the highest recognition accorded to non-Italian nationals.
    Cela n’a pas amélioré Vega C pour autant, dont le programme a quand même été maintenu (les italiens avaient eux-même envisagé de l’arrêter).

  8. olgi dit :

    Le programme spatial européen se saborde de l’intérieur….. Depuis que l’Allemagne et l’Italie veulent s’émanciper….. Nos amis Teutons ont décidé du jour au lendemain de devenir premier contributeur du budget, alors que pendant des années ils étaient des suiveurs par obligations. Il ne faut pas chercher plus loin l’échec industriel d’Ariane 6 et de Vega dans une moindre mesure