Le porte-avions Charles de Gaulle a catapulté des… maquettes

En mai, à l’issue de la mission Antarès, le porte-avions Charles de Gaulle a été mis en cale sèche pour plusieurs mois, dans le cadre d’une nouvelle « indisponibilité pour entretien intermédiaire » [IEI]. Selon les confidences faites par son commandant en second au quotidien Var Matin, les travaux devaient alors se concentrer sur la coque et les lignes d’arbre du navire. Il était aussi question de rénover de « A à Z » ses installations médicales ainsi que ses locaux de vie. Enfin, il était prévu de le doter d’une station navale Syracuse 4, plus puissante et mieux sécurisée, pour les télécommunications par satellite.

Cela étant, et alors que le « Charles de Gaulle » a été remis à l’eau après cinq mois de cale sèche, à Toulon, le dernier numéro de Cols Bleus, le magazine de la Marine nationale, a précisé que les travaux avaient aussi porté sur les catapultes.

« Nous avons changé des composants hydrauliques comme la vanne de lancement, nettoyé les cylindres de freinage et l’ensemble mobile indispensable au lancement » des avions, a en effet confié l’officier marinier ayant la fonction de « chef de section ‘catapulte latérale' » à bord du porte-avions.

« Lors d’un catapultage, de la vapeur sous pression est admise dans les cylindres de la catapulte. L’ensemble mobile, poussé par cette vapeur, entraîne l’aéronef sur 75 mètres pour lui faire gagner de la vitesse et lui permettre de décoller », rappelle Cols Bleus.

Au passage, le montage et le remontage de la catapulte latérale incombe aux marins du bord… et non à l’industriel – à savoir Naval Group – chargé d’assurer la maintenance du porte-avions, celui-ci ayant à assurer le contrôle technique de ces opérations.

Quoi qu’il en soit, il s’agit de vérifier que tout fonctionne. D’où la campagne que vient de réaliser le porte-avions. En effet, a confirmé la Marine nationale, dans le cadre de son IEI, le « Charles de Gaulle a « procédé à des tirs de maquettes, en lien avec Naval Group, le Service de soutien de la flotte et le CEPA/10S [Centre d’Expérimentations Pratiques et de réception de l’Aéronautique navale] » à partir du 11 novembre.

Au total, 64 lancements de maquettes, représentatives d’un Rafale et d’un avion de guet aérien E2-C Hawkeye, ont été effectués. Et cela afin de vérifier le fonctionnement des catapultes, de procéder à leur étalonnage et d’entraîner le personnel du pont d’envol. Après chaque « catapultage », les maquettes ont été récupérées par un remorqueur et chargées à bord du porte-avions au moyen d’une grue.

Après cette IEI – qui ne sera pas la dernière – le « Charles de Gaulle » aura encore à effectuer à une importante phase d’essais. Celle-ci devrait se terminer d’ici le début de l’année 2024, avec le retour des aéronefs à bord. Puis, il accueillera l’école de l’aviation embarquée, afin de qualifier les nouveaux pilotes à l’appontage, de jour comme de nuit. Enfin, il reprendra son cycle opérationnel.

Photo : © Jérémy Vacelet / Marine nationale

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52 contributions

  1. Félix GARCIA dit :

    « À terme, les catapultes devront pouvoir lancer 20 avions en 12 minutes, soit ! »
    😮
    Chanmé !

    • vrai_chasseur dit :

      Oui… mais ça, c’est juste l’aspect technique de la catapulte elle-même.
      Occasion de souligner un point : la performance d’une aéronavale se mesure concrètement au nombre de sorties aériennes par jour.
      Donc en intégrant tous les paramètres chronophages : la catapulte bien sûr, mais aussi la préparation des avions, du pont d’envol, le carburant, les munitions, les pilotes, le briefing de la mission elle-même, le guet aérien avancé, etc etc etc.

      Et là, seules 2 marines au monde savent opérer 100 sorties par jour et au-delà : l’américaine et la française. Les autres, toutes les autres, plafonnent à 60 max / j et encore.
      On se doute bien que c’est un savoir-faire pointu et surtout collectif, qui ne s’acquiert pas en une nuit.

      • Fralipolipi dit :

        @vrai_chasseur
        Merci pour vos posts toujours aussi éclairants.
        .
        Bon après, tous ces chiffres de sorties max par jour, c’est aussi un peu théorique (en fonction des contextes et de ce que l’on considère pour les calculs, notamment en fonction de tous les items que vous le listez très bien).
        .
        En grattant un peu, j’ai trouvé cela :
        « CVN 78 [PA G.FORD avec Emals] is designed to increase the sortie generation
        capability of embarked aircraft to 160 sorties per day (12-hour
        fly day) and to surge to 270 sorties per day (24-hour fly day)
        as compared to the CVN 68 Nimitz Class sortie generation rate
        demonstration of 120 sorties per day/240 sorties for 24-hour
        surge. »
        https://www.dote.osd.mil/Portals/97/pub/reports/FY2011/navy/2011cvn78.pdf?ver=2019-08-22-112032-597
        .
        Au départ, votre chiffre de 100 sorties par jour pour le PAN CDG me paraissait un peu gros.
        Mais j’ai bien retrouvé ce chiffre : 100 sorties/jour … et pendant 7 jours (bon, là aussi, c’est sans doute encore du théorique, car au bout de 7 jours à un tel train d’enfer, pas sûr que l’équipage soit en superbe forme … j’ai comme un doute …).
        https://www.armement-innovations.fr/grands-programmes/pan-charles-de-gaulle
        .
        Pour les 60 sorties/jour, j’imagine que vous évoquiez les PA QE ?
        .
        En fait selon les contextes et le mode de calcul retenu, ce chiffre est pas mal modulable (un peu comme pour les taux de disponibilité …)
        D’ailleurs, pour le PAN NG, Air&Cosmos parlait de 60 sorties/jour … seulement (ce qui est déjà beaucoup, en fait).
        https://air-cosmos.com/article/la-dfense-dtaille-la-roadmap-du-porte-avions-de-nouvelle-gnration-24684
        Donc tout doit dépendre de ce que l’on veut bien mettre derrière cette définition et ce calcul.
        .
        Mais fondamentalement, au delà de ces écarts de scenarios pris en compte pour le calcul,
        à scénario et mode de calcul équivalent, c’est assurément votre réflexion qui est la bonne : « la performance d’une aéronavale se mesure concrètement au nombre de sorties aériennes par jour. »

      • Bazdriver dit :

        @Vrai_chasseur. Sans vouloir vous contredire ni rentrer dans une bataille de chiffres, un porte-avions US peut générer le double, voire plus, de sorties du porte-avion français . Pour générer 100 sorties par jour, il faut la totalité des Rafales sur le porte-avions.. Cas rare, si n’est jamais vu..

        • Momo dit :

          Alors voyons:
          ‘Vrai chasseur’ nous dit que la Marine US et la Royale (amusant vu de là ou je vous écris) peuvent opérer plus de 100 sorties par jour.
          ‘Fralipoli’ développe avec CDG: 100 et PA US jusqu’à 270.
          Bien.
          Les 2 propositions ci-dessus sont parfaitement compatibles.
          Alors où diantre ‘Vrai Chasseur’ est-il dans l’erreur?
          A ce stade il est logiquement prouvé que c’est ‘Bazdriver’
          Etonnant?
          Non!

          • Bazdriver dit :

            Où ai-je dis qu’il est dans l’erreur?? Quand au nombre de sorties par jour, quelle durée les sorties?? En 1991 leurs sorties étaient en gros de 5 à 6 heures. Donc générer 120 sorties jours c’est très élevé, même pour un porte-avions US avec 60 appareils de combats et même plus à cette époque…

          • Cantatrice dit :

            S’il vous plaît, Bazdriver. Quant à, quant au. Avec un t. Pas un d.
            Quand à = Lorsque à. Quant à = En ce qui concerne.
            Quant au nombre de sorties par jour, quelle durée les sorties ?

        • wagdoox dit :

          Non le rafale peut faire jusqu’à 5 sorties par jours en fonction de la capacité MCO.
          Un rafale reste pas forcement 6 heures en vol… s’il y a plus de munition, il rentre et en temps de guerre symétrique, les munitions partiront très vite.
          La limitation du coupe rafale/CDG ne tient pas dans le nombre d’avoir ou dans les catapultes mais dans la capacité de maintenance du aéro du CdG.
          Pour le QE/F35, c’est la logistique de l’avion lui meme qui lui interdit plus d’un vol par jour (pour le moment).

    • Félix GARCIA dit :

      Ah ben je constate que le police d’écriture utilisée ne passe pas en commentaire non plus !
      —> Donc : « À terme, les catapultes devront pouvoir lancer 20 avions en 12 minutes, soit 1 avion toutes les 30 secondes ! »

      • Liberté (de parole), égalité, fraternité dit :

        En attendant, la France n’a toujours pas de porte avions …

    • Constantino dit :

      C’est un fleuron de technologie française, il ne faut pas le vendre aux USA.

      • Bazdriver dit :

        @Constantino. Ce sont les US qui vendent leurs technologies à la France pour son porte-avions actuel et le futur.. Ils ne sont pas « demandeurs »…

      • Liberté (de parole), égalité, fraternité dit :

        Un fleuron ? En attendant la France n’a aucun porte avions…

  2. reglab dit :

    heu chef je crois que l’on a oublié de refermé l’echapement vapeur . 🙂

  3. Fralipolipi dit :

    Ce même type de test, avec chariot-maquette, avait déjà été fait à la sortie de la dernière IPER du PA CDG (plus tôt encore ? Je ne sais pas).
    Et, sauf erreur, les US font des tests idem sur leurs PA.

  4. Félix GARCIA dit :

    Et, toujours à Toulon :
    « Une corvette turque du type Ada pour la première fois en escale à Toulon »
    […]
    « Alors que la frégate française Surcouf a fait escale à Izmir le mois dernier, on peut sans doute y voir le signe d’un réchauffement des relations entre Paris et Ankara. »
    […]
    https://www.meretmarine.com/fr/defense/une-corvette-turque-du-type-ada-pour-la-premiere-fois-en-escale-a-toulon

    • berger dit :

      bientôt 80 Rafales pour Ankara ?

      • Pascal, (l'autre) dit :

        « bientôt 80 Rafales pour Ankara ? » Les Turcs envisagent l’acquisition « d’Eurofoufoune », il faudrait…………….suivre!

    • wince dit :

      Ils ont vraiment besoin de Rafale et nous de vendre des avions !
      (je plaisante évidemment)

  5. Belzebuth dit :

    La suite après les PHA de la classe MISTRAL pose aussi question…
    https://meta-defense.fr/2023/11/20/successeur-pha-mistral-marine-nationale/

    • Félix GARCIA dit :

      Déjà, des portes-drones à partir d’un dérivé de la classe Mistral, dans un avenir relativement proche, ce serait chouette !
      Drones aériens (voilures fixes et tournantes) et navals (de surface et sous-marins).
      Avec un atelier à la place de l’hôpital, ainsi qu’un centre de commandement et de pilotage pour les drones.

    • Félix GARCIA dit :

      Et, en appui des Mistral : un navire nouveau de débarquement amphibie, sorte de « demi Mistral ».

      Disposant aussi d’un radier inondable, mais sans hôpital, sans pont d’envol, avec un seul hangar pour véhicules amphibies, et conçu (forme, protection …) pour s’approcher à moins de 5 km de côtes pour mettre à l’eau des blindés amphibies.
      Dans le radier inondable, 2 EDA-R pour appuyer les PHA, mis à l’eau au-delà de l’horizon.
      Le hangar (allongé) pour véhicules amphibies (VBCI amphibies, VBL/VBAE, VHM …) relié au radier inondable (comme dans les Mistral).
      Un Mistral sans la partie supérieure en quelque sorte.

      2 EDA-R supplémentaires pour aider les PHA, ça pourrait être chouette.

      Et débarquer environ 200 VBCI amphibies/VBL/VBAE/VHM, à peu près n’importe où, sans préparation de la zone de débarquement, ça pourrait être pas mal. Leurs capacités amphibies seraient d’ailleurs très utiles pour les franchissements de coupures humides après débarquement, et accroitraient les capacités de manœuvre de l’armée de Terre.

    • Félix GARCIA dit :

      Les opérations de débarquement se feront probablement avec l’appui de troupes aéroportées renforcées par l’arrivée des robots/drones/effecteurs déportés terrestres.
      Des équivalents des Type-X, en versions 40mm CTA et LMP (Lanceur Modulaire Polyvalent), rendront les troupes aéroportées encore plus redoutables.
      Si celles-ci sont en plus dotées de Sherpa A2M, alors nous renoueront avec la foudroyance !

      • Franz dit :

        Félix, je ne voudrais pas vous décevoir, mais tout ça ne va pas tenir sous le sapin… même en plusieurs Noëls !

    • wagdoox dit :

      Non, le LPM parle d’une mise a jour profonde et de les garder en services jusqu’en 2050.

  6. Vins dit :

    Il serait intéressant de connaître le jour en mer du CDG depuis sa mise en service.
    Ok ça fait rêver, c’est beau, mais en attendant on est à poils dans le pacifique et… partout en fait!
    Donc balancer 20 rafales en 12 min, ok super mais pour faire quoi?
    Combien de frégates pour le même prix et nombres de marins?
    Bref… mais c’est beau c’est vrai.

  7. JILI dit :

    Bien dommage qu’il n’en existe qu’un car en cas de conflit, et même au regard de l’emplacement et de la surface de nos zones Maritimes dans le monde, qui en plus sont d’importances réelles, comme diverses et variées, on se sent vraiment en état d’infériorité par rapport à ses absences naturelles afin de le réviser, et l’améliorer en technologie. Le Charles de Gaulle est vraiment un magnifique navire et une arme redoutable !

  8. Félix GARCIA dit :

    Je parie qu’on verra des robots Aru de Nimble One dans le Charles ! Ou, à tout le moins, sur nos autres navires/bâtiments, dans nos bases navales, aériennes et terrestres …

    « Forum innovation défense 2023 : les guerres de demain se gagnent aujourd’hui  »
    […]
    « Parmi les exposants du FID, de nombreuses entreprises issues de la société civile. Depuis longtemps, le ministère des Armées accompagne des porteurs de projet dans des logiques duales, bénéficiant à la fois pour le monde militaire et civil. C’est notamment le cas de deux projets présentés cette année au FID : le robot d’assistance Aru porté par Nimble One, le projet Keraunos de liaison de communication laser entre un satellite et le sol par Unseenlabs et Cailabs… »
    […]
    https://www.defense.gouv.fr/actualites/forum-innovation-defense-2023-guerres-demain-se-gagnent-aujourdhui

    Nimble One
    https://nimbleone.io/
    Aru V2 in December 2022
    https://nimbleone.io/wp-content/uploads/2023/03/ARU_montage.mp4
    Stability and Agility​
    https://nimbleone.io/wp-content/uploads/2021/12/Anim_06.mp4
    Multi-tools
    https://nimbleone.io/wp-content/uploads/2022/01/Multi-tools-2.mp4

    J’ai rarement été aussi épaté par une machine …
    Félicitations à cette équipe … c’est époustouflant !
    Giga fierté de savoir que ce sont des Français qui en sont à l’origine ! 😀

    Dans un premier temps, avec les Nerva LG, nous auront là des petits robots terrestres du champ de bataille (ou d’intervention [secours, GIGN, RAID, BI, BRI …]) de première ordre !

    Je crois qu’en voyant cela, tout le monde comprend les applications militaires possibles … « ARMORED CORE » dans le monde réel !
    https://www.youtube.com/watch?v=kQJb8He0pYA
    Naaaan … j’déconne … mais c’est pas loin !
    ^^

  9. PK dit :

    « « Lors d’un catapultage, de la vapeur sous pression est admise dans les cylindres de la catapulte. L’ensemble mobile, poussé par cette vapeur, entraîne l’aéronef sur 75 mètres pour lui faire gagner de la vitesse et lui permettre de décoller », rappelle Cols Bleus. »

    Ce n’est que partiellement exact. En réalité, il y a conjonction de trois facteurs pour permettre de décoller. L’avion doit atteindre sa vitesse de décollage en :

    – étant propulsé par la catapulte
    – en ajoutant la poussée des réacteurs
    – en ajoutant la vitesse relative du navire, de préférence face au vent

    Donc pour une vitesse décollage de 200 km/h (plus simple de parler en unité standard), pour une vitesse de navire de 35 km/h face à un vent de 15 km/h, l’avion a déjà une vitesse de 50 km/h par rapport à l’air. Il faut donc ajouter 150 km/h, en combinant la poussée des réacteurs et de la catapulte.

    La catapulte permet surtout de raccourcir le pont d’envol, car un avion à décollage court pourrait décoller en utilisant tout le pont, comme cela se faisait avec les coucous à hélice.

    • Bazdriver dit :

      @PK. Un décollage à 200 km/h (107 kts)????? Vous êtes tombé sur la tête ??? Ensuite, lorsqu’un porte-avions est en opérations de catapultage, il ne se traîne pas à 35 km/h ( 18kts), c’est plein pot, 30-35 kts.

      • PK dit :

        J’ai pris des valeurs simples pour faire des calculs simples. Qui plus est en USI, afin de parler à tout le monde.

  10. Félix GARCIA dit :

    ECHO Hors-Série | Océanides, épisode 1 : Quel rôle occupe la mer dans l’histoire de l’humanité ?
    https://podcasters.spotify.com/pod/show/cesm/episodes/Echo-Hors-Srie–Ocanides-EP-1–Quel-rle-occupe-la-mer-dans-lhistoire-de-lhumanit-e26rl49
    ECHO Hors-Série | Océanides, épisode 2 | Rayonnement et domination maritime
    https://podcasters.spotify.com/pod/show/cesm/episodes/Echo-Hors-Srie–Ocanides-EP-2–Rayonnement-et-domination-maritime-e26rlc9
    ECHO Hors-Série | Océanides, épisode 3 | Quelle fut l’importance de la mer sur les sociétés humaines ?
    https://podcasters.spotify.com/pod/show/cesm/episodes/Echo-Hors-Srie–Ocanides-EP-3–Quelle-fut-limportance-de-la-mer-sur-les-socits-humaines-e26rlhr

    « Le Vent se lève ! … Il faut tenter de vivre ! »

  11. Félix GARCIA dit :

    Rafale croates.

    International Defence Analysis@Defence_IDA
    Croatia received three Rafale from France.
    Via: @FHAeromedia
    https://twitter.com/Defence_IDA/status/1725693253549228393

  12. Félix GARCIA dit :

    Faudra pas hésiter à mettre la paquet au niveau naval, vu qu’on va devenir la première puissance géoéconomique mondiale grâce aux Français et à la France-sur-Mer (les outremers) !

    « Une start-up girondine veut révolutionner la production d’électricité avec l’énergie de la houle »
    Après trois mois de tests en mer, l’entreprise Hace a prouvé que son prototype de houlomoteur produit de l’électricité dans toutes les conditions, même avec une houle de quelques centimètres. Une nouvelle levée de fonds est lancée pour passer au stade industriel.
    […]
    « L’objectif est maintenant de construire un houlomoteur de taille standard, soit 210 mètres de long sur 6 mètres de large, d’une puissance nominale de 1 MW. Une seule unité serait en mesure de produire entre 4 et 8 GWh par an, selon la zone géographique.

    Hace nourrit aussi de grands espoirs dans un projet de production d’hydrogène vert en associant son houlomoteur à un électrolyseur. La station permettrait d’approvisionner les bateaux à hydrogène directement en mer. Après des années de recherche et développement, l’entreprise de Martillac ne cache pas son ambition de devenir « un acteur majeur sur le marché mondial de l’énergie décarbonée », vise Jean-Luc Stanek. »
    https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/une-start-up-girondine-veut-revolutionner-la-production-d-electricite-avec-l-energie-de-la-houle-16961359.php

    « La Mer embauche : ouvrez-vous de nouveaux horizons professionnels »
    Secrétariat d’État chargé de la Mer
    https://www.youtube.com/watch?v=KxCE7Bdl-hw
    —> Plutôt qu’un secrétariat général, la France mérite un ministère de la Mer, ainsi qu’un ministre de la Mer ! Bien visibles et connus comme tels !
    😉

    Vive la France !
    🙂

  13. radionucleide dit :

    et comment va le pilote de la maquette?

    • Franz dit :

      La cellule psychologique s’inquiète de son mutisme.

    • Dr Folamour dit :

      mal de mer et bronchite

    • themistocles dit :

      Mouillé, car : « Tout corps plongé dans un liquide en ressort mouillé ».
      Variante maritime  » Tout corps autre que sous-marin ou scaphandrier, plongé dans un liquide et qui n`a pas reparu au bout de 5 minutes doit être considéré comme perdu… »

    • Fralipolipi dit :

      @radionucléide
      Il a bu un peu la tasse, mais il va bien.
      … Je pensais que qqun l’aurait ressorti avant, mais comme personne ne l’a encore fait, je m’y colle 😉
      https://www.youtube.com/watch?v=0refSaYMVCo
      (y-avait du budget dans la Pub à l’époque)

      • themistocles dit :

        Le premier essais a été une catastrophe. Seuls les fragments de la voiture ont atteint l`extremité de la catapulte, la sasine ( cable d`acier) ayant litteralement découpé la voiture comme un fil à couper le beurre. Après le bricolage à bord d`un chassis de poutrelles en acier soudées, sur lequel a été fixée la voiture, le catapultage a pu se faire.

        • Fralipolipi dit :

          @Themistocles
          Merci d’avoir partagé cette histoire avec nous.
          .
          En voyant une poutre voltiger derrière la voiture, à 1min00 sur le film, j’avais bien pressenti un petit coup de pouce pour le catapultage de la Visa … mais jamais au point d’imaginer le coup du fil à couper le beurre …
          .
          Vous avez du bien vous amuser quand même. Un vrai moment « suspendu » 🙂
          .
          Ce genre d’histoire me rappelle aussi ce récit assez incroyable, et qui aurait pu finir tellement plus mal.
          http://aviateurs.e-monsite.com/pages/1946-et-annees-suivantes/sous-un-porte-avions-et-vivant.html
          .
          Vous étiez sans aucun doute au courant, ou peut-être même témoin, de cette histoire incroyable !?

      • alexandre dit :

        @Frali. Excellente !! Merci pour le moment de rigolade

      • RFP dit :

        Merci pour ce souvenir.
        Non seulement il y avait du budget, mais il y avait aussi une certaine proximité personnelle entre le chef des armées de l’époque et le « S » de RSCG.

      • Momo dit :

        🙂
        Les créatifs de cette pub enfoncent totalement ceux, supposés l’être, qui passent leur temps à se copier de nos jours pour des chars insipides.
        Merci à Themistocles pour l’anecdote.

    • Vertaco dit :

      Je ne sais pas, mais je crois bien avoir vu une vidéo d’une dinde qui décollait presque aussi bien …

      • Tricolore d'abord dit :

        Vertaco : je vous conseille d’aller sur YouTube et de regarder les vidéos en direct qui montrent des dizaines et des dizaines de « dindes » comme vous les appelez respectueusement, en action en Grande-Bretagne et ailleurs, chaque jour de la semaine et non pas par paquet de un ou deux comme nos valeureux avions nationaux, mais par paquets de 12 ou 15… faire de la raillerie sorte de posture nationale, ce n’est pas ça qui va nous donner une aviation de combat à la mesure de ce qui se fait de plus récent

  14. EchoDelta dit :

    Et nous avions tous répondu en coeur qu’il n’y a rien de comparable à un PHA (de type anglais par exemple) et un PA catobar.
    Donc la bonne réponse est : il faut des PA ET des PHA et ce n’est pas du tout le même type de navire.

  15. Tricolore d'abord dit :

    Le catapultage de maquettes : une activité commerciale que la société Heller n’avait pourtant jamais imaginée, même dans ses pires cauchemars.
    Dans quelques mois le porte-avions pourra partir en campagne avec des maquettes sur le pont d’envol, ça fera exactement le même résultat et ça coûtera moins cher la communauté nationale