L’externalisation d’une partie de la préparation opérationnelle des pilotes français se précise

En décembre 2022, le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace [CEMAAE], le général Stéphane Mille, avait dit ne pas exclure le recours à un prestataire privé pour tenir le rôle de « force adverse » [ou Red Air] pour la préparation opérationnelle des équipages de Rafale et de Mirage 2000. Pour rappel, cette mission est actuellement assurée par les Alphajet de l’escadron d’entraînement 3/8 « Côte d’Or ».

L’une des conditions mises à l’externalisation de cette fonction « Red Air » concernait le coût de l’heure de vol, celui-ci ne devant pas excéder « celui que nous connaissons en générant l’activité en interne », avait expliqué le CEMAAE. D’où la nécessité de trouver un modèle économique compétitif.

Seulement, l’Alphajet arrivant au bout de son potentiel, la marge de manoeuvre est étroite. En outre, ses performances sont désormais sans doute insuffisantes pour préparer les escadrons de chasse à un « engagement de haute intensité ». Aussi, la décision s’est visiblement imposée d’elle-même. Début octobre, à l’Assemblée nationale, le général Mille a confirmé qu’un appel d’offres serait prochainement ouvert en vue d’externaliser la fonction « Red Air ».

« Nous avons à gérer la fin de vie de l’Alphajet. […] Nous avons fait le choix, au moins temporairement, d’externaliser la fonction Red Air. Nous le faisons parce que, au-delà de l’aspect matériel, il y a aussi la question de la ressource humaine. Nous préférons nous concentrer sur le coeur de la mission », a expliqué le CEMAA aux députés. « C’est un choix qui me semble raisonnable. Il est pour l’instant temporaire. On verra plus tard [ce que l’on fera] une fois qu’on aura décidé le [sic] successeur de l’Alphajet », avait-il ajouté.

Le projet annuel de performances [PAP] relatif au programme 178 « Préparation et emploi des forces » avait quant à lui évoqué « la mise en place », en 2024, d’un « contrat de location de 6 ans de prestation RED AIR, afin de mettre à disposition des forces une capacité d’entraînement au combat adaptée au contexte actuel ».

Seulement, à en croire le député [RN] Frank Giletti, rapporteur pour avis sur les crédits alloués à l’armée de l’Air & de l’Espace dans le cadre du projet de loi de finances 2024, le contrat « Red Air » pourrait être plus important qu’annoncé.

En effet, selon les informations qui lui ont été depuis communiquées par le ministère des Armées, il est prévu de lancer une « procédure d’appel d’offres afin de notifier un marché comptant 3000 heures de vol à partir de 2024 et pour une durée d’au moins 7 ans ». Et le député d’ajouter : « La mise en place de ce contrat de prestation explique le doublement (+104 %) de la dotation en AE [autorisation d’engagement] de l’opération budgétaire ‘activités et entraînement des forces’, qui s’élève à 336 millions d’euros ».

Pour M. Giletti, ce recours à l’externalisation « en dit long sur les capacités et le format de nos flottes ». Et même s’il est présenté par l’AAE comme « temporaire, dans un contexte marqué par la fin de vie de la flotte d’Alphajet », il y voit en effet « la conséquence de la baisse du format de l’aviation de chasse, les aéronefs [étant] en nombre trop réduit pour les mobiliser en vue de simuler la force d’opposition lors d’un entraînement ».

À noter que le député a récemment adressé une question écrite au ministère des Armées au sujet du successeur de l’Alphajet, sachant qu’une réflexion a été lancée en 2019 à ce sujet. « Quel avion pourrait à la fois honorer l’héritage de la Patrouille de France et répondre aux exigences modernes de l’aviation? Et surtout, quelles sont les intentions précises du Gouvernement à ce sujet? », a-t-il demandé.

Photo : AAE

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87 contributions

  1. rainbowknight dit :

    « Externaliser » ? La France est un pays attractif, la France est pleine de promesses pour qui l’apprécie. Si le pognon de dingue a fini de couler à flots sachons le garder..
    Le budget pour faire fonctionner une base….
    Ouvrir et remettre en service l’une d’elles. Désertée par la présence d’une force significative pourquoi ne pas « louer » et avoir à demeure un squadron US ? Des pilotes américains heureux de découvrir notre beau pays, de s’entraîner dans le ciel européen avec ses conditions changeantes et de s’enrouler dans des duels épiques avec les meilleurs pilotes français ?
    Un TOP GUN français ça aurait de la gueule, ça coûterait pas un rond et peut être même que ça générerait un peu de pognon pour la région qui accueillerait les visiteurs amicaux….
    Après tout ils volent en Allemagne, ils volent en Grande-Bretagne, ils ne sauraient pas voler en France ?
    Peut-être la destination préférée des pilotes US, la France est pleine d’atouts mais sait elle les utiliser ?

    • flac dit :

      Quand les US se déplacent , c’est le pays de destination qui paye, d’une manière ou d’une autre…

      • rainbowknight dit :

        C’est vrai j’ai payé ma place pour aller voir le dernier TOP GUN…
        Belle affiche pour recruter les rêveurs..
        A qui l’armada US en Méditerranée va t elle présenter l’ardoise ?

    • Nez pointu dit :

      Intéressante proposition…
      Pas sûr que les américains, qui ont eu aussi des problèmes d’effectifs sur leurs escadrilles d’agressors, aient envie de jouer à ça…
      Et les antiaméricains viscéraux qui hantent ce blog vont hurler à la mort et faire jouer le Général au derviche tourneur dans sa tombe !

      • rainbowknight dit :

        Avec le retour de la Fance dans « l’Organisation » la polémique s’est éteinte….
        Le monde change, qu’on le veuille ou non… S’adapter pour survivre ou accepter d’être relégué avant de disparaître..
        Refaire fonctionner une base qui verra se succéder les squadrons US venus s’entraîner contre les meilleurs… les français !
        Le « pognon » reste en France.

      • Bazdriver dit :

        @Nez pointu. Si vous parlez des effectifs de pilotes cela touche l’ensemble des forces US, mais également européennes en général. Si vous parlez des effectifs matériels des agresseurs de l’USAF là c’est autre chose. En effet face à la montée rapide de la menace chinoise et de ses capacités, l’USAF n’a pas reconduit les contrats avec les sociétés privées qui ne sont plus à même de répliquer la menace, et de plus elle a réactivé le 65th aggressor squadron qu’elle a équipé de F-35.

      • Franz dit :

        … vous voulez dire : « Le » Général 😉 ?
        Fort heureusement (pour lui surtout), il y a longtemps qu’il ne s’en préoccupe plus

    • rainbowknight dit :

      Déjà évoquée et critiquée la « collaboration » de nos pilotes avec la Chine. Moyennant une bonne rétribution, l’apport du savoir tactique, technique et aéronautique reste limité….
      Si l’on considère qu’un pilote de F22 s’efforçant d’imiter les performances du J20 se fait « taper » par un pilote philippin, qu’est ce que l’armée de l’air chinoise peut apporter ?

    • m38 dit :

      C’est d’un autre temps ce que vous racontez…. (s’enrouler dans des duels épiques). Top gun, c’est du cinéma.

    • Bazdriver dit :

      @Rainbownight. Il n’y a plus de squadron d’Aggresseur en Europe ou ailleurs dans le monde depuis très longtemps. Les seuls qui restent sont aux US. Et oublier vos duels épiques ou l’on est constamment en visuel et les images de TOP GUN. Les taxtiques, les capacités evoluent, et depuis bien longtemps c’est avant le BVR et le pre- merge qui sont le plus enseigné.

  2. Speedbird101A dit :

    Mouais !! quand on voit déjà que la formation de nos pilotes militaires ab initio va se faire désormais sur ce que je qualifie , des « ULM verts électriques »et ce pour faire bien propret dans l’écologie politique ,histoire d’ etre bien vu des pouvoirs publics tous soucieux d’arroser leur électorat de plantes vertes , ( silence çà pousse !!!! ah que c’est vrai qu’on va se faire chier en vol en palier à 100 noeuds de Vi rien que pour faire plaisir aux zécolos ) …on peut en déduire sans problème que, avec les politiques qu’on a , tout le reste de l’AA sera du meme ordre …et bé peuchére !!! vu comme c’est barré dans nos mentalités du vingt et uniéme siécle ,çà sera difficile d’avoir des Pappy Boyingtons en 2030 pour gagner nos guerres….

    • Ninox dit :

      Le problème, c’est les écolos ou les politiques qui font plaisir aux amis ?
      Changez un peu de disque, et intéressez-vous aux ficelles des contrats défense-civil pour faire fonctionner PME et divers sous traitants. Ça évitera d’arriver avec des gros sabots et une mentalité des années 60 en s’attaquant aux mauvaises « cibles »…

    • Ceci cela dit :

      Le pronom relatif « ça » ne prend pas d’accent. Il est la forme familière de « cela », qui n’en prend pas non plus.

      Silence, ça pousse.
      Ça sera difficile.

      • Oliver dit :

        @Ceci cela c’est peine perdue, le tout écran c’est la fin des zharicots !
        Ces Alphajet (BA -705) ça me rappelle ma Touraine natale. Et mes obligations militaires, régime demi-pension. On y mangeait bien d’ailleurs, il y a…Pioupiou !
        Maintenant dans le 17 ce sont les PC-21 (BA) 709 qui me font lever les yeux et tendre les oreilles.
        Décidément l’École de la chasse me suit.

  3. Clavier dit :

    On est à l’os …..et maintenant on s’ampute de quelques membres par-ci par- là…..!
    A force de ne pas remplacer les avions usés par des décennies d’usage, de voir se diminuer les promotions de pilotes , de ne pas conserver le personnel expérimenté, on se retourne vers une externalisation qui s’avèrera coûteuse et inefficace……!
    y’ a pas à dire, on est dirigé par une élite particulièrement retaillée…..

    • DUBOIS dit :

      Entièrement d’accord !
      Nous sommes à l’os et ce depuis plus de dix ans. Lors d’une passation de commandement regimentaire un colonel en partance en faisait déjà part lors de son discours…..
      Remercions tout ceux qui ont concouru à ce désastre en rase campagne….

  4. Bastan dit :

    La fonction Red Air ne pourrait elle pas être tenue par les forces aériennes de l’OTAN? Autant faire bénéficier les pilotes en activité de cette fonction. Les français pourraient «attaquer » d’autres forces ariennes et réciproquement. Les forces aéronavales apporteraient un plus dans la diversité. Ou créer une structure internationale avec des pilotes en activité.

    • Etienne Hannosset dit :

      Dans ce genre d’exercice les avions ne sont pas bridés et à mon avis, il n’y a personne en France qui souhaite un affrontement réaliste entre les Rafale et les F35.

      • Klingon dit :

        @Etienne Hannosset C’est plutôt les américains qui ne souhaiteraient pour rien au monde un affrontement réaliste entre les Rafales et les dindes. La déculottée serait certainement encore plus sévère que précédemment. Car dites-vous bien que si ce n’était pas le cas, nos « amis » américains auraient depuis longtemps fait le nécessaire pour pour organiser une telle confrontation, afin d’effacer l’humiliation que le Rafale a déjà fait subir à leur fer à repassé.

        • Etienne Hannosset dit :

          Ce n’était que mon avis. Le vôtre est à l’opposé. Peut-être la France devrait elle faire une proposition officielle. Les USA, eux, ont invité les Rafale français lors d’un prochain Red Flag. La balle est dans le camp de l’AAE.

      • Pirlouis dit :

        Au contraire, beaucoup souhaitent être éclairés objectivement sur les qualités de ces 2 avions concurrents. La suggestion de @rainbowknight me parait excellente. On en finirait ainsi dans les échanges entre pour ou contre ces 2 avions.
        Et peut-être que les coûts d’un tel challenge seraient moindre pour une réelle qualité d’affrontement

        • Etienne Hannosset dit :

          « beaucoup souhaitent être éclairés ». C’est vrai, je crois, parmi les passionnés d’aviation. Par contre, ça me paraît moins vrai parmi ceux qui sont directement concernés par l’exportations de « leur » avion (fabricant et pays.) Pourquoi Boeing, Dassault, Saab, Eurofighter J. GmBH, refusent ils toujours que le détail des résultats des tests lors des marchés publics soient divulgués ? Et LM ?

        • Momo dit :

          Renseignez-vous sur Atlantic Trident 2021.
          Ce fut une déculottée, tout est dit.

      • Pb75 dit :

        Heu … c’est tout le principe de la fonction raid air, de se brider. C’est de la préparation opérationnelle, pas un concours.

        • Etienne Hannosset dit :

          NON ! Peut être en France, mais nulle part ailleurs. Il ne faut pas confondre Red Air, Red Flag et autres « confrontations ». J’avoue que sur cette question, j’aimerais avoir l’avis de Pascal (l’autre). J’aime le taquiner mais je ne le prends pas pour un idiot.

          • Cupidon dit :

            Vous faites un joli petit couple, tous les deux.

          • Pb75 dit :

            Strictement aucune force aérienne moderne ne gaspille de précieuses heures de vol pour savoir « qui a la plus longue ». Pas sur range de Nellis, ou dans tout autre exercice (Mapple flag ou, plus souvent pour l’AAE, ATLC). Le but est de faire de la préparation opérationnelle dans un environnement non permissif. Également passer des qualif, notamment la précieuse « mission commander ».
            Pour la fonction red air, les américains (USAF, USN), plus que tous les autres, dépensent des sommes importantes pour simuler des adversaires qui reprennent les spécificités des avions qui peuvent leur être opposés. Et pouvoir entraîner leurs équipages à utiliser leur système d’arme dans la partie de domaine la plus efficace (et pas toujours à la limite du système : c’est la leçon tirée au tournant 60’s/70’s).
            Rien à voir avec une sorte de « compétition sportive » comme se l’imaginent ceux qui ne connaissent cela que par le ciné.

      • Atlantis (ex-Bomber X) dit :

        Pour l’instant, ce sont plutôt les US qui ne souhaitent pas d’affrontement réaliste entre Rafale et F35. Et ce sera encore plus vrai avec le F4 qui arrive !

        • Etienne Hannosset dit :

          Pourquoi, dès lors, ont ils invités les Rafale à un prochain Red Flag ? Sincèrement, votre réponse m’intéresserait.

        • Pascal, (l'autre) dit :

          @Cucupidon « Vous faites un joli petit couple, tous les deux. » C’est vous qui tenez la chandelle? A part cela quel est bien la plus value que vous pouvez apporter à ce blog? Un avis sur le fil de discussion en cours? J’en doute mais sur un malentendu ça peut marcher!

      • Pascal, (l'autre) dit :

        « Dans ce genre d’exercice les avions ne sont pas bridés » N’importe quoi! Le capacités des avions ne sont jamais « dévoilées en ce qui concerne le système d’armes. A part faire « mumuse » en combat tournoyant!
        « il n’y a personne en France qui souhaite un affrontement réaliste entre les Rafale et les F35. » Vous vous substituez aux responsables de l’A.A.E. aux pilotes français maintenant? Vous êtes français? Il est vrai que nous ne savons pas encore de quelle nationalité vous êtes, cette discrétion est elle l’expression du ridicule, d’une honte, d’un complexe d’infériorité? Cette dernière possibilité semble la plus probable tant votre haine anti française est……………..pathologique!

        • Etienne Hannosset dit :

          Allons, allons, Pascal, (l’autre), tu sais très bien que lors de ce genre d’exercices, (Red Air) les avions ne sont pas bridés ! Pourquoi dire des imbécilités ? Tu mérites mieux.

    • Bazdriver dit :

      @Bastan. Cce que vous proposez c’est avant tout du DACT entre forces européennes utilsant des tactiques et des capacités européennes. Ce n’est absolument pas ce que fait un véritable squadron d’agresseurs. Son rôle est de vous confronter aux tactiques et capacités d’un ennemi ou adversaire qui n’est ni allemand, ni français, ni US etc.. C’est un métier à part entière ou vous « quittez » votre uniforme US. Pendant ces années vous n’êtes plus un pilote opérationnel de l’US Air Force.

      • Bastan dit :

        Métier que peuvent tenir des pilotes hautement qualifiés en fin de carrière opérationnelle, avant de rejoindre un Etat-major. Ils se formeraient aux tactiques adverses, penseraient comme des adversaires, et gagneraient en expérience pour leur seconde partie de carrière.

  5. Paul Bismuth dit :

    Louons des mercenaires et licencions tous les militaires français, cela ira plus vite.
    https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/11/01/qui-peut-realiser-un-battle-staff-training-pour-l-etat-major-24212.html

    • Chef comptable dit :

      de toutes façons on finira par revenir au mercenariat… d’une part, les pays occidentaux n’ont plus la démographie pour faire la guerre, et d’autre part les salaires ne sont pas compétitifs vis-à-vis du privé. Pour les gars de base il faudra recruter des mercenaires en Afrique ou dans les pays musulmans. Pour le personnel très qualifié recourir à des privés de haut-niveau bien payés.

  6. VinceToto dit :

    Dans l’OTAN, en UE, etc. il y a combien d’avions de combat, c’est quoi le budget total des forces aériennes? C’est quand même étrange ce besoin d’externalisation privée pour l’entrainement au combat RED AIR par manque d’avions, raisons financières, etc. .

  7. mat dit :

    Pourquoi ne pas acheter des M345 et établir un partenariat franco-italien ? Cet avion possède des coûts d’exploitation très bas, avec une avioniques et des capacités de combat très intéressantes pour le gabarit.

    • Momo dit :

      Oui, tout à fait, ce serait bien mieux que le pilatus structurellement différent et aux performances très inférieures.
      Evidemment les élèves qui l’auraient utilisé seraient nettement plus rapidement en mesure de maitriser le rafale.
      Mais il serait bien dans cette approche que les italiens se défassent de cette volonté manifeste de ne pas regarder, jamais, les avions français pour faire leurs choix militaires. Regrettablement la responsabilité de cet état de fait est sans doute partagée de part et d’autre des Alpes, mais ce n’est pas pour autant dans l’intérêt des deux parties.
      Parmi les explications on peut trouver d’anciens antagonismes et aussi du coté italien un attachement historique aux US multifactoriel.

    • RADADA dit :

      Avec l’Italie en ce moment et militairement parlant, beaucoup de choses fonctionnent et fonctionneront bien ( CF l’ASTER, les programmes HORIZON & FREMM, et ce pour ce qui est le plus visible…. ). Aussi considérant que le renvoi d’ascenseur est une pratique qui ne peut-être négligée, l’adoption par nous les Français du M345 ou encore du M346 (des avions sains) serait une idée vite à creuser et bien entendu, si le besoin est à nos portes. Que du banal bon sens. Ensuite, notons que la volonté d’externalisation continue et pas que dans l’AAE. Pour les Terriens, ARQUS a choisi de ressusciter le site de Fourchambault/Garchizy et la Sté Nexter, elle fait quelque chose de partiellement proche mais en neuf à l’extérieur de la commune de Moulins. Bien entendu la liste de ces évolutions rentables n’est pas close. A vous de voir.

  8. Framlucasse dit :

    Externaliser, c’est privatiser. L »entreprise privé, ses actionnaires, sont là pour faire de l’argent, ça coutera donc forcément plus cher, à terme. C’est le prototype même de le fausse bonne idée, ou exprimé plus simplement de la connerie. On ne doit pas privatiser les missions de l’Armée, jamais.

  9. Félix GARCIA dit :

    HS AAE : « Police du ciel : un nouveau radar GM406 inauguré à Lyon »
    https://air.defense.gouv.fr/armee-de-lair-et-de-lespace/actualite/police-du-ciel-un-nouveau-radar-gm406-inaugure-lyon

  10. Bastan dit :

    Comment des sociétés privées font des bénéfices avec les redevances payées par l’AAE, et l’AAE fait elle des économies? Les avions vendus au privé doivent être entretenus, les pilotes, mécanos, le carburant payés. En fait des militaires formés quitteront l’Armée pour faire la même chose dans le privé, et devront être remplacés. D’où un supplément de recrutement et de formation pour les remplacer. Un cercle vicieux.

  11. RobertMac dit :

    Il faudrait externaliser cette formation au Bangladesh : ce sera beaucoup moins cher !!!

  12. JC dit :

    C’est comme pour les hôpitaux, pas d’argent donc délabrement, on passe au privé. Pareil pour la Défense ! Le petit doigt sur la couture du pantalon, on obéit. L’A.A. il y a près de cela une vingtaine d’années a externalisé l’entretien de son parc de véhicules, mieux incité ses sous-off. à troquer l’uniforme contre le polo, jean et baskets pour faire le même boulot dans les mêmes locaux. Et c’était avant Sarkozy, voyez-vous.

    • Parabellum dit :

      On va finir à poil grâce aux génies comptables qui dirigent….on sait depuis des années que ces avions vont devoir être remplacés mais zéro engagement ou solution et il n y a pas de projet d avion de ce type…on achète des italiens ou on passe aux drones? Toute La Défense est à repenser suite à l Ukraine et Israël mais qui le peut ou le veut pour 2027 ?

  13. Maverick dit :

    Quelle fuite en avant désastreuse ! Le format RH PN et le nombre d’aéronefs est en déflation irréversible ! Et l’AAE accélère la manœuvre en arrêtant les Alphajet et les pilotes associés pour externaliser des heures de vol … quel manque de vision !

    • JC dit :

      C’est peut-être plus un manque de pognon que de vision. Les chefs jouent depuis bien longtemps les pleureuses auprès des gouvernements successifs qui font la sourde oreille. Un peu comme la petite histoire du militaire qui a fait l’année avec dix euros, félicité il se voit octroyé neuf euros pour faire la même chose l’année suivante, ainsi de suite…

  14. hoche38 dit :

    Privatisation de DCI : cette entreprise stratégique doit rester étatique !

    Nous apprenons aujourd’hui par voie de presse que le Ministère des Armées, Bercy et les industriels de la défense ont donné leur aval à la cession du contrôle de Défense Conseil International (DCI) à l’ADIT.

    Le député de la Moselle et référent RN à la Commission Défense Laurent Jacobelli réagit. « DCI a une mission de conseil, de formation, d’entraînement et de soutien capacitaire des forces partenaires de la France, notamment dans le cadre des contrats d’exportation d’armement. C’est aujourd’hui une entreprise d’Etat. Sa privatisation arrive au moment où nos opérations extérieures prennent fin et où la France souhaite faire de l’influence une fonction stratégique. Comment le gouvernement peut-il sérieusement imaginer privatiser des fonctions aussi sensibles ? Pire encore, comment accepter que ces fonctions stratégiques soient reprises par des fonds étrangers, dont les intérêts industriels, stratégiques et internationaux divergent parfois de ceux de la France. Si le gouvernement parle toujours plus de “souveraineté”, il semble ne pas comprendre le sens de ce mot. » souligne le député de la Moselle.

    En effet, la cession du contrôle de DCI se fait au profit de l’entreprise ADIT qui appartient à un fonds canadien, Sagard, devenu le principal actionnaire de cette agence d’intelligence économique.

    « A l’heure où il semble plus important que jamais de garder la maîtrise souveraine de notre industrie de défense, et de son écosystème, le Rassemblement National s’oppose à la vente de DCI à une entreprise au capital étranger, et souhaite qu’elle reste dans le giron de l’Etat. » conclut Laurent Jacobelli.

    Laurent JACOBELLI, député de la Moselle, référent RN à la commission Défense.

    https://rassemblementnational.fr/communiques/privatisation-de-dci-cette-entreprise-strategique-doit-rester-etatique

  15. AUTRET dit :

    De toute manière on externalise déjà la formation initiale de nos pilotes de l’aéronavale aux États-Unis. Autant ne plus faire les choses à moitié.

  16. Le gad dit :

    Bonsoir, Le but c’est d’échanger de se parler et de communiquer
    Il y à quelle que fautes d’orthographe peut être, mais je pense l’important c’est qu’on se parle. Bonne Journée.

  17. Pierre JAFFRE dit :

    La Patrouille de France à du souci à se faire. Car jusqu’à nos jours elle à volé sur Ouragan, Mystère IV, Fouga, Alphajet, c’est à dire des avions que nous fabriquions et elle était le « show room » de ces matériels qu’on espérait vendre. C’était sa mission de les présenter en vol. Mais désormais où sont les avions d’entraînement Français ? Il lui reste donc le choix entre le SR 22, PC 21, ou Rafale….! tout cela n’est pas très sérieux. Ainsi donc si plus d’avions à placer quid de la Patrouille de France. ?

    • speedbird101A dit :

      @ Pierre Jaffre …..la Paf sur Rafale made in France çà me va ….çà aurait quand meme une autre gueule que sur un turbo- prop Suisse …les US ont bien les Blue Angels sur F 18….et tant pis si les figures créve coeur seront moins serrées qu’en Alpha jet ….de toutes maniéres toute la formation en post combustion générale ravira le public au sol….son et lumiére c’est tout ce qu’il faut pour représenter la fierté Française…

      • Nez pointu dit :

        Oui, pourquoi ne pas passer la PAF sur Rafale ?
        Cela aurait un coût initial important, mais en cas de besoin (le vrai besoin, celui pour lequel sont prévues les armées : faire la guerre), on pourrait immédiatement reverser dans les unités combattantes ces avions, leurs pilotes et leurs mécanos.
        Ce coût apparent ne serait ainsi pas celui d’une dépense somptuaire pour équiper une patrouille de démonstration inapte au combat (quel est l’intérêt militaire réel des Alphajet dans une guerre aérienne moderne ?), mais d’étoffer les capacités de combat de l’armée de l’Air, détachées en temps de paix dans une unité de prestige mais conservant leur opérationnalité potentielle.

        • Bazdriver dit :

          @Nez Pointu.. Les F-18E et F-16C des patrouilles de la Navy et de l’US Air Force ne sont plus des appareils opérationnels… Alors expliquez comment l’AAE qui manque de Rafale, manque de radars AESA, pourrait se permettre d’en donner 6 ou 8 à la patrouille de France et en plus de les mettre à jour au dernier standard opérationnel ???

      • Ceci cela dit :

        Le pronom démonstratif « ça » ne prend pas d’accent.

        Ça me va.
        Ça aurait quand même une autre gueule.

    • Momo dit :

      L’A400?
      Oui, je sors…

  18. Et comment ? dit :

    Pour faire du red air, ça commence par avoir un avion certifié aux normes civiles EASA. Et à ma connaissance, aucun des avions envisagés ne l’est. Sauf à voler sous dérogation de la DGA ou DGAC : qui va prendre le risque de signer une dérogation pour faire voler un avion de chasse étranger en France. En cas de crash , on dira quoi ? Qu’on avait pas la certitude qu’il était navigable mais on l’a fait pour faire plaisir à l’AAE ?

  19. IL me semble que c est ce que font, déjà, les Américains avec des sociétés privées telle ATAC et ses Mirage F1.
    Alors pourquoi pas?

    • Bazdriver dit :

      @Gaston de Béarn. L’USAF n’a pas renouvelé les contrats privés à ces sociétés. Elles ne sont plus au niveau matériel et tactiques à même de répliquer les adversaires/ennemis . Comme Je l’ai écrit plus haut, elle a réactivé le 65th agressor squadron en l’equipant de F-35.

      • Bazdriver,

        Vous avez raison, avec l arrivée d avions de cinquième, voire sixième génération dans certains pays, le 65e escadron d agresseurs a été réactivé ,à Nellis me semble t il, avec des F35.

  20. vrai_chasseur dit :

    Les instructeurs et « agresseurs » sont des pilotes très expérimentés, sans compter les personnels au sol et le matériel qui doit être opérationnel.
    Le dilemme du commandement n’est pas qu’en France, il concerne toutes les armées du monde qui emploient des matériels sophistiqués : faut-il dédier cette compétence pointue qu’on détient, aux activités de formation ou aux activités opérationnelles ?

    La Chine est un exemple : il manque environ 150 pilotes qualifiés appontage et procédures tactiques dans l’aéronavale chinoise. La marine chinoise est obligée de sortir des escadrons opérationnels les rares qui le sont, tous quadragénaires, pour les affecter comme instructeurs des jeunes pilotes. Et ça ne suffit pas, ça braconne dur pour tenter de ramener des pilotes occidentaux en complément du quota d’instructeurs.
    Contrairement à la croyance populaire, ce n’est pas toujours l’argent du privé qui intéresse ces pilotes : ça aide mais ce n’est pas le seul critère. ils arrivent à un âge où les études des enfants coûtent, où le conjoint a envie de poser les valises. C’est une combinaison différente entre la stabilité et l’envie toujours présente d’être utile à son pays qui les motive.
    Le champ d’innovation est vaste entre créer des escadrons de réserve opérationnelle de pilotes et de mécanos vétérans, des sociétés privées, la location longue durée d’aéronefs, etc.

  21. HMX dit :

    Vu l’état du parc, et la fin de vie de l’Alphajet, cette décision présentée comme « temporaire » était de toute façon inéluctable. Nous la subissons, pour le meilleur et pour le pire.

    Cela dit, l’externalisation n’est pas forcément en soit une mauvaise chose. Pour la fonction « Red Air », objet de l’article, cela permet de varier les force d’opposition, donc d’accroître l’expérience de nos pilotes. On peut ainsi imaginer que nos pilotes pourront s’entraîner régulièrement contre des appareils d’origines diverses (occidentale, russe, chinoise… ) qui équiperont différentes sociétés privées. Le problème, c’est de dépendre à 100% de telles sociétés, surtout si elles ne sont pas françaises.

    Une solution équilibrée consisterait donc à externaliser en toute connaissance de cause une partie de cette fonction « Red air », et à veiller à conserver en interne une telle capacité aux mains de pilotes chevronnés. Prudence élémentaire. Cette capacité pourrait d’ailleurs être en partie mutualisée, ou en tout cas ouverte à d’autres pays européens et alliés, car cette problématique dépasse largement le seul cas français.

    Enfin, comme l’indique l’article, il serait temps de se pencher très sérieusement sur la question du successeur de l’Alphajet. Sachant que nous n’avons sur étagère aucune solution nationale à portée de main, le choix de notre futur partenaire étatique et industriel risque en effet de conditionner une éventuelle coopération européenne plus large sur la formation de nos pilotes.

  22. Momo dit :

    Contrairement à ce que l’on peut lire parfois l’externalisation ne coutera pas forcément plus cher, l’inverse est en réalité de loin le plus vraisemblable.
    Par contre, et c’est là le noeud du problème, il faut pouvoir s’assurer que les prestations contractuelles sont parfaitement définies dans le cahier des charges et il faut avoir un système de mesure extrêmement efficace pour s’assurer que le prestataire assure effectivement sa mission sans dérive qui affecte la qualité ou/et les couts dans la durée.
    Tout est là, le risque du ‘sell and run’ est une constante permanente.
    A l’inverse il faut aussi que les compteur de haricots des ministères ne viennent pas ensuite réclamer des économies non prévues au contrat qui vont inévitablement amener une dégradation mécanique en terme de prestations voire de drame humain dans le cas présent (crash).
    Si ces pré-requis ne sont pas garantis alors à terme il est certain que ça tournera mal, et que les responsables de l’époque de la signature seront déjà loin. Des deux cotés. C’est extrêmement fréquent.

    Mais au-delà des couts il est très questionnable de confier à une partie externe la connaissance parfaite des performances des matériels, des stratégies et tactiques d’engagements des forces aériennes en regard d’économies à court terme.
    La nécessaire confidentialité de ces exercices n’est jamais parfaite mais certainement bien moindre dans le cas de l’externalisation, c’est structurellement inévitable.
    C’est la principale question à se poser qui peut être partiellement répondue en distinguant des niveaux d’exercices basiques, externalisables, de ceux pointus à garder en interne. On suppose bien que c’est ce qui sera fait dans cette hypothèse.

    • Félix GARCIA dit :

      « Christophe Guilluy : « Les gens ordinaires peuvent renverser la table »  »
      https://www.youtube.com/watch?v=OiB-7m5l_qw

      « LA FRANCE VIRE À DROITE ? La réalité derrière les chiffres et les cartes – Jérôme Fourquet »
      https://www.youtube.com/watch?v=SKrpeAlH05w

      « LA VRAIE HISTOIRE DES RELATIONS HOMMES FEMMES selon Emmanuel Todd »
      https://www.youtube.com/watch?v=W4fDcaqttds
      « LA RÉALITÉ OUBLIÉE DERRIÈRE L’ÉMANCIPATION DES FEMMES – Véra Nikolski »
      https://www.youtube.com/watch?v=3fod-0n2Vk4

      • Momo dit :

        J’ai aussi la collec complète dédicacée ‘with love’ avec baisers de rouge à lèvre des heuvre.es intégrale.es de Paulin.e Harmange, Mannnnon Chollet et Alice Coffin (un nom difficile à porter par chez moi).
        Mais on s’écarte, on s’écarte…

    • Robert Larousse dit :

      Vous passez vraisemblablement beaucoup de temps à lire en anglais et votre français s’en ressent.
      À commencer par l’utilisation des anglicismes comme « sell and run » (il est, je vous l’accorde, parlant, mais avec un peu d’imagination on doit pouvoir trouver un équivalent français, comme « vente sans après-vente », par exemple) et « crash » (« écrasement » est pourtant tout à fait idoine).
      De même « compteurs de haricots » est la traduction littérale du « bean counters » américain, mais cette expression n’est pas attestée en français, langue dans laquelle le mot « haricot » n’a pas de connotation pécuniaire, et dans laquelle le terme péjoratif pour les comptables trop près de leurs sous est plutôt « petits comptables » ou « gratte-papier », ce qui n’exclut pas les appellations plus fleuries comme « comptables bornés » ou « comptables radins ».
      Par ailleurs, le mot anglais « questionable » est un faux-ami, dont la traduction en français est « discutable » « contestable », « critiquable » ou « douteux ».
      Enfin, « la question qui peut être répondue » est une tournure anglaise mais un barbarisme en français, qui préfère « la question à laquelle il peut être répondu ».
      Merci d’essayer d’être vigilant.

  23. farragut dit :

    Je m’étonne que dans ces temps d’IA générative partout et pour tout, les comptables n’aient pas « retenu » une solution « Tout IA » (disons « sur simulateur ») pour la formation des pilotes de combat.
    Après tout, THALES a bien acquis Psybernetics, la société américaine créatrice du logiciel Alpha, qui a « battu » (sur simulateur) des pilotes de l’USAF. Donc, pourquoi se contenter d’instructeurs « humains » quand l’IA sait tout faire mieux que personne ?
    https://www.developpez.com/actu/100639/Une-intelligence-artificielle-bat-des-experts-de-l-armee-de-l-air-americaine-dans-des-simulations-de-combats-aeriens/
    Question de « confiance » ? Et si l’adversaire met en oeuvre les mêmes logiciels sur des avions de combat entièrement autonomes (UCAV) ?
    Depuis les années 90, et le « copilote électronique » devant être embarqué sur les Mirage, qu’en est-il de l’autonomisation des matériels (bombardiers ET chasseurs) ? Ou en est le projet MMT concernant l’aide à la formation des pilotes ?
    https://www.thalesgroup.com/fr/monde/groupe/magazine/intelligence-augmentee-et-systemes-critiques
    https://www.challenges.fr/entreprise/defense/comment-thales-veut-domestiquer-l-intelligence-artificielle_638629
    https://archives.defense.gouv.fr/dga/actualite/lancement-du-2e-cycle-d-appel-du-projet-man-machine-teaming.html

  24. Etienne Hannosset dit :

    « connaissance parfaite des performances ». Vous m’étonnez. Pb75 m’a pourtant « corrigé » en m’informant que lors de ces exercices les Rafale étaient bridés ! Aurait il tort ? Hum hum … Pour le reste, je suis d’accord avec vous.

    • Pascal, (l'autre) dit :

      « que lors de ces exercices les Rafale étaient bridés  » Pour mettre les choses au point une fois pour toute! C’est le système d’arme, les dispositifs de C.M.E. qui ne sont pas utilisés au maximum de leurs possibilités. (fonctions dégradées voire masquées!) Ne pas confondre avec les capacités aérodynamiques, de manœuvrabilité.

      • Etienne Hannosset dit :

        Ça, tout le monde le sait, Pascal !!! Pas nécessaire de le rappeler. D’ailleurs je l’avais écrit. Pour le reste, veux tu dire que, contrairement à momo, lors de ces exercices (red airn internes) les systèmes d’armes sont bridés ? De grâce ne vient pas dire après que Red Flag, les Rafale étaient bridés…

    • Pb75 dit :

      Ce n’est pas le Rafale, ce sont l’ensemble des aéronefs qui « jouent » en red air. C’est le but de la chose en fait. S’il y a des limitations pour les aéronefs en blue air, c’est différent : c’est généralement pour éviter que les amis puissent « renifler » certaines caractéristiques du système d’arme.
      Le but, c’est que les avions en red air puissent se rapprocher des caractéristiques de certains aéronefs, afin d’offrir un entraînement réaliste au dispositif bleu air. Il y a aussi des avions, les plus dépassés, qui peuvent être utilisés quasi systématiquement en red air. Exemple, à l’époque, du 2OOOC RDI pour les ATLC.
      Les F35 agressors en red air sont eux forcément bridés pour correspondre à des caractéristiques d’aéronefs adverses se rapprochant ou cherchant à se rapprocher du F35, au hasard : chinois.
      Les avions en blue air doivent apprendre à travailler sur des dispositifs alliés, souvent des mass raids, pour tous les types de mission. Les équipages doivent apprendre à utiliser au mieux leur système d’arme et leurs armements (prendre le dessus sur l’adversaire, tirer l’armement au mieux de ses performances propres).
      Les résultats des kills sont données par chaque participant, selon les caractéristiques (confidentielles) de l’armement. C’est franc entre pays occidentaux, c’est (ou c’était?) plus fantaisistes avec nos amis du moyen-orient.
      Donc, ce n’est pas « wesh, le F35, moi, le Rafale, j’te mets morave dans un 1 vs1 ». Malgré l’influence du ciné (Top Gun) et des simulateurs de jeux vidéos des 90’s.

  25. Arbalète dit :

    En Grande Bretagne, les F-35A américains des 493rd et 495th Fighter Squadrons, (48th Fighter Wing ), basés à Lakenheath, s’entraînent quotidiennement au combat aérien avec 4 avions de la société privée Canadienne  » Top Aces » qui y sont basés quasiment en permanence : deux Alpha Jets et deux A4N  » Skyhawks » très photogéniques et qui effectuent une dizaine de vols par jour, pour environ 40 F-35 basés, en plus de la quarantaine de F-15E « Strike Eagle » ..Il n’est pas rare de constater sur cette base, des séquences d’une quinzaine de décollages à la suite, deux à trois fois par jour ..

  26. benoit dit :

    la vraie question est pourquoi l armée française ne vend pas son savoir faire pour rentabiliser la formation des pilotes de toute sorte ?

    plus sérieusement quel est le niveau de compétence que l on souhaite ?

    externaliser va coûter cher, cela va permettre à des 1/3 d accéder directement à nos futurs pilotes et donc permettre les jeux d influence divers et les pressions externes.

    c est un mauvais calcul à long terme.

  27. Mike dit :

    Alphajet est un bimoteur leger a forte manoeuvrabilite avec une avionique representative ancienne.
    L’italie a mis 15 ans pour de velopper le M346 et en a achete 24 exemplaires . Une belle preuve de dynamisme car a partir d’un besoin intereur modeste c’est un succes a l’export ( singapour , pologne, israel …).
    Maintenant il faut acheter sur etagere en Europe faute de vision et d’argent alors que Airbus/Dassault savent faire mais toutes les anciennes tentatives de rapprochement des besoins operationnels entre europeens ont echoue

  28. Achille-64 dit :

    L’AAE devrait en parler aux Turcs, ils sont au point sur la question.
    … Et ne sont pas en train de privatiser leur force aérienne ‘par appartement’ 😉

    https://www.scramble.nl/military-news/new-livery-for-some-turaf-t-38m-talons

    Tristes sires, ces libéraux qui privatisent plutôt que de payer les gens au prix qu’ils méritent, beuark …
    … c’est tout le bien qu’ils pensent de la nation qui les a élevés et dont ils profitent à qui mieux mieux.
    A part ça, les milliards que nous payons s’évaporent dans un tas de cabinets et d’officine.

  29. PHILIPPE dit :

    Par le passé, au Japon, la formation a parfois été très sommaire et le saké aidait bien qu’on en juge !
    https://www.youtube.com/watch?v=DrFU6o345sI