La force aérienne allemande teste un radar passif susceptible de détecter les avions « furtifs »

En 2018 , le groupe Hensoldt expliqua que son radar passif Twinvis avait été en mesure de détecter deux chasseurs-bombardiers furifs F-35A américains à l’occasion de leur participation au salon aéronautique ILA de Berlin. Cependant, Lockheed-Martin relativisa la portée de cette « performance » en faisant valoir que les deux avions en question avaient été équipés de lentilles dites de Lüneberg afin de les rendre justement détectables par souci de sécurité puisqu’ils devaient s’immiscer dans le trafic aérien civil.

Seulement, réflecteur ou pas, cela ne changea rien à l’affaire… En effet, un radar passif, dont les bases avaient été jetées dès 1943 par le groupe allemand Telefunken, n’émet pas d’ondes électro-magnétiques pour repérer un objet et déterminer sa position. En revanche, il utilise toutes les ondes émises par des émetteurs de radio, de télévision et de téléphonie mobile, voire aussi par des radars actifs, des satellites de télécommunication et de géolocalisation.

De telles ondes sont réfléchies dès qu’elles recontrent un obstacle, comme par exemple un avion en mouvement, puis elles sont captées par le récepteur du radar passif. Théoriquement, il est donc possible de détecter, de suivre la trajectoire et d’évaluer la vitesse de déplacement d’une cible potentielle. Et cela, sans prendre le risque de se faire repérer et « brouiller » puisqu’un tel système n’émet aucun signal.

« En utilisant des bandes de fréquences basses, un radar passif présente un complément de couverture aérienne, notamment aux basses altitudes, très appréciable par rapport aux radars actifs, qui couvrent essentiellement les zones de moyenne et haute altitudes », avaient expliqué deux ingénieurs de Thales, dans les pages d’un hors-série du magazine « Pour la science ».

Qui plus est, les revêtements absorbants des avions de combat dits de 5e génération sont peu efficaces contre les ondes de basses fréquences… Ce qui ne fait qu’accroître leur « vulnérabilité » face à un radar passif.

Une telle technologie intéresse la Direction générale de l’armement [DGA]. Un radar passif aéroporté avait ainsi été testé en 2015 par l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA], associé au Centre de recherche de l’armée de l’Air [CReA] et au laboratoire SONDRA. Plus récemment, l’édition 2021 du Document de référence de l’orientation de l’innovation de Défense [DROID] a évoqué le développement d’un « démonstrateur de radar passif pour la surveillance aérienne ».

Si Thales a déjà développé le MSPR [Muti-static Silent Primary Radar, ndlr], Hensoldt a visiblement un coup d’avance avec son Twinvis… puisque ce système est actuellement en train d’être testé par la force aérienne allemande [Luftwaffe].

Il s’agit de vérifier si une telle technologie « peut fournir un signal précoce de l’approche de menaces », a détaillé le général Ingo Gerhartz, le chef d’état-major de la Luftwaffe, au magazine américain Defense News.

A priori, le Twinvis intéresse d’autres armées. En août, Hensoldt a fait savoir que trois autres pays, qu’il n’a pas cités, venait de lui notifier des contrats pour s’en procurer quelques exemplaires.

« Notre traitement du signal entièrement automatisé et la fusion des données de capteurs ouvrent aux forces armées une possibilité sans précédent de mener des opérations secrètes à longue distance contre un large éventail de cibles, jusqu’aux menaces furtives », a en effet indiqué l’industriel, via un communiqué diffusé le 4 août dernier.

Cela étant, si un radar passif présente certains avantages, il a aussi ses inconvénients. Ou, du moins, il suppose de réaliser d’autres avancées technologiques, comme par exemple en matière de puissance de calcul. Inutile dans une région peu peuplée, il lui faut par ailleurs disposer des caractéristiques et de la localisation précise des émetteurs exploités, ce qui passe par l’intégration de « systèmes de mesures dédiés à la récupération de ces informations », avaient expliqué les ingénieurs de Thales à « Pour la science ».

Photo : Hensoldt

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]

111 contributions

  1. Félix GARCIA dit :

    Bah c’est vachement intéressant.
    Merci pour l’article monsieur LAGNEAU.

    Félicitations aux Allemands du coup.

    Pour la protection du territoire national, c’est un bel atout.

    Pour ce qui est d’une utilisation en milieux peu peuplés, il serait peut-être possible de générer des ondes de ce type avec des émetteurs dispersés (un maillage), fixes et mobiles, qui serviraient à « illuminer » les cibles potentielles.

    Qu’en est-il du fonctionnement de ce type de radars dans un milieu maritime fréquenté ?

    • Stoltenberg dit :

      Comme l’explique l’article cette technologie n’est pas nouvelle et date de l’époque où les Allemands étaient tous des nazis avant de devenir des anti- nazis, voire premières victimes du régime oppressif nazi, selon leur propagande, et ce du jour au lendemain. Dans une situation d’un conflit tous les émetteurs puissants seront détruits pendant la 1ère phase des opérations de l’OTAN. Et même sans cela il s’agit d’un radar qui permet seulement d’alerter d’une éventuelle présence des avions ennemis. Sauf s’il y en a une centaine voire plus car il suffit d’envoyer des leurres de type MALD pour rendre le système inutile.

      • Deutschland under alles. dit :

        J’aime beaucoup l’incipit de votre commentaire, qui rappelle une vérité un peu vite oubliée, comme quelques autres au sujet de l’allemagne, par exemple que le traité de versailles a été suspendu en 1921 et qu’elle n’a payé qu’une infime fraction des dommages prévus, ou encore qu’elle a lancé trois guerres d’agression contre ses voisins, la France en particulier, en moins d’un siècle.

        • Peace and love dit :

          Et le fait qu’elle n’ait lancé aucune guerre contre quiconque depuis 78 ans, ça compte ou pas ?
          On aimerait bien que la Russie puisse en dire autant.

          • Pascal, (l'autre) dit :

            « Et le fait qu’elle n’ait lancé aucune guerre contre quiconque depuis 78 ans, ça compte ou pas ? » Depuis la réunification si, une guerre économique envers………………….ses partenaires!

          • Peace and love dit :

            @Pascal
            La « guerre » économique, c’est autre chose. Ne mélangez pas tout.

        • rainbowknight dit :

          Réponse à la vilaine France qui aura trop souvent agressé les « Etats » voisins. Vous savez Napoléon et tout ça…. mais bien avant les monarques français n’ont pas été les plus pacifistes.
          Convoquer l’Histoire c’est une chose, être honnête en est une autre….
          Tout est prétexte à querelle… quand on regarde le passé.

          • Heidi heido dit :

            La guerres napoléoniennes n’etaient en rien des guerres d’extermination ni même d’agression comme le furent les guerres menées par l’Allemagne. Qui a perpétré le plus grand genocide de l’histoire de l’humanité, par ailleurs.

        • Stoltenberg dit :

          Oui, d’autant plus qu’elle refuse cyniquement aujourd’hui de payer les dommages pour les crimes de guerre qu’elle a commis dans les pays qui ont eu le malheur d’être sous l’occupation de ses bourreaux criminels. Par exemple la Pologne – pays qui a probablement le plus subi leur rage barbaresque, en tout cas comparé à sa population s’est vu refuser toute compensation. Ce qui revient quelque pars à cautionner ces crimes. Les dignitaires et les criminels nazis étaient protégés en Allemagne d’après guerre et recevaient des peines dérisoires mais plus souvent des postes à responsabilités dans des entreprises ou au sein des institutions d’état. Concernant les trois guerres d’agression, je pense que c’est bien plus parce que mis à part la Suisse, il serait difficile de nommer un seul pays frontalier avec l’Allemagne qu’elle n’aurait pas envahi militairement au XXème siècle. Et ce, même en voyant plus large et en prenant en compte l’Anschluss de l’Autriche.

          • rainbowknight dit :

            Beaucoup de pays en Asie ou Afrique pourraient demander réparation à la France pour les crimes commis au cours des siècles de colonisation….
            La France a t elle dédommagé ses « victimes » ?
            Critiquer les actions ou les exactions des autres quand on ne peut prétendre que les nôtres étaient plus légitimes… c’est pas bon.

            Les descendants allemands de ces français chassés du royaume de France parce que la « religion » n’était pas la bonne doivent ils eux aussi nourrir envers la France une haine séculaire ?
            Ces guerres allemandes contre la France, une revanche de la Saint-Barthélemy ? Les noms aux origines françaises étaient et sont encore présents en Allemagne..
            Au XXIème siècle ressasser les ombres du passé n’autorise pas à imaginer un monde plus apaisé, demandez au Maître de la Russie..

          • Sillons dit :

            De toute évidence, exciter la fibre antigermaniste qui sommeille en tout Français est un chapitre important du bréviaire du petit télégraphiste moscovite.

          • précision dit :

            @rainbowknight Je ne partage pas votre hypothèseque l’on puisse raisonnablement expliquer les conflits franco-allemand dans la perspective de la Saint Barthélémy, même si le protestantisme a joué un rôle culturel dans la création de la nation allemande.

            En 1870 vous avez les bavarois catholiques dans les troupes allemandes.
            En 1914 c’est par un conflit entre la très catholique Autriche Hongrie et la Serbie et Russie orthodoxes que débute la guerre, tandis que les dirigeants français ne sont pas catholiques pour la plupart, mais plutôt anticléricaux, les principaux alliés de la France n’étant pas non plus catholiques.
            En 1939 les dirigeants allemands sont athées et ont de mauvaises relations avec l’église catholique en général.
            Les différends territoriaux et contentieux historiques ou économiques, ainsi que des escalades incontrôlées expliquent beaucoup mieux ces guerres qu’une hypothétique revanche de la Saint Barthélémy.

            Accessoirement la St Barthélémy, page noire de notre histoire et qui a certes alimenté les ressentiments, n’est pas le point de départ de ces luttes fratricides. Chaque communauté avait des griefs « légitimes » contre l’autre bien avant la St Barthélémy, en Europe comme en France. La St Barthélémy n’est pas tant ou pas seulement un point de départ, c’est aussi le résultat de l’accumulation de ressentiments entre certains partis et de calculs et escalades politiques de certains, en particulier catholiques mais pas exclusivemen: le bellicisme de Coligny par exemple n’y est pas étranger.

            Mais je partage votre conclusion: ressasser le passé et les griefs n’est pas le bon chemin vers la paix et ce comportement malsain est sans doute un des facteurs clés de la plupart des guerres que l’on observe.

          • Stoltenberg dit :

            SSillons:
            Ouai girouette germanophile je me limiterai à vous rappeler qu’il n’y a pas si longtemps vous étiez tous pour un rapprochement avec la Russie, pour une « Europe de Lisbonne jusqu’à Vladivostok » comme vous disiez. Et Poutine était pour vous un mec bien en somme. Mon pari c’est que demain vous serez pour Xitler en prônant le soi disant derisking au lieu du decoupling.
            rainbowknight: La France coloniale c’était à la limite une ONG humanitaire comparé à l’Holocauste v.0 qu’organisaient les Allemands dans leur colonies, notamment en Namibie.

          • Sillons dit :

            @Stoltenberg
            À part pondre des points Godwin, vous avez des choses intéressantes à dire ?

        • Cujus regio dit :

          Si l’Allemagne ne menait plus une guerre économique au reste de l’Europe, France en premier lieu, on lui pardonnerait.

    • Sorensen dit :

      L’on doit le premier dispositif technologique et le principe associé à des étudiants de la TU Berlin. A cette époque ils voulaient savoir si des F-22 ou tout autre appareil furtif était dans les alentours de Berlin. Pour cela ils se servaient majoritairement des lignes à haute tension.

      La technologie avait échaudé les USA à cause de ses résultats. Ce qui s’était réglè entre USA et Allemand par l’entrée au capital de Hensoldt par les premiers. Qui ont revendu leurs parts une fois la technologie aboutie et prête à être produite.

      • Stoltenberg dit :

        Et puis les Allemands ont acheté un bon batch de F-35A entretemps… Les étudiants de TU Berlin pourront faire leurs TP plus souvent.

      • Goose dit :

        Ça s’arrange pas « l’aurtograffe », la « grand mère » et la « con-juguaizon » monsieur le prétendu surdiplomé Schpountz ! Il est vrai que les universités allemandes ne sont pas spécialement réputées.

        • précision dit :

          Il faut se méfier des classements médiatiques qui sont assez volatiles et ne sont pas forcément représentatifs du niveau des étudiants ou des enseignements dispensés. Sur ces derniers points je ne crois pas que les universités allemandes aient à rougir. Elles sont probablement pénalisées par les critères du classement qui privilégient les établissements de forte taille, ce qui a d’ailleurs très bien servi la France, qui a ces derniers temps réussi à percer dans ces classements à l’aide de regroupements d’établissements, certes conjugués à des efforts et investissements significatifs.

          Il me semble peu constructif de s’en prendre à un interlocuteur pour ses diplômes ou son orthographe. Son post était pourtant instructif et même pas particulièrement polémique.

        • Sorensen dit :

          étaient, réglé, Allemagne.

          Je suis désolé mec, je ne savais pas que vous êtes encoprétique. J’ai honte de jouer à call of duty en écrivant mes commentaires.

          • Félix GARCIA dit :

            J’ai appris un mot.

            « J’ai honte de jouer à call of duty en écrivant mes commentaires. »
            Vous devriez avoir honte de jouer à « Call of Duty » tout court (excepté aux campagnes solo).
            ^^

      • Félix GARCIA dit :

        Eh ben … c’est ce qui s’appelle se faire dresser (si ce que vous dites est vrai) …

    • PK dit :

      « Pour ce qui est d’une utilisation en milieux peu peuplés, il serait peut-être possible de générer des ondes de ce type avec des émetteurs dispersés (un maillage), fixes et mobiles, qui serviraient à « illuminer » les cibles potentielles. »

      Ça s’appelle des radars 🙂

      Mais effectivement, c’est possible. Cela deviendrait des cibles, mais ces systèmes sont peu coûteux (puisqu’il n’y a que l’émetteur).

      • Félix GARCIA dit :

        « Cela deviendrait des cibles, mais ces systèmes sont peu coûteux »
        Il est vrai qu’en milieu peu peuplé, ils seraient « suspects ».
        Mais en effet, possiblement nombreux car peu coûteux.
        Ce serait une sorte de complémentarité entre les radars passifs et actifs.
        Un peu comme entre le sonar actif et passif.

  2. Bastan dit :

    Donc ils annuleront leur commande de F35. Cela renforce la position des Rafale, F15. On nous a vanté le F35 pour sa furtivité.

    • Etienne Hannosset dit :

      Euuuuuu, non ! Les appareils de 4ème génération sont encore plus repérés par ces radars. C’est la fin du Rafale…

      • Charcot84 dit :

        Encore une fois, « 4ème génération » est un terme marketing de chez L.M, repris par beaucoup de personnes qui ne se sont pas inquiétées de savoir si ça avait un sens. Quant à la fin du rafale, vos désirs ne seront pas comblés. Le Rafale est justement un des seuls avions évolutif et qui possède de très bonnes mesures d’auto-défense (SPECTRA notamment) qui, si elles ne le rendent pas totalement furtif , en font un avion pas si facile à détecter. Pour le F35, il était évident qu’il ne tiendrait pas sur la durée, sa furtivité étant obsolète d’ici 10 ans max !!!

        • Jojo dit :

          Vous dites que le Rafale est un des seuls avions évolutifs ? ha !
          Vous savez par exemple que le F35 a également de très bonnes mesures d’auto-défense ? que le F35 n’a pas uniquement la furtivité passive comme avantage ? Que même le gros cul du F35 amène également des avantages… ? plus de carburant en interne, des missiles en internes par exemple (vous ne voudriez pas des bidons conformes sur le Rafale?). Bref on peut discuter sur les avantages et les inconvénient mais dire que le F35 serait obsolète d’ici 10 ans juste à cause de la furtivité je ne comprends pas.
          4eme et 5eme génération, c’est un peu comme omnirôle… pas beaucoup de personne ne s’est inquiétées de savoir si ça avait un sens.

    • john dit :

      Vous ne comprenez donc vraiment pas ce qu’est l’intérêt de la furtivité et la situation de l’Allemagne…
      1. L’Allemagne a confirmé continuer sa position de faire de la dissuasion nucléaire en Europe en faveur de l’OTAN. La France ne veut pas faire ce que les USA font avec leur B61-12, donc l’Allemagne n’a aucun intérêt pour le Rafale.
      Et si c’est pour avoir le Rafale, leur Eurofighter est dans la même catégorie, donc cette imagination est absurde.

      2. Vous comprenez comment fonctionne ce radar passif? Vous comprenez qu’il permet de détecter un avion qui passe à un certain endroit, mais qu’il ne permet pas de détecter un avion à 500 km?
      Ce radar permet juste de compléter les données des données des radars actifs, pour qu’ensuite le commandement puisse guider les missions air-air et sol-air. A aucun moment ce radar ne peut guider un quelconque missile vers une cible.

      3. Les radars standards détectent également des avions furtifs, mais à une distance plus courte.
      L’intérêt de la furtivité, c’est de connaître cette limite pour ensuite balancer le missile sans avoir été détecté par la défense sol-air capable de lancer des missiles, ou les avions ennemis.
      Là où un avion avec de l’armement en externe sera détecté bcp plus tôt, l’avion avec des soutes, avec des revêtements absorbants, des surfaces orientées pour refléter les ondes dans d’autres directions lui sera repéré plus tard. Cette distance permet un avantage énorme. Il permet d’entrer dans la zone où l’avion ennemi ne peut échapper les missiles air-air. Il permet de frapper les objectifs au sol avec des armements beaucoup moins chers et avec plus de précision puisque ils ne doivent pas les tirer à 150 km pour échapper à un S-400 par exemple.

      3. Vous n’avez pas compris que les qualités du F-35 sont aussi ailleurs et que c’est pour cela qu’il explose d’autres avions lors d’essais? Le réseau du Rafale est un pas en avant par rapport au Mirage 2000, mais ce n’est rien à côté du F-35. Vous savez que jusqu’au standard F4, aucun Rafale ne pouvait guider un missile air-air tiré par un autre Rafale?
      Le Gripen A le faisait déjà, et c’est comme cela qu’ils ont fait des ravages aux exercices internationaux (Red Flag, ou les Thaïlandais contre les avions chinois les plus modernes). Des Gripen restaient à distance de sécurité des missiles ennemis (air-air et sol-air), utilisaient leur radar pour détecter les cibles, et les Gripen porteurs de missiles avançaient vers la cible, décrochaient leur missiles, s’en allaient pendant que leur collègue guidait les missiles sur l’avion ennemi.
      Le F-35 lui maintenant permet de faire cela avec tous les armements des forces américaines. Guider des missiles lancés depuis les M270 ou Himars, guider des missiles sol-air avec des capteurs IR.
      Bref, le Rafale ne fait que rattraper en partie un retard conséquent sur le partage des données !

      D’autres avantages du F-35? Le fait de pouvoir tirer sur un ennemi sans être derrière lui… Le viseur de casque et le fait de voir à travers l’avion… Donc dans toutes les positions, le F-35 peut envoyer un missile sur l’ennemi en combat rapproché.
      Et lors des premiers essais en combat rapproché, cette capacité avait été bloquée… Donc conclure quoi que ce soit après avoir bridé les capacités de l’avion est absurde.

      4. Pourquoi tous les pays développent des copies du F-35 dans les capacités de combat en réseau? Pourquoi copier la furtivité?
      Laissez moi deviner…
      – avant le Rafale, les avions bi-moteurs étaient inutiles, ouin ouin, les autres ils préfèrent les Américains, ouin ouin… Mais le Mirage 2000 n’a jamais été modernisé aussi longtemps qu’un avion américain, ce qui peut expliquer pourquoi le Mirage 2000 n’était pas un bon choix à long terme, à moins d’avoir acheté sa première génération… Et encore.
      Et l’ironie est qu’actuellement, les moteurs ont tellement gagné en fiabilité et sécurité que le fait d’être mono-moteur n’est plus un problème comme cela l’est pour le Mirage 2000.
      Gripen, en 2020, ils atteignent 300,000 heures de vol sans incident moteur grave ! https://www.saab.com/newsroom/stories/2020/june/rm12-engine-supporting-gripen-for-more-than-300000-flying-hours
      – une fois que la France aura un avion furtif, là, tous les autres avions non furtifs, ce sera de la merde.
      – les avions multi-rôles étaient nuls, jusqu’à ce que la France invente le terme omni-rôle… Et ce qui est drôle, c’est qu’ils parlent d’avoir le premier avion ayant cette capacité…
      Sauf que c’est normal, ils ont inventé un terme… Mais le Gripen A lui était déjà Swing-role, qui lui est réellement le premier avion ayant cette capacité… Dommage pour le Rafale, mais il est arrivé après le Gripen.

      • Manu34 dit :

        Quelle tartine pour répondre à un commentaire initial aussi bête…

      • Math dit :

        Je pense que vous êtes mal renseigné.
        1. Les essais du mica ont permis il y a déjà plus de 10 ans de tirer sur une cible derrière lui, cible illuminée par un autre rafale, première mondiale d’ailleurs. Il y a 10 ans, le F3R n’existait pas encore.
        2. Pour la fiabilité moteur, tout le monde peut être très fiable. Le F35 a le privilège de ne pas voler quand il n’est pas sûr de son moteur, maintenance préventive. La disponibilité s’en ressent particulièrement.
        3. Que vient faire le laïus sur le viseur de casque? C’est juste pour parler de la manœuvrabilité très faible du F35? Au demeurant, le Rafale en a un.
        Bref, si le F35 a des qualités (on les cherche toujours), ce n’est pas ce commentaire qui permettra d’enfin les découvrir.

  3. Fralipolipi dit :

    Si la Dinde perd sa cape d’invisibilité, y-en a qui vont faire la gueule !… notamment ceux qui justifient son achat par la nécessité de bénéficier de cette invisibilité pour la mise en oeuvre de la B-61 (gravitaire) …
    .
    Ben merdalors, ce sont ces mêmes Allemands (entre autres) …
    Ne sont-ils pas en train de casser leur propre jouet avant même de l’avoir réceptionné ?… 🙂
    .
    Par ailleurs, « En août, Hensoldt a fait savoir que trois autres pays, qu’il n’a pas cités, venait de lui notifier des contrats pour s’en procurer quelques exemplaires »
    … au hasard, la Russie, l’Iran et la Chine … j’ai bon ?
    Plus sérieusement, je trouve très bizarre que les Allemands et Hensoldt communiquent sur ce sujet qui devrait rester secret défense ?!?
    Comment dit-on en OTANien ‘se tirer une balle dans le pied’ ?

    • Sorensen dit :

      Cela fait une dizaine d’années qu’ils communiquent sur cette ip, le presse allemande depuis plus de 15 ans.

      Ici en 2019 : https://www.opex360.com/2019/10/01/la-furtivite-des-f-35a-aurait-ete-mise-a-mal-par-un-radar-passif-developpe-par-le-groupe-allemand-hensoldt/

      • Fralipolipi dit :

        Oui, mais il n’est peut être. Pas bon d’evoquer trop de détails, notamment au sujet des évolutions de performances de leurs nouveaux systèmes …
        Mais bon, chaque paroisse doit savoir gérer ses paroissiens …

    • john dit :

      Donc pour vous le F-35, ce n’est que la furtivité?
      Et une fois qu’il est capté par ce radar, que fait l’ennemi? Il ne peut pas envoyer de missiles puisque ce type de radar ne guide rien du tout.

      Et vous croyez que ce genre de missions ne sont pas préparées peu importe l’avion pris? Qu’ils volent au hasard? Quelle est la cible potentielle? La Russie. Est-ce que son espace aérien est impénétrable? Absolument pas… Les petits aéronefs y passent sans problème.
      Donc le F-35 n’a aucune peine pour s’y infiltrer.

      Par contre, un avion comme le Rafale, comme le F-15, ou tout avion emportant de l’armement en externe lui a de bonnes chances d’être repéré…

      Ensuite vous n’avez pas compris aussi que la France ne propose pas de collaborer sur la dissuasion et que la seule option économique pour l’Allemagne était celle-ci? Mais qu’en plus cette option permet des capacités que l’Allemagne n’a pas, que la France n’a pas également?

      Bref, vous faites exprès de considérer que les capacités du F-35 sont limitées, alors que le Rafale ne fait que rattraper ses capacités de combat en réseau sur le Gripen C avec le standard F4 par exemple.

      • Fralipolipi dit :

        @Jeannot le Suisse
        Bon, on va éviter de tenter de te faire entendre raison sur le Rafale … tu es une cause perdue.
        Côté Dindonneau de LM, oui je reproche à cet avion d’etre un bien mauvais avion (alors que LM sait en faire d’excellents), qui vole bien mal, pour un coût horaire hallucinant, et qui de surcroît participe à enterrer la BITD européenne.
        Il n’a pour lui que la qualité (dite très grande) de ses capteurs et électroniques embarqués … ainsi que sa furtivité, qui sert un peu de béquille à ses tares en matière de qualité de vol.
        Et là, s’il perd son invisibilité, cet avion se fait amputer une immense partie de ses capacités opérationnelles en cas de conflit asymétrique.
        .
        Quand à la détection basse fréquence, elle ne permet certes pas de guider un tir sur lui, mais révélant sa présence, l’alerte étant alors lancée, cela concentre les recherches de autres radars vers lui … et comme sa cape d’invisibilité passive aux radars HF n’est pas totale non plus, loin de là (elle est surtout optimisée pour le secteur frontal) … et bien oui, le dindon risque de devenir vulnérable … du fait de sa pré-détection en Basses fréquences.
        Et ces systèmes de détections radars (ttes fréquences) évoluent et s’ameliorent plus vite que ne pourra jamais le faire la discrétion passive du F35 ( qui ne changera pas en fait).
        In fine, le salut de la Dinde viendra de sa discrétion Active …. Idem à celle que produit Spectra … tiens tiens, on y revient 😉

        • Sorensen dit :

          Cela ne chnage rien à la hiérarchie de détetction des appareils telle qu’elle est. Quant à SPECTRA c’est un système d’autodéfense.
          La furtivité active elle aussi se contourne. Et le F-35, lui, est taillé pour.

          * Barracuda est loin devant un SPECTRA. C’est incomparable. Pour la centième fois.

        • Jojo dit :

          @Fralipolipi, le simple fait d’utiliser le mot dinde pour le F35 vous donne accès au titre d’imbécile. C’est rigolo dans les espaces commentaires. Dans la vraie vie ce n’est pas signe d’un quelconque avenir.

        • Fralipolipi dit :

          Erratum : en cas de conflit SYMETrique

      • MERCATOR dit :

        De toute façon, les radars, qu’ils soient actifs ou passifs, sont supplantés par les capteurs IRST qui équipent notamment le Rafale « observant » le ciel afin d’y détecter un rayonnement infrarouge trahissant la chaleur émise par un moteur. Et même si la postcombustion et les jets très chauds qu’elle produit sont détectables, il faut bien comprendre que la cible des capteurs IRST est tout autre : les turbines des moteurs et dans une moindre mesure les tuyères.

        En effet, et contrairement à ce qu’on pourrait penser, les capteurs IRST cherchent à repérer les turbines des moteurs pour au moins deux raisons :

        Elles sont à la température ‘idéale’ pour être repérées : environ 400-500 °C. En effet, cette température fait émettre des infrarouges entre 3 et 5 microns, qui sont les moins absorbés par l’atmosphère et donc les plus facilement détectables,
        elles sont en permanence chaudes si le moteur est en fonctionnement, contrairement à la postcombustion qui peut ne pas être engagée.
        La troisième raison est la difficulté qui existe pour les cacher.

        Ce type de capteur est capable de détecter même les appareils dits furtifs, et ce, de manière totalement passive Pour tenter de contourner ce point sur les appareils américain, le but est de cacher le moteur et donc les turbines de l’avion pour un observateur ou plutôt un capteur de l’extérieur voyant l’avion de front. Cette stratégie se retrouve d’ailleurs sur le nouveau bombardier fraichement révélé : le B-21. L’intérêt est double : les turbines sont ainsi cachées pour un observateur de face ne peut pas voir les turbines, ce qui est avantageux à la fois contre l’IRST puisqu’on rayonne moins de chaleur, mais aussi contre le radar parce que les turbines sont des pièces qui par leur forme et leur orientation renvoient beaucoup d’ondes de face (on peut même identifier un avion ou un hélicoptère au radar à la fréquence de l’écho et à l’effet Doppler de ses pales).
        Malgré vos tentatives assez puériles et pathétiques de défendre le F35, son seul avantage est en voie de disparition et son formidable rôle de dispatching de données, seul point positif lui restant pourrait être à moindre cout être remplacé par des satellites ou des AWACS de nouvelle génération .

    • Math dit :

      Il y a eu des expériences en France aussi, on en parlait ouvertement dans les vieux numéros d’Air et Cosmos des années 90, pour détecter B2 et F117. La technique reposait sur des émetteurs et récepteurs éloignés les uns des autres. Ce qui est mis au point par Hensold est intéressant, car cela repose sur un réseau de plusieurs milliers d’antennes peu coûteuses et plusieurs fois redondantes. Un point est très probable: si les Allemands et les Français savent le faire, il faut envisager que les Chinois sachent le faire également. Ils disposent d’une avance dans le domaine des émetteurs radio et de tous les outils de traitement du signal associés. Je pense que les USA doivent aussi prendre en compte cette éventualité. Le F35 et son vol de pénétration à haute altitude risque de se voire bloqué assez rapidement. Il va se retrouver à devoir faire de la pénétration basse altitude lui aussi dans pas mal de scénarios (pas idéal pour un mono réacteur sous motorisé). Sinon, il devra emporter des loyals wingman qui feront le travail à sa place. Pas idéal à diriger pour un monoplace. Hâte de voir le F5 et le drone en vol.

      • Avekoucenzeh dit :

        Quand c’est bien le verbe voir qui convient, il n’y a aucune raison d’employer à la place l’adverbe voire (qui signifie « et même »).

        Le F35 et son vol de pénétration à haute altitude risque de se voir bloqué assez rapidement.

    • EchoDelta dit :

      La cape d’invisibilité n’existe que dans l’imaginaire des aficionados du tout furtif passif.
      Il y a quand même longtemps que nous pouvons détecter et suivre tous les mouvements de tous les avions furtif US en France depuis le décollage jusqu’à leur posé. Alors j’imagine quand même que les autres grands pays le peuvent aussi, enfin j’espère pour eux.
      Même si nous avons quelques technologies assez avancées en France pour cela, je pense que depuis le temps les autres ont du combler le gap et surtout avec des moyens en nombre qui peuvent quand même compenser la performance intrinsèque.

      • v_atekor dit :

        C’est d’autant plus vrai que le F35 commence à être vieux à l’échelle d’un projet électronique, et donc que beaucoup ont probablement fait des projets ad hoc, (‘où l’intérêt de retrouver les carcasses pour certains, mais il y a d’autres moyens, et bien des pays les ont à domicile, ce qui simplifie nettement la tâche dans l’élaboration de moyens de détection… même pour les pays qui ne sont pas invités à le faire.

      • Robert Collins dit :

        Quel besoin d’employer l’anglicisme « combler le gap », quand « combler le fossé » et « combler l’écart » font parfaitement l’affaire ?

    • vrai_chasseur dit :

      @Fralipolipi
      Hensoldt n’est pas le pionnier en la matière, il y en a eu d’autres avant lui.
      Par ex. le groupe tchèque ERA, peu connu, sait détecter des B2 et des F35 depuis plus de 20 ans avec le radar passif Vera NG.
      http://www.era.aero/en/military-security/vera-ng
      Les américains ont réagi comme d’habitude à l’époque : entrée au capital d’ERA par l’intermédiaire de CSRA Inc. (General Dynamics) et mise en service de plusieurs radars Vera NG au sein du Pentagone.
      Plusieurs autres forces armées ont également mis en service les solutions ERA.
      Les forces armées tchèques en particulier qui en sont équipées, ont communiqué dès 2012 sur cet apport de leur part à l’OTAN :
      http://www.atc-network.com/atc-news/vera-ng-passive-surveillance-available-to-nato

      La France pour sa part sait détecter des avions furtifs depuis les années 90 (raids US sur le Kosovo, notamment).

      Ce qui met en lumière un point crucial : le point important n’est pas simplement la furtivité d’un aéronef -il sera toujours détectable- c’est une notion plus large, la survivabilité. C’est ce sur quoi travaille Dassault car c’est ce qui importe in fine aux pilotes : ils se foutent des « 4G » 5G » etc, ils veulent pouvoir accomplir les missions et en revenir.

      • Sorensen dit :

        Le F-35 qui volait il y a plus de 20 ans…

        La technologie qu’a inventé deux étudiant du TU de Berlin au milieu des années 2000, c’est de s’appuyer sur des infrastructures publiques – antennes, radio, télévision, relais, lignes haute tension, Et cætera – pour détecter des appareils furtifs, qui n’ont pas d’autre définition que  » a détection retardée « .

        * Il n’y a aucune information relative à la détection d’appareils furtifs par Vera et encore moins avec le NG qui n’existait pas il y a plus de 20 ans.

        *  » C’est ce sur quoi travaille Dassault « . Un drone et un avion de combat furtif.

        • Fralipolipi dit :

          @Sossotte
          » C’est ce sur quoi travaille Dassault « . Un drone et un avion de combat furtif.
          … vous n’avez pas compris vieux_chasseur.
          Le concept de la suvivabilité ne se limite pas aux capacités des avions ou drones porteurs, et de leurs capteurs, mais doit inclure aussi les capacités des (nouveaux) armements, et surtout celle du fonctionnement en réseau … qui commence déjà à changer les choses à partir du standard F4.

    • Belzebuth dit :

      @ Fralipolipi
      Nous ne sommes pas dans le monde d’Harry Potter…
      https://theatrum-belli.com/96l6-ap-vs-an-alq-249-rupture-russe-dans-la-detection/

      • Fralipolipi dit :

        @Belzebuth
        Vous vous doutez bien que mon emploi des termes « cape d’invisiblité » correspond en bonne partie à du 2nd degré 🙂

  4. Math dit :

    C’est bien en défense, car paralyser l’ensemble du maillage antenaire d’un pays semble assez difficile, voir impossible, mais ça laisse une zone de x Km après la frontière sans protection (20? 30?) et au delà de la frontière, c’est cuit. Mais ça donne des idées exemple: une flotte de drones volant ou au sol (désert) émettant un signal radio pour couvrir une zone dans la profondeur.
    Ça me semble top. Bien joué Hensold! La détection dispersée, pas un radar unique sur une énorme plateforme, bref, une plaie. Le drone pourrait même être moins cher que le missile qui doit le taper…

    • Stoltenberg dit :

      Exemple typique de la façon dont les Allemands sont capables de percer avec leur comm pour convaincre les incompétents.
      1. Ce type de radar existe depuis de décennies et ne garantit aucune protection. Juste éventuellement une alerte.
      2. Tout dispositif d’alerte peut être rendu inopérant s’il est submergé par des fausses alertes. On le voit très bien avec les récentes fausses alertes à la bombe. Donc ici aussi, il suffit d’envoyer régulièrement des cibles qui imitent une attaque de type MALD ou autres et l’ennemi va devoir deviner et disperser ses effectifs.
      3. Il suffit de frapper les postes de transfo et/ou d’autres éléments d’alimentation en électricité avec des bombes au graphite ou conventionnelles. Tout cela se planifie en amont d’une opération.

      • Math dit :

        Oui, mais pour la radio civile, vous allez quand même devoir taper beaucoup de cible avec du graphite. Il y a des redondances dont une bombe graphite aura un peu de mal à se débarrasser.

    • Avekoucenzeh dit :

      Pour dire « et même », employons l’adverbe voire (dont c’est le sens) et non le verbe voir (qui a une signification bien différente).

      Paralyser l’ensemble du maillage antenaire d’un pays semble assez difficile, voire impossible.

  5. NVG dit :

    Ce n’est pas un radar passif, c’est juste que les emetteurs sont nombreux et déjà présents sur place.
    Honnêtement je suis un poil dubitatif sur la valeur ajoutée de la chose. Pourquoi ne pas avoir des radars actifs dans les bonnes gammes de fréquence pour les avions furtifs?
    Question d’économie de bout de chandelle? D’enfumage du politique par l’industriel?
    Question sérieuse, si certains ont les réponses.

    • PK dit :

      Le nombre d’émetteurs tout simplement. Il faut un bon maillage pour obtenir des résultats.

      • NVG dit :

        C’est un poil audacieux je trouve.
        D’une l’emploi est limité aux milieux habités, deux il faut être sûr de l’origine de la perturbation, histoire de ne pas confondre une panne d’électricité locale sur des emetteurs et un raid aérien…

    • john dit :

      Parce que les radars actifs émettent des ondes? Que ces ondes sont repérées par le radar ennemi.
      Un radar actif a une concentration d’ondes importantes. Utiliser les ondes radios ambiantes c’est une autre capacité qui permet de ne pas du tout être repéré. Mais pas que.
      Pour un ennemi qui attaque, d’un coup, le nombre des cibles qu’il doit attaquer passe de tous les radars de surveillance à toutes les antennes radios, téléphone, etc…
      Quand un pays comme l’Allemagne a peut-être 50 radars pour surveiller l’espace aérien (civils et militaires), avec les radars passifs, le nombre de capteurs explose à moindre prix. Et il permet surtout une robustesse sur la gestion des opérations aériennes ! Dire que cela permet de repérer des avions furtifs est un argument commercial. Les arguments militaires sont plus nombreux !
      Notamment, celui de multiplier les capteurs à moindre frais, celui d’avoir bcp plus de redondance, celui de saturer de cibles nécessaires pour l’ennemi compliquant son travail, etc…

      • Félix GARCIA dit :

        Et si ça peut aider à détecter des missiles à faible signature, ou des drones aériens …
        Bien d’accord avec vous en tout cas.

    • Stoltenberg dit :

      Les pays de l’axe du mal qui ont 30 ans de retard technologique sur l’Occident produisent ce genre de radars pour faire leur comm et dire qu’ils ont tout déjoué avec une technologie qui est connue depuis 80 ans. En réalité ces radars sont uniquement des grandes cibles statiques et dont l’utilité est très limitée. Les Israéliens ont détruit un tel radar de production chinoise – le JY-27, juste en larguant une simple bombe gravitationnelle GBU par un F-16. Ce radar était vanté par les Chinois comme étant un game changer dans la lutte contre les avions furtifs…

      • Ion 5 dit :

        On ne voit pas très bien, en quoi un simple radar d’alerte aurait pu à lui tout seul constituer un « game changer ».
        Intégré dans un système de défense complet ou il n’est qu’une maille parmi d’autres, pourquoi pas…

        Et il en faut beaucoup plus pour abattre ne serait-ce qu’un F-16 Israêlien.

    • Le nouveau dit :

      Si l’article disait que le radar est français, vous ne seriez évidemment pas dubitatif. Ne cherchez pas, vous etes juste jaloux que cette trouvaille ne soit pas française

      • Pascal, (l'autre) dit :

        « vous etes juste jaloux que cette trouvaille ne soit pas française » Quand on lit les interventions systématiquement « french bashing » de certains contributeurs il est à se demander si ce n’est pas plutôt cela l’expression d’une certaine………………………jalousie vous ne croyez pas? Je ne vous ferais pas l’injure de citer leurs pseudos vous devez les connaître! Il est d’ailleurs « édifiant » que vous ne pipiez mot quand ils manient la mauvaise foi dans leurs attaques, Incompréhension de leurs dires où……………………………..acceptation?

    • E-Faystos dit :

      salutations.
      de ce que j’en connais, les avions furtifs sont optimisés contre la bande X: c’est l’onde qui permet un ciblage et acquisition d’une cible depuis sa découverte par les USa dans les années 30.
      problème : cette onde ne porte pas loin.
      il faudra l’aide des Britanniques avec le mégatron.
      les Britanniques avaient vraiment un coup d’avance avec les radar onde longue.
      incapables de ciblage, ils iffre une veille et possibilité d’alerte.
      problème : ils ont un « trou dans la raquette ».
      ce qui faut comprendre, c’est que les radars offrent un maillage plus ou moins serré.
      et trouver un compromis entre le ciblage précis, l’identification du nombre de cibles, la taille du maillage, la portée, la possibilité de détection de petites surfaces, c’est la bande S qui tire le mieux son épingle du jeu.
      mais le plus souvent, il s’agit de radars complémentaires qui s’associent pour la surveillance et l’acquisition.

      • Sorensen dit :

        Moreover, the X band frequency has proven to be highly reliable in transmitting data over long distances, making it a preferred choice in many industries. Its ability to penetrate through various atmospheric conditions, such as rain and fog, further enhances its usability.

        Les basses fréquence sont pour de très longues distances et sans AESA ne servent à rien contre un furtif.
        * Cavity magnetron, le mégatron c’est un Transformer.

        C’est entre le cadavre exquis et le loufoque.

      • Sorensen dit :

        Moreover, the X band frequency has proven to be highly reliable in transmitting data over long distances, making it a preferred choice in many industries. Its ability to penetrate through various atmospheric conditions, such as rain and fog, further enhances its usability.

        Les basses fréquence sont pour de très longues distances et sans AESA ne servent à rien contre un furtif.
        * Cavity magnetron, le mégatron c’est un Transformer.

        C’est entre le cadavre exquis et le loufoque.

        https://www.researchgate.net/publication/260521102_The_Cavity_Magnetron_Not_Just_a_British_Invention_Historical_Corner?_tp=eyJjb250ZXh0Ijp7ImZpcnN0UGFnZSI6Il9kaXJlY3QiLCJwYWdlIjoiX2RpcmVjdCJ9fQ

    • Soad dit :

      Question de longueurs d’onde entre autre je présume, donc de taille d’antenne? C’est aussi une question sérieuse.
      Quant à la furtivité à proprement parler d’un avion, celle-ci ne se résume pas je crois à l’absorption des ondes.
      Ça fait longtemps qu’on entend parler de ce système passif en tout cas.
      Je ne vois pas l’utilité hors d’une zone sans ondes. Mais est-ce que ça existe de nos jours?

  6. Lado dit :

    L’histoire du radar montre bien que la doctrine d’emploi et la technologie sont parfois divergente, prudence donc sur nos certitudes..et un clin d’oeil à l’histoire peut être
    En 1939 les Anglais n’ont pas « inventé » le Radar .lls sont tres en retard par rapport aux All, aux Fr ( CSF /M.Ponte met au point des 1934 le magnetron et le paquebot Normandie est équipé d’un radar de navigation centimetrique), aux US et aux Japonais.
    Utilisant des radars HF , avec d’immense antennes , des tubes à vide « radio » classiques (les « lampes »!) ils mettent en oeuvre un systeme d’alerte aerienne ,sans aucune resolution ,mais identifiant à grande distance,des nuage de points: la « home chain ».
    Un systeme aussi de collecte et d’affichage centralisé permettant d’allouer les ressources de la chasse de la RAF

    Les Allemands tres en avance developpent des radars , VHF,puis UHF (Freya puis Wurzburg,) qui etaient des super telemetres pour la DCA ou la Marine.Ils introsdussent en 1942 sur le chasseur « de nuit » ME110 un radar UHF aeroporté (antennes latérales « rateau » visibles)
    Depuis les radars de veille aerienne ou de conduite de tir se sont efforcés de continuer sur cette course à la resolution et désormais au multicibles simultanées(grâce à la puissance de calcul entre autre)
    L’approche de Hensholdt ne consiste pas à « voir » un avion furtif, c’est un recepteur tres large bande qui utilise une mulitude de sources ,de toutes fréquences, independantes, et par un traitement du signal sophistiqué donne une tres forte probabilté de présence dans une zone de qq dizaine de Km de diametre probablement.. (Dans une zone de 70/100 Km aucun avion n’est invisible( Radar, IRST ,oeil humain avec ou sans jumelle !)..

    • C'est logique dit :

      Entre autres.
      Avec « autres » au pluriel.
      Entre autres choses.

      Il faut nécessairement qu’il y ait plusieurs autres choses pour que ce dont on parle puisse être « entre » ces autres choses.
      S’il n’y avait qu’une seule autre chose, ce dont on parle ne pourrait être que « devant », « à côté de », « derrière » ou « au droit de » cette autre chose.

    • Prof de physique un peu radoteur dit :

      L’abréviation légale de kilomètre est km, en minuscules, et jamais Km, ni kms, ni KM.
      De même que kilogramme est abrégé en kg, jamais en Kg, ni KG.
      Sinon, commentaire intéressant.

  7. Yann dit :

    C’est pas nouveau ça.
    On cherche pas ce qui y a dans le ciel, on cherche là où il n’y a rien ! et se servir du bruit (d’ondes) ambiant est une idée (appliquée) au moins aussi ancienne que le déploiement des avions dit « furtif ».
    C’est juste la 1ere fois qu’un grand pays (ou un fournisseur de solutions de défense anti-aérienne) communique ouvertement à ce sujet.
    (…)

    • VinceToto dit :

      Radar passif cela fait plus vendeur que antennes/capteurs. On rajoute quelques termes commerciaux et puis on vend 20 fois plus cher un système inutile.

      • NVG dit :

        Sans être si catégorique sur l’utilité, c’est aussi l’effet que ça me fait…

        • VinceToto dit :

          Il y a des projets en « Radar passif »(;)) qui ont l’air plus prometteurs que celui là, pour la simple et bonne raison que les capteurs sont orientés vers les potentielles cibles:
          « une personne qui utiliserait le SKA en direction de la Terre depuis une étoile située à 50 années-lumière serait capable de détecter tous les radars d’aéroports et les émetteurs de télévision de la planète » https://fr.wikipedia.org/wiki/Square_Kilometre_Array
          (Sinon, il y a aussi des moyens de détections d’avions, furtifs ou pas, à des fréquences sismiques, mais cela ne ressemble pas à la vue d’artiste de l’article).

  8. Dany40 dit :

    C’est toujours fascinant pour moi de regarder ces systèmes radars décrits avec ce biais d’analyse « contre les furtifs ». Ces radars sont efficaces contre tous les types d’avions , et ils vont bien plus poser problème aux non furtifs qu’aux furtifs !!
    La raison de ca est rappelée dans cet article d’ailleurs : « En utilisant des bandes de fréquences basses, un radar passif présente un complément de couverture aérienne, notamment aux basses altitudes ».
    Sauf que la basse altitude c’est le domaine privilégié des non furtifs … bien plus que les furtifs dont le concept est justement basé sur le fait de rester en haute altitude !!

    De plus , La basse fréquence ne permettant pas de guider une arme , elle ne remet pas en cause la grosse difficulté à cibler un furtif … par contre les non furtifs habitués à utiliser la couverture du terrain à basse altitude vont être fortement mis en danger par ces radars.

    • Math dit :

      Ça se discute. Certains avions sont fait pour voler à très basse altitude. Oui, ça peut les gêner, mais pas forcément beaucoup plus qu’un réseau d’observateurs ou un radar de veille aéroportée. De plus, les avions qui ne misent pas sur la furtivité passive vont vers de plus en plus de tirs à longue distance. Cette évolution de la chaîne de détection ne rends pas leur vie beaucoup plus difficile. En revanche, pour ceux qui voulaient profiter de leur soute à bombe pour faire du bombardement à pas cher, ça ne va pas les arranger. D’autant que l’on ne connaît pas la précision réelle du système. Vous le pensez en grandes ondes, mais ce n’est pas vraiment le cas des fréquences radio qui peuvent sur demande aller vers du 28 GHz.

    • Jack dit :

      Ce que je trouve fascinant, c’est que vous arriviez à démontrer, en quelques lignes, une faille que les ingénieurs d’Hensoldt et Thales réunis n’ont pas mis en lumière. BRAVO 😮 !

      • NVG dit :

        Il fût un temps des ingénieurs nous ont vendu des avions renifleurs de pétrole. Là non plus il ne fallait rien dire?

        • EchoDelta dit :

          Ce ne sont pas les ingénieurs qui l’ont vendu justement mais des escrocs a des politiques qui les ont cru en évitant de prendre l’avis des ingénieurs qui eux int trouve la supercherie.

    • blondin dit :

      ok pour ne pas pouvoir cibler précisément une cible, mais ça peut suffire pour amener un missile dans une zone réduite où son autodirecteur prendra le relais, avec moins de distance aidant, il pourra plus facilement l’accrocher.
      On sent bien dans votre post le message subliminal « pas de pb pour le F35 face à ce type de radar, par contre le Rafale, cette antiquité, c’est mort pour lui ! ». Il faut aller s’installer en Suisse, ou en Belgique, ça devrait vous satisfaire…

    • E-Faystos dit :

      bullshit.
      pour détecter, on sait faire depuis des décennies.
      pour identifier, c’est un autre problème.
      chaque forme d’onde possède ses avantages et limites et le radar passif ne possède que cet -énorme- avantage sur ses concurrents capable d’alerte avancée: il ne peut être ciblé car il n’émet rien. .
      la charge contre les furtifs reste valable parce que leurs formes.et surpoids les confiné aux missions où l’air et moins dense.
      pour les non furtifs, ou moins furtifs, la priorité reste de faire des tirs depuis une zone sécurisée avec un plan de mission bien monté

    • Ion 5 dit :

      Des problèmes? Pour nous, non. Tant que nous (OTAN et affiliés) avons assez d’AWACs pour surveiller la basse altitude.
      Par ailleurs, la grande longueur d’onde de permet pas de situer avec précision ET constance (a cause de divers rebonds) la présence du (des) aéronefs.

  9. Thierry le plus ancien dit :

    Encore un vieux projet hallucinogène, avec le UHF et VHF on peut détecter un avion furtif mais dans l’incapacité de tirer un missile car sa localisation est trop vague, et c’est la même chose pour ce projet qui n’invente rien de nouveau.

    Je rigole encore des annonces faite après la guerre du Golfe en 1991, déclarant de façon tonitruante dans les médias français que les F117 pouvaient être facilement détecté par les ondes UHF/VHF des vieux radar et que la furtivité était déjà dépassé….

    En fait c’est de la propagande par ceux qui ne maitrisaient pas la furtivité. celui qui ne peut pas surpasser se met à dénigrer, un grand classique de la mauvaise foi.

    • Ion 5 dit :

      @thierry
      Eh oui, mais non.
      Selon les témoignages de Zoltan DANI, ce n’est pas la furtivité du F-117 qui l’empêchait le de suivre mais la probabilité de se prendre un HARM sur le coin de la gu… Ou sur le coin de son radar de conduite de tir, plutôt:
      https://topwar.ru/29211-malovysotnyy-zrk-s-125.html

      D’ ou le jeu du chat et de la souris, j’éteins, je rallume, je m’en vais etc…

      Sinon, il est AVERE que les radars du système (particulièrement les radars P-12 et les P-15 quand ils étaient compris dans le réseau de l’ensemble) voyaient bien le F-117 (et confirmé par l’ensemble du personnel de la DCA serbe), avec un certain retard certes par rapport à un avion normal, mais le voyaient bien quand-même…

      Ensuite, l’atténuation liée à la furtivité passive n’est pas identique à toutes le fréquences et reste optimale pour (se planquer) des radars modernes travaillent sur la bande I/J du réseau des S-300.

      Après, il y a plein d’annonces sur internet ou ailleurs qui racontent des imbécilités. Inutile de les relever toutes, de nous expliquer que non, la terre n’est pas plate, et vous ne passerez pas pour un imbécile vous-même.

  10. Mic dit :

    Thales à fait le MSPR (Multi static Silent Primat Radar) avant 2021 Onera y bosse depuis longtemps.
    Mais ils n’en font pas des « caisses » !!!!!

  11. Isidore dit :

    Après l’allergie aux orages et à l’obscurité, voici les basses fréquences… Le Fail-35 a du soucis à se faire… Pauvres états vassaux de l’oncle Sam…

    • FNSEA dit :

      Ces histoires de radars ne changeront rien aux difficultés que rencontrent les horticulteurs pour faire pousser leurs soucis.
      Ce qui nous amène à rappeler que le mot souci s’écrit sans s au singulier, pour la fleur comme pour le tracas.
      Du souci à se faire, un gros souci, avoir un souci, sans-souci, le souci du détail, un souci en pot.

  12. LeRoumain dit :

    Passionnant merci pour l article! Le diable est dans les détails mais on voit bien que Thales s est penché aussi sur cette techno contrairement à bcp d autre et c est dans ce genre d article qu on se rend compte de l avance technique de l’armée de l air FR sur presque tous les autres pays du monde

  13. Roland DESPARTE dit :

    Rien de vraiment nouveau. Déjà en … 2015 !
    https://www.onera.fr/fr/actualites/radar-passif-aeroporte-lonera-et-lecole-de-lair-reussissent-une-premiere
    Et comme l’évoque @Dany40 « La basse fréquence ne permettant pas de guider une arme, elle ne remet pas en cause la grosse difficulté à cibler un furtif … par contre les non furtifs habitués à utiliser la couverture du terrain à basse altitude vont être fortement mis en danger par ces radars. ». Ce pourquoi il est nécessaire de disposer de systèmes informatiques très puissants pour traiter “les signaux“ en association avec des radars à antenne active [AESA] ou avec le radar de nouvelle génération RBE2-XG. Et nul doute que de tels dispositifs évolués existent déjà ou sont en voie d’être opérationnels, et que -à défaut de contre-mesures efficaces- le F-35 est désormais un avion en passe de devenir… obsolète ! (J’entends déjà les cris de certains…). Par contre, si le Rafale est également en danger, sa réputé agilité extrême devrait lui permettre de pénétrer en minorant les risques. Ainsi, si le vol à ultra-basse altitude est interdit dans de nombreuses armées, les pilotes français ont une réputation de “fous furieux“ capables de voler à moins de 10m d’altitude ! Et ça, comme le disent certains pilotes étrangers, il n’y a que Dassault qui conçoivent du matos pour réaliser ce genre de pénétration à super basse altitude : « Je n’ai jamais vu d’autre appareils que du français faire ça, le reste, ça reste mini 100 à 150 pieds. »
    https://youtu.be/fxSAKmuz6pk

    • Vinz dit :

      Si vous savez où chercher c’est déjà beaucoup plus facile pour le reste de la chaîne. Un radar ne travaille plus seul de nos jours ; il est intégré dans un réseau.

    • EchoDelta dit :

      Les russes sont pas mal aussi pour le vol en TBA. Et certaines video le montre tres’bié avec des
      Vieux avions (mig23 notamment). Ont ils conservé cette capacité pour les plus récent ? J’en doute pour les furtifs car leur revêtement n’aime pas du tout ce genre de sport. Mais j’ai rarement vu de Su34/35 faire des vols long en TBA fans les video, ce qui ne veut pas dire qu’ils en soient incapables. Méfiance.

  14. Manu34 dit :

    Le jour où une IA suffisamment puissante et au point aura la capacité de collecter et analyser en temps réel tout le réseau de capteurs actifs, passifs, militaires et civils, la furtivité n’existera plus dans le ciel. Et ce jour n’est pas forcément bien loin… C’est pour ça que dégrader à outrance les performances de vol d’un appareil sur l’autel de la furtivité passive est un choix bien risqué qui ne peut que se révéler perdant à terme. Et ce d’autant qu’on est plus dans les années 50 ou 60; la durée de vie d’un chasseur se compte en décennies.
    La furtivité passive à notre époque reste un gros plus, mais à condition 1- de conserver des perfs en vol qui permettent de conserver un supériorité même sans elle, comme dans le cas du F.22, et 2- de rester lucide sur l’avenir.

  15. Qui ça ? dit :

    J’adore l’image d’illustration de cet article. Je ne reconnais pas les magnifiques paysages de Forêt noire, du Hartz ou des Alpes allemandes …

  16. Prof de physique dit :

    Un autre avantage du radar passif est la moindre consommation d’énergie.
    En fait il utilise autant si ce n’est plus d’énergie qu’un radar actif, mais l’énergie d’émission est « payée » par les autres, par les émetteurs divers qui illuminent les objets observés.
    Bien sûr, il y a la consommation d’énergie du matériel informatique qui doit traiter le signal et en faire une information humainement utilisable, mais je suppose que cette unité de traitement doit consommer quelques centaines de watts, ou au pire quelques kilowatts, tandis que l’émission d’un radar de surveillance consomme une puissance de plusieurs dizaines ou centaines de kilowatts (kW).

  17. Rémi dit :

    Je croyais que les serbes avaient utilisé cette technologie pour abattre le F117.
    Je me trompe?

    • Vinz dit :

      Oui – il a été abattu par un vieux missile soviétique S-125, qui s’appuie sur des radars dans la bande C ou D – UHF.

  18. Lingénieur dit :

    Quoi est au courant, ici, que soviétiques puis russes ont développé leur radars dans les basses fréquences depuis les années 1940 jusqu’à nos jours ? Et donc que ni F35 ni B21 ne leur sont cachés ?

    • Hitchcockien dit :

      Monsieur Lagneau, le suspense est insoutenable ! Mais qui est celui qui serait qualifié de « votre protégé » ?
      Si c’est qui je crois comprendre, ce serait énorme…

      • précision dit :

        Je serai bien curieux de savoir quels posts cet auteur considère comme protégés en effet. Le fil où je demandais si les intentions de certains n’étaient pas l’inverse de celles qu’ils affichent a fini par être intégralement supprimé. En les voyant disparaître j’ai supposé que L.Lagneau a estimé que ces hypothèses étaient de la calomnie et n’avaient pas leur place sur son blog…

  19. Pascal, (l'autre) dit :

    @Qui ça « Je ne reconnais pas les magnifiques paysages de Forêt noire, du Hartz ou des Alpes allemandes … » Si ce système est appelé à être développé cette illustration est peut être faite pour « cibler » des clients potentiels! Maintenant peut être que les commerciaux allemands anticipent le réchauffement climatique qui pourrait faire passer la Forêt Noire, le Hartz pour des contrées désertiques! Sapotache!!

    • Etienne Hannosset dit :

      Oui, peut être… Merci pour votre réflexion même si, comme toujours, elle ne conduit nulle part.

      • Pascal, (l'autre) dit :

        « même si, comme toujours, elle ne conduit nulle part. » Il suffit de voir vos dernières interventions et les réactions qu’elles ont suscité pour se rendre compte que vous êtes dans le vrai! Début d’autocritique?

        • Math dit :

          Je me suis posé la même question. Étienne qui commence non pas à balancer des saucisses, mais à tenir une ligne… au milieu de nouvelles claques jours plus inquiétantes, cette évolution est positive

  20. Roland dit :

    « Seulement, réflecteur ou pas, cela ne changea rien à l’affaire… »
    cette affirmation me semble fausse, car si l’avion est équipé de lentille réfléchissante il réfléchiras bien mieux les émissions environnantes. Il sera donc plus facilement détectable.