Les commandos des forces spéciales de l’US Navy vont être soumis à des tests anti-dopage

Dans un reportage sur la sélection des commandos marine diffusé en 2004 par France 2, le premier maître « Marius » [qui quittera la Marine avec le galon de maître principal, ndlr] avait été très clair avec les jeunes marins qu’il était chargé d’encadrer. « Ce n’est pas en vous dopant avec des cochonneries que vous serez beaucoup plus performants. 80% de votre réussite, ça sera la dedans [c’est à dire le cerveau, ndlr] », leur avait-il lancé, après avoir trouvé des produits énergisants lors dune revue de paquetage. « Quand on a vingt ans, on crache le tonnerre par devant et on pète les éclairs par derrière », avait-il aussi fait valoir.

Au sein des forces spéciales de la marine américaine [Navy Seal], l’usage de produits dopants [ou de « drogues améliorant les performances », appelées PEDs] était jusqu’à présent toléré. Ou, du moins, cela n’était pas un motif d’élimination pour les candidats au stage commando, contrairement à la prise de produits stupéfiants comme la marijuana, les opiacés et autres méthamphétamines.

Mais ce n’est donc désormais plus le cas, notamment après le décès, en février 2022, d’un marin lors de la « Hell Week » [la semaine de l’enfer], pendant laquelle les aspirants « Seals » doivent parcourir plus de 320 km en cinq jours [que ce soit à la nage ou à la course], tout en étant soumis à des épreuves toujours plus exigeantes et sans avoir pratiquement aucun temps de repos [si ce n’est cinq heures de sommeil…]. Ceux qui lâchent sont impitoyablement éliminés.

L’autopsie du marin avait déterminé que celui-ci était décédé des suites d’une « pneumonie bactérienne » qui n’avait pas pu être soignée à temps. Mais le médecin légiste avait aussi noté qu’il présentait une « hypertrophie cardiaque », probablement dû à la prise de testostérone et d’hormone de croissance, de telles substances ayant été retrouvées dans ses effets personnels.

D’où la décision que vient de prendre l’amiral Keith Davids, le commandant du « Naval Special Warfare » [NSW]. Ainsi, les commandos marine américains seront désormais soumis à des tests anti-dopage aléatoires, la prise de stéroïdes, d’hormone de croissance et de MSRA [modulateurs sélectifs des récepteurs androgéniques] étant interdite. Ainsi, 15% des membres d’une unités devront être testés tous les mois.

« Cette initiative […] est bien plus qu’une étape réglementaire : c’est un engagement ferme envers la santé, la sécurité et la préparation opérationnelle de chaque membre de la communauté » des forces spéciales de l’US Navy, a fait valoir l’amiral Davids, via un communiqué publié le 29 septembre.

La sanction prévue en cas de test positif sera lourde puisqu’elle se traduira par une procédure de « séparation administrative » visant le marin pris en faute, « soit pour violation des ordres, soit pour avoir commis une infraction grave ».

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50 contributions

  1. Bob dit :

    La lutte antidopage par la sélection choisie de 15% des candidats non dopés au moment de l’examen. Rien ne change.

    • asvard dit :

      15% tous les mois. Difficile de justifier au bout d’un certain temps qu’Untel est passé au travers.

      • Oliver dit :

        La Gen Z et la défonce…C’est plus l’alcool de papa.
        Black Friday spécial Captagon (Fénétylline made in Syria) ?

  2. Raymond75 dit :

    Il faut vraiment être dérangé pour faire des trucs pareils !

  3. PK dit :

    « L’autopsie du marin avait déterminé que celui-ci était décédé des suites d’une « pneumonie bactérienne » qui n’avait pas pu être soignée à temps. Mais le médecin légiste avait aussi noté qu’il présentait une « hypertrophie cardiaque », probablement dû à la prise de testostérone et d’hormone de croissance »

    Pour obtenir une hypertrophie, il faut du temps. Donc ce n’est pas en se dopant durant la semaine de l’Enfer que le gars a pété son cœur, mais en le faisant depuis longtemps.

    Après, c’est culturel. Quand je vois que le sujet principal dans les salles de muscul est basé sur la prise de produits dopants plus ou moins autorisés, on n’est pas près d’en voir la fin.

    On ne parle même pas du sport de haut-niveau… avec les comiques du peloton et tout le reste.

    • BESSON , le dégourdi de la 11éme dit :

      Cit :[ Après, c’est culturel ]

      Lors du retrait des forces Etasuniennes d’une base en Syrie la téloche Russe a filmé les restes des repas des  » biffins  » Uhésses : Des compléments alimentaires solides et liquides , des pizzas surgelées , de l' » eau  » avec des colorants et d’autres salop….. Le tout dans une salle de muscu comme vous l’écrivez .
      Je pense que les rations de l’ AF sont d’un autre niveau , quoiqu’en dise un Ômbôssôdeur …

      Maintenant j’ai vu des types se doper avec des antidouleurs et des  » produits  » même au cours du SN : Pour  » tenir le coup  » lors de la  » marche commando  » du PESO . De brâves comptables , livreurs , barmen , ouvriers , …. *qui voulaient l’avoir leur barrette et pour ce faire se foutaient la santé en l’air alors qu’on les avait arraché à leur vie professionnelle et familiale .
      Ça laisse pensif…

      https://www.youtube.com/watch?v=xLJ8isdx3rA

      * Je l’écris sans mépris , hein !

      • VinceToto dit :

        Nombreuses recrues US viennent de « familles » style banlieues du tiers-monde(et encore) sur le plan nutritif et éducatif. La bouffe normale les rends malades physiquement et psychologiquement. Il leur faut leur junk food + compléments.
        Donc les compléments, les pilules, etc., sont leur normalité pour être en meilleure santé depuis leur enfance pour beaucoup.

      • amtha dit :

        « * Je l’écris sans mépris , hein ! »
        Vous, méprisant ? Oh, non, jamais ! Cela se saurait, depuis le temps…

        • BESSON , le dégourdi de la 11éme dit :

          Cit :[ Vous, méprisant ? Oh, non, jamais ! Cela se saurait, depuis le temps…]

          Effectivement ! Rétrospectivement je considère juste que c’étaient des bolosses comme on dit aujourd’hui . Au sens  » naïf  » du terme .
          Des types qui se sont fait entuber par le « système ».
          Arriver à mettre sa santé en jeu pour une barrette !!!….

          • rainbowknight dit :

            Dans nos quartiers d’autres se font tuer pour commercialiser des « barrettes » ou des produits pour se « poudrer » le nez..
            La dope c’est très prisée partout dans le monde…

      • Pascal, (l'autre) dit :

        @Besson le lacrymogène « alors qu’on les avait arraché à leur vie professionnelle et familiale . » Que c’est émouvant, vous allez nous tirer des larmes!
        « Je l’écris sans mépris , hein ! » Pourquoi ce besoin de vous…………………..justifier?

        • BESSON , le dégourdi de la 11éme dit :

          Cit :[ @Besson le lacrymogène]

          En parlant de  » lacrymogène  » , le gaz utilisé pour la formation NBC c’était du bromure de benzyle je crois ? C’est à dire un gaz de combat utilisé durant la PGM et la PP à partir de 1912 .
          Les mêmes bolosses cités plus haut se vantaient de retirer leur ANP durant l’exercice …

          • Pascal, (l'autre) dit :

            « Les mêmes bolosses cités plus haut se vantaient de retirer leur ANP durant l’exercice … » Vous avez écrit qu’ils s’agissaient de « naïfs » moi je les appelle des idiots ‘en restant correct!) . Pour avoir pas mal participé de part ma formation et mon poste au sein de la défense N.B.C. (puis N.R.B.C.) en « drillant » (désolé pour l’anglicisme) à l’occasion d’exercices et d’instructions le personnel j’ai effectivement rencontré quelque uns de ces « fiers à bras » qui lors de manipes de port du masque à gaz se remarquaient très vite par de jolies quintes de toux, des éternuements incoercibles et des yeux plus rouge que le plus albinos des lapins. Et ceux qui, une fois sortis de la « pièce » à gaz (chambre rappelle des sinistres faits) omettaient de frotter leur tenue avant de retirer le masque étaient atteints du même « syndrome »! (Pour info le bromure de benzyle a tendance à imprégner, se fixer sur les vêtements! Cela faisait un petit exercice de décontamination en plus)
            Le bromure de benzyle a été utilisé comme gaz de combat mais non léthal (sauf à de très fortes concentrations et en milieu confiné) . La suite a démontré que des substances chimiques bien plus « agressives » ont été mises au point et massivement utilisé sur les champs de bataille de la première guerre mondiale! Phosgène et hypérite en particulier. Cette dernière de sinistre réputation fut nommé ainsi en raison de son utilisation massive sur la ville d’Ypres en Belgique! Il se rapportait que son utilisation fut si massive à l’occasion d’un bombardement à l’artillerie tellement intense qu’elle coulait dans les caniveaux des rues d’Ypres! (Peut être une légende urbaine!)

  4. Soult dit :

    Compte tenu de la culture de certaines unités il faudrait aussi assortir la mise en place de contrôle de procédure de repentir où les soldats entrés avant les tests peuvent avouer sans sanction être dopé et avoir un accompagnement médical.

    • Gu Zidi BESSON dit :

      Cit :[ Compte tenu de la culture de certaines unités il faudrait aussi assortir la mise en place de contrôle de procédure de repentir]

      Je doute que l’autocritique Maoïste cela soit  » culturel  » dans les armées Occidentaliennes ! ;0) Ou alors vous pensez à un truc style  » Les dopés anonymes  » ? ;0)
      Vous voulez instituer cette pratique devant le front des troupes , à potron-minet ? On accroche au repentant une pancarte :  » Je me suis dopé !  » ?

  5. john dit :

    C’est une bonne chose !
    Cela permet de mettre la main sur des personnes peu honnêtes, sur des personnes moins performantes, etc…
    Mais cela devrait se généraliser, et pas seulement pour les commandos… Pour les gradés qui prennent des décisions importantes, des substances d’un autre type peuvent facilement être utilisées. Si on prend les politiciens, les grands industriels, les grands de la finance, des substances comme la cocaïne, la ritaline, LSD micro-dosé, etc sont souvent consommées. Aucune raison d’imaginer que cela soit différent avec des personnes qui ont suivi un parcours équivalent !

    • précision dit :

      « Aucune raison d’imaginer que cela soit différent avec des personnes qui ont suivi un parcours équivalent ! » Possible, mais le gradé qui prend des décisions en état-major, ou le politicien, a probablement un peu moins de raisons de consommer des substances augmentant les performances… Même des substances d’un autre type; il y a beaucoup moins de pression à la performance dans ces fonctions, et en plus il y a peut-être dans les classes aisées une plus forte attention à l’hygiène de vie et une plus grande méfiance envers les substances « non naturelles ».
      Si le sujet prêtait à rire, on pourrait demander à quand la détection de l’abus de café?

      • Sempre en Davant dit :

        J’ai connu des « rameurs à grosses cuisses » que votre « détection de l’abus de café? » aurait fait rire.
        Avant de partir ils se sevraient de café, jus d’orange et autres excitants pour ne subir aucun manque quelconque. Ils s’entraînaient comme cela également. C’est après tout logique: ils se préparaient au mieux.

        Quant ‘aux bons milieux les souvenirs de l’époque du MAXITON sont encore vifs. La cocaïne est vu comme un « remontant » acceptable pour les gens bien et ce de la médecine aux juristes. Peut être même comme un produit initiatique… Mais l’alcool c’est mal!

        Pour le dopage, dans le sport depuis les compléments alimentaires, en passant par les « marques » qui vous rendent super sonique, etc… que dire? Observer d’abord que nombre de « sportifs » sont des drogués aux endorphines. La raison de courir est la récompense qui suit l’effort. Vous les trouverez avachis après le xx km dégustant la récompense endorphinique qui les motives. Très généralement ce sont des coureurs a pieds qui aiment a faire toujours la même chose en fait de sport et n’enchaînent pas sur une autre activité.

        Le refus de l’alcool ou l’inconduite sous alcool sont d’excellents révélateurs de personnalités ayant du mal a se maîtriser. Cela devrait faire éliminer bien des gens dans des tests bien conduits.

        Le livre « ces malades qui nous gouvernent » avait précédé celui du médecin de Mitterrand qui lui avait concocté son cocktail hormonal qui ne pouvait pas être sans influence mentale. Un documentaire avait été fait à ce sujet avec des images d’itw. Cela doit pouvoir se retrouver.

        • PK dit :

          « Observer d’abord que nombre de « sportifs » sont des drogués aux endorphines. La raison de courir est la récompense qui suit l’effort »

          On ne peut pas mettre sur le même plan le sportif qui profite d’un bienfait naturel du corps et celui qui prend cachetons ou des poudres pour doper sa performance.

          L’endorphine est une morphine naturelle que sécrète le corps à l’effort pour « endormir » les parties douloureuses (les articulations en particulier) qui, en friction permanente, finissent par provoquer naturellement une douleur (la lubrification naturelle, comme le liquide synovial, n’étant pas suffisante).

          L’effet collatéral est un bien-être général qui n’a toutefois rien de « magique ». Tous ceux qui font un effort de fond très long le savent très bien : l’arrêt de l’effort est bien plus agréable que le bien-être endorphique. C’est le fait d’arrêter la machine (arrêt de l’effort musculaire, plus rebranchement du cerveau) qui donne le bien-être principal. Le plaisir « d’avoir réussi » aussi.

        • Gamberge dit :

          « Le refus de l’alcool ou l’inconduite sous alcool sont d’excellents révélateurs de personnalités ayant du mal a se maîtriser. »
          Je ne suis pas certain d’avoir bien compris ce que vous voulez dire à propos du refus de l’alcool. Vous pensez que les gens qui ne boivent pas sont suspects de manque de contrôle sur soi ?

          • Leboeuf dit :

            il y en a qui savent qu’ils ne se controlent plus sous alcool.

            perso jdis juste de la merde mais je le sais et je fais pas nawak ==> savoir se controler.

            si vous vous controlez avec de l’alcool vous le ferez en beaucoup de circonstances mais egalement avec une multitude de produit. c’est dans votre caractere en fait.

            c’est comme ca que je l’ai analyse pour moi

  6. Gamberge dit :

    Il n’y a peut-être pas de rapport, mais j’avais lu il y a quelques années une analyse américaine selon laquelle certaines des difficultés, notamment de discipline, que semblaient parfois connaître les SEALs pouvaient s’expliquer par le fait que c’est un corps à recrutement direct.
    À moins que cela ait changé depuis, on n’entre pas dans l’US Navy pour ensuite intègrer les SEALs dans un second temps, mais on signe pour entrer directement chez les SEALs de l’US Navy.
    C’est assez étonnant car les SEALs font partie intégrante de l’US Navy et ne sont pas une entité quasi-autonome qui ne lui est rattachée que fonctionnellement comme l’US Marine Corps.

    • vrai_chasseur dit :

      @Gamberge
      qq infos
      Les SEALS américains sont considérés comme des militaires de spécialités et entrent à ce titre dans la classification administrative des personnels spécialistes NEC (pour « Navy Enlisted Classification ») – au même titre que des spécialistes pointus comme les informaticiens ou les opérateurs de transmission de sous-marins, par exemple.
      A ce titre ils peuvent être recrutés directement – ce que l’US Navy ne se prive pas de faire-.
      De façon similaire en France il existe les ODS par exemple, les Officiers de Spécialités, qui sont recrutés sur filière directe. Et chez les FS françaises le 13ème RDP permet le recrutement direct.
      Compte tenu de la durée de la formation SEALS (18 mois minimum) et les très nombreuses évaluations de toutes sortes qui émaillent le cursus, toutes éliminatoires en cas d’insuffisance, il est très difficile pour un candidat de cacher ou simuler quoi que ce soit, y compris sur le plan psychologique ou de la personnalité. Le taux d’échec est d’ailleurs conséquent, seuls 9,5% des inscrits d’une promotion parviennent au brevet SEALS.
      La différence avec le recrutement des commandos Marine français est que le cursus SEALS comporte au début des stages dits de « pre-indoctrination », sorte de stages d’acculturation militaire -éliminatoires-. Stages que la Marine française s’évite de faire en recrutant uniquement des candidats en son sein pour les commandos Marine.
      Malgré cette présélection des candidats en France, le taux d’échec est similaire aux SEALS, ce qui fait des commandos Marine français une des spécialités militaires reconnues (y compris par l’US Navy) comme l’une des plus sélectives au monde.

      • Gamberge dit :

        Merci beaucoup, vrai_chasseur, pour ces précisions.

        Connaissez-vous le taux de recrutement direct des SEALs, à comparer à celui du 13e RDP que vous citez ? D’après ce que j’avais lu, il me semblait que celui des SEALs devait être élevé.

        De plus, savez-vous si des passerelles existent pour conserver dans l’US Navy une part des candidats en recrutement direct n’ayant pas atteint le très haut degré d’exigence de cette spécialité mais ayant passé certaines étapes qui prouvent que ce sont néanmoins des hommes de valeur ? Il me semble que ce serait un énorme gâchis de temps et de moyens de les rendre à la vie civile s’ils sont motivés pour rester dans la Navy.

      • Sempre en Davant dit :

        Il y a quand même eu quelques scandales ces dernières décennies par exemple celui ci : https://www.snafu-solomon.com/2019/05/broken-seal-trident-smashed-marine.html
        Et voyez le dernier commentaire sur la nécessité, passée, de servir quelques années avant d’intégrer le stage.
        Il me semble qu’il y a eu d’autres articles de la même veine mais la fonction de recherche ou les tags de Solomon semblent disparus.
        Suivre le lien et rechercher sur le military time?

        • Gamberge dit :

          Merci pour le lien. Ce que j’avais lu était plus ancien, mais il semble que le problème demeure.

    • VinceToto dit :

      Vous ne devriez pas faire confiance à vos sources d’info.
      Les civils ainsi que les militaires US(toutes branches) peuvent postuler. Les civils US en s’engageant dans l’US Navy.

  7. Speedbird101A dit :

    Je doute que les commandos Israéliens de la Sareyet Matkal s’usent inutilement leur physique à faire 320 km par jour à la nage et en courant….et pourtant ils sont bien meilleurs que leurs homologues US coté ops spé…..il n’y a qu’ prendre l’exemple d’Entébbé en 76 avec l’opération Thunderbolt ….Quand on voit le fiasco US de la Somalie à Moga , ou meme l’opération catastrophique d’ Eagle crow dans le désert d’ Iran sous Carter si je ne me trompe pas ….et bien d’autres…on se demande si le body-buildage est nécessaire pour gagner une guerre…sur ce quand j’étais à Beyrouth en 83, j’avais dit à des Marines sur un check- point, que au pays du cédre ,un vieillard de 77 ans et un mome de 7 ans maniaient trés bien la kalach sans effort et surtout sans remords …et que leurs gros tatouages ne leur seraient d’aucun secours dans cette guerre asymétrique de guérillas multiconfessionnelles….et puis l’histoire m’a finalement donné raison…

    • fabouze dit :

      ca ne veut rien dire « bien meilleurs »… des opérations ratées, les forces spéciales de tous les pays en ont à leur palmarès il n’y a que ceux qui ne font rien que ne ratent rien… ces unités sont composées de personnel tres bien entrainé dans tous les pays mais, bien évidemment, si ils se prennent une balle dans la tete ils meurent… c’est ca la grande pensée philosophique dont vous vous glorifiez?

    • Bench dit :

      Vous ne doutez surtout de rien avec vos références datant de plus de 40 ans !
      Mettez vous à niveau en lisant l’excellent livre de témoignages de personnels des FS de J C Notin et vous sortirez moins d’âneries.

      • Speedbird101A dit :

        Bench pour vous, critiquer les US et toutes leurs conneries monumentales est par définition une annerie…..alors votre torche bal orienté US des FS je m’en bat les c …

        • Tenue dit :

          Vous ne voudriez pas aller étaler votre grossièreté ailleurs ?

        • Bench dit :

          @Speedbird101A : le moins que l’on puisse dire c’est que votre rapidité de compréhension des posts n’est pas du tout raccord avec votre pseudo.
          Vouloir à tout prix se mettre dans la tête d’un contradicteur et interpréter à sa propre sauce ses écrits est idiot et ne mène nulle part. Je maintiens que vos références sont datées et les unités engagées à l’époque en Somalie ou en Iran n’ont pas grand chose à voir avec les FS d’aujourd’hui.
          Quant au livre de J C Notin que je citais, Les guerriers sans nom, il ne traite que des FS françaises en donnant la parole aux acteurs de terrain ainsi qu’aux familles de ceux qui sont morts en opération. Aussi votre vulgarité de comptoir à base de « torche bal orienté US des FS je m’en bat les c … » vous pouvez la remiser.
          Avant de pondre des âneries monumentales on se renseigne un minimum.

    • Leboeuf dit :

      « je vois les modalités de réponse nécessaires »

      je je je je on le comprend bien ici … c’est fou.

  8. Bobby La Trousse dit :

    Le remplacant de Marius est quand meme plus sympa.

  9. Pascal, (l'autre) dit :

    J’ai connu des candidats à la « S2 » si cher à l’A.A.E. (qui est d’ailleurs un point de passage obligé pour qui veut faire carrière) qui n’hésitaient à prendre (selon leurs dires mais sans être étonné) des produits « améliorants » pour les épreuves sportives de cette S2! L’un ne faisait même pas mystère qu’il prenait de la Ventoline, médicament prescrit pour ceux qui souffrent d’asthme!

  10. Loupic dit :

    il faudrait savoir dans quelle mesure les soldats body-buildés d’aujourd’hui (voir la différence même avec il y a 15 ou 30 ans) ne sont pas plus ou moins dopés. … et comme le dit un autre commentaire, dans quelle mesure ces méthodes de surentrainement sont-elles véritablement efficaces ? Nos armées seraient-elles prêtes à sacrifier autant de monde qu’on le voit dans la guerre en Ukraine ? Et si oui, pour quelle cause qui le mérite ?

  11. Etienne dit :

    Bonjour à toutes et à tous,

    Chez les commandos des forces spéciales de l’US Navy, désormais « la prise de stéroïdes, d’hormone de croissance et de MSRA [modulateurs sélectifs des récepteurs androgéniques] étant interdite », « les commandos marine américains seront désormais soumis à des tests anti-dopage aléatoires ».

    Qu’en est-il chez leurs frères d’arme français ?

    Bien à vous.

  12. Raymond75 dit :

    Élite militaire peut être mais pas élite humaine, car entre le mâle alpha d’il y a 15 000 ans et eux, la seule différence est le niveau de l’entraînement … Le tout pour soumettre d’autres individus.

    • Soult dit :

      La différence c’est ausis le taux d’hormones. Et surtout même chez eu un organe qui vous fait défaut: un cerveau.

    • Leboeuf dit :

      dans quel sens ? parce qu’il y a 15 000 ans ils couraient plus vite qu’usain bolt et sur une bien plus grande distance.

      j’ai plus la source desole par contre.

  13. checkpoint dit :

    Je n’ai jamais fait le BUDS mais la sélection américaine m’est un peu connue au travers de conversations avec des camarades SEALs. Il semble que les séances soient très liées à des capacités de force musculaire, ainsi les sélectionnés font souvent des SEALs costauds et plutôt lourds. Dans ces conditions les candidats au BUDS sont tentés de venir « armés » en masse musculaire et le dopage peut largement aider.
    La sélection des commandos marine exige des qualités aérobiques élevées et un bon rapport poids puissance, sinon on ne va pas vite sur les parcours ni sur les marches (toutes exécutées en courant). Le dopage aux hormones de croissances et aux stéroïdes ne sera pas une solution, sauf cas très particulier peut-être.
    Les SAS sont connus pour leur épreuves de topo nocturnes très difficiles, je ne vois pas non plus l’intérêt du dopage pour la masse musculaire. En conclusion il me semble que la NAVY est responsable des envies de dopage qu’elle suscite par le format de sa sélection. Après avoir passé les trois niveaux du STAC à Lorient, j’ai toujours eu le sentiment que ceux qui réussissent sont justes étrangers à l’idée d’abandonner, quel que soit la fatigue. Au STAC élémentaire, un médecin m’avait conseillé d’abandonner car mon tendon d’Achille était en partie rompu et très inflammé ; je me suis rebellé contre cette idée (pour tout de même finir premier au STAC) et il me semble que certains ayant arrêté en route étaient finalement en meilleur état physique que moi.
    Enfin, je ne suis pas d’accord avec Marius sur le saucisson (le gras c’est la vie surtout avec le froid) mais si les autres n’en ont pas alors ce ne sera pour personne, dura lex…

  14. PHILIPPE dit :

    Si s’appliquer à repousser ses limites est tout à fait concevable il ne faut pas cependant aller trop loin en ayant recours à des dopants.
    En Israël Ariel Sharon avec l’unité 101 puis les paras et Ehud Barak avec la Sayeret Matkal n’ont certainement pas eu recours à ces artifices pour obtenir de bons résultats par contre là aussi la sélection est rude :
    https://en.wikipedia.org/wiki/Sayeret_Matkal

  15. Commandant Monastorio dit :

    D’un côté la masse des bidasses américains constituée de physiquement inaptes à servir au quotidien et de l’autre l’élite forte de dopés qui ne tiennent pas sur la durée sans béquilles chimiques.
    Cela laisse songeur sur l’état de santé global de nation américaine.
    In dope we trust !

    • PK dit :

      Le soldat US n’a jamais eu la réputation d’être terrible… La vraie force des États-Unis, c’est d’être capable de balancer autant de munitions nécessaires pour raser un terrain et ses occupants (donc en filigrane, la log qui va avec).

      Quand il s’agit d’utiliser la fourchette, en général, il n’y a plus grand-monde.