Second Maître Benjamin Bourdet, mort pour la France

Le militaire des forces spéciales françaises tué lors d’un accrochage contre des insurgés dans la vallée d’Alasay, en Kapisa (Afghanistan), ce 14 juillet, est le second maître Benjamin Bourdet, du commando Jaubert, basé à Lorient.

Né en janvier 1981 à Cherbourg, Benjamin Bourdet s’est engagé au sein de la Marine nationale en 2003 et choisit la spécialité de fusilier marin.

Après avoir obtenu son brevet d’aptitude technique, il est affecté au Groupement de fusiliers marins de Brest. De par ses qualités militaires et humaines, il devient vite chef d’équipe. Entre 2004 et 2007, il effectue 4 missions en Nouvelle-Calédonie.

Promu second maître, le 1er septembre 2007, il est affecté à la compagie de fusiliers marins de l’Île-Longue, la base des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), clés de voûte de la composante océanique de la dissuasion nucléaire française. Quelques mois plus tard, et après avoir réussi la sélection pour devenir commando marin, il reçoit son béret vert.

C’est ainsi qu’en mai 2008, il rejoint le commando Jaubert, à Lorient. Avec cette unité, il est projeté à deux reprises à Djibouti et participe au premier déploiement d’équipes de protection embarquées (EPE) dans l’océan Indien, dans le cadre de la lutte contre la piraterie maritime.

Tireur de précision, doté d’un « caractère entier » ainsi que d’un sens de la camaraderie développé, enthousiaste, le second maître Bourdet était déployé en Afghanistan pour la première fois. Il était titulaire de la médaille d’or de la Défense nationale et de la médaille d’argent de la Défense nationale, agrafes Fusiliers marins et Bâtiments de combat.

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