L’armée de Terre se dote d’un « commandement des actions spéciales »
En 1997, l’armée de Terre créa le Groupement spécial autonome [GSA] avec le 1er Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine [RPIMa] et le Détachement ALAT des opérations spéciales [DAOS]. Puis, cinq ans plus tard, cette structure devint la « Brigade des Forces Spéciales Terre » [BFST], le 13e Régiment de Dragons Parachutistes [RDP] lui étant désormais subordonné. Cette unité ne connut pas de profonds changements lors des réformes du ministère des Armées conduites entre 2008 et 2014.
Ce qui ne fut pas le cas en 2016, lors de la mise en oeuvre du plan « Au Contact » de l’armée de Terre. À l’époque, il fut décidé de transformer la BFST en « Commandement des Forces Spéciales Terre » [CFST]. Fort de 2500 militaires environ, il réunissait le 1er RPIMa, le 13e RDP et le 4e Régiment d’Hélicoptères de Forces Spéciales] ainsi que le Groupement d’appui aux opérations spéciales [GAOS], une compagnie de commandement et de transmissions [CCTFS] et l’Académie des forces spéciales [Centre Arès].
Seulement, en raison de l’évolution de la conflictualité et de la nécessité de prendre en compte les menaces liées aux guerres hybrides et l’influence, le dernier plan de transformation de l’armée de Terre, dévoilé en avril dernier, prévoit de faire évoluer à nouveau le CFST.
Ainsi, en plus des unités sur lesquelles il exerçait déjà sa tutelle, il sera rejoint par le Centre interarmées des actions sur l’environnement [CIAE] ainsi que par le Centre terre pour le partenariat militaire opérationnel [CPMO]. En clair, il s’agit de lui donner les moyens de développer ses « capacités hybrides et d’influence » et de mener des missions relevant des « PSYOPS » [opérations psychologiques]. En outre, il travaillera en lien avec les 6e et 43e BIMa [Bataillons d’Infanterie de Marine], implantés respectivement au Gabon et en Côte d’Ivoire.
La conséquence est que, depuis le 1er janvier, le CFST s’est effacé au profit du « Commandement des Actions Spéciales Terre » [CAST]. Selon les succinctes explications données par l’armée de Terre, celui-ci intègre donc trois nouvelles capacités, à savoir les opérations d’influence, le partenariat militaire opérationnel et la cyberdéfense.
L'armée de Terre se transforme ! Connaissez-vous le CAST 🤔 ?
Il s'agit du nouveau Commandement des actions spéciales Terre !
➡️ créé le 1er janvier 2024 dans le cadre de la réorganisation des commandements de l'armée de Terre
➡️ succède au Commandement des forces spéciales… pic.twitter.com/gl3S6KOB9d— Armée de Terre (@armeedeterre) January 10, 2024
D’autres grandes unités sont appelées à évoluer, quand elles ne l’ont pas déjà fait. Ainsi, certains commandements issus du modèle « Au Contact » vont se muer en structures dédiées à des missions bien précises, comme le Commandement du numérique et du cyber ou encore le Commandement de l’appui et de la logistique de théâtre, qui chapeautera trois brigades [logistique, génie, maintenance].
Enfin, à l’image du CAST, le Commandement du Renseignement [COM RENS] va voir ses prérogatives élargies et deviendra le « Commandement des actions dans la profondeur et du renseignement » [CAPR]. Il sera rejoint par la 4e Brigade d’Aérocombat [BAC] ainsi que par les 1er et 54e Régiments d’Artillerie [RA].
Avec tous ces acronymes je n’ai pas vu passer le COS…ça a bien existé ça, non? C’est toujours là ou bien ça a changé de nom?
CAST = Armée de Terre.
COS = Interarmées.
Visiblement le C.O.S existe toujours , mais la c’est un commandement d’action spéciales spécifiques aux actions liées à l’armée de terre.
L’article ne parle que l’Armée de Terre. C’est à dire de la composante Terre, alors que le COS chapeaute aussi les composantes Marine et Air… Au total, cela fait du monde, et du beau monde.
D’ici quelques temps on appellera peut-être les deux autres composantes CASM et CASA et le tout le CAS… Qui sait ?
Pour faire quoi ? Pour les « coups tordus », il y a beaucoup mieux… notammentdu côté de Perpignan
hors sujet le connaisseur
Bonjour, pour conduire de l’action spécialisée, évidemment, c’est-à-dire instruire, encadrer, influer, le cas échéant agir discrètement, fort, loin, sur court préavis et différemment des troupes conventionnelles, sur des objectifs HVA. Ca ce fait en uniforme, et c’est parfaitement revendicable.
Ce que j’imagine être ce que vous appelez les « coups tordus », c’est effectivement dans la gamelle du SA, et cela ne relève pas de l’action spécialisée, mais clandestine, non-revendicable.
Jyb et Vieille suspente l’expliquent très bien plus bas.
La particularité de l’action militaire française, c’est qu’elle n’est pas exercée par les mêmes opérateurs, selon qu’elle est spécialisée ou clandestine. Les anglais, si.
C’est pas mal non plus à Cercottes, dans un genre un peu différent.
Le COS est un état-major interarmées, ici on ne parle que de la structure de l’Armée de Terre.
Bonjour pour préciser en fait le COS est un état major interarmées opérationnel, c’est à dire qu’il conduit des opérations, la plupart du temps sous contrôle opérationnel du CPCO. En tant que état major opérationnel il n’a pas de budget d’équipement ni la main sur les ressources humaines des unités du COS. Pour remplir les missions qui lui sont confiées il fixe des contrats opérationnels aux composantes des 3 armées. De ce contrat opérationnel, les composantes tirent leur DUO et REO, en gros le volume en matériel et personnel pour répondre à la demande, et charge aux armées d’appartenance de fournir (ou pas) ce qu’il faut. Du côté des armées il y a des commandements organiques. Ils sont chargés de recruter, sélectionner, former, entraîner, équiper, désigner et certifier les détachements qui partent en opération. Le CFST et maintenant le CAST est ce commandement organique pour l’armée de terre.
Toujours dans les précisions, peu de personnes ont entendu parler du GAOS pour groupement d’appui aux opérations spéciales. Si vous prenez les opérateurs du 1er RPima ou du 13eme RDP, un certain nombre se retrouvent en double ou triple qualification (drones nano micro et mini, FAC, …). Pour certaines spécialités dont les forces spéciales n’ont pas un besoin permanent et qui sont encore plus pointues vous n’avez pas la possibilité de détenir en propre ces qualifications qui sont des métiers à part entière (guerre elec, génie combat avec qualif NEDEX, spécialistes NRBC, lutte informatique, …). Un contrat opérationnel est passé avec les unités qui détiennent ces capacités, un vivier est identifié et sélectionné, équipé et entraîné y compris à des procédures opérationnelles pour pouvoir s’insérer dans un Task Unit (TU) de forces spéciales. C’est à ce vivier qu’on fait appel en cas de besoin. Le personnel du GAOS peut donc continuer à vivre sa vie militaire au sein de son unité, continuer à s’entraîner, se former et dérouler sa carrière au sein de sa spécialité. D’un autre côté, pour les unités sollicitées par le GAOS, cela permet de tirer leur personnel vers le haut et d’avoir un groupe spécial. C’est du gagnant gagnant. Pour le CIAE, qui en plus est interarmées donc ne relevant pas de la seule armée de terre, j’imagine que c’est ce genre de formule qui a dû être mis en œuvre. La capacité d’influence est donc renforcée par des analystes, des spécialistes médias et informatique, et peut être certains psy, sélectionnés formés équipés et entraînés. Pour le CPMO j’imagine que c’est la capacité d’influence de type soft power qui est mise en œuvre. Bien sûr, tout cela s’intègre dans le contrat opérationnel du COS et donc le commandement organique qui certifie les capacités mises à disposition du COS c’est le CAST. Comme il ne s’agit plus stricto sensu des seules forces spéciales terre, il a donc été probablement choisi l’appellation Commandement des Actions Spéciales Terre. On y a peut-être rajouté quelques brevetés, histoire d’inviter à la gamelle les copains qui se cherchent une vie militaire, mais ce n’est pas un commandement supplémentaire qui a été créé.
Le COS regroupe l’ensemble des unités des forces spéciales de l’armée de terre, de la marine nationale et de l’armée de l’air;
Là on parle uniquement de la partie armée de terre (BFST qui devient le CAST).
COS Toujours!!!!!
CAST des briques… !!! CAST 3 pates à un canard… !!!
lol pas mal
Mais avec CAPR ou pas ?
Ils faut bien trouver du taf à la nouvelle promotion de généraux…Combien sont ils au fait…?
C’est surréaliste… mais pas pire que l’armée de l’air.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046772222
Et allez, ça faisait longtemps…
« Ils faut bien trouver »
3ème personne du singulier « il »
« Il faut bien trouver »
Vous n’avez toujours pas trouvé de nom de scène pour faire votre numéro ?
Marchand de guano ! Fourbe ! Chanteur d’opérette !
Merci, cher capitaine, de défendre la réputation de votre « Castafiore ».
Un homme de goût tel que vous ne pouvait pas se laisser abuser par une imitation.
Un bataillon au moins
Ces transformations ont au moins un mérite cela occupe dans les états majors aux plus hauts niveaux et cela permet des économies de café et de papier ,les stationnements devant les machines fabricant le breuvage d’une part et devant celles qui impriment d’autre part,étant par conséquence moins longs
Quant aux unités qui dépendent de ces nouveaux et multiples commandements elles ne sont évidemment pas plus nombreuses
La com,la com érigée en doctrine
Les généraux sont proportionnellement moins nombreux que leurs équivalents (par la rémunération) dans la fonction publique.
C’est bien, il était temps. Cela fait des décennies que les popov et les chinois sont à la pointe des manoeuvres d’influences et de déstabilisation avec l’internet la corruption et les « Kompromats ». A rester timorés on en devient des paillassons.
ça rejoint un peu ma réflexion concernant un GRU à la française, qui pourrait travailler éventuellement en collaboration avec le service action de la DGSE, si le besoin s’en faisait sentir, mais en restant exclusivement sous commandement militaire…
Un jeune né en 2006 et fan de tiktok dirait : « rien compris frero »
Je suis vieux..
« hybride »: mule, voiture pseudo écolo, enlèvement par des amazones alien
« influence »: Léna Situations, lobbying
« PSYOP » : Les Chèvres du Pentagone (https://youtu.be/GC2TzspJn5A), campagne publicitaire
Pour résumer, CAST c’est un peu comme les services sécurité et communication des multinationales, avec beaucoup moins de renseignement.
C’est ridicule et inefficace, les opérations d’influences n’ont rien à voir avec le combat. Au fait, action spéciale, c’est synonyme d’action illégale ?
@interrogatus
– certaines psyops sont des actions de combat
– non c’est assez clairement dit dans le code de la défense nationale et dans le code de la sécurité intérieure. les unités dépendant du cos agissent dans le respect de la loi, sous l’autorité du Gouvernement…
Sans trahir de grands secrets il y a bien longtemps qu’il y a des actions spéciales d’influence et d’environnement qui sont gérées et chapeautées par le COS (doctrine formation planification et conduite). Une action spéciale c’est bien entendu une action militaire, la plupart du temps sur des objectifs sensibles et à haute valeur ajoutée, une action qui se trouve dans un cadre espace temps différent de celui des armées « conventionnelles », en utilisant parfois des moyens différents, avec des boucles de commandement raccourcies. En aucun cas il ne s’agit d’actions illégales. Vous devez probablement faire une confusion avec action discrète, action sous couverture et action clandestine. A savoir que en dehors du service action de la DGSE, aucune unité militaire n’est habilitée à pratiquer des actions clandestines. Et au regard de la loi, même clandestine, une action n’est pas illégale. Sur le fait d’être ridicule … eh bien mettre hors jeu, voire neutraliser un adversaire sans avoir à tirer une seule cartouche moi je trouve cela efficace. Si votre vision des forces spéciales c’est d’avoir des rambos équipés comme des porte-avions qui mettent des coups de pieds dans les portes et rafalent ensuite comme des malades, continuez à regarder vos mauvais films d’action américains de série B en pensant que c’est la réalité
Vous vous faites trop rare dans les commentaires, @Vieille suspente.
Merci à vous mon humilité va en prendre un coup 😉
Bonjour,
J’ai l’habitude de lire avec intérêt vos interventions et je vous respecte pour leurs qualités.
Cependant, je ne suis pas d’accord avec vous lorsque vous écrivez:
« Et au regard de la loi, même clandestine, une action n’est pas illégale. »
Selon le dictionnaire Le Robert la définition du mot « clandestin » est la suivante:
« »clandestin »
adjectif et nom
(choses)
Qui se fait en cachette et qui a un caractère illicite. »
Concernant le SA de la DGSE, la plus-value de celui-ci est justement de pouvoir s’affranchir du cadre légal.
Les actions du SA ne doivent pas pouvoir être attribuées à la France.
Si c’est pour rester dans le cadre légal, l’existence de ce service n’a plus de sens…
@ sept caissons (quel pseudonyme ésotérique ! )
Sans vouloir pinailler sur la différence entre « illégal » et « illicite », j’interprète les actions de nos forces comme légales au regard des lois françaises et, le cas échéant, illégales au regard des lois de l’ennemi.
@sept caissons merci à vous et le fait de ne pas être d’accord est enrichissant tant que les propos, comme les votres sont cordiaux. De manière plus personnelle j’avoue toujours avoir préféré et plus pratiqué la 9 galaxy que la 7 magnum 😉
Au passage un peu de culture ne fait pas de mal, tu rechercheras bleuite ou complot bleu et tu auras un exemple de ce que tu ne pense avoir rien à voir avec le combat. Les effets sur la wilaya III étaient pourtant bien tangibles.
+1 : Un exemple terriblement efficace des psy ops. Une première en France que l’on doit au Capitaine Léger.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul-Alain_L%C3%A9ger
@96M
C’est une référence, un exemple dont on peut s’inspirer, sûrement. Mais une première, je n’en suis pas totalement certain.
Le capitaine léger et sa bande.
C’était un surdoué de la psychologie. Il avait un don pour retourner les fellahs.
Je me suis d’ailleurs souvent demandé pourquoi les mêmes méthodes n’ont pas été appliquées au Sahel.
Jyb à peut être une réponse.
Je ne suis pas Jyb, mais j’ai une hypothèse : parce que le Sahel, ce n’était pas notre guerre.
Nous étions au Sahel à cause de nos politiciens incompétents, incapables de refuser.
Et ce pour des motifs pas très clairs.
@starbucks
la bonne question est pourquoi ces psyops ‘ont pas été plus agressives ?
dans la foulée de ce que nous avons fait en afgha et qui du point de vue français est plutôt réussi, les psyops ont été surtout positives ( càd -conquérir les coeurs-)
ce qui nous ramène au débat : cimic vs psyops. on a trop privilégié le cimic certes, mais une défaillance majeure est de ne pas avoir senti le retournement « des perceptions » sur un champ que nous pensions acquis. retournement qui a conduit a une dfaite informationnelle.
Plus concrètement des opérations de pollution au sein de groupes hétérogènes sont très compliquées. la facilité est donc de jouer sur l’hétérogéneité même de ces groupes.
@ Interrogatus
L’action des forces spéciales françaises peut être assumée donc c’est du domaine du discret mais pas forcément illégal, c’est la différence avec celles clandestines du service action de la DGSE qui en d’autres temps étaient surnommées « barbouzeries », qui ne peuvent pas être assumées.
L’échec de l’opération de sauvetage en Somalie de l’agent « Denis Alllex » en 2013 a laissé de sacrées traces et a eu des effets malgré ce que l’on peut en lire depuis des années :
https://www.asafrance.fr/item/dgse-commandos-de-legende-le-11-janvier-2013-l-operation-de-la-dgse-pour-sauver-denis-allex.html
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/forces-speciales-service-action-dgse-moi-d-abord-06-02-2015-1902798_53.php
Revenons-en à « l’influence ».
Quelque soit l’échelle, seule la victoire est belle et la perception des événements est un stratagème en soi, nous avons perdu toutes nos « guerres », même les petites depuis mai-juin 1940.
Car une guerre commence et finit toujours par de la politique et l’influence joue donc un rôle comme face à une junte :
https://www.jeuneafrique.com/1524301/politique/comment-la-junte-de-tiani-a-gagne-la-bataille-diplomatique/
Ou plus épouvantail :
https://www.lepoint.fr/monde/comment-en-afrique-paris-a-perdu-la-guerre-informationnelle-face-a-moscou-17-08-2022-2486599_24.php
Ou encore (certains appellent cela de la chance, d’autres le talent) au profit de l’indispensable allié:
https://www.opex360.com/2023/12/26/la-centrafrique-amorce-un-rapprochement-avec-les-etats-unis-en-matiere-de-securite/
Plus vieux, il y a la guerre d’Algérie, mais là encore et comme dans les exemples ci-dessus, nos « amis » se sont autant régalés sur notre compte que nos ennemis.
Actuellement ce sont les DROM-COM qui sont visés toujours avec le discours tant utilisé des guerres de décolonisation, le cas le plus évident étant la Nouvelle-Calédonie.
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/departements-et-regions-d-outre-mer-drom
Or, qu’elle est l’utilité de l’armée qui perd toutes ses guerres, malgré ses succès tactiques ?
Cela n’attire pas les budgets d’être le dindon de la farce rapide, surtout que c’est le politique qui fait sa cuisine pour sa clientèle et ceux qui lui permis d’être là.
De même, le fait que des agences de notation, largement discréditées par la crise des subprimes en 2008, fassent toujours la pluie et le beau temps sur nos politiques est de l’influence.
Sans tirer un coup de feu, on peut prévoir que le prochain coup du balancier sur l’outil militaire, mais dans l’autre sens serait à prévoir avec une hausse des taux d’intérêts.
On en reviendrait à l’armée « à 30 000 hommes comme des forces spéciales » du petit Nicolas, car la France a une montagne de dettes détenue par des créanciers internationaux.
Alors à votre avis, il bluffe Martoni ?
Le propre de toutes les bonnes administrations : avoir un nouvel organigramme, mais ce n’est pas cela qui donne le matos qui manque sur le terrain.
Bon, je commence à me perdre dans ces changements d’acronymes, mais au final, sera t on plus efficace avec ces derniers dans les futurs engagements qui ne manqueront pas d’arriver ?
L’expérience nigérienne n’aura pas été sans laisser de traces…..
A défaut de moyens il y a de l’imagination…
C’est marrant on dirait que c’est exactement comme avec les agences de l’Etat qui poussent comme des champignons sous l’effet d’un énarque à l’imagination débordante, comme lorsqu’ils nous pondent tous ces nouveaux ministères ou secrétariats aux andouilleries payées par le contribuable ….en France ,c’est connu que quand il y a un probléme, on crée sur le champ une agence d’observation …donc un observatoire, comme pour celui du pic du midi à la recherche de trous noirs …
Et moi qui croyait qu’on avait déjà le C.O.S. comme une Agence Tous Risques inter armes….donc il va falloir faire un looping administratif pour procéder à un casting pour le CAST …plutot Futé non ??
Et pour la logistique? Le support une fois le dispositif déployé ? C’est sur le terrain une fois l’objectif défini, surtout dans les conflits asymétriques qu’un dispositif adapté doit être mis en place. La Marine, l’Armée de l’Air y ont leur place. En temps de paix ils doivent travailler ensemble sur différents scénarios. Dans quel type de conflit seront ils prochainement appelés à intervenir? Loin de la métropole, en métropole? On l’a vu en 40 avec des forces non complémentaires et des luttes d’égos dans les différentes Armées et Etats-Major pas habitués à travailler en commun, car ne pouvant le faire par manque d’équipements adaptés et d’ouverture d’esprit. Ce commandement doit avoir une grande autonomie, de la souplesse et une capacité d’adaptation.
Ça fait chic, mais c’est du toc. Habillage de PsyCom.
Comme dirait l’adj Willsdorf : »Un FM bien servi, ça vaut du monde ».
L’actualité nous rappelle que les concepts se heurtent à la réalité du champ de bataille.
@jean
De ce point de vue, l’armée française a un avantage en comparaison de beaucoup d’autres : les opex nous ont continuellement rappelé la réalité du champ de bataille.
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Alors qu’au début des années soixante-dix, nous avions une armée taillée pour les champs de tir et les champs de manœuvre (le temps manque ici pour faire une liste des matériels inadaptés au combat à cette époque), aujourd’hui c’est quand-même beaucoup mieux.
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Surtout que grâce à Internet (des blogs comme celui-ci, les échanges de points-de-vue par mailing-lists associatives) les discussions fécondes entre connaisseurs sont devenues possibles.
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Il est imaginable (probable) que ce CAST soit du vent.
D’autant qu’une opération spéciale est nécessairement interarmées, jamais purement AdT.
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Il reste que nos armées disposent d’une expérience opérationnelle dont peu d’autres disposent.
C’est pourquoi toutes les critiques qui précèdent sont de faible valeur.
Ah la bureaucratie française …. dans 6 mois on aura le BLURSP , le SLORS ou le ZOB.
Excellent
Tout cela imaginé selon les vœux du PROUT,parti de gouvernement bien connu de Laurent Gerra
On a déjà la BIDT!
la BITD n’est pas un service mais un concept.
Le CEMA machouille les acronymes ronflants, les plans, structures, menaces etc… s’y retrouve-t-il à la fin ?
le macronisme est passé par là….
Et vous, c’est le populisme qui vous est passé sur le corps ?
C’est qd même le mariage de la carpe et du lapin. Ça ne va pas durer bien longtemps…
qd s’écrit plutôt quand
Qu’il me soit permis de préciser au public présent dans la salle que « Cantatrice2 » n’a aucun lien avec moi et que son programme musical n’est pas coordonné avec le mien.
Carpe diem
« qd » je suppose que vous vouliez dire « quand »
Tout ça est une tempête dans un verre d’eau qui va justifier de ne rien faire.
Ouf et enfin ! On aura attendu ce commandement de nombreux trimestres.
M. Poutine ne pourra désormais plus nous surprendre par une opération spéciale.
CAST, pourquoi pas… Il faudrait surtout épaissir le corps de bataille avec une troisième division. Ma suggestion : 2 divisions blindées mécanisées (chacune à 2 brigades), et 1 d’action rapide (avec 1 brigade para, et 1 brigade légère blindée TDM + légion). Mais cela relève d’une transformation autrement plus ambitieuse que de changer les acronymes des ressources existantes ! On peut toujours rêver…
« Le fil rouge sur le bouton rouge , le fil vert sur le bouton ….? « Bref , de nouveaux postes pour officiers généraux, comme pour un gouvernement français et ses innombrables maroquins pour ministres fantômes et qui coûtent un pognon de dingue , comme le micmac des régions , grandes régions , départements…le mille-feuilles administratif .
La théorie, c’est quand on explique correctement quelque chose qui ne fonctionne pas , la pratique , c’est quelque chose qui fonctionne correctement mais qu’on arrive pas à expliquer
[GSA] [RPIMa] [DAOS]. [BFST], [RDP] l [CFST]. [GAOS], [CCTFS] [Centre Arès]. [CIAE] [CPMO]. « PSYOPS » [COM RENS]
Je me sens en sécurité, SI, Si !
Peut être que ces organismes pourraient conseiller les Israéliens, « peuple sans terre pour une terre sans peuple » qui pratiquent « la pureté des armées », mais qui sont accusés de génocide par l’Afrique du sud, comme le fut la Russie il y a peu ?
Je suis assez d’accord avec ce qui est dit. J’ai l’impression que nos états-majors créent des têtes de gondoles pour les médias.
Quant aux correcteurs orthographiques en ligne, je vous dis bravo. Vous apportez des arguments de fond
On peut critiquer le manque d’arguments de fond de la part de nos correcteurs, que dire alors du fond(ement) de certains argumentaires qui touchent le fond et écorchent la belle aurtograffe française ?
on comprend plus rien chacun tire la couverture à soi !
Encore un nouvel etat-major pour commander toujours moins de troupes: l’armée mexicaine dans toute sa splendeur !
Rapport avec la préparation à la « haute intensité » en Europe? Il se dégage comme une sensation de dispersion
Les forces spéciales, ..c’est spécial. Elle doivent être autonomes, réactives, posséder en interne de moyens de recherche, de production d’équipement adapté à leurs missions. Missions dont ils ne connaissent même pas et peut être que personne ne connait celles qu’ils affronteront demain. L’Ukraine, Gaza, l’Equateur, le Sahel, les Houtis en Mer Rouge en sont les exemples. Ils doivent pouvoir s’affranchir des règles d’expérimentation, administratives quant au choix de leurs équipements.. Plus utile d’avoir des ingénieurs et techniciens MacGayver que des ingénieurs technocrates à leur service pour s’adapter aux contraintes des armements rencontrés. Churchill l’avait bien compris durant la seconde guerre mondiale.
Nos armées s’adaptent en fonction des tensions et conflits actuels.
Des actions vont-elles être entreprises pour porter des coups à l’Africa Corps russe (la gueule de la lutte contre les nazis), ex-Wagner, en Afrique ?
on verra.
OpexNews@OpexNews
« La capacité de la France à supporter un choc de haute intensité ne sera pas radicalement améliorée par la nouvelle LPM. »
Ce qu’il faut retenir du récent rapport émanant de la commission sénatoriale des affaires étrangères et de la défense (@cperrin90), au sujet des crédits de l’équipement des forces (programme 146), rédigé par @HSaury et @HConwayMouret.
On y parle SCAF, MGCS, Rafale, munitions…
https://twitter.com/OpexNews/status/1745400091282690517
Changement de mode op en Afrique ?
Déploiement applicable en Europe ?
On se veut plus influenceur et moins « colonial » dans l’esprit ?
Il n’est que temps….
Prochaine étape développer des usines à troll ….
MEF ! Nos politiciens de tous bords se gargarisent avec le mot « Forces Spéciales » qui, selon eux, feraient ou auraient des résultats mirobolants aux moindres couts !. D’où aussi leur propension jusqu’à présent à piquer de l’argent dans les budgets de la défense et ce , d’autant plus facilement, qu’officiellement les militaires sont disciplinés intellectuellement et donc ne se défendent pas devant les énarques budgétivores de Bercy !. Sauf qu’il va falloir que tous ces gens fassent preuve de plus de pragmatisme et donc considèrent les forces armées dans leur ensemble…et vite compte tenu de la conjoncture actuelle. Quant au SNU ??!!….
«Pour un service national obligatoire qui ne soit pas seulement militaire»
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/pour-un-service-national-obligatoire-qui-ne-soit-pas-seulement-militaire-20240110
Peu ou prou ce que je proposais.
À débattre sérieusement ?
@FG oui a débattre même.
Je ne partage pas son point de vue sur l’abandon de la projection ou son optimisme sur le fait de pouvoir trouver 100 000 jeunes pour la version militaire du service. Ni sur le fait de retrouver une DOT faite d’unité permanentes.
Mais sur le principe d’un service surtout civil avec un volet militaire je suis 100% pour.
Et pour que notre armée de Terre puisse se déployer, on imite les Espagnols ?
« La marine espagnole va se doter d’un second navire roulier »
https://www.meretmarine.com/fr/defense/la-marine-espagnole-va-se-doter-d-un-second-navire-roulier
On monte des RAPIDFire, LMP, etc … dessus, pi roule (roulier-roule … mouais … bof …) ma poule !
^^
l’historique n’est pas tout à fait exact. entre le GSA et la création de la BFST, il y a déjà eu un CFST entre 1999 et 2003.
Une structure qui ne gérera les actions OP.
Parce que ses unités, 1er RPIMa, le 13e RDP et le 4e Régiment d’Hélicoptères de Forces Spéciales,sont sous le commandement direct du COS et à travers lui du CEMA et même au dessus du chef d’état-major particulier du Président.
Et c’est pas demain la veille que ces trois là vont lâcher le morceau.
S’il s’agit bien d’un xieme état-major supplémentaire, je me demande ce qu’ils vont commander au regard de la taille ridicule de notre armée.
bon sang, déjà que je n’ai jamais compris le Meli mélo entre les FS, les commandos, les Régiments Parachutistes Infanterie de MArine, qui comme le nom ne l’indique pas sont de l’armée de terre, les marsouins, les commandos Hubert, Vincent,François, Paul et les autres,les CPA, apparemment pas tous FS, bref, on rajoute un CAST au COS…
Bon, au fait , qui fait quoi? le CAST n’est qu’ un commandement organique. Le COS est le commandement opérationnel. Mais c sûr , avec tous ces commandements, on va la gagner la guerre de haute intensité.
Face à l’opération militaire spéciale russe, la France réagit(2 ans plus tard) en créant un commandement d’actions spéciales, mais pour autant il faut des acteurs, j’entends par acteurs: la troupe (pas le C O S), qui? et quand? Wait and see
La theorie c’est quand on comprend tout et que rien ‘ne marche,la pratique c’est quand tout marche mais on ne sait pas pourquoi, l’armée de terre a réussi les deux : rien ne marche et elle ne sait pas pourquoi….
Il ne faudrait pas se retrouver comme dans le chant de mon très cher PICARDIE (1er RI pour les intimes, RCAM à mon époque ) avec « des grandes gamelles et rien à foutre dedans » !
Bientôt plus d’encadrants que d’encadrés. La base dans tout ça ? Les difficultés de recrutement, la fidélisation ? L’état sanitaire et psychosocial de la génération Z, on en parle aussi ?