Renseignement : Le projet de nouveau siège pour la DGSE prend du retard… et coûtera plus cher que prévu
Désormais à l’étroit dans ses locaux du Boulevard Mortier [20e arrondissement de Paris], la Direction générale de la sécurité extérieure [DGSE] a l’intention de transférer son siège dans l’enceinte du Fort Neuf de Vincennes, laquelle, avait expliqué le ministère des Armées, en 2021, représente « une emprise foncière de 20 hectares », ce qui « permettra de développer les surfaces indispensables à son activité, tout en ménageant des capacités d’extension futures ».
En outre, il était aussi question de mettre en place des « plateaux techniques modulables » afin de renforcer la coopération avec les autres services du ministère dédiés au renseignement [DRM, DRSD, voire COMCYBER].
À noter que le Fort Neuf de Vincennes est actuellement occupé par les unités engagées dans la mission intérieure Sentinelle.
Annoncé par le président Macron, ce projet devait se concrétiser en 2028, pour un coût alors estimé à 1,3 milliard d’euros. Pour cela, il était envisagé de notifier un marché de type « conception / construction / aménagement / entretien / maintenance », pour lequel deux groupements privés se sont depuis portés candidats. Ceux-ci ont d’ailleurs remis leurs offres finales au ministère des Armées en 2022… Mais aucune décision n’a encore été prise.
Comme c’est souvent le cas dans des projets de cette ampleur, il faut composer avec les impondérables… Rapporteur du programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense », le député Jean-Charles Larsonneur a en effet expliqué que « la procédure de consultation du projet de nouveau siège a été allongée dans un objectif de maîtrise des coûts » et que, par conséquent, « la notification du marché a été ainsi décalée à la fin de l’année 2023 ». Elle ne saurait donc pas trop tarder…
Seulement, la suite du projet va aussi subir des « décalages ». Selon le parlementaire, la « prolongation de la durée de la consultation et l’ajustement de la durée prévisionnelle des travaux portent ainsi la livraison de l’opération à l’année 2030 », étant donné que les études de conception ne devraient pas être terminées avant 2025. Et encore, sa réalisation ne sera que partielle puisque le quart nord-ouest de la parcelle devant être intégré au nouveau siège ne sera pas libéré par les forces armées avant 2031.
Outre le retard par rapport au calendrier envisagé initialement, ce projet immobilier va coûter plus cher que prévu…
« Lors du comité financier du 30 août 2023, la direction du budget du ministère chargé de l’Économie et des Finances a demandé au Service de préciser l’ensemble des coûts directs et indirects induits par le projet, en intégrant notamment les provisions pour hausse des prix et pour aléas financiers. À ce jour, le surcoût du projet immobilier est estimé à 184,8 millions d’euros », écrit M. Larsonneur dans son avis budgétaire. Cette hausse s’explique notamment par un « contexte économique défavorable, caractérisé en particulier par une forte inflation dans le secteur du bâtiment en 2022, à la suite de la guerre en Ukraine », explique-t-il.
Pour autant, la DGSE n’est pas inquiète au sujet du financement de ce surcoût. Celui-ci « prend en compte des aléas que nous avons intégrés par précaution mais qui ne seront pas forcément consommés in fine, ce qui n’est pas, du reste, notre objectif. Ainsi, nous avons sincérisé les coûts du projet, de sorte que celui-ci est aujourd’hui totalement financé », a-t-elle répondu au rapporteur.
Et d’ajouter : « Quand nous avions lancé le projet en 2021, son financement s’étalait sur deux lois de programmation militaire, de sorte que des incertitudes pouvaient peser sur le financement au-delà de 2025. Aujourd’hui, compte tenu de la période de la loi de programmation militaire, qui s’étend de 2024 à 2030, l’ensemble des coûts du projet est intégré dans les chroniques budgétaires annuelles ».
Quelle surprise !
2 questions
– S’agit il d’un montage financier de type PPP? (Et donc une nouvelle rente pour le privé)
– L’entretien et la maintenance d’un bâtiment aussi sensible ne devrait-il pas être géré par un organisme public?
Pour votre première question : c’est un projet entièrement financé par l’Etat donc pas de PPP.
Bonne nouvelle. Merci.
Le nouveau siège de la DGSE prend-il l’eau, à la place de la « piscine » du Bd Mortier ?
non, c’est un ex-CCAEM, maintenant on parle de marchés globaux sectoriels passé en MDS (Marché de défense ou de sécurité) rien à voir avec les PPP
réponse à Guig….
Il y avait pas ut le même problème avec le « Pentagone » Français..? Des toilettes a 10 ou 15 milles euros…On ne change pas une équipe qui gagne !
L’adjectif numéral « mille » est invariable : des toilettes à dix ou quinze mille euros.
De plus, on écrit un nombre soit dans son entièreté en chiffres, soit dans on entièreté en lettres : des toilettes à dix ou quinze mille euros / des toilettes à 10 000 ou 15 000 euros. Mais on ne doit pas écrire « 15 mille ».
En outre, quand on écrit les nombres en chiffres, on peut abréger l’unité de compte et éventuellement utiliser des préfixes multiplicateurs (€, k€, M€, G€, etc.) : des toilettes à 10 000 ou 15 000 € / des toilettes à 10 ou 15 k€.
Par ailleurs, à la différence de l’adjectif numéral « mille », le nom « millier » s’accorde : des toilettes à 10 ou 15 milliers d’euros.
Enfin, « mille » peut aussi être un nom, qui désigne une unité de mesure (le mille marin ou le mille romain), et qui s’accorde : 15 000 milles / quinze mille milles.
Mille est en fait un substantif adjectivisé (grammaticalisé comme adjectif), plutôt qu’un adjectif proprement dit, c’est pourquoi il est invariable en genre (les substantifs ont leur propre genre, et ne s’accordent pas), mais est variable en nombre : mil au singulier, mille au pluriel, bien que l’usage l’ait oublié hors des années et que le singulier paraisse archaïque.
La flexion plurielle sans esse s’explique par le fait qu’il s’agit d’un neutre, dont l’accusatif ne prenait déjà pas d’esse au pluriel dans l’ancienne langue, mais un a devenu e dans la langue actuelle :
– mille < millia < meilia, n. pl. : l'an mil vingt-quatre (1024) ;
– mil < mille < meile, n. s : l'an deux mille vingt-quatre (2024).
( devient ; disparait).
Quant au que vous dites pouvoir aussi être un nom, il est l’exact même substantif dont il est fait ellipse de l’unité de mesure : le pas.
La cohérence voudrait que l’on écrive quinze mille mil [pas] ou, plus élégamment, quinze milliers de mil pas. Il n’est nul raison qu’un même mot suive des règles grammaticales différentes. L’usage fait un autre choix, incohérent et déraisonnable. Il varie la flexion d’un même mot, selon que « pas » soit sous-entendu ou non.
Et ce, pourtant, du fait de très bons auteurs, et ce, dès au moins Cicéron (« quadringenta milia » pour « quadringenta mille [passus] »)… L’on ne jettera donc pas la pierre à Saint-Exupéry, « endormi sur le sable à mille milles de toute terre habitée »…, mais l’on ne viendra pas regretter sur la complexité d’une langue que l’on rend incohérente et donc difficile d’accès par la consécration d’usages fautifs…
Merci pour cet exposé très complet.
Et serait-ce selon vous aussi un mésusage que d’écrire « Il n’est nulle raison » plutôt que « nul raison » ?
Nulle s’accorde avec raison, f. s.
Nulle raison, nul élément.
Attention aussi à la double négation :
Il n’est nulle raison = il est une raison ;
Il est nulle raison = il n’est une raison ;
Il n’est une raison = il est nulle raison ;
Il est une raison = il n’est nulle raison.
Bon,comme ça c’est fait…merci.
Merci Acadomia !
1,5 milliard pour des bâtiments ? Même si l’entretien et la maintenance (qu’elle durée?) sont compris, ça me semble énorme.
Quelle durée ? Pas « qu’elle durée? ».
Vu trop tard…
Mon intervention s’adressait plus à ceux qui vous lisent qu’à vous-même, car vous n’êtes pas coutumier de ce genre d’erreur, dont j’attribuais plutôt l’origine à l’intervention malencontreuse de votre « correcteur » orthographique.
« ce projet immobiliser va coûter plus cher que prévu… » Balardrome (où Balardgone?)…………..bis! En règle générale cela tient du miracle quand les coûts n’explosent pas surtout quand……………………..c’est l’Etat qui paie!
Dans ce cas, il faudrait penser à réaliser de grands projets immobiliers à Lourdes…
« Dans ce cas, il faudrait penser à réaliser de grands projets immobiliers à Lourdes… » C’est très……………..spirituel! Cela mis à part quel est donc le « plus » de votre lumineuse intervention?
Vous me rappelez quelqu’un……………….mais qui cela peut il bien être avec ce mode « taquin »?
Un taquin ? Sais pas. P’têt à cause du brouillard, de la bruine, de la condensation…
Je ne vois vraiment pas à qui vous pensez, cher ami que j’aime taquiner.
Travaux dans un bâtiment patrimonial déjà plein comme un oeuf avec le Service historique de la Défense et des km linéaires d’archives très précieuses- et apparemment les actuels occupants ont été mis devant le fait accompli sans avoir de porte de sortie.
Comme je l’ai écrit le13 novembre 2023.
Pour le nouveau siège de la DGSE au Fort Neuf de Vincennes, il y a deux contraintes : le transfert de 6000 agents (7000 à terme) vers 160.000 m² de surface de plancher à aménager pour accueillir 5.500 nouveau postes de travail sécurisés. L’aménagement de quatorze hectares dans l’enceinte des fortifications n’est pas chose aisée, avec des contraintes supplémentaires liées aux monuments historiques (rénovation des manèges équestres, de la poudrière, …) et la création d’espaces (dont souterrains) totalement sécurisés, numériquement et physiquement. Fin des travaux prévue en 2028. Coût estimé à 1,4 milliard d’euros.
Nul doute que des restaurants chinois vont ouvrir à proximité…
Liste d’acronymes à la Prévert ….
– le projet est un PIG (Projet d’Intérêt Général) du service public, donc en plus des précautions et contraintes opérationnelles propres à un grand service de renseignement, il doit être compatible avec une forêt de réglementations administratives :
– les MH (Monuments Historiques)
– les ABF (Architectes des Bâtiments de France)
– le SDRIF (Schéma Directeur Régional d’Île-de-France) et sa CDGT (Carte de destination générale des différentes parties du territoire)
– le SRCE (Schéma Régional de Cohérence Écologique) notamment continuité écologique de la Trame Bleue et de la Trame Verte
– le SCOT (Schéma de Cohérence Territorial)
– le PLU (Plan Local d’Urbanisme) de la Ville de Paris (l’emprise est rattachée au 12ème arrondissement de Paris, dont il faudra modifier le zonage exprès pour passer le Fort Neuf de zone UG en zone N)
– les EBC (Espaces Boisés Classés, cas du bois de Vincennes jouxtant l’emprise foncière)
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Quand il y a 25 mains sur le volant du camion, c’est toujours un peu plus lent à conduire…
la DGSE, prévoyante, a déjà budgété les surcoûts et obtenu de conserver ses emprises actuelles le temps qu’il lui faudra.
–
Pour les restau chinois, le Fort Neuf est entouré par des douves très larges et par le Bois de Vincennes, aucune possibilité de construire quoi que ce soit à proximité immédiate …c’était le but recherché, entre autres
« la DGSE, prévoyante, a déjà budgété les surcoûts »
J’ai noté l’expression « sincériser les coûts » dans l’article. J’aime bien, à recaser.
vrai_chasseur, vos connaissances sont encyclopédiques !
Aux Etats Unis il est vrai que le Pentagone et surtout Langley en Virginie le siège de la CIA sont construits loin de centre ville et près d espaces verts…inconstructibles.
Le futur site français est immense et il y a déjà de grandes caves.
attention aux stagiaires et employés étrangers ou aux pdf via mèl dans ces entreprises privée
J’adore la dernière phrase. Si réaliste.
Il faut un budget important pour construire le bureau des légendes….
Heureusement le livret A est là..
ou l emprunt sur les marchés
Ah….
Y’a des copains des copains qui vont s’en foutent plein les fouilles…
Une p’tite lampe a 5000€ avec l’ampoule qui va bien avec (1500€ de plus ) …. et j’en passe…
C’est comme aux péages… faut payer son dû au bétonneur ! Qui sans doute commence par un B et finit par un s ! avec un y qqpart
Que vont devenir les casernes Mortier et Tournelles ?
Du foncier pour les bailleurs sociaux, ils pourront construire quelques boites à chaussures…
Bref, la routine… et il faudra bien choisir les intervenantes pour ne pas avoir de surprises.
A parti du moment où on a commencé à parler d’Avant Projet Performanciel et a confier la conception et le pilotage des travaux à des societes privées (en privilégiant la forme plutôt que le fond technique) celles-ci ont eu beau jeu de rechercher les failles des dossiers qu’on leur remettait pour soumissionner au prix le plus bas, tout en prevoyant à l’avance les travaux supplementaires qui leur laisseraient de belles marges . Car, faire des barèmes usines à gaz pour départager selon des critères plus ou moins subjectifs des offres qui reposent sur des choix techniques différents n’est pas une mince affaire. Et les entreprises qui ont l’habitude de repondre à ce genre de consultations ont vite fait de detecter les imprécisions synonymes de travaux supplémentaires (qui laissent des grosses marges, puisque non prévus et ne figurant pas à la décomposition du prix global forfaitaire du marché). Le prescripteur a été dépouillé des prérogatives techniques qu’il avait au titre des consultations sur Avant Projet Détaillé, et on en paie désormais le prix.
Oui, certes, tout çà va coûter bien cher. Bof … Car quid de la dizaine d’hectares qui seront – in fine – libérés à la Porte des Lilas ? On peut raisonnablement imaginer que la Ville de Paris rachètera un jour le tout… quoi qu’il en coûte ! Pour faire quoi ? Une méga-cité de HLM, pardi. Plus sérieusement, ce qui est infiniment dommageable, c’est l’allongement des travaux. On parlait d’un déménagement en 2027-28, et maintenant ce serait au mieux 2030. Franchement, Ils méritent mieux que çà.
Le pronom démonstratif « ça » ne prend pas d’accent. Il est la forme familière de « cela », qui n’en prend pas non plus.
Tout ça va coûter bien cher.
Franchement, ils méritent mieux que ça.
Cependant, le mot « çà » accentué existe bien, mais il est d’usage assez peu courant en français moderne, que ce soit sous la forme d’un adverbe de lieu (comme dans l’expression « çà et là ») ou sous celle d’une interjection (comme dans « Ah çà ! »).
https://www.cnrtl.fr/definition/%C3%A7%C3%A0
Avez-vous remarqué que la plupart des contributeurs qui commettent répétitivement cette faute partagent la particularité d’écrire leur pseudo en lettres capitales ?
Même celui qui la fait de la façon la plus habituelle en dépit de vos innombrables rappels écrivait à l’origine son précédent pseudo en majuscules.
1,3 milliard . Le coût d’une année d’AME… On a les priorités qu’on peut!
La question qu’il faut se poser est plutôt pourquoi engager autant de travaux de construction de nouveaux bâtiments sur le site de la porte des lilas pour les abandonner pour l’euro symbolique en 2028 ?
Par ailleurs, la transformation des logements cadres du MinArm de la porte des Lilas auraient pu permettre à la Dgse de disposer de la surface nécessaire à ses activités.
Enfin, le coût devrait approcher plutôt les 2Md€, prix à payer pour disposer d’un nouveau siège comme les autres Services européens.
Mais sans doute que Bercy aura une meilleure utilité pour employer ces sommes colossales pour faire du béton.
Cela va-t-il retarder le démontage des cloisons et plafonds de la Piscine pour en ôter les micros ?
Apparemment on va refaire un Balardgone avec des prestataires affamés de crédits d’Etat.
En résumé il s’agit là d’une opération mal menée. C’est à la fois dommage.et surprenant.
1,3Mds ca ferait combien d’avions, de chars et de canons?
C’est beau les bureaux, mais ca n’a jamais tué personne.
Enfin, les agrafeuses je veux bien, mais ca fait tout de même cher par agrafe.
Surtout pour s’installer sur une emprise déjà propriété d’état si je comprends bien le devis me fait bondir.
Si je gérais ma trésorerie comme les renflements bruns de Bercy…tous inspecteurs des finances, et pas un budget à l’équilibre depuis 40 ans! mais bon, on parle là des « premiers de cordées », de la « enmêmetantude », des « responsable mais pas coupable »…. et des responsables de la défaite en Afrique.
Ce projet en conception construction exploitation maintenance va nous lier les mains pour de très nombreuses années à des entreprises privées pour un service qui doit être le plus protégé de l’état français!
On semble vouloir déléguer des prérogatives que l’ont ne sait pas faire….
Jusqu’à quand renouvellera-t-on ce genre de “connerie” qui ne fait qu’endettement notre pays pour plusieurs décennies!
Ne peut on pas revenir à des solutions plus “sécuritaires” et ne pas confier des opérations de ce type aux sociétés privées qui pourraient disperser des informations sur le contenu des travaux ainsi que de l’exploitation des locaux….
On a quand même des exemples négatifs des centrales nucléaires et de la sous traitance de l’exploitation ainsi qu’à un autre niveau les concessions des autoroutes que l’administration a bradé en s’en débarrassant…..
De ne pas prévoir immédiatement des budgets de travaux et d’exploitation, on décale la dette aux générations suivantes….
Merci pour nos enfants et petits enfants…
Nous avons vraiment en France un problème de gestion de nos finances et de notre sécurité!
En France ?… Quand ils ont terminé de construire à « Langley » les Américains ont dû un peu partout dans Washington pour trouver des m2 additionnels.
Quand les pays de l’Ouest construisaient leur ambassade en URSS (avant sa chute) les travailleurs locaux, taupe du KGB, jetaient dans le béton frais des micros et capteurs diverses par poignées entière dont les murs étaient truffés…
Aujourd’hui la taille de ces systèmes d’enregistrement est infiniment plus petit, une caméra a la taille d’un bouton de chemise et un micro encore plus petit, autant dire qu’il ne sera pas difficile de faire recruter des taupes infiltrés aux entreprises privés qui vont sauter sur l’occasion pour une main d’oeuvre bon marché, et pour cause !!! le bâtiment sera aussi truffé qu’un cake aux raisins sec ! il deviendra inutilisable et devra soit être détruit ou converti en multiplex de salle de cinéma…
Endetter et non endettement
C’est pas grave, c’est de l’argent publique!!! Le jour ou nos politiques engageront leur responsabilité (la vraie pas le 49-3) et leur deniers personnels dans les montages financiers, je pense que les problèmes de surcouts et de retards disparaitront.
L’argent, c’est important, mais surtout, c’est masculin.
Ainsi, si la dette est publique, l’argent, lui, est public.
« Mon pauvre argent ! », « […] mon cher argent […] » (L’Avare, Molière).
https://www.youtube.com/watch?v=6QN_I41oaXQ
« nous avons sincérisé les coûts du projet »
?? On aurait préféré qu’ils les fallaciassent plutôt. Sérieux les mecs… Vont finir avec leur tête au bout d’une pique à force d’exaspérer le bon peuple.
Je rappelle que le coût du nouveau siège du BND à Berlin, c’est 2.4 milliards après plusieurs dépassements de budget sachant que le BND garde son siège historique Pullach. Au départ, c’était uniquement pour les divisions techniques mais il semblerait qu’ils aient prévu un peu trop petit à Berlin. Donc 1.4 milliard, ça ne me choque pas surtout que Mortier, c’est vraiment trop inadapté.
l’état ne peut rien faire dans ce pays sans que cela coute une fortune , sans parler de la lenteur et lourdeur du 1000 feuilles administratif français .
L’état d’indigence de nos armées est acté, et le choix du fort neuf à Vincennes peut s’entendre.
Pour autant, entendant, matin, midi et soir, les reproches fait à d’autres d’avoir implanter leurs structures administratives et militaires « en ville »,
je m’étonne d’un tel choix.
Comme le choix qui a été fait pour l’implantation de multiples structures de commandemant stratégique porte de Versailles entre boulevard des maréchaux et boulevard périphérique.
Ces deux structures stratégiques, cibles toutes désignées en cas de conflit, sont « en ville « .