Saab va livrer deux avions de surveillance GlobalEye supplémentaires aux Émirats arabes unis

En avril 2020, la force aérienne des Émirats arabes unis prenait possession de son premier avion de renseignement « GlobalEye », sur les trois commandés auprès du groupe suédois Saab [deux en 2015 et un autre en 2017, ndlr]. Puis un second leur fut livré en septembre dernier.

Pour rappel, dédié à la surveillance aéro-maritime et terrestre, le GlobalEye repose sur un avion d’affaire Bombardier Global 6000 doté d’une suite de capteurs pouvant résister au brouillage, dont le radar longue portée Erieye ER [Extended Range] de Saab, lequel affiche une portée de détection 70% supérieure à la version précédente, le radar à antenne active SeaSpray de Leonardo et une boule optronique. Les informations collectées par ces composants sont fusionnées au sein d’un système de commandement et de contrôle [C2] multi-domaines.

Selon Saab, cet avion ainsi équipé, d’une autonomie de 11 heures, peut détecter des cibles à 400 km de distance, voire le périscope d’un sous-marin à 180 km.

Visiblement, les Émirats arabes unis ont l’intention de renforcer significativement leurs capacités de surveillance puisque Saab a annoncé, le 4 janvier, qu’ils venaient lever un option pour deux GlobalEye supplémentaires. Le montant de la commande, signée cinq jours plus tôt, s’élève à un peu plus d’un milliard de dollars et les deux avions devront avoir été livrés d’ici 2025.

« Nous sommes fiers que les Émirats arabes unis continuent de faire preuve d’une grande confiance en Saab et en nos solutions », s’est félicité Micael Johansson, le Pdg du groupe suédois, via un communiqué. « Cela montre que Saab reste à la pointe de la techhnologie. Le programme GlobalEye fonctionne comme prévu et nous avons une coopération efficace avec le client », a-t-il ajouté.

Ces GlobalEye rejoindront deux Saab 340 AEW [Airborne Early Warning], commandés en 2009 et dotés d’un radar Erieye.

Par ailleurs, toujours en matière de surveillance, les Émirats arabes unis entendent également se doter de 18 drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9B « SeaGuardian » pouvant être armés auprès du constructeur américain General Atomics. Ces appareils doivent être équipés d’un radar à ouverture synthétique Lynx ou d’un radar de surveillance maritme SeaVue, d’une boule optronique Wescam MX-20 et d’une nacelle Sage 750 qui permet d’identifier et de suivre les émissions radars provenant de sites terrestres et de navires. La commande, dont le montant pourrait approcher les 3 milliards de dollars, reste cependant à confirmer.

Photo : © Saab

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]