Les drones Reaper de l’armée de l’Air ont franchi le cap des 4.000 heures de vol au-dessus du Sahel

reaperaa-20150415

Depuis son engagement, en janvier 2013, dans la bande sahélo-saharienne, le détachement déployé à Niamey (Niger) par l’Escadron de drones 1/33 Belfort a réalisé près de 14.400 heures de vol avec ses appareils MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) Harfang et MQ-9 Reaper, d’abord dans le cadre de l’opération Serval, puis dans celui de l’opération Barkhane, lancée le 1er août dernier.

Les deux MQ-9 Reaper ont accompli leurs premières missions en janvier 2014. En un peu plus d’un an, ils ont ainsi effectué plus de 4.000 heures de vol. Au sujet de cet appareil, l’État-major des armées souligne que « sa vitesse de déplacement et la qualité des images prses par son capteur principal sont devenues un atout indéniable dans la réalisation des missions d’appui renseignement aux opérations menée par Barkhane » et il permet ainsi « d’assurer un appui quotidien en matière de FMV (Full Motion Vidéo) et complète parfaitement l’action du Harfang ».

Les drones sont engagés avant le début d’une opération, dans le cadre de ce que l’on appelle la Préparation Renseignement de l’espace opérationnel » (PREO), puis pendant, afin d’en assurer en permanence la surveillance.

« Face à l’immensité du théâtre d’opérations, la capacité ISR (Intelligence, surveillance and reconnaissance) du drone s’inscrit au cœur de la mission aérienne et vient en appui et en complément des autres capteurs, comme ceux du Rafale équipé de la nacelle RECO NG. Le drone peut cibler des zones de danger ou de surveillance et mettre en œuvre dans la durée la précision de ses instruments de recueil d’images », explique encore l’armée de l’Air, dont le chef d’état-major, le général Denis Mercier, estimait récemment que « plus on a de drones, plus on en a besoin » car « c’est la clé des opérations en Afrique ».

Pour rappel, les MQ-9 du 1/33 Belfort ne sont pas armés, à la différence de ceux mis en oeuvre par l’US Air Force et la Royal Air Force. Ces appareils sont mis en oeuvre par un équipage composé d’un pilote, d’un opérateur capteur, d’un opérateur image, d’un coordinateur tactique et d’un officier de renseignement.

D’ici peu, un troisième MQ-9 Reaper viendra rejoindre les deux autres mis en oeuvre dans la bande sahélo-saharienne (BSS). Et il est prévu de commander un second système (3 appareils et la station de contrôle) avant la fin de cette année.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]