Après la base de l’Île-Longue, un centre de transmission de la Marine a été survolé par un drone

On n’en finit pas avec ces histoires de drones qui vont dans des zones sensibles qu’ils ne doivent pas survoler. La semaine dernière, un élève d’une  « prestigieuse » école d’ingénieur avait confié au Journal du Dimanche avoir envoyé un de ces engins au-dessus d’une centrale nucléaire, en novembre dernier.

« Pour braver l’interdit, de montrer aux autres qu’on a conçu une machine performante qui se joue des défenses », avait-il dit, expliquant que des défis étaient lancés au sein d’une petite communauté de « bidouilleurs » de drones. Pour autant, peut-on se satisfaire de cette explication?

Implanté sur la commune de Seine-Port, le Centre de transmission de la Marine (CTM) de Sainte Assise (77) est l’un des quatre sites de la Force océanique stratégique (FOST) dont la mission est de relayer les messages vers les sous-marins nucléaires, qu’ils soient d’attaque (SNA) ou lanceurs d’engins (SNLE) en opération. Et il se trouve qu’un drone y a été aperçu dans la soirée du 7 mars, vers 21H30. Une enquête a été confiée à la Gendarmerie des transports aériens (GTA) qui, au vu du nombre de cas récemment constatés, doit être débordée.

Hasard ou coïncidence? Fin janvier, l’on apprenait que des drones avait été détectés à proximité de la base navale de l’Île-Longue, qui abrite les 4 SNLE de la composante océanique de la dissuasion française.

L’on peut trouver assez facilement des prises de vue aériennes de ces deux sites, notamment via Google Maps. Il n’est donc pas besoin d’y envoyer des drones pour y faire des prises de vue. Sauf s’il s’agit de défier les autorités ou bien si les objectifs des auteurs de ces survols sont tout autre…

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