La Géorgie va doubler ses effectifs en Afghanistan

Alors que la plupart des pays actuellement engagés militairement en Afghanistan réduisent leurs contingents ou évoquent leur retrait d’ici l’échéance de la fin 2014, date à laquelle les forces afghanes devraient théoriquement être en mesure d’assurer la sécurité sur l’ensemble de leur territoire, la Géorgie a pris une décision qui va à contre-courant.

En effet, le Parlement géorgien a autorisé, le 20 décembre dernier, l’envoi en Afghanistan de 920 soldats supplémentaires, lesquels viendront s’ajouter aux 935 soldats qui y sont déjà déployés, principalement à Kaboul et dans la province de Helmand.

« En tant que futur membre de l’Otan et membre responsable de la communauté internationale, la Géorgie veut contribuer de manière active à la sécurité internationale » a fait valoir Givi Targamadze, le chef du comité parlementaire pour les questions de défense.

De facto, la Géorgie deviendra le premier contributeur non membre de l’Otan de la Force internationale d’assistance à la sécurité, étant donné que son contingent depassera celui déployé en Afghanistan par l’Australie.

L’effort militaire de Tbilissi en Afghanistan s’explique par sa volonté de rejoindre l’Otan, ce qui ne lui pas été accordé lors du sommet de l’Alliance qui s’est tenu en 2008 à Bucarest. La Géorgie et l’Ukraine n’y avaient en effet pas obtenu le statut de candidat officiel à l’adhésion, en raison de la position de la France et de l’Allemagne.

Cela étant, en novembre dernier, le secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré, lors d’un déplacement à Tbilissi, que la participation de la Géorgie aux opérations en Afghanistan était « la meilleur preuve de son engagement envers l’Alliance ».

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