Al-Qaïda au Maghreb islamique a subi des revers

L’organisation al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) a récemment connu une déconvenue en Mauritanie, avec la défection de 28 jeunes Mauritaniens qu’elle avait réussi à endoctriner.

Une source militaire a confié à l’AFP que ces 28 militants d’AQMI se sont rendus à l’armée mauritanienne le 21 novembre dernier. Au début du mois, six autres membres du réseau terroriste en avaient fait de même.

Toujours selon la même source, ces défections auraient été rendus possibles par l’infiltration de militaires mauritaniens au sein d’AQMI et aussi par la récente loi sur le terrorisme, adoptée à Nouakchott l’été dernier, qui promet la clémence aux militants radicaux si ils se rendent avant d’être arrêtés.

En Algérie, c’est le principal financier d’AQMI, Izza Rezki, alias Abou Djaffar, qui a été abattu le 19 novembre au soir lors d’une embuscade tendue par l’armée algérienne à une cinquantaine de kilomètres d’Alger.

Selon le quotidien El Watan, Izza Rezki était un proche d’Abdelmalek Droukdel, le chef d’AQMI. Âgé d’une quarantaine d’années, il avait rejoint les maquis islamistes en 1994.

Quant aux 7 employés d’Areva et de Satom, enlevés au Niger le 16 septembre dernier par AQMI, le président Malien, Amadou Toumani Touré, a indiqué lors d’un entretien accordé au Parisien qu’ils avaient été probablement été séparés en plusieurs groupes, ce qui rend quasiment impossible toute opération militaire censée les libérer, d’autant plus qu’il est extrêmement difficile de connaître la zone exacte où ils sont détenus.

Cela étant, et alors que le chef d’AQMI a remis le sort des otages à Oussama ben Laden dans un enregistrement diffusé par al-Jazira la semaine passée, le ministre français de la Défense, Alain Juppé, a évoqué sur les ondes de RTL, le 23 novembre, l’existence de « contacts » avec les ravisseurs des ressortissants français. « Les contacts existent mais les meilleurs moyens de les faire échouer, c’est de les mettre sur la plce publique » a-t-il ainsi déclaré.

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