L’amiral Guillaud visé par des tirs de mortier en Afghanistan

Le chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Edouard Guillaud, a effectué une tournée d’inspection des troupes françaises déployées en Afghanistan le 8 juillet. Au cours de ce déplacement, il a assisté à la cérémonie funèbre rendue sur la base avancée de Nijrab en hommage au sous-officier de 38 ans tué par l’explosion d’un engin explosif improvisé deux jours plus tôt, lors d’une mission dans la vallée de Tagab.

« Tout le pays sait que votre mission est difficile parce que l’ennemi est ici invisible, mais il faut savoir serrer les dents comme aujourd’hui » a déclaré le CEMA. « Vous avez des résultats. Vous prenez des risques tous les jours, mais il y a des pertes » a-t-il poursuivi. Et d’ajouter plus tard : « Ce que vous faites ici en Afghanistan commence à porter ses fruits, même si certains s’amusent à tirer au mortier et ne savent pas viser ».

L’amiral Guillaud a ainsi fait référence à l’incident qui a eu lieu à son arrivée à la base avancée de Nijrab. A peine son hélicoptère posé, deux obus de mortiers sont tombés près des installations françaises, sans faire de victimes.

« En pleine journée, ici, c’est une première car ils tirent en général au petit matin ou le soir quand les hommes sont dans la zone de vie » a confié un officier au quotidien Le Parisien. « Nous sommes ici en première ligne. Le front est à un kilomètre et demi et les accrochages sont quotidiens » a-t-il encore précisé.

Ce n’est pas la première fois qu’un officier général français est visé ainsi par ds tirs insurgés. Cela a notamment été le cas du général Druart, l’ancien commandant de la brigade La Fayette (remplacé depuis par le général Chavancy). En novembre 200, deux roquettes étaient tombés sur le bazar de Tagab, non loin du lieu où avait été organisée une assemblée avec les notables du coin à laquelle il participait.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]