L’armée de Terre dispose de l’une des plus importantes « fermes » militaires d’imprimantes 3D
En février, à l’iniative du 2e Régiment d’Infanterie de Marine [RIMa], la 9e Brigade d’Infanterie de Marine [BIMa] a organisé un Hackathon de 48 heures afin d’explorer les possibilités offertes par l’impression 3D pour trouver des solutions à des problèmes susceptibles de se poser sur le terrain.
« Les soldats sont les premiers utilisateurs de leurs matériels sur le terrain et leurs retours sont riches d’enseignements. Ils peuvent aujourd’hui transformer leurs besoins en ‘réalité’ immédiate grâce à l’impression 3D », avait d’ailleurs expliqué l’armée de Terre.
Pour rappel, l’impression 3D est une technologie grâce à laquelle il est possible de fabriqier des objets procédé par la juxtaposition de couches successives d’un matériau en fonction de plans élaborés par CAO [Conception assistée par ordinateur].
Ce « Hackathon MILI 3D« , organisé à la caserne Martin des. Pallières, qui abrite le 2e RIMa, fut un succès, avec plus d’une soixaitaine d’applications imaginées par les 74 participants issus des différents régiments de la 9e BIMa. Cette expérience avait été soutenue par HAVA3D Group, une entreprise implantée au Mans et spécialiste de l’impression 3D.
Cette collaboration, commencée en 2019 avec des essais réalisés au Sahel par la force Barkhane, ne s’est pas arrêtée à ce Hackathon étant donné que HAVA3D Group a contribué à la mise en place de « l’une des plus importantes fermes militaires d’imprimantes 3D » au sein de l’École du Matériel, à Bourges. Au total, 50 machines, de type Ultimaker S5, ont été installées au mois d’avril, « dans le cadre de la crise du Covid-19 », précise l’entreprise.
« Ce imprimantes ont démontré leur efficacité et leur fiabilité pour la production d’équipements techniques. À ce jour, plus de 40.000 pièces ont été fabriquées à Bourges au profit des armées », précise HAVA3D qui, en plus de la livraison et de l’installation des machine, a fourni un « appui technique permanent à l’armée de Terre. »
« Nous avons proposé un modèle d’imprimante professionnelle : l’Ultimaker S5. Puissante, fiable, polyvalente et intuitive, elle permet de répondre très rapidement et efficacement à une gestion de crise avec une production centralisée. Cette solution peut aussi être facilement déployée au sein des différents régiments et permettre un mode de production distribué pour plus de réactivité et d’agilité au sein de l’armée », explique Stanislas Clicquot, Le Pdg de l’entreprise mancelle.
Depuis mai, les imprimantes 3D fournies par HAVA3D sont utilisées pour fabriquer des « pièces détachées pour résoudre ponctuellement des problèmes de disponibilités de matériels terrestres ».
Quoi qu’il en soit, les expérimentations relative à l’impression 3D en opération ont été concluantes, les deux imprimantes Ultimaker utilisées par les maintenanciers de l’armée de Terre affectés à la Plateforme Opérationnelle Désert [PfOD] de Gao ayant permis de fabriquer des « pièces de rechange de véhicules classiques, comme de pièces totalement innovantes, conçues d’après une idée » , avait expliqué l’État-major des armées [EMA] en décembre 2019.
Photo : HAVA3D GROUP
Juste pour info. 40% des imprimantes 3D dans le Monde sont fabriquées par des sociétés israéliennes.
https://itrade.gov.il/belgium-english/how-israel-is-leading-big-breakthroughs-in-3d-printing/
Les dernières imprimantes 3D israéliennes fabriquent de la nourriture.
https://www.reuters.com/article/us-tech-food-alternative-meat-idUSKBN2411OL
Les Israéliens ont mis aussi au point un système portable qui fabrique de l’eau potable à partir de l’air
https://www.jpost.com/Israel-News/Israeli-tech-company-producing-water-from-air-earns-honor-in-Las-Vegas-613623
A priori ce sont des technologies « civiles » développées par les laboratoires de l’armée à l’époque ou Tsahal se préparait à intervenir dans le désert irakien. Tsahal cherchait des solutions « logistiques ».
Félicitations à l’armée française pour cette « ferme ».
Je ne dirais pas autant du Quai des arabisés, ces amoureux des états arabo islamiques faillis, qui par aveuglement ou courte vue ont nui, involontairement j’espère, aux intérêts de la France en nous alliant avec des pays rétrogrades.
intéressant, les israéliens ont toujours eu des cerveaux surtout dans le domaine mili et de la santé.
Waw votre complexe de supériorité est aberrante
L’émulation est saine, la jalousie est malsaine.
OUAIS !!!! BRAVO ISRAELLLLLLLL (clap clap clap) !!!
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Sinon, vous avez lu l’article de Laurent LAGNEAU qui parle de l’impression 3D dans l’armée française ? Si non, voici le lien 😉 : http://www.opex360.com/2020/07/01/larmee-de-terre-dispose-de-lune-des-plus-importantes-fermes-militaires-dimprimantes-3d/
jack
Je complète l’excellent article de Mr Lagneau en le mettant en perspective. Une « ferme »3D pour l’armée française, OK. Mais ça représente quoi ? C’est novateur ? Que font les autres ? Je fais juste remarquer que ce genre de ferme existe dans Tsahal depuis 20 ans et qu’il n’y a aucune grande entreprise dans ce secteur qui soit française. Je fais aussi remarquer que « le petit pays de merde » tant sous estimé et décriée par nos diplomates arabisants est traité et perçu bien faussement par nos « leaders » qui devraient un peu nettoyer leurs lunettes et se remettre en cause de temps en temps…Comme Patrickov par exemple qui raconte n’importe quoi.
Hier matin une usine de centrifugeuses à Natanz en Iran, a explosé…
https://www.nytimes.com/2020/07/02/us/politics/iran-explosion-nuclear-centrifuges.html
Les israéliens fabriquent grâce aux milliards subventions européennes, tout ce qui est fabriqué par l’industrie israélienne c’est des versions revues et corrigées d’inventeurs européens.
C’est juste faux mais bon, comme tout le monde peut écrire tout et n’importe quoi… Il n’ ya qu’à regarder quelque chose de très formels: les dépôts de brevets.
Bonjour à Tous,
Lorsqu’il s’agit de pièces « innovantes », la question du copyright ne se pose a priori pas. Mais qu’en est-il des copies de pièces existantes. J’imagine qu’à terme les fabricants des pièces copiées vont se réveiller et demander des « royalties ». Car de toute évidence il y a un manque à gagner pour ces constructeurs dans la vente de pièces détachées…?
Une pièce n’est pas protégée par copyright, sauf si le concepteur, constructeur déposait un brevet spécifique. Par contre, si la reproduction comporte les signes, marques déposés, alors cette reproduction entre dans le cadre de contre façon.
Vide juridique…ce sera à des juges de trancher.
Bonjour, c’est relativement la même chose pour tout (arme, films, jeux vidéo, etc etc) il est interdit de purement copié/volé une création sans l’accord des gens concerné (pays, entreprise, humain, etc) mais rien n’empêche de crée des chose similaire/ressemblant, c’est notamment le cas en armement, beaucoup de pays à l’époque des année 1920-1940 avait par exemple était « inspiré » du chars français renaut FT pour crée leurs propre chars, mais c’était pas le même chars, juste un chars différent basé sur le modèle en question, il en va de même pour les pièce, si c’est des copie pur et simple sans accord n’i autorisation c’est interdit, mais il est généralement difficile de poursuivre en justice quelqu’un qui fait quelque chose de différent même si c’est inspiré de quelqu’un d’autre…
De toutes manières, soit ils accompagnent le mouvement intelligemment (pièces se prêtant à cette affaire, fournir des modèles 3D éventuellement adaptés à cette fabrication) et en tireront quelques subsides en échange de leur concours… soit cela sera la foire au Tipiak derrière leur dos.
Cit : [ Mais qu’en est-il des copies de pièces existantes. ]
Bonjour ,
Reportez vous à ce qui s’est passé en Italie au début de la crise du COVID19 avec un petit venturi mélangeur de rien du tout …. ;0)
Tout dépends du contrat.
Si l’armée a payée la R&D elle peut avoir demandé à être propriétaire du design dans ce cas elle fait ce qu’elle désire. Sinon oui il faut négocier des droits de licence.
Le modne militaire est assez habitué á ces questions en général vu la part des coûts de R&D dans le coût des matériels.
Ça c’est l’avenir , super job, il faudrait une imprimante 3D dans chaque régiments afin de régler les problèmes au niveau NTI1-NTI2 et éviter d’envoyer les véhicules dans les entreprises et basés qui se chargent de la MCO , ça les allègerais un peu au niveau de la charge de travail et les véhicules seraient dispos beaucoup plus rapidement , surtout que les 3/4 des véhicules partent en MCO pour des problèmes bénins, facilement résolvables avec une imprimante 3D
Il fallait y penser à cette idée géniale de mettre des imprimantes 3D en OPEX,
3 n’est ce pas sous évalué, vus les énormes besoins de pièces détachées en plastique ou métal
Beau projet. Mais c est l armée de terre qui aurait dû communiquer sur ce projet, et pas la société. Même si cette société semble très dynamique
Bonjour,
Très bien mais donner des exemples, avec photos, de pièces fabriquées serait un plus.
C’est vrai qu’un écrou M5 en plastique à la place du même en acier…. Pas grave, ça roule Raoul comme on dit à Marseille…
Par exemple des pieds de support de caméra thermique imprimée qui auraient mis des plombes à être développés et produits en période Covid : http://www.primante3d.com/wp-content/uploads/2020/07/camera-thermique.jpg
J’ai attendu 2 mois et 17 jours que 2 de mes VAB sortent de l’atelier pour quelques durites et câbles .J’ai failli allez acheter les pièces moi même ….alors effectivement 2 ou 3 imprimantes par régiment pourrait peut-être nous soulager !
On pourrait donner un jour des exemples concrets de pièces de rechanges fabriquées par ces imprimantes 3D ?
Des pipes à eau ? -> Secret défonce !
Du matériel médical pour lutter contre le corona
https://news.sky.com/story/coronavirus-volunteer-army-3d-printing-ppe-for-israeli-medics-11979790
De vieilles pièces d’avions introuvables par ailleurs
https://3dprint.com/130515/iaf-3d-printed-parts/
Des drones
https://3dprint.com/86114/israelis-3d-printers-robots/
Par exemple des pieds de support de caméra thermique imprimée qui auraient mis des plombes à être développés et produits en période Covid : http://www.primante3d.com/wp-content/uploads/2020/07/camera-thermique.jpg
Cit : [ À ce jour, plus de 40.000 pièces ont été fabriquées à Bourges au profit des armées », ]
Je rejoins un peu le propos de  » Yoyolegigolo  »
Quel est l’intérêt de disposer d’une ferme d’imprimantes 3D , en fait d’un atelier d’imprimantes 3D , alors que la  » philosophie  » d’utilisation de cette technologie était et reste l’emploi décentralisé pour un besoin local sur un navire ou au milieu du Désert Soudanais .
On a donc un  » atelier central des armées  » d’imprimantes 3D au lieu de tours , de fraiseuses ! L’idée générale était plutôt de fabriquer sur place une pièce cassée afin d’éviter le recours à une chaîne logistique ?
On peut par contre très bien envisager un bureau central d ingénierie qui valide la conception des pièces et qui envoie les modèles 3D .stl par exemple aux ateliers décentralisés pour la fabrication .
Goa Imprim3D VS FFdV Forgeron
-Fraiseur du village avec sa vielle forge
Le plastique c’est fantastique et le caoutchouc super doux…
Ce n’est pas encore de la science-fiction avec des véhicules qui sortent d’une imprimante seulement:
https://mars-attaque.blogspot.com/2020/02/linnovation-par-et-pour-les-forces.html
Bonjour,
C’est quand même 5.500 ht la danseuse !!
N’importe quel mécano Africain vous fera des pièces sur mesure pour 10 € ! (ok, je caricature.)
Et bien sûr il faut une chaîne logistique pour faire venir le fil, et les pièces pour réparer l’imprimante.
Je ne sais pas pourquoi cela me fait penser au projet de mule robot. Vous l’alimenter comment votre mule au milieu de la montagne, pour peu qu’elle ait pu grimper.
Alors qu’un bon mulet en chair et en os vous mènera au bout du monde.
Ce sont de petites imprimantes pour des petites pièces, les entreprises françaises font des produits parfois beaucoup plus impressionnants :
http://www.primante3d.com/impression3d-xxl-27112017/