La force Barkhane a découvert une vingtaine de caches d’armes et neutralisé 2 jihadistes

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Depuis la fin du mois d’octobre, la force Barkhane a lancé l’importante opération « Vignemale », avec 1.000 soldats, dans le nord du Mali et au Niger afin, explique l’État-major des armées, « d’assécher les flux logistiques des groupes armés terroristes et leur dénier la possibilité de reconstituer des sanctuaires ».

Ainsi, dans le nord du Mali, précisément dans l’Adrar des Ifoghas, le Groupement tactique désert-Ouest (GTD-O) « Richelieu », principalement armé par le 2e Régiment d’Infanterie de Marine (RIMa), a mené des opérations de bouclage et de ratissage. Ce qui a permis de découvrir une vingtaine de caches d’armes.

Dans le même temps, le GTD-Est « Douaumont« , en grande partie armé par le Régiment d’Infanterie – Chars de Marine (RICM), a manoeuvré avec les forces nigériennes dans le nord du Niger pour perturmer les flux logistiques des groupes jihadistes en provenance du sud de la Libye.

Les deux GTD ont bien évidemment été appuyés par des moyens aériens. Au cours de cette opération, les 4 Rafale et 4 Mirage 2000 engagés depuis N’Djamena (Tchad) et Niamey (Niger) ont effectué 70 sorties, généralement pour des missions en appui des convois terrestres, de démonstration de force et de renseignement.

Les avions de transport ont également été  sollicités, notamment pour 9 missions de largage, lesquels ont permis de livrer 36 tonnes de vivres et de matériels.

Bien évidemment, les 17 hélicoptères de la force de Barkhane ont une nouvelle fois tenu un rôle très important, de même que les 5 drones MALE (moyenne altitude longue endurance) de l’armée de l’Air, dont 3 MQ-9 Reaper. Ces derniers ont en outre renforcés par un appareil de patrouille maritime Atlantique 2, lequel a accru les capacités ISR (Intelligence, surveillance, reconnaissance).

Outre la vingtaine de caches d’armes découvertes, l’opération Vignemale a permis de détruire 10.000 cartouches de mitrailleuse, une quinzaine de roquettes,  2 mortiers, des explosifs et une dizaine d’armes automatiques. Et 6 pick-up ont été interceptés. Enfin, deux jihadistes ont été tués lors d’un accrochage et plusieurs autres ont été interpellés et remis aux autorités maliennes.

Cela étant, les groupes jihadistes gardent quand même une capacité de nuisance, comme l’a montré l’attaque de l’hôtel Radisson Blu, à Bamako (20 tués dont 14 ressortissants étrangers) ou encore la mort, le 24 novembre, d’un employé civil des Nations unies, causée par l’explosion d’un IED (engin explosif improvisé) au passage d’un convoi logistique de la MINUSMA dans la région de Tombouctou.

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