DRH du ministère des Armées : il faut « répondre à des demandes sociales en décalage avec le métier de militaire »

Les difficultés auxquelles est confronté le 126e Régiment d’Infanterie [RI] de Brive sont probablement les mêmes que connaissent d’autres unités de l’armée de Terre du même type. Une seule expression peut les résumer, à en croire un reportage de M, le magazine du quotidien Le Monde : « faire rentrer des carrés dans des ronds ».

Telle est la mission du lieutenant-colonel « Hugues », son chef des opérations. « Aujourd’hui, par exemple, j’ai de quoi motoriser deux compagnies, mais il se trouve qu’on en a cinq… », a-t-il confié au magazine, en évoquant les équipements « réellement disponibles » pour « maintenir à niveau » des troupes. Quant aux munitions, il s’agit de gérer la pénurie, avec la possibilité de tirer seulement trois missiles antichars Akeron MP tous les deux ans pour l’entraînement des vingt-quatre tireurs spécialisés du régiment. « Concrètement, il y a donc 90 % de chance pour que leur premier tir en conditions réelles se fasse en opération », a résumé l’officier.

D’autant plus que le 126e RI doit trouver 200 à 225 recrues par an pour compenser les départs, 70% des militaires du rang ne renouvelant pas leur contrat au bout de cinq années de service.

Or, en 2023, l’armée de Terre a connu un « trou d’air » en matière de recrutement, avec environ 2000 postes qui n’ont pas pu être pourvus. Qui plus est, le taux de sélectivité [c’est à dire le nombre de candidats pour un poste] ne cesse de diminuer depuis plusieurs années, notamment pour les sous-officiers et les militaires du rang. Enfin, un nombre de départs trop important peut avoir des conséquences tant au niveau budgétaire qu’opérationnel, étant donné qu’il faut mobiliser des ressources pour la formation des recrues et pallier la perte de savoir-faire et d’expérience.

D’où le plan « Fidélisation 360 », dont les grandes lignes ont été dévoilées par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, le 18 mars.

Comme l’a expliqué Thibaut de Vanssay de Blavous, le directeur des ressources humaines du ministère des Armées, l’objectif est « d’agir sur la durée moyenne de service des militaires » afin, notamment, de rendre plus « soutenables » les « ambitions d’embauches ». Et cela pour quatre raisons : il s’agit d’améliorer le taux de sélectivité des sous-officiers et des militaires du rang, de maintenir la « cohérence » des unités en faisant en sorte que l’ancienneté et l’expérience soient « harmonieusement réparties », de « rentabiliser » les compétences et l’expertise acquises durant des années de préparation et d’emploi opérationnels et de faciliter la transmission non seulement de savoir-faire mais aussi du « savoir-être ».

« Garder le personnel plus longtemps rentabilise l’expertise qu’il a acquise pendant ses années de préparation et d’emplois opérationnels. La réussite, par exemple, d’un ravitaillement de nuit avec des jumelles nocturnes dépend principalement de l’ancienneté et de l’entraînement du soldat. En laissant ces personnes partir, nous nous privons de capacités de savoir-être et d’une cohérence au sein des unités », a en effet soutenu M. Vanssay de Blavous, lors du dernier point de presse du ministère des Armées.

Seulement, comme l’a souligné un officier du 126e RI dans les pages de l’hebdomadaire du journal Le Monde, « On a un défi de conquête des effectifs, il y a souvent un choc de la militarité »… Ce point a aussi été relevé par M. de Vanssay de Blavous. « Notre mission aujourd’hui consiste à répondre à des demandes sociales de plus en plus en décalage avec le métier de militaire », a-t-il dit. Cela demanderait sans doute quelques éclaircissements… S’agit-il d’adapter la condition militaire aux évolutions sociales ou de faire l’inverse ?

Quoi qu’il en soit, pour le DRH du ministère des Armées, la « fidélisation à 360° n’est pas un énième plan d’amélioration de la condition militaire. Ce n’est pas non plus un énième plan de revalorisation salariale. C’est vraiment une mobilisation générale et pas uniquement des spécialistes des ressources humaines ». Et elle « doit embarquer l’intégralité de ceux qui sont en service au ministère des Armées », a-t-il conclu.

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98 contributions

  1. sebastien.M dit :

    Fidéliser passe aussi par l’augmentation de la limite d’âge du cumul emploi-retraite qui est à 25 ans de service actuellement,
    il faut la passer à 27 ou à 30 ans.
    Pas mal de cadre partent avant 25 ans à cause de cette règle.

    • Franck dit :

      Ne vous en déplaise, cela concours à l’attractivité du métier des armes et fait partie de la fidélisation, l’article fait état de départs importants au bout de 5 ans, une retraite après 25 ans de carrière c’est déjà « pas mal » même s’il s’agit d’un gradé d’encadrement, un sujet connu de ceux qui savent de quoi ils parlent…

      • Cdt Edward Smith dit :

        Oui mais il faudra bien un jour expliquer pourquoi l’état à un intérêt à recruter le lundi un fonctionnaire catégorie B dont le coût pour l’état est de 3600 € mensuels ( 1250 de pension environ à 23 ans de service + 2350 € de paie) au même poste « civilianisé « à celui ou celle qui était ADC le vendredi……alors même que nous repoussons les LA des réservistes à ….. 72 ans

      • Jo666 dit :

        service national

    • Samuel dit :

      Il s’agit là de la condition pour cumuler avec un revenu de fonctionnaire. Il n’y a pas de limite pour un cumul avec un salaire du secteur privé.

  2. Patadouf dit :

    Et on parle des campagnes de recrutement qui masquent prudemment les sujétions et sens ultime du métier des armes ??? Il n’y a pas du « décalage » là aussi… et à la clé des victimes des affiches. Il est vrai que l’on attire pas les mouches avec du vinaigre.

    • tartempion dit :

      Vous êtes hors sujet , l’argent n’a rien a voir , il ne s’agit absolument pas d’un élément de motivation déterminant dans le processus de fidélisation ou de motivation d’un soldat .La piste consisterait à valoriser le sentiment d’appartenance à une formation d’élite à haut niveau de sélectivité des candidats , c’est précisément ce qui n’est pas fait puisque l’armée de terre à d’abord besoin de rondiers , de défilants à aligner pour les innombrables cérémonies et autres prises d’armes .Le recrutement est un facteur sur lequel les régiments n’ont plus aucun effet de levier , la plupart des engagés fuient au terme de leur premier contrat faute de vivre autre chose qu’un multiculturalisme forcé et le désœuvrement d’une vie de caserne. Personne ne s’engage pour déambuler dans les centre villes en tenue de combat ou pour boire des binouses en piaule et jouer à la PlayStation .

      • Edit de Caracalla dit :

        n’étant pas militaire, je me demande si le multiculturalisme pose les mêmes problèmes sous les drapeaux que dans le civil… dans le civil, on s’arrange par la « société de l’indifférence »… on se côtoie, on se salue poliment, sans se fréquenter pour ainsi dire… disons qu’on a tous appris les « codes du vivre-ensemble »… mais on voit en effet mal quels combats communs pourraient nous unir, alors qu’en réalité tant nous sépare… je suppose que la Grande Muette saura bien trouver des candidats en toutes circonstances, mais il y a de quoi être sceptique… à moins de constituer une véritable armée professionnelle d’élite, avec des purs techniciens des armes détachés du sentiment national. Je me demande ce qu’ils en pensent en haut-lieu.

  3. Foupoudav dit :

    Des sous, des sous, des sous sinon on râlera pendant la grève
    Ah non les militaires ne peuvent faire grève même en gilets jaunes camouflage caca d’oie ! La planche à billet n’est plus à la Banque de France.
    Remercions Giscard et Pompidou en 1973 pour la privatisation de la dette souveraine. Effet curcus Rothschild. Dorénavant le 1er poste budgétaire c’est la ventilation des intérêts de cette dette. Supérieur au budget de la Défense ou de l’Éducation nationale.

    • Dubourg dit :

      Oui mais du temps de Pompidou il y avait un budget à l équilibre donc pas d emprunt et le pays consacrait 5% du pib pour sa défense !!! Expliquez moi

      • NRJ dit :

        @Dubourg
        Peut-être que les 30 glorieuses aidaient à l’époque. Et qu’on n’avait pas toutes les aides sociales que l’on a aujourd’hui (pas ou moins d’allocation chômage, pas ou moins de remboursement de santé, etc). Et à l’époque, on élisait peut-être aussi des personnalités politiques qui étaient moins dans la démagogie. Quand on regarde les candidats à la dernière élection en 2022, il n’y en avait qu’un seul qui avait un programme économique sérieux.

      • Jo666 dit :

        Non pompidou n’a pas fini son septennat et donc Giscard n’y est pour rien que les militaires apprennent à mutualiser les besoins et les solutions. Le Sn donnait des solutions aux coûts de Mco contre une expérience

    • Boulette dit :

      Il faut le savoir, effectivement.

  4. Oliver dit :

    Je conseille le doc en 9 épisodes « Turning Point: The Bomb and the Cold War » de Brian Knappenberger.
    Évolutions géopolitiques et géostratégiques du projet Manhattan à l’invasion de l’Ukraine.

  5. Rakam dit :

    Oh putain..! Nous sommes vraiment au fond du trou…pour les pénuries je me doutait que ce n’était pas au mieux c’est un euphémisme..
    Mais si en plus il faut répondre au »choc de la militarisation  » et des demandes sociales, cest devenue quoi cette armée ? Merde,sérieusement ont va où là, et le Boss veut envoyer du monde en Ukraine? , franchement laissez moi pleurer, honnêtement je n’en reviens pas de ce discours!!

  6. LucienB dit :

    Nos brillantes élites croyaient qu’il n’y aurait plus de guerres et que les armées pourraient être démolies tant du point de vue de l’équipement que du point de vue du personnel. Ainsi, la profession militaire est devenue peu attrayante. La solution évidente serait de rendre à nouveau attractive la profession militaire.
    Mais comme la France est un pays de gens extrêmement stupides, c’est exactement le contraire qui se produira. Nos élites apporteront les wokismes aux armées afin que davantage de personnes puissent poursuivre une carrière militaire, réduisant ainsi les exigences pour devenir soldat. De cette façon, nous aurons une fausse armée.

    • JC dit :

      Une fausse armée ? Mais bien utile pour les défilés du 14 juillet ! Sans oublier bien sûr la garde des points sensibles. Donc entre défilé (de mode) et agence de sécurité, les candidats devraient se bousculer au portillon.

    • Ben dit :

      vrai… et puis nous avons les généraux les plus bêtes du monde nommé en conseil des ministres… mis à part qqu’uns. il y a qques années, on nous rebattait les oreilles avec des arguments pour une armée jeune dans laquelle on ne restait que qques années… maintenant, il faut rester plus longtemps ! au secours, pauvre France !

      • Harry Kauver dit :

        Très juste, d’ailleurs il convenait à l’époque de dire « armée professionnelle » et non « armée de métier » pour souligner le coté provisoire de l’engagement, en principe 5 ans, exceptionnellement 8 ans, sauf progression de grade et projet d’accès au corps des sous-officiers e carrière.

    • rainbowknight dit :

      J’imagine que vous le premier revendiquez le titre de « stupide » . N’incluez pas l’ensemble des « décideurs » dans cette notion…. mais peut être n’avez vous pas voix au chapitre ou n’êtes vous pas suffisamment médiatique et influent pour apporter les solutions aux problèmes engendrés par des gens de votre génération ?
      L’idiot n’est pas celui qui rêve de paix mais celui qui imagine la guerre comme unique expression de sa puissance. L’imbécile celui qui se laisse berner par ses rêves….
      Une fausse armée avec de fausses armes voilà qui fera de grandes économies aux finances du pays…..

  7. Picator dit :

    Cette dissertation de DRH est la démonstration développée du décalage entre ce DRH et la réalité, car nul doute que cette prose a été relue et corrigée par la « Voix de son maître « . Consternant d ineptie.

    • Kaskapointe dit :

      Tout est parfaitement résumé dans ce commentaire ! Ainsi, Thibaut de Machin Chose nous a ressorti le pipeau de circonstance. Et le grand modèle ! Celui d’1,20 m et 45 trous. De la flûte que je pensais ne plus entendre, de la langue en bois massif. Décidément, ma naïveté me perdra. Durant mes 38 années de service j’en ai pourtant entendu de bonnes avec leurs lots de nouveaux mots ; mais la « militaritê », j’avoue ne pas connaître. (D’ailleurs mon correcteur orthographique non plus …). Peut-être cela sert-il à se faire mousser dans les réunions et dans les épreuves écrites aux différents concours ? Allez, pour m’éloigner de ce genre de prose et me ré-oxygener les neurones après cet enfumage de compétition, je vais de ce pas préparer mon sac à dos et embarquer mon chien pour aller crapahuter dans mon Vercors préféré.

  8. Harry Kauver dit :

    Le problème évoqué dans cet article avait été perçu par quelques rares esprits éclairés. Au moment de la prise de la décision de professionnaliser les armées, certains savaient et disaient que jamais pendant le XIXe siècle l’Armée n’avait jamais pu atteindre les effectifs professionnels fixés. Que ce soit sous la Restauration, la Monarchie de juillet ou le second Empire il avait toujours fallu compléter les effectifs par la conscription, certes limitée, par la voie du tirage au sort. Ces « fâcheux » ne furent pas écoutés.
    Depuis le presque quart de siècle que la conscription a été « suspendue », plus personne n’a une claire vision de ce qu’est la vie en unité et ses contraintes, plus personne n’en parle à l’exception de ceux qui ont mal vécu leur passage dans les forces.
    Surtout nos soldats actuels n’ont pas la connaissance personnelle de l’institution telle que pouvaient l’avoir les engagés d’il y a trente ans. Beaucoup étaient des « engagés ultérieurs » qui venaient au contrat après le service obligatoire et parfois un volontariat service long.
    Les temps étant devenus ce qu’ils sont, il n’est que temps de reprendre des réflexions sur le sujet. De toute façon nous n’échapperons pas à la nécessité de rechercher de la masse d »une manière ou d’une autre. Il paraît hors de question de revenir au service obligatoire tels que nous l’avons connu. Alors examinons sans a priori les exemples étrangers récents, la Suède nous propose un, il y en a sans doute d’autres. On pourrait commencer par la formation d’une véritable garde nationale qui donnerait chaque année à une cinquantaine de milliers de gardes, volontaires dans le meilleur des cas, par une conscription sélective si nécessaire. Ils recevraient une formation initiale d’une dizaine de semaine avec trois rappels de 28 jours au cours des six ou sept années suivantes. Des volontaires pourraient recevoir des formations plus spécialisées soit pour l’encadrement soit pour des spécialités techniques. Peut-être un certain nombre, comme les « ultérieurs autrefois seraient intéressés par un engagement dans les forces classiques. Tout cela doit faire l’objet de réflexions approfondies. Il convient de sortir du cadre actuel si l’on constate qu’il ne marche plus.

    • Rakam dit :

      L’idée vaut ce qu’elle vaut…pas mal ,mais un bémol, les « ultérieurs « ,ben ils ont pris de l’âge et certains de l’embonpoint…mais pourquoi pas..

    • EchoDelta dit :

      Un systèmes à regarder est l’exemple des Marines US : Vous faites 5 ans et on vous ouvre les portes des grandes écoles. Un système incitatif qui permet au moins de donner un objectif professionnel.

      • Cdt Edward Smith dit :

        Excellente idée Echo Delta….. vous oubliez juste le fait que l’école US étant horriblement chère ( et la couverture médicale inexistante sans emploi. aux US …. ) cela incite naturellement très fortement les jeunes US à s’enrôler…. pour justement se faire payer les études et avoir une couverture médicale…. ce qui n’est pas le cas en France

    • rainbowknight dit :

      Il faut vivre avec votre temps. La désaffection pour le SN reposait sur des perceptions moins patriotiques. Perte de temps inutile, formation peu ou pas adaptée aux attentes de la société civile, ringardisation de « l’appelé » voire suspicion d’une attirance pour le néo fascisme au regard des jeunes « éduqués » , problèmes de discipline et du traitement de celle-ci par l’autorité militaire… bref une armée en butte aux réalités du nouveau siècle.
      Volontaire ! Sinon quoi la contrainte pour obliger un citoyen à avoir un devoir envers la Nation … si refus c’est le peloton d’exécution ?
      Garde Nationale sélective style PMC Wagner ou Blackwater ? Une garde prétorienne loin du critère universel de la conscription et pourquoi pas au service d’une idéologie ou d’un parti ?
      A mon sens la première des mesures c’est de redonner aux futures générations l’amour de la France et expliquer ce que signifie être patriote. Dans une France divisée, morcellée par le communautarisme il faudra plus que des mots pour encourager les citoyens à s’engager dans des Armées synonymes d’excellence….
      Sans considération sur l’origine sociale de « l’élu », seul son désir et ses compétences doivent être l’objet de toute l’attention.
      Le souvenir du troufion qui était le con qui n’avait pas de piston pour être exempté…. ou connaître un service privilégié n’apportera rien d’enthousiasmant pour les futurs postulants.
      Le blingbling aura contribué à dénigrer la « charge symbolique » du militaire, inutile et coûteux. Maintenant il faut ramer pour convaincre de la noblesse de l’engagement aux services des autres et de la France.

  9. Pldem806 dit :

    Créons plusieurs régiments de Légion Etrangère (1 REC + 2 REI + 1 REP par exemple), le volontariat ne manquera pas !

    • Edit de Caracalla dit :

      il serait encore plus simple de recréer les troupes coloniales avec les migrants… ce sont de jeunes hommes qui ne demandent qu’à servir. Soyons concrets ! On pourrait créer une immense armée pour imposer nos valeurs en Europe.

      • Thierry le plus ancien dit :

        Ben tiens, et les tolards criminels aussi je suppose, « à l’ancienne » l’autre frapadingue a essayé en Russie et il a échoué, ils ont même failli remonter sur Moscou pour lui couper la tête…

        quand à penser qu’un migrant puisse se battre pour des fachos, là c’est totalement hors sol.

        • Cantatrice dit :

          S’il vous plaît. Quant à. Avec un t. Pas un d.
          Quant à = En ce qui concerne. Quand à = Lorsque à.
          Quant à penser que…

        • Edit de Caracalla dit :

          @ Thierry : on est mal en point… si même les migrants ne veulent pas se battre pour « nos valeurs », alors qui va le faire ? Après tout, c’est supposer les concerner : l’Occident inclusif et multiculturel, la promotion sociale, la lutte contre le préjugés, la déconstruction des stéréotypes, l’Union et l’Alliance, le flanc oriental et le pilier européen de défense, la boussole stratégique, etc. … je suis déboussolé… je me demande quelle solution nos dirigeants vont trouver.

    • Jasol9 dit :

      Alors pour info le 1REC et le 2REI existent déjà donc pas besoin de les créer. Le 1REP sera un peu plus compliqué de son histoire et surtout qu’il y a déjà 4 régiments d’infanterie parachutiste au sein de la BP, (2REP, 1RCP, 3 et 8RPIMa) donc y rajouter un cinquième n’a pas d’intérêt.

  10. strider_on dit :

    ça va de paire avec les articles sur les procès des déserteurs dans la presse généraliste…. en vérité on vend de la merde avec un jolie emballage à des gens qui se voyaient probablement faire carrière pour au final se retrouver avec des abrutis
    https://www.rtl.be/actu/monde/france/violences-harcelement-et-reve-brise-des-deserteurs-de-larmee-face-la-justice/2024-03-22/article/651172#post_1268129754

    j’ai bien aimé le passage ou l’armée ne daigne même pas envoyé ne serait-ce qu’un clampin au procès pour représenter… trop de lâche dans cette boite chez les gradés

  11. Elwin dit :

    70% qui partent au bout de 5 ans, ça n’est pas sans rappeler l’univers de la prestation. Rémunération, intérêt, implication… y a manifestement plus d’un truc qui cloche. Si les moyens ne suivent pas il sera difficile de changer l’équation.

  12. Robmac dit :

    Chef, deux phrases contradictoires :
    « Quant aux munitions, il s’agit de gérer la pénurie, avec la possibilité de tirer seulement trois missiles antichars Akeron MP tous les deux ans pour l’entraînement des vingt-quatre tireurs spécialisés du régiment »
    et
    « Garder le personnel plus longtemps rentabilise l’expertise qu’il a acquise pendant ses années de préparation et d’emplois opérationnels. La réussite, par exemple, d’un ravitaillement de nuit avec des jumelles nocturnes dépend principalement de l’ancienneté et de l’entraînement du soldat. En laissant ces personnes partir, nous nous privons de capacités de savoir-être et d’une cohérence au sein des unités »

    • PK dit :

      J’allais faire la même remarque…

      Quel niveau d’expertise à un pax qui n’a jamais tiré de sa vie ?

      • Fred And Co dit :

        Le missile Akeron a été conçu avec un excellent système d’entraînement et de simulation qui reproduit toute la phase de tir. Tirer un MMMP AKERON réel cela coûte une fortune et cela n’apporte absolument rien de plus qu’un tir simulé . Il est préférable de conserver les vrais missiles en stock. La France en possède actuellement près d’un millier et en a commander au moins autant.
        Autant que je sache tout les véhicules du programme Scorpion embarque des systèmes d’entraînement et de simulation au combat qui permettent à ceux qui les utilisent d’avoir une bonne maîtrise de leur équipement et de reproduire leurs missions avant même de l’effectuer sur le terrain. Que leur faut ils de plus ?.
        Quant aux journal en question c’est le même qui il y a quelques semaines nous expliquait que le Samp/T ou système MAMBA livrer à l’Ukraine par la France et l’Italie, était situé près dOdessa alors que dans les faits il protège la région de Kiev. Il est intéressant de noter que quelques jours plus tôt la ville d’Odessa a été victime d’un tir de plusieurs missiles Russe, le journaliste laissant sous entendre que la qualité du matériel Français était douteuse et en partie responsable de ces frappes tout en nous expliquant que ce même système avait pourtant permis d’abattre un avion SU 35 Russe.
        Par ailleurs il y a quelques mois ce même journal interviewait un militaire Ukrainien qui tenait des propos très dur vis à vis du système français CAESAR. Hors il semblerait que ce militaire appartenait à un régiment qui ne possédait aucun CAESAR dans ses rangs et que son unîtes n’était équiper que de canon Américain et Allemand. A en croire le journaliste ce même militaire Ukrainien reprochait au Canon de Nexter d’être trop long à mettre en batterie par rapport aux systèmes concurrent (un canon tracté US) et mettait inutilement la vie des soldats en danger en cas de tir de contre batterie, affirmations qui de l’avis de tous les artilleurs est grotesque. Je trouve que le ton des articles de ce journal est pour le moins partisan voire ouvertement de mauvaise fois. Critiquer le Caesar au moment même où l’armée et le gouvernement Ukrainien annonce publiquement qu’ils en sont très satisfait et qu’ils en veulent plus et pour le moins assez étrange.
        A un moment il faut arrêter les pleurnicheries. Comme l’avait d’ailleurs déclaré Jaques Chirac il y a quelques années , la France n’a jamais été aussi puissante de toute son histoire.
        Les difficultés de recrutement ont toujours existé hormis à de rares périodes historiques. Elles ont longtemps été masquée par le service militaire obligatoire. Tout les pays occidentaux sont concernés et il est facilement compréhensible que cela s’accentue alors que la probabilité d’un conflit sérieux n’a jamais été aussi proche.

        • Uri0911 dit :

          fred,
          comparer la simulation à un tir réel montre que tu n as pas du contronter réellement les 2 activités.
          Si tu l as déjà fait, alors tu mens.
          pitié, on sait tous ou on en est.

  13. speedbird101A dit :

    God damned pas possible !!! on entraine nos hommes avec uniquement 3 missiles anti char tirés tous les 2 ANS ??????? j’ai mal lu, mal pigé ou quoi ? Remarque que , à force de faire des ronds (d’ailleurs ce sont nos ronds !!! ) avec des triangles politiques ,je comprends mieux le problème de la quadrature du cercle des armées …. je comprend aussi pourquoi l’armée a tant de mal à recruter …si il faut aller au front sans jamais etre entrainé ….faut pas prendre les jeunes pour des cons ! ils préféreront jouer à call of duty sur leur smartphone là au moins ,il ne risquent pas d’etre pulvérisés par des drones Russes ….parce que sur leur tel ,ils ont droit à plusieurs vies dans ce jeu…Comment a t’on pu tomber si bas dans l’absurdité…ah mais oui c’est vrai ,j’avais oublié qu’on est en Absurdistan ici en France….

    « Dieu, que Marianne était belle et jolie , quand elle marchait dans les rues de Paris, en chantant à pleine voix çà ira ……çà ira…..

    • NRJ dit :

      @speed
      On ne va quand même pas faire tirer tous les tireurs MMP, non ? C’est des missiles à 200 000 euros l’unité. C’est intéressant d’en tester un ou deux pour vérifier le bon fonctionnement, mais il n’y a aucun intérêt à entraîner les hommes avec ça. La simulation existe aujourd’hui, vous savez ?

      • speedbird101A dit :

        @ nrj…………la simulation artificielle ne résout pas tous les problémes des variables cachées dans un monde naturel non simulé…

        • NRJ dit :

          @speed
          d’accord, donc à raison de 3 missiles par tireur par an et environ 15 régiments d’infanterie de diverses natures, ça fait plus de 200 millions d’euros par an. Vous souhaitez dépenser une telle somme pour de simples missiles antichars ? N’estimez vous pas que l’armée française a peut-être d’autres choses à faire avec ses moyens financiers ?

    • MLTAB dit :

      Si vous comprenez, je n’y comprends rien!
      Relisez-vous!

    • Ceci cela dit :

      Ni le pronom démonstratif « cela » ni sa version familière « ça » ne prennent d’accent.

      Dieu, mais que Marianne était jolie
      Quand elle marchait dans les rues de Paris
      En chantant à pleine voix
      « Ça ira, ça ira, toute la vie »

    • La musique adoucit les mœurs dit :

      Un peu de Michel Delpech ne peut pas faire de mal : https://www.youtube.com/watch?v=n7q-GBNFTgU

  14. Sorensen dit :

    https://www.youtube.com/watch?v=EIxsPBbZ_b8

    Smiling faces as you wait to land,
    But once you get there no-one gives a damn
    You’re in the army now,
    Oh-oo-oh you’re in the army now

  15. Rokand12450 dit :

    Pourquoi n’y a t il pas assez de munitions?
    A quel pays ont elles été donné?

    • vno dit :

      A personne, la réforme des dépôts de munitions est passée inaperçue. Comme toutes les réformes de nos pseudos instruits payés trés cher car ils pensent en commandant des rapports externalisés. Elle a juste consisté à détruire l’existant ! Sans dépôts de munitions, pas d’accroissement des stocks de munitions, même pour l’entrainement. Pour surveiller ces dépôts, la ou il y avait un militaire, payé à coup de pied au cul, il y a maintenant cinq civils payés nettement plus cher et pas mobilisables !

    • rainbowknight dit :

      Dividendes de la Paix.
      Elles tombent sur la gueule des russes venus envahir un pays indépendant ! Cadeaux à la Russie….

    • Participe dit :

      Ont-elles été données.

  16. Felipe dit :

    le grand écart..; On peut avoir de grandes jambes mais à un moment donné, il faut lâcher prise d’un côté. peut-être que ce moment est arrivé (moins 2000 engagement en 2023). ce n’est pas un cas isolé . toutes les armées occidentales y sont confrontées, sans oublier le surpoids… Augmenter les soldes est certes une bonne chose mais elle ne modifiera pas le problème : le métier militaire s’appuie ses des principes qui entrent en contradiction avec les aspirations sociétales, surtout à une époque où le rapport de force entre le salariat et le patronat est sérieusement remis en question. La covid est passée par là ; la valeur travail ne fait plus recette. alors dans les armées, pas étonnant que nos jeunes camarades n’acceptent pas les contraintes (on veut être marin mais ne pas être embarqué). la primauté de la mission, du collectif sur l’individu, de la concertation avant l’action mais une fois dans l’action, l’exécution réflexe (la discipline est la force principale des armées) ne sont pas de mise dans une société ou l’individu, la minorité, le particularisme est reconnu comme un absolu. un militaire français -et républicain- ne connait que le soldat français, pas une femme, un noir, un jaune, un homo ou un queen.. seulement un soldat français. a ce dernier d’impose le cas général pas le cas particulier. certes , il est des situations particulières mais qui doivent justement rester des cas particuliers et non pas des jurisprudences d’exception.
    simplement parce qu’on a perdu de vue la finalité du système « armées ». certains diront :  » exercer la violence légitime d’état » , en des mots plus crus, je dirai :  » tuer pour le pays en évitant de mourir pour lui ». il s’agit donc de faire les choses vite, à l’état réflexe et collectivement car la guerre est un gigantesque duel où l’équipe qui frappe, bouge et frappe encore plus vite que l’autre à plus de chances de l’emporter. cela suppose la primauté du collectif, de la souffrance (les marches, le sport, le manque de sommeil) de l’exigence (souci du détail), l’entraînement (fraire et refaire), l’acceptation de l’inopiné dans la vie de tous les jours… L’antithèse des aspirations d’une société qui veut faciliter le télétravail ou la présence de son animal de compagnie au boulot… l’armée de l’air vient d’ouvrir le bal à ce sujet…

    • vno dit :

      (on veut être marin mais ne pas être embarqué). Dans les années 80-90, on avait déjà les mêmes, qui bloquaient l’avancement des motivés en repyramidant et à qui, on versait des énormes primes pour partir au détriment de ceux qui bossaient, qui partaient aussi plus tôt en sans rien tellement ils étaient écœurés. Le problème ne venait pas des sous-officiers ou soldats qui n’avaient généralement rien à dire sur la façon dont ils étaient traités. Même ceux qui ont saisi le conseil d’état qui leur a donné raison, n’ont rien changé à la corruption venant d’en haut ! Je dis bien corruption, car l’argent débloqué par le ministère des finances finissait toujours dans les même poches et pas forcément dans celles de ceux pour lequel il avait été débloqué !

  17. Alfref dit :

    En gros, le DRH annonce élégamment qu’il faudra faire avec la b….et le couteau, et refile la patate chaude aux chefs de corps. Ça rappelle un peu le temps des caisses noires et du système D, sauf que là il s’agit du recrutement. Faudra-t-il organiser des moments de convivialité dans les unités, mettre en place des lieux de détente, acheter des trottinettes pour les patrouilles Sentinelle ou remplacer le commandement par le management? Difficile à dire dans une société qui a passé son temps a détruire toute forme de cohésion et à créér des problèmes là où il n’y en avait pas.

    • Pldem806 dit :

      Quelques principes sur le travail d’Etat-Major parfaitement illustré par notre Contrôleur général des Armées DRH.
      Cela se veut humoristique mais sous un aspect distrayant ces conseils cachent parfois des vérités qui méritent d’être méditées.
      Je tiens à préciser que la source de ce commentaire est une fiche écrite en 1988 la le chef du groupement Energie du PA Clémenceau.

      L’adage des Etats-Majors est « Ecris beaucoup, agis peu », il doit être appliqué sans retenue ni vergogne sachant que les rapports et comptes-rendus sont des fins et non des moyens. La règle suivante doit être appliquée : « les pièces périodiques étant faites pour être classées et non pour être lues, il est préférable de les envoyer fausses et à l’heure, ou de ne pas les envoyer du tout, que de les envoyer en retard. Personne ne s’en apercevra et, si par hasard, elles ont un utilité quelconque (ça peut arriver!) « on » les réclamera.
      Petit précis pratique : à gauche, ce que l’on écrit = à droite, ce que l’on pense :
      – Conformément à la note citée en référence = à celle-là ou à une autre, il faut bien commencer par quelque chose (en versification, on appelle cela une cheville)
      – Urgent = j’aurais dû y pense plus tôt mais maintenant c’est vous qui êtes en retard,
      – Transmis pour éléments de réponse = je ne connais rien à la question, faites moi un papier que je transmettrai « Pour attribution »
      – Transmis pour attribution = démerdez vous
      – La question est en cours d’étude = nous recherchons activement le dossier
      – La question fait l’objet d’un examen attentif = le dossier est définitivement égaré
      – D’accord avec vous sur les grandes lignes = je n’ai pas l’intention de me lier par une suggestion quelconque
      – Abordant la question sans idées préconçues = j’ignore totalement le sujet
      – Ainsi que vous le savez = vous ne le savez peut-être pas mais vous n’oserez pas le dire
      – Il y a lieu de rappeler que = je ne vous l’avais jamais dit mais je me couvre
      – Il est rappelé que = si je ne l’ai pas dit, je le répète
      – Je n’ignore rien de vos difficultés = allez vous faire voir
      – En temps opportun = aux calendes grecques
      – Tous les ordres donnés par mon prédécesseur restent en vigueur jusqu’à nouvel ordre = le temps de savoir quels étaient ces ordres et je les bouleverserai complètement
      – Selon une opinion qui commence à s’accréditer = celle de 2 personnes de mon état-major
      – A classer = à mettre au panier.

      Il peut arriver que « l’indien » (officier d’EM), faute de temps, ait des difficultés à rédiger. Le formulaire ci-après de l’ESG doit lui permettre d’étoffer ses fiches sans effort :

      A B C D
      1 Réintroduit La thématique Interne De notre temps
      2 Refuse La démarche Univoque D’une dimension mythique
      3 Remet en question Le cérémonial Contradictoire De notre condition
      4 Réinvente L’ambiguïté Ontologique D’un monde clos
      5 Accepte La dérision Métaphysique Du langage
      6 Assume Le désaccord Fondamental De la société bourgeoise
      7 Echoue à Le discours Dialectique De l’intégration sociale
      8 Dénonce La prise de conscience Spirituel Du sujet sacro-saint
      9 Affirme La signification Sémantique De l’être
      10 Transcende L’inconfort Culpabilisant De la rationalité

      Prenez un nombre quelconque à 4 chiffres, prenez les mots correspondant à chacun des chiffres dans les colonnes A, B, C et D et vous obtenez une formule applicable à n’importe qui ou n’importe quoi sur n’importe quel sujet : exemple un acteur quelconque (X) dans l’Ecole des femmes :
      2570 : X refuse la dérision dialectique de la rationalité, 8106 : X dénonce la thématique culpabilisante de la société bourgeoise, 3789 : X remet en question le discours spirituel de l’être, etc ….

  18. JPP973 dit :

    C’est la récolte des semailles du nain au bracelet et de sa RGPP. Ne pas oublier que nombre d’OGX actuels ont été complices.

    • rainbowknight dit :

      Pas faux. Le clinquant, le bruyant, le scintillant c’était pour faire du vent…. il faut payer maintenant. La sécurité des français : une priorité, vraiment ?

  19. Pldem806 dit :

    Les forces armées sont les bonnes à tout faire : un attentat à Moscou se traduit par une augmentation du personnel déployé pour Sentinelle ! ou est le rapport ?
    Plus généralement, la mission des Armées n’est pas de patrouiller dans le métro et de surveiller les écoles ou lieux de culte – en synthèse, les Armées n’ont pas de rôle dans le maintien de l’ordre – ou alors le pouvoir leur confie cette mission car il considère qu’il n’a pas les moyens de le faire avec les forces de l’ordre à sa disposition (article 36, constitution de 1958) !
    Mais, bon, faut pas rêver : ni les uns, ni les autres ne veulent prendre la décision ni l’appliquer !

    • rainbowknight dit :

      Pas les bonnes à tout faire mais le dernier recours quand les craquements insidieusement se font entendre aux pouvoirs publics….
      La question qui vaut aujourd’hui c’est : sommes nous prêts, devons maintenir ces JO qui ne s’annoncent pas sous les meilleurs auspices ?
      Des JO réussis seront une fierté pour le pays et la France fera l’admiration de tous. Dans le cas contraire c’est l’institution qui risque de trembler….
      Les dangers n’ont jamais été aussi prégnants.

    • JC dit :

      Le rapport ; maintenir une ambiance de peur. Comme pour le Covid. Les penseurs ne sont jamais à court d’idées pour ce genre de posture. C’est la variante douce de la dictature. Vous verrez avant la fin du quinquennat qu’ils sortiront du chapeau la version : Moi ou le chaos ! Chacun aura sa petite idée sur l’identité de Moi.

  20. Thierry le plus ancien dit :

    Encore un plan bidon et démago voué à l’échec

    N’est-ce pas Macron lui même qui a refusé la réforme européenne de faire rentrer du social dans l’armée française en temps de paix ????? fallait le voir s’opposer à toute trace de sociale, que ce soit dans l’armée ou ailleurs.

    Un soldat en démocratie n’est pas un esclave condamné à la servitude comme c’est le cas en Russie, Un soldat en démocratie doit bénéficier de tous les avantages du régime qu’il défend par sa vie et ça inclus bien entendu le social. C’est pour cela qu’il se battra mieux que les fanatiques sanguinaire de dictature qui ont toujours perdu leur guerres parce qu’ils étaient toujours minoritaire même au sein de leur propre population.

    Comme toujours Macron fabrique la pénurie et vient après se plaindre du manque…un grand classique du libéralisme qui fonctionnait tant que les gens acceptaient le pire par défaut du mieux, mais cette période s’est terminé et l’inflation y a fortement contribué, plus question de travailler pour des clous avec un salaire minable et des conditions déplorable quand les charges à payer sont si lourde. Fini les travailleurs pauvre qui habitent dans leur voiture ou même la rue, ils ont compris qu’il y avait mieux à faire ailleurs.

    Si les gens travaillent désormais c’est pour vivre, et non pour échouer à survivre dans un contexte ou le travail ne permet plus d’en vivre.

    l’offre et la demande est en décalage, si l’armée ne recrute plus alors il faudra bien qu’elle s’adapte, toujours selon cette loi de l’offre et la demande, les poignées de bonbon ça ne marche plus, cette époque est révolu et c’est ce que certains refusent de voir, engoncé dans leur idéologie qui a vécu.

    La France sociale n’a jamais eu de pénurie de recrutement, celle de Macron saute de pénurie en pénurie spéculative, à chacun ses boulets.

  21. Ponpon dit :

    ancien d’active il y a encore 10 ans ils mettaient les anciens aux placards à grand coup de prime de départ parcequ’ont coûtaient teop chère en solde et qu’ils fallait des jeunes. j’ai commencé l’armée dans les années 80 et servir mon pays était un honneur et la toujours été jusqu’à mon départ. quand on choisis le métiers des armes on accepte les contraintes qui vont avec, aujourd’hui on veut être militaire 8h 17h ça n’existe pas en tout cas pas dans celle que j’ai servis 30 ans. changé vos campagne de recrutement dites le vérité des le départ et ceux qui choisirons en connaissance de cause resterons.

    • Shareholder dit :

      Ce n’est pas qu’on coûtait trop « chère » en solde, c’est qu’on coûtait trop cher en solde.

      Après le verbe être, « cher » est un adjectif et s’accorde (cher, chère, chers, chères).
      Après un verbe d’appréciation (payer, acheter, coûter, valoir, revenir…), « cher » est un adverbe et est invariable.

      C’est le même fonctionnement que pour « lourd » : elle est lourde, elle pèse lourd.

      • Uri0911 dit :

        on t ecouille….on t’écoute mais on s’en bat les c……s ( sans faute d orthographe)

  22. Mario 1114 dit :

    (citation.) Les forces armées, à l’exception de la gendarmerie nationale, ne peuvent participer au maintien de l’ordre que lorsqu’elles en sont légalement requises.

    Lorsqu’elles sont requises à ces fins, les forces armées font partie de la force publique.

    https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006182849#:~:text=Les%20forces%20arm%C3%A9es%2C%20%C3%A0%20l,partie%20de%20la%20force%20publique.

  23. PHILIPPE dit :

    dans un tel contexte le retour à un service national, quel qu’en soit le format, reste donc une illusion

  24. Pb75 dit :

    Toutes les armées professionnelles sont confrontées à des difficultés de recrutement. Cela est structurel et était pleinement connu, et accepté, lors de la professionnalisation. Les études comparatistes le démontraient et cela s’est pleinement vérifié. C’est un point essentiel et n’invalide pas la fin nécessaire du SN.
    La distinction valeurs de la société/valeurs de l’armée est complexe, voire erronée. Je remarque d’ailleurs qu’on parle plutôt ici de « demandes » Certes, il y a la difficulté à promouvoir des valeurs collectives avec un individualisme inévitable. Le problèmes est que ces deux ensembles de valeurs sont positives. Le don de soi, le patriotisme, etc. c’est bien. Mais l’émergence de l’individu, l’autonomie de la volonté, la recherche de l’épanouissement personnel … aussi. Et surtout, l’armée est au sein de la société : ce n’est ni un corps à part, ni le conservatoire des conservatismes. Il faut donc trouver, les voies et moyens de concilier le collectif (ce à quoi une part notable de la jeunesse peut adhérer, quoi qu’on en dise) et le personnel. Cela passe aussi par une remise en cause des armées (et oui), notamment de certains mécanismes de recrutement puis d’intégration (le tradi, c’est parfois aussi la reproduction des mauvaises habitudes, hein).
    Enfin, n’oublions pas que les mouvements vers les centres de recrutement sont très dépendants de la perception de la menace par la population cf : le flux de demande après les attentats de 2015.
    Pour faire rager les trolls attentifs au moindre signe « de soumission aux Etats-Unis et à l’OTAN » : deal with that.

  25. CQFD dit :

    Aujourd’hui qui se soucie de l’armée à part les militaires ? Ni les citoyens, ni nos dirigeants. Les militaires sont donc seuls, seuls à comprendre les contraintes, seuls à les imposer à leurs familles, seuls à chercher le sens de leur mission, à essayer de trouver des solutions aux manques de moyens, seuls devant leur interrogations. Aujourd’hui il n’est plus possible de porter l’uniforme en public, l’armée est devenue invisible, en plus d’être muette par nature. On s’engage parce qu’on souhaite se mettre au service d’un idéal, d’une cause, être utile, faire des choses, vivre des moments et parcourir des endroits dont seuls les militaires en ont le privilège (parfois au péril de leur vie). Lorsque le métier de militaire sera vu comme un honneur, comme un modèle, quelque chose qui fait rêver ou au moins qui suscite le respect des concitoyens, alors les contraintes redeviendront acceptables. Parce qu’on saura que le jeu en vaut la chandelle, que la vie privée, la famille, les enfants le comprendront aussi. Sans verser dans l’excès, il faut aller dans les pays anglo-saxons et assister aux hymnes nationaux avant les matches, au retour des vétérans, aux merci des gens dans la rue, dans les bars et restaurants pour comprendre la déliquescence dans laquelle nous sommes tombés. Les armées ne peuvent résoudre y ce problème à elles-seules. C’est aux politiques et au pouvoir d’impulser la transformation. Combien de militaires parmi eux ? Combien ont fait leur service ? Combien connaissent la chose autrement que par les études, les rapports ou leurs conseillers ? CQFD. Espérons que nous n’aurons pas besoin d’une guerre comme en Ukraine pour comprendre la sens et la valeur de savoir se mettre aux service des citoyens et de son pays..

  26. PHILIPPE dit :

    dans un tel contexte le retour à un service national, quel qu’en soit le format, semble donc illusoire.

  27. Sésame dit :

    Ne soyons pas surpris, c’est l’ensemble du monde du travail qui galère pour recruter et fidéliser.
    Les mentalités des jeunes ont changées, ils ne sont pas mauvais dans l’esprit mais conforme au monde conformiste et zappiste qu’on leur offre.
    Un jeune de maintenant c’est quelqu’un qui veut faire un métier (pas une carrière) qui paye très bien (voir très très bien) avec du temps libre (beaucoup), pas trop de contraintes. Regardez rien que les jeunes médecins, métier qui pourtant il y a quelques décennies voyait des gens dévoués à la tâche, peu regardant sur les horaires, fidèles au serment. Aujourd’hui, on a des jeunes médecins qui ne veulent pas travailler le week-end, avoir les mercredis pour être avec les enfants, pas finir tard le soir. Alors ce ne sont pas tous les jeunes médecins comme cela mais la grande majorité. Ils veulent tous être spécialistes, plus de généralistes.
    Et c’est comme ça dans tous les métiers. Un copains qui est patron de 2 boîtes de chauffagistes/énergies renouvelables me disait « quand tu as la chance d’avoir des gens qualifiés qui bossent bien bein tu fais tout pour les garder car derrière il n’y a pas le remplacant, donc exit le management à la dur du chef d’entreprise et bienvenue au patron social ».
    L’armée ne fera pas exception, ça fait mal à entendre mais c’est comme ça. En plus, on a détruit l’esprit patriote car l’image a été collée aux idées extrêmes-droite donc forcément, le patriotisme s’est dilué dans l’esprit des jeunes. Alors que le patriotisme n’est pas une question de bord politique, c’est la fierté d’un héritage (respect de nos anciens), le sentiment du bien commun, et l’idée d’un projet d’avenir. Hors, il faut constater que nos sociétés ont tué cet aspect des choses, trop ancrés dans l’individualisme.
    Quelque part, nos jeunes n’y sont pour rien, ils vivent dans le monde que nous leur fabriquons.
    Et pour relever la barre, malheureusement il n’y a pas 20000 solutions, cela passera par la menace d’un effondrement de nos sociétés et quasi-forcément donc, par la guerre.
    Et pour ce qui est des moyens bein ne cherchons pas trop loin non plus, le matériel militaire n’a plus le même prix maintenant qu’il y a 40 ans donc forcément, on en a moins. Rien que pour le missile MMP c’est quasiment 200000€ la munition là où le MILAN était à environs 6000€, soit 30 fois plus cher le MMP. Normal qu’à ce titre on n’en tire pas souvent.
    Bref, ne soyons pas hypocrite au point de rêver à l’armée de 1980 alors que l’on est en 2024 et que les prix des matériels ne sont plus les mêmes (ni les mêmes capacités bien sûr mais cela va avec le prix) et que notre mentalité de société à beaucoup changé également.
    En fait, c’est plus un travail presque de sociologie qu’il faut faire pour comprendre comment on en arrive là maintenant et je le répète, cela vaut pour tous les secteurs d’activités.

    • Conjonction dit :

      Conjonctions de coordination : mais, ou, et, donc, or, ni, car.
      Or, pas hors.
      Or, il faut constater que nos sociétés ont tué cet aspect des choses. Pas « Hors, il faut constater que ».
      Merci.

    • Avekoucenzeh dit :

      Le verbe « voir » ne signifie pas « et même ». C’est l’adverbe « voire » qui a cette signification.

      Faire un métier (pas une carrière) qui paye très bien (voire très très bien).

    • Rakam dit :

      @Sesame…analyse pertinente qui fait mal pour un ancien, et oui nous avons légué cette société à nos jeunes…sur un post plus haut je m’insurge, et à tort.
      Bref si il faut un conflit pour redresser la barre souhaitons qu’il n’ait pas lieu dur notre sol.

  28. Gaulois78 dit :

    Reportage lunaire..Un aristocrate de la DRH ce M.Thibaut de Vanssay de Blavous, vrai haut fonctionnaire, faux militaire..Sa saillie est sûrement destinée à dégoûté le jeune de faire vocation dans l’armée ? Si oui, c’est réussi, qu’il continue, moins de matériels, de munitions, de formateurs, implique moins de recrues..Quid de la remontade des salaires et des conditions logistiques ? C’est tabou ? Quand aux demandes sociales, qu’il sache qu’on peut mourir dans l’armée, les balles sont réelles, le théâtre d’opération c’est pas un studio de la MGM où un salon feutré de l’école militaire Paris 07..

    • Cantatrice dit :

      S’il vous plaît. Quant à, quant au, quant aux. Avec un t. Pas un d.
      Quant à = En ce qui concerne. Quand à = Lorsque à.
      Quant aux demandes sociales, qu’il sache…

  29. Roro94 dit :

    Avant l’avènement de la conscription, le métier de militaire était principalement l’affaire de mercenaires.

    -Un légionnaire romain avait son droit de pillage garanti et l’assurance d’une propriété foncière à la fin de son service.
    -Pour un mercenaire du moyen age ou de la renaissance, pour un conquistador, c’est l’espérance d’un pillage bien gras permettant de s’installer sur des terres qui motivait à se lancer.

    Quelle est la perspective d’un militaire sous contrat à notre époque, une vie de smicard plus quelques primes (les paras perdront biet) et à la sortie: rien, le néant.

    Pas étonnant que cela n’attire pas. Personne de saint d’esprit ne risque sa vie pour un drapeau ou des idées. Le soldat risque sa vie pour une solde. Et cette solde se doit d’être attractive pour quelqu’un accepte de mettre sa vie en jeu.

    Si nous ne sommes pas capable de comprendre cela, il serait bien mieux d’accepter le retour du mercenariat. Vous aurez pléthore de volontaires.

    • cedivani dit :

      Personne de saint d’esprit ne risque sa vie pour un drapeau ou des idées. C’est sûr que si le drapeau ou les idées sont en permanence moqués ou tournés en dérision…. Mais le vrai soldat ne se bat pas que pour la solde, c’est une vision complètement fausse mais bien dans l’air du temps

    • Scionnère Dick dit :

      « Personne de saint (sic) d’esprit ne risque sa vie pour un drapeau ou des idées. »

      Les personnes ayant le saint à l’esprit ont pourtant généralement le sens du sacrifice. Mais il faut alors rester sain d’esprit pour échapper au délire mystique.

  30. Vcd15 dit :

    Dans cette affaire deux idées qu’ils ne feront jamais : première chose avoir des contrats comme dans le civil ou lorsque l’on veut partir on part après une période de préavis , ça ne sert à rien de garder du personnel qui ne veut plus être là (mauvaise esprit, maladie,desertion,…)
    Deuxième chose le retour de la police militaire il est primordiale d’arrêter avec les mecs qui font n’importe quoi et ne ce sont jamais punis, vue que ce sont les officiers qui maintiennent une certaine punition enfin donne la punition ( des jours d’arrêts) ceux-ci on souvent tendance à cacher sous le tapis les mauvaises affaires pour poursuivre leur carrière.
    Enfin des choses à faire il y en a à la pelle

  31. Trent dit :

    Les soldats demandent de plus en plus de télétravail !
    C’est ingérable sur les champs de bataille ou à l’entrainement. Mais c’est essentiel au bien être de nous troupes.

    • Hervé dit :

      bonjour, le problème c’est d’abord servir et non se servir. Ensuite, on veut tout de suite sans connaître le fond de sac. l’armée est formidable outil d’ascenseur social. débuter comme 2e classe et terminé au sommet de la pyramide de la troupe, je pense c’est la piste qu’il faut étudier. Seul l’expérience compte pour les hommes de contact. il faut pas se trompé, le sous officier est l’élément moteur. les officiers s’est une autre vocation et sont appelés à occuper des postes tactique et stratégique. Avoir une grande armée même si un conflit se déroule au porte de l’Europe va se terminer un jour. Le continent africain veut s’émanciper par eux même donc terminé la politique à papa=fermeture des bases en Afrique d’ici peu c’est garantie. Donc ça ne pas résoudre le problème de recrutement et ne va suciter des vocations. On oublie une chose le rôle des armées c’est de défendre le territoire national ainsi nos territoires Ultra Marin, ensuite attendons de voir dans 3 ans au élection présidentielle de quoi on va avoir besoin d’une force militaire ou d’une force de sécurité intérieure ?Car là ça risque de chauffé. Le problème de recrutement, je m’engage pour spécialiste mais pas être combattant d’infanterie ou cavalerie, non je suis combattant spécialiste image drone quel démagogie. le retour au SN est utopique cela coûterait trop cher.

      • Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? dit :

         
        Les officiers C’est une autre vocation.

  32. VinceToto dit :

    (HS ou pas?) Je ne sais pas pourquoi mais j’ai eu un message du gouv. « Dérives sectaires – Les belles paroles peuvent aussi détruire vos vies » https://youtu.be/WMCZHQqqR0A après avoir lu cet article.
    Ne sont ils pas en train de se tirer une balle dans le pieds avec ce genre de pub?

    • FNSEA dit :

      La pénurie de main d’œuvre touche tous les secteurs économiques, y compris le monde agricole.
      Quoi qu’il en soit, une chose reste immuable : le mot pied s’écrit sans s au singulier.
      Une balle dans le pied, mon pied aux fesses, un pied égyptien, la marche à pied, faire le pied de grue, un pied de vigne, un pied six pouces, au pied de la lettre, un pied devant l’autre, au pied du mur, un pied-bot, avoir pied, mise à pied, de pied ferme, au pied levé, un valet de pied, pied au plancher, un pied de nez, mettre sur pied.

  33. jean asch dit :

    Que de bons commentaires
    Mais où sont les patriotes
    Seulement à la légion étrangère
    La conscription avait ce miracle de brasser les populations de toute origine et donc de créer un lien entre elle
    S’il n’est plus possible de remettre la conscription au moins pourrait on élargir l’opération de sensibilisation des jeunes à la citoyenneté et recréer une forme de préparation militaire et civique redonnant aux jeunes de toute condition le sens de la nation
    La garde nationale existe de par les réserve qui pourraient être élargies comme en gendarmerie
    Pour cela un contrat employeurs nation permettrait aux salariés de se former un peu comme en suisse

  34. cedivan dit :

    Avec des élites qui depuis des dizaines d’années ne cessent de cracher sur les notions de Patrie, d’engagements, de sacrifices et qui, en plus, dilapident l’argent public, tout ceci n’est pas du tout étonnant. 3 missiles pour 24 mecs tous les deux ans….. et on va se mettre en économie de guerre pour l’Ukraine alors que nous ne pouvons même pas entraîner nos propres hommes ? Nos grands anciens doivent se retourner dans leurs tombes.

  35. Gaulois78 dit :

    @jean asch
    Faudrait déjà que les politiques autorisent l’armée à prendre un peu de temps avec nos jeunes..À 16h je récupère mon fils au GSBdD de Saint Germain..Il effectue sa journée défense..durée 6h30..Avantage! ça ne coûte pas grand chose à Bercy..Un peu léger comme durée pour qu’un enfant se découvre une vocation, une envie..A mon époque (boomer) j’ai fait mes 3 jours à Vincennes puis direction le 46e RI, on ne m’a pas demandé mon avis, aujourd’hui je n’en ai que des bons souvenirs..

  36. Allobroge dit :

    C’est la Gauche antimilitariste qui est ravie, le but est atteint !Dommage que l’armée rouge n’existe plus…Quoique ….Mais il est vrai que le dangfer n’est pas celui ci, ce serait que nos soldats votent un peu trop à droite alors on verrait revenir les heures les plus sombres et gna gna gna !!….

  37. Lucidite dit :

    Revenons aux fondamentaux : D’abord la défense de la Patrie, de son territoire et de ses frontières à la charge de tous les  » bons citoyens » armés de manière rustique mais efficace. Ne plus tolérer la situation actuelle où l’envahisseur a parfois plus de droits que le citoyen qui n’y comprend plus rien. Ensuite une petite armée de professionnels en équipements de pointe pour satisfaire les initiatives internationales pas toujours heureuses de notre PR. Enfin l’arme nucléaire pour couronner le tout. N’était-ce pas le vision de de Gaulle ? Et comme fondement une Éducation Nationale insufflant le patriotisme.

  38. Thierry le plus ancien dit :

    Un témoignage accablant !

    https://www.capital.fr/economie-politique/degoute-du-metier-cet-ancien-militaire-raconte-les-coulisses-de-larmee-1494215

    C’est tout à fait consternant, il y a manifestement des dérives qui ne sont pas sanctionnées et que des néo nazis y font leur loi alors qu’ils devraient être viré sans ménagement.

    Les curés pédophile ont fait fuir les croyants des églises
    Les fachos font fuir les recrues de l’armée.

    Aux USA il y a eu également des dérives du même genre chez les Seals mais à la différence de la France les responsables ont été évacués et remplacé illico. Faudra t’il attendre qu’il y ait un mort ? alors attendons, comme d’habitude…