Les forces allemandes peinent à faire cesser les vols suspects de drones près de leurs sites d’entraînement

En 2022, des survols non autorisés de sites militaires allemands par des drones avaient été signalés, en particulier à Idar-Obserstein, en Rhénanie-Palatinat, et à Grafenwöhr, en Bavière. En octobre de cette année-là, le chef de la Bundeswehr, le général Carsten Breuer, avait mis en garde contre de tels « vols de reconnaissance ».

Cependant, alors que plus de 8000 soldats ukrainiens ont été accueillis en Allemagne pour se familiariser avec des équipements devant être fournis à Kiev par Berlin, ces vols suspects de drones aux abords des sites d’entraînement de la Bundeswehr se sont intensifiés.

Selon le député Marcus Faber [parti libéral, membre de la coalition au pouvoir], de tels appareils sont « régulièrement repérés » au-dessus de la zone d’entraînement de Klietz [Brandebourg], où les soldats ukrainiens prennent en main les chars Leopard 1A5 qui leur ont été cédés. Évidemment, les soupçons des autorités allemandes se portent sur la Russie… Mais, pour le moment, elles ne sont pas en mesure de prouver une implication russe dans ces survols suspects.

En juin 2023, au moins « 65 incidents liés à la sécurité » impliquant des drones près des emprises des forces allemandes avaient déjà été signalés.

D’après le Tagesspiegel, une seule arrestation a été effectuée pour le moment… Mais il s’agissait d’un cinéaste qui, pour les besoins d’un documentaire télévisé, avait fait un repérage avec un drone près d’Altengrabow [Saxe-Anhalt], où des officiers ukrainiens suivaient une formation dans une caserne de la Bundeswehr.

Quoi qu’il en soit, ces drones s’intéressent plus particulièrement aux endroits où sont accueillis les soldats ukrainiens… « C’est clairement organisé et nos soupçons portent fortement sur la Russie », a insisté M. Faber, dans les pages du journal Bild am Sonntag, le 7 janvier.

Cela étant, depuis novembre, la Bundeswehr dispose d’une « task force drones », dotée de systèmes de brouillage HP47 afin de forcer les drones suspects à atterrir. Seulement, avance Bild, ils n’ont pas encore fait la preuve de leur efficacité.

« Il est impensable que rien ne se soit passé depuis le constat établi par l’inspecteur général [de la Bundeswehr] au sujet de cette menace », a déploré Andreas Schwarz, responsable des affaires militaires au sein du parti social-démocrate [SPD].

Le problème est, a priori, d’ordre juridique. « La task force Drones doit d’abord clarifier avec le ministère de l’Intérieur qui est autorisé à faire quoi en matière de défense contre les drones. Puis il est nécessaire de déterminer les dispositifs qui fonctionnent et le rythme auquel ils peuvent être achetés », a expliqué Nils Hilmer, le secrétaire d’État au ministère fédéral de la Défense, à Bild.

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60 contributions

  1. KL42 dit :

    Le problème est, a priori, d’ordre juridique.

    En plus ils ne sont même pas sûre que se soit le bon problème … Bon on va les laisser réfléchir encore un peu, faire une réunion powerpoint pour coordonner la prochaine réunion en présentielle qui aura lieu après que tout le monde aura suivi le stage sur la défense dynamique du territoire hyper cybernétique vendu à prix d’ami par Mc kinsey.

    • Cantatrice dit :

      « Le problème est, a priori, d’ordre juridique. »
      Il ne s’agit pas du verbe avoir mais de la préposition à

      « Le problème est, à priori, d’ordre juridique. »

      • Alex dit :

        « a priori » est une locution latine, et le « a » ne prend donc pas d’accent.

      • Dan dit :

        a priori est une expression latine qui s’écrit sans accent.

      • Crapaud55 dit :

        Pas en orthographe traditionnelle, pas d’accent, origine latine.

      • Cantatrice dit :

        Vous devriez vraiment employer un autre pseudonyme que le mien pour venir chanter sur ce blog.
        D’autant plus qu’en l’occurrence vous détonnez, car « a priori » est admis.

      • hum dit :

        a priori, locution latine, sans accent sur le a ; la simple consultation d’un dictionnaire vous aurait évité ce couac. Pas brillant pour une chanteuse !

      • Brian O'Brienne dit :

        Perdu !
        C’est du latin, donc a priori (en italique s’il vous plaît). Pour plus d’information : https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9A2299 .

      • Pouffion dit :

        Cantatrice, vous avez les yeux qui saignent quand vous lisez des fautes d’orthographe? Commencez donc par vous abstenir parce que « a priori » c’est du latin. Il n’y a pas d’accent et c’est invariable. Et bien plus encore votre commentaire n’apporte rien au sujet et pollue ce blog. A tous, ce blog est un blog de passionnés si vous n’avez pas de commentaires pertinents, LAISSEZ VOTRE CLAVIER TRANQUILLE. Et, j’ajouterai, merci à M. LAGNEAU pour tout son travail. Belle et heureuse année à tous

      • Fatigué dit :

        Négatif, chère Castafiore.
        « a priori » est une locution latine. Dans ce cas, le a initial ne prend jamais d’accent, puisqu’il n’existe pas en latin.

        Ceci posé, votre obsession à nous imposer votre névrose orthographique sous pseudos multiples est en train de finir d’indisposer même vos plus fervents admirateurs. Est-il possible que vous réduisiez votre production à ce sujet ?

        • Cantatrice dit :

          Je comprends parfaitement votre lassitude et ne peux que vous répéter que la « Cantatrice » qui vous chante, et pas toujours très bien, tous les airs du répertoire depuis quelques jours, le fait en utilisant abusivement mon pseudonyme.

      • MarreDuSpam dit :

        Il ne s’agit pas d’un site sur l’orthographe et la grammaire française mais d’un blog sur l’actualité militaire. Le saviez-vous ?

      • Romanon dit :

        Eh non, Cantatrice!
        Il ne s’agit pas d’une préposition, mais d’un groupe de mots figé ou relativement stable ayant la même fonction qu’un mot; autrement dit, une locution, d’origine latine.
        La bonne orthographe est donc « a priori » Les puristes utilisent donc une police italique. De même pour « a posteriori » et tutti quanti comme disent nos cousins transalpins.
        Cela dit, je suis OK sur le principe pour inviter les auteurs et les commentateurs en général à faire un minimum d’efforts concernant la rédaction. 😉
        Mais il faut éviter de se prendre à son propre piège.

        • Cantatrice dit :

          Je vous remercie, mais c’est à la personne qui utilise sans modération mon pseudonyme depuis peu vous devez d’avoir subi cette cuistrerie.

      • John Doe dit :

        Chère Cantatrice, les deux formes sont permises :
        Les deux graphies sont acceptées, on peut écrire « a priori » sans accent ou « à priori » avec un accent grave sur le « a » :

        La locution latine a priori s’écrit sans accent : si vous souhaitez utiliser la locution latine et non sa version francisée, il faut l’écrire sans accent et en italique. Cette locution latine est l’abréviation de a priori ratione (« par une raison qui précède » ; « par l’intuition »).
        La version francisée peut s’écrire avec un accent : si vous utilisez la version francisée de la locution latine, alors vous pouvez l’écrire « à priori » avec un accent grave sur le « a » et sans italique. Cette graphie est préconisée par la réforme de l’orthographe de 1990.
        Exemples :

        A priori, elle va arriver à l’heure.
        C’est à priori une bonne idée.
        Si le choix entre locution latine et version francisée est facile, la difficulté quant à l’orthographe de cette locution réside dans le fait que certains dictionnaires ont préconisé l’orthographe « à priori » avec accent bien avant la réforme de l’orthographe de 1990. Par exemple, le Littré, publié à la fin du XIXe siècle, propose « à priori ».

        Certains auteurs classiques utilisent l’orthographe accentuée :

        Tandis qu’il le prouvait à priori, le vaisseau s’entr’ouvre; tout périt, à la réserve de Pangloss, de Candide, et de ce brutal de matelot qui avait noyé le vertueux anabaptiste: le coquin nagea heureusement jusqu’au rivage, où Pangloss et Candide furent portés sur une planche.
        Voltaire, Candide, 1759
        La sixième édition du dictionnaire de l’Académie française (1835) propose d’écrire cette locution avec un accent grave : « à priori ». Le Bon Usage de Grevisse explique que « l’Académie ne faisait que perpétuer le procédé suivi jadis dans les textes latins (jusqu’au XIXe s.) : Urbem Romam à principio Reges habuere (Tacite, cité par Vaugelas, p. 104). » qui consiste à accentuer le « a » dans ces locutions.

        Dès 1935, l’Académie décide de remplacer à latere par a latere. Il faut attendre la neuvième édition (la version actuellement en vigueur) pour trouver la graphie sans accent « a priori », comme si les académiciens souhaitaient faire un pied de nez à la réforme de 1990 !
        (source : https://www.lalanguefrancaise.com/orthographe/a-priori-accent)

        • Cantatrice dit :

          Merci. Puisse ce très complet exposé profiter à la personne qui a fort peu opportunément utilisé mon pseudonyme pour pousser sa fausse note.

      • Robert Larousse dit :

        Il n’est pas fautif d’écrire « a priori » sans accent.

        Ce « a » sans accent n’est pas une forme conjuguée du verbe « avoir », puisqu’il s’agit de latin. « A priori » est en effet une locution latine, tout comme « a posteriori », « a contrario » et « a fortiori ».

        Il ne s’agit cependant pas de latin classique, plutôt de latin scolastique (ces termes auraient été créés par un savant français au début du XVIIe siècle), mais c’est suffisamment du latin pour qu’il n’y ait pas d’accent sur le « a ».

        Jusqu’en 1990, « a priori » ne pouvait pas s’écrire autrement que sans accent.

        Depuis la réforme orthographique de 1990, dont une des dispositions prévoit d’accentuer à la française les termes d’origine étrangère, la graphie accentuée « à priori » est admise.
        Cependant, la graphie « a priori » reste elle aussi parfaitement valable, dans la mesure où la réforme, dans sa grande pusillanimité, n’a pas supprimé les formes précédentes des mots qu’elle a réformés.

        On peut donc tout aussi légitimement écrire « a priori » qu’« à priori » et les dictionnaires proposent les deux orthographes.

      • didi dit :

        tu nous emmerdes avec tes correction d’orthographe.. on est sur un blog militaire..pas à la dictée de pivot.. alors changes de blog !!!

        • Une Cantatrice ça va... 3 bonjour les dégâts... dit :

          Oui là… il y a surabondance de Cantatrice…

    • Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? dit :

      En plus ils ne sont même pas sûrs que Ce soit le bon problème.

    • Florian dit :

      En effet, je ne comprends pas que ceux qui repèrent un tel drone n’est pas automatiquement l’autorisation de l’abattre.

      • Être et avoir dit :

        Cette question vous plonge dans une telle incompréhension que vous en venez à confondre les verbes « être » et « avoir ».

        « Que ceux qui repèrent un tel drone n’« est » pas l’autorisation », c’est le verbe « être » au présent de l’indicatif, ce qui est syntaxiquement incorrect.
        « Que ceux qui repèrent un tel drone n’aient pas l’autorisation », c’est le verbe « avoir » au présent du subjonctif, ce qui est la tournure appropriée.

  2. Mica X dit :

    Deutschland … Papierland, célèbre dicton teuton.

    Une petite histoire d’outre-Rhin : St Pierre dit à une âme qui se pointe aux porte du paradis, non, pour vous, ce sera l’enfer. Vous allez être envoyé en Allemagne pour y ouvrir un commerce.

    • Nimbus - parfois cumulo dit :

      Ne pas trop se moquer : nous sommes du Cerfa-Land !
      J’ai plutôt l’impression que le problème depuis 1945 est l’obligation de penser que les affaires de Défense se traitent de manière identique aux affaires civiles, comme par exemple en 1972 aux JO de Munich… Il est vrai que c’était au tout début du terrorisme moderne.

    • Cantatrice dit :

      « aux porte »
      N’oubliez pas d’accorder le pluriel

      « aux portes »

    • Un peu d'humour dit :

      Cela doit être des drones français… (humour) s’ils étaient russes, les teutons n’aurai rien dit…

  3. HMX dit :

    Démonstration que la sécurité de nos bases militaires est un sujet qui doit très sérieusement être examiné. Ce qui arrive aux allemands pourrait parfaitement arriver chez nous. Le risque n’est pas seulement l’espionnage, par d’inoffensifs drone du commerce (même si c’est déjà potentiellement très grave, comme le montre l’article). Demain, ces mêmes bases pourraient tout aussi aisément être ciblées par des drones kamikazes/munitions téléopérées, et ce dans la plus parfaite impunité puisqu’on ne pourra pas démontrer avec certitude quel pays ou organisation se cache derrière l’attaque…

    Le risque n’a plus rien de théorique, et on serait bien inspirés d’en tenir compte : dispersion des hommes et des principaux matériels et équipements sur les bases même en temps de paix, mettre sous abri, bâcher ou recouvrir d’une toiture tout ce qui peut l’être pour compliquer le repérage et l’identification des cibles, et compléter ces mesures passives par la mise en place de moyens actifs d’interception : brouilleurs, drones d’interception, laser, etc…

    Le chantier est très important, et devrait prioritairement viser les bases de la Marine (Toulon) et les principales bases de l’AAE parce qu’elles sont peu nombreuses et concentrent des unités et moyens stratégiques, dont la mise hors de combat constituerait un coup très dur.

    • Vevert250 dit :

      Dans les années 80, une section du 25éme RGA alors basé à Compiègne a passé des semaines à transplanter des arbres de taille respectable entre des pépinières lorraines et les abords des hangarettes bétonnées de la base aérienne de Toul Rosières. Ces plantations étaient sensées camoufler ces abris avions et gêner le tir de missiles.
      A ma connaissance, l’expérience n’a pas été suivie car les engins spécifiques sont restés longtemps dans les hangars.

      • S&C dit :

        Difficile de dire que des plantations, par nature dépourvues de capacités cérébrales, étaient sensées ou insensées, sauf à évoquer l’état d’esprit de ceux qui les ont fait réaliser.
        Pour exprimer ce qu’elles étaient supposées faire, on pourra toutefois écrire qu’elles étaient censées camoufler des abris et gêner des missiles.

      • HMX dit :

        @Vevert250
        Même si les arbres prennent un certain temps à pousser, et même si on ne peut pas planter des arbres partout, ça reste un très bon exemple (parmi d’autres) des moyens et mesures « low cost » qui peuvent être mis en place pour améliorer la sécurité de nos bases. Et en plus, c’est écolo ! 😉

        • Pascal, (l'autre) dit :

          @HMX et @Vevert Concernant le « boisement » des bases les Tchécoslovaques (à l’époque) avaient planté de très nombreux peupliers sur la base de Caslav dans l’ouest du pays. Ces arbres étaient intéressants de part leur grande adaptabilité à toutes sortes de terrain, de la rapidité de la croissance et de leur hauteur. Le problème était les « chatons » au printemps qui envahissaient tout empêchant toute maintenance « légère » à l’extérieur (ils avaient une fâcheuse » propension à se nicher dans les baies d’électronique en particulier!) et aussi à l’automne avec la chute des feuilles! Ils ont fini par tout abattre!

          • Par pare pars part dit :

            À part ça, on écrit « de la part de » et « traverser de part en part », mais « de par leur grande adaptabilité ».

            Notons cependant que l’Académie française nous signale que l’usage de la locution « de par » en dehors de sa signification première d’« au nom de » constitue une extension de sens abusive et que pour dire « en raison de », il est préférable d’employer « par », « du fait de » ou « étant donné ».
            https://www.academie-francaise.fr/de-par

            Ces arbres étaient intéressants par leur grande adaptabilité à toutes sortes de terrain.

    • Cantatrice dit :

      « Le chantier est très important, et devrait … »
      On ne met pas de virgule devant et après la conjonction de coordination et.

  4. VinceToto dit :

    En Ukraine les systèmes du leader de la défense anti-aérienne sont 100% efficaces, mais apparemment pas en Allemagne. Donc, voila le nouveau discours cohérent pro UE, US/OTAN et pas antisémite à avoir à ce sujet:
    « Nous avons arrêté de nombreuses attaques terroristes, toutes, de drones iraniens de Corée du Nord utilisés par Poutine sur le sol Allemand. »

    • Mica X dit :

      Vous mélangez tout, on ne tire pas des missiles sur de petits drones en temps de pais et de plus pas sur des zones peuplées.

  5. Nimbus - parfois cumulo dit :

    « Clarifier qui est autorisé à faire quoi… ». Je sens qu’il va falloir en discuter savamment et longuement au Bundestag, et donc la solution pour ouvrir la chasse aux drones n’est pas proche d’être ouverte. John va nous dire : c’est normal, c’est une démocratie ! Curieux qu’ils n’aient pu mieux pister les vols de drones, alors qu’un citoyen français s’est fait arrêter en Iran en jouant au même jeu. Première nation européenne pour la Défense ou maillon faible ?…

  6. Michel dit :

    Les potentiels ennemis doivent être rassurés et bien rigoler.
    Avec une défense Européenne comme celle ci nous avons du soucis à nous faire.
    Les allemands devraient demander un coup de main a l’Ukraine car le ridicule ne tue pas en Europe ce qui n’est pas le cas là-bas.

  7. KOUDLANSKI Romain dit :

    Oui la ça craint ,quand même .

  8. Pascal, (l'autre) dit :

    Les Allemands devraient mettre en œuvre la « méthode » vosgienne. Il y a quelques années à l’occasion d’un énième rebondissement de l’affaire du petit Grégory un drone survolait le secteur où habitait des membres de la famille. Cela a du irriter (et on le comprend) un « local » qui ne se priva de mettre fin au survol et du bourdonnement d’un coup de fusil de chasse. C’est ainsi qu’un drone finit pulvérisé en plein ciel de gloire par une décharge de chevrotines! Le « serveur » de D.C.A. ne fut apparemment jamais inquiété car non identifié tout comme le propriétaire du drone (il s’est murmuré que c’était un célèbre quotidien du secteur!) le drone d’un modèle assez « haut de game » fut retrouvé particulièrement ……………….destructuré! (Il fut constaté que ce drone avait été neutralisé par une décharge de chevrotines munitions normalement interdite d’utilisation!!)

    • joe dit :

      Vu la connaissance des « journalistes » sur les armes en général, le terme chevrotine à été appliqué… à une simple gerbe de plomb ou d’acier, qui pouvait être aussi bien de la grenaille pour munition de ball-trap ou petits volatiles… Mais bon, chevrotine + interdit cela fait plus « spectaculaire ». Pour rebondir sur les incursions de drones sur les endroits interdits, la solution est la même: neutralisation, il y a zéro question à ce poser. Enfin si : les bases aériennes et terrestres Allemande ne possèdent de dispositif pour stopper des drones. Cette dotation devrait être fournie depuis longtemps aux équipes chargées de la sécurité des bases. En gros, n’importe qui peu lâcher un essaim de drones portant quelques KG d’explosifs et détruire la quasi totalité des moyens aériens et de défense en quelques minutes.

      • Pascal, (l'autre) dit :

        « à une simple gerbe de plomb ou d’acier, qui pouvait être aussi bien de la grenaille pour munition de ball-trap ou petits volatiles… Mais bon, chevrotine + interdit cela fait plus « spectaculaire » C’était de la chevrotine, il y a du gros gibier dans les Vosges même si leur utilisation est normalement interdite peut être que certains passent………………outre!

      • Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? dit :

        Il y a zéro question à Se poser.

      • SIU dit :

        Dans le Système international d’unités, qui a valeur légale en France, le symbole du kilogramme est « kg » (en minuscules).

        Dans le SIU, « K » (majuscule) est le symbole du kelvin (unité de température).

        Toujours dans le SIU, « G » (majuscule) est le symbole du préfixe « giga- », qui marque la multiplication par un milliard d’une unité de base (1 GW = 1 000 000 000 W).
        En dehors du SIU, « G » est le symbole du gauss, ancienne unité d’induction magnétique (dans le SIU, c’est le tesla – dont le symbole est « T » – qui est employé pour mesurer l’induction magnétique).

        Quelques kg d’explosif. (Il n’est toutefois pas d’usage d’employer un symbole d’unité dans un texte en toutes lettres.)
        Quelques kilogrammes d’explosif.

    • Mica X dit :

      On pourrait aussi recycler nos nombreux Tartarins

    • HMX dit :

      Sympathique histoire, mais pour sécuriser nos bases, il faudrait quand même envisager des moyens un peu plus performants que des fusils de chasse chargés à la chevrotine…

      Les solutions industrielles se multiplient pour détecter et neutraliser les drones.

      Pour la détection, il existe des systèmes totalement passifs (optiques et acoustiques), et des systèmes actifs, à l’image du radar de surveillance terrestre MURIN qui ferait un excellent candidat.

      Pour l’interception de drones à basse ou très basse altitude, l’usage d’un canon à tir rapide associé à des munitions programmées (airburst) est une solution possible, mais qui reste néanmoins compliquée et dangereuse, avec un risque élevé de dommages collatéraux sur la base ou les éventuelles habitations à proximité. Les brouilleurs sont également une piste intéressante, mais ils sont sans effet contre les drones qui suivent de façon autonome une trajectoire pré-programmée. On peut aussi évoquer le laser, qui approche de la maturité technologique, mais dont le coût d’acquisition s’annonce élevé, et qui peut également produire des dommages collatéraux (Ex : présence d’immeubles en arrière plan sur la ligne de visée).

      La solution qui pourrait « tenir la corde » serait l’interception par drones FPV. Ces drones atteignent des vitesses très élevées (300km/h). Ils sont très répandus dans le commerce, et relativement peu coûteux. Le challenge consisterait à concevoir un système de défense, qui associerait un moyen de détection (par exemple le radar MURIN évoqué ci-dessus) à ces drones FPV, en dotant les drones d’une capacité de reconnaissance automatique de cible. En cas de détection d’une menace, un ou plusieurs drones FPV seraient lancés automatiquement dans la direction correspondante. Une fois en vol, les drones traqueraient la menace. Une fois celle-ci repérée, ils fondraient sur elle à vitesse maximum, guidés par leur caméra, pour aller la percuter et la neutraliser. En l’absence de menace, ou de fausse alerte, le drone reviendrait automatiquement atterrir à son point de lancement, où ses batteries seraient rechargées, prêt pour une prochaine interception.

      Avantages d’un tel système : capacité « tout temps », possibilité d’interception même s’il n’y a pas de visuel ou de ligne de visée directe sur la cible (important en très basse altitude), risque faible de dommages collatéraux (absence d’explosifs, risque limité à la chute des débris du drone intercepté) qui rend possible l’utilisation même en présence d’une foule, système pouvant facilement être déplacé et monté sur n’importe quel véhicule civil ou militaire, possibilité de fonctionnement 100% automatique avec 1 seul opérateur, coût de possession global limité (l’élément le plus coûteux restant le radar, mais pouvant potentiellement être remplacé par d’autres systèmes de détection moins coûteux).

      • A BESSON in the sky dit :

        Cit :[ l’interception par drones FPV.]

        Un drone F »P »V , c’est un drone qui est piloté par une …Person ! ;0) FPV = First « Person » View = Vision immersive , subjective.

        Donc il faut en fait un drone rondier autonome doté d’une IA et de capteurs optiques ? Cela existe déjà , avec une IA embarquée ou avec une liaison au sol pour le traitement .
        Tout comme d’ailleurs le concept de  » drone in a box  »
        Car le problème ne relève même pas du technologique ( reconnaissance visuelle , thermique , sonore , ELM ) mais amtha bien du législatif : L’humain dans la boucle . Celui qui autorisera le dézinguage  » automatique » d’un objet volant par un objet volant autonome ouvrira comme l’on dit  » une boite de Pandore  » .

        Cit :[ l’utilisation même en présence d’une foule ]

        Je suppose que vous vous porterez volontaire pour faire partie de la foule ! ;0)

        Cit :[ 100% automatique avec 1 seul opérateur ]

        99 % ;0)

        Pour mémoire :
        https://www.opex360.com/2021/02/18/la-defense-belge-evalue-des-mini-drones-du-constructeur-chinois-dji/

        https://www.igus.fr/info/drone-in-a-box

        https://www.youtube.com/watch?v=56hqrlQxMMI

    • Elwin dit :

      Il ne reste plus qu’à faire patrouiller les abords nos bases par nos fiers Nemrods des campagnes. 😀

    • Pascal, (l'autre) dit :

      Oups, non pas serveur mais………………..servant!

  9. Marcel dit :

    Hébé tu tires, couillon !

  10. LaMeuse dit :

    Solution simple et compréhensible, interdiction de la détention et de l’usage de ces engins dans l’UE.
    Ceux des professionnels habilités (Enedis, SNCF, etc… ) seront déclarés et dotés d’un IFF.

  11. Mica X dit :

    Sinon il y a une nouvelle tendance, celle de mettre de petites caméras Gopro aux animaux domestiques en ballade comme les chats. La prise de vue est aléatoire (parfois comique) mais un petit chien dressé ou un rapace… on a bien déjà les dauphins.

    Et la bestiole est insensible aux brouillages, pas besoin de GPS…

    • HMX dit :

      @Mica X
      L’usage d’animaux dressés constitue en effet un risque, pas nouveau en soit.

      Les drones actuels (majoritairement des quadcopters et équivalents) sont relativement facilement détectables, notamment par leurs formes, et leur bruit caractéristique. La prochaine génération risque d’être beaucoup plus complexe à repérer : ils pourraient ainsi prendre l’aspect, et imiter le comportement d’oiseaux ou d’animaux sauvages. Un banal pigeon posé sur le toit d’un hangar d’une base aérienne pourrait ainsi cacher un système d’espionnage, et même constituer une arme redoutable s’il s’avère qu’il emporte une charge explosive. Pire encore, avec les progrès de la miniaturisation, un simple insecte pourra remplir la même fonction…

  12. Pascal, (l'autre) dit :

    A toutes et à tous bien sur que cette technique de destruction de drone à la « Vosgienne » façon tir aux pigeons est « anecdotique » néanmoins dans l’état où fut récupéré ce qui était un drone démontre quand même une certaine efficacité! (Pour la munition utilisée il fut constaté que ce ne fut pas avec du plomb pour chasser la perdrix où l’étourneau!) Dans le cadre de la lutte anti drone de zones « sensibles » pour quoi pas en dernier ressort! Les meilleures défense doivent être « multicouches » et ne pas reposer que sur un seul moyen de défense!

  13. Bili bili dit :

    J’espère que lors des J.O., l’armée déploiera des Aster 15. Il ne faudrait pas qu’il y ait des victimes innocentes… Évidemment, il faudra prévoir, en région d’île de France, des panneaux de signalisation « attention chutes d’Aster ».