Un incendie d’origine électrique s’est déclaré à bord du sous-marin australien HMAS Farncomb

Acquis dans les années 1990 auprès de la Suède, les six sous-marins de type Collins mis en oeuvre par la Royal Australian Navy [RAN] ont souvent fait l’objet de critiques en raison d’incidents et de problèmes techniques. Ainsi, un rapport publié en 1999 – appelé « rapport McIntosh-Prescott » – avait été sévère à leur endroit en affirmant qu’ils seaient « incapables de fonctionner au niveau requis pour les opérations militaires ».

Parmi eux, le HMAS Farncomb n’a pas bonne presse au sein des sous-mariniers australiens. Au point que ces derniers l’ont rebaptisé HMAS « Farn-Koursk », en référence au sous-marin russe Koursk, perdu en mer en août 2000.

Cette mauvaise réputation vient probablement d’un incident survenu en mars 2007 et dont les détails furent révélés cinq ans plus tard. Ainsi, cinq membres de l’équipage avaient été secourus après être tombés à l’eau alors qu’ils tentaient de réparer l’hélice du navire. Au moment des faits, avait rapporté le Sunday Times, il patrouillait dans les environs de l’île de Hainan, où sont basés les sous-marins chinois…

Quoi qu’il en soit, le HMAS Farncomb a encore fait parler de lui, après un départ d’incendie à bord, dû vraisemblablement à un court-circuit électrique. C’est en effet ce qu’a rapporté ABC News Australia, ce 26 septembre.

Cet incident est survenu en août, alors que le sous-marin était en mission. Et une source d’ABC News, « proche du dossier », l’a qualifié de « préoccupant », d’autant plus que le HMAS Farncomb vient d’entrer dans sa vingt-cinquième année de service.

« Les opérations des six sous-marins de la classe Collins sont entourées de secret, la Défense refusant de confirmer où se trouve actuellement le HMAS Farncomb ou quelles réparations seraient nécessaires après son retour en Australie », a souligné le média australien.

Cependant, un porte-parole du ministère australien de la Défense a confirmé qu’il y avait bien eu un « petit incendie électrique » à bord du sous-marin. « Il n’y a eu aucun blessé et le sous-marin a poursuivi ses opérations », a-t-il assuré, avant de refuser d’en dire davantage.

Cela étant, l’an passé, le HMAS Farncomb n’avait pas pu prendre part à l’exercice Rim of the Pacific [RIMPAC] comme il était initialement prévu en raison d’un retard pris lors d’une « maintenance planifiée », réalisée à Hawaï. Mais la presse spécialisée ne put en savoir davantage. « La Défense ne fait aucun commentaire sur les opérations en cours, sauf pour dire que la force sous-marine répond à ses exigences en matière de préparation », s’était vu répondre Australia Defence Magazine, en septembre 2022.

Plus récemment, le HMAS Farncomb est resté plus longtemps que prévu à Surabaya [Indonésie], en décembre dernier. Là encore, aucune explication n’a été donnée…

Normalement, la Royal Australian Navy aurait dû commencer à retirer ses sous-marins de la classe Collins à partir de 2026. Mais avec l’alliance AUKUS, qui doit se concrétiser par la livraison de huit sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] à l’Australie dans le cadre d’une coopération avec les États-Unis et la Grande Bretagne, ils devront jouer les prolongations… Et donc faire l’objet d’une modernisation dans le cadre du programme d’extension LOTE [pour Life-of-Type Extension].

« Les sous-marins sont des endroits dangereux, des incidents surviennent souvent. Le problème auquel nous devons faire attention ici est que les sous-marins de la classe Collins vieillissent. Et à mesure qu’ils prennent de l’âge, leur propension aux problèmes augmente et nous devons y rester attentifs », a résumé Rex Patrick, un ancien sous-marinier devenu sénateur, auprès d’ABC.

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41 contributions

  1. Speedbird101A dit :

    Pas de morts à bord c’est l’essentiel…..sinon politiquement, ce sont les Chinois qui doivent bien se marrer sur l’état de la flotte sous marine Australienne de chez Ikéa …et Aukus doit rire jaune…

    • hadrien dit :

      le fait est que la production indigène Australienne des matériels « sous licence » tourne à chaque fois à la débâcle et qu’ils devraient surtout se poser pas mal de questions sur le pourquoi du comment

      Ils doivent souvent oublier que c’est un pays énorme mais de seulement 25M d’habitant très peu industrialisé qui plus est

    • Oliver dit :

      Difficile de se donner du mou dans la famille anglo-saxonne Five Eyes/ AUKUS quand les Virginia commandés fonctionnent à l’uranium enrichi à 96% (prolifération combustible bombes nucléaires pas populaire en Australie) alors que Naval Group et TechnicAtome sont à 20% (je crois) pour le réacteur K15 (Barracuda et porte-avions Charles de Gaulle).
      Les chantiers navals US sont déjà surbookés pour l’US Navy. Un chantier en Australie ?
      L’agenda n’est pas raccord avec la géostratégie navale des aussies.
      Les politiques australiens (ancien gouvernement) ont mis leur force sous-marine dans la panade !

  2. lym dit :

    Les sous-mariniers australiens auront pu compter sur leurs politiques pour perpétuer une tradition: Toujours finir par faire de mauvais choix…

    • Alex dit :

      a mon avis ça va pas trop se battre pour prendre des places de sous marinier dans la marine Australienne dans les prochaine années et on va vite leur recommander de postuler pendant une 20ene d’année dans la NAVY

  3. PHILIPPE dit :

    En conclusion AUKUS a du pain sur la planche.

  4. jyb dit :

    Le fait est que les australiens entretiennent un flou remarquable sur leurs 6 soum de la classe collins. combien sont opérationnels ? et à quelle profondeur plongent-ils ?
    avant que l’amirauté australienne ne classe « confidentiel » ces infos, il est arrivé dans les années 2010 qu’un seul classe collins soit opérationnel. idem pour la profondeur de plongée limitée à 500 pieds…
    au vu du nombre d’avaries subies par ces sous-marins les maintenir jusqu’en 2045 est un pari risqué.

    • Aymard de Ledonner dit :

      Un seul soum opérationnel, c’est déjà bien. Tout le monde ne peut pas en dire autant : plus près de nous il est arrivé qu’aucun sous-marin ne soit opérationnel…

    • hadrien dit :

      si c’est flou c’est qu’il y a un loup

  5. sepecat dit :

    Pour être franc, pas sûr que le statut de sous-marinier en Australie inspire l’optimisme et plonger avec ce genre de navire n’est pas de nature à rassurer. Quant au fait qu’ils seront remplacés via l’ANKUS cela doit faire une belle jambe aux marins concernés car les sous-marins en question ne sont pas prêts d’arriver dans les bases australiennes. Bref, les politiciens ont choisi de se renier en dénonçant le contrat avec Naval Group mais ceux qui auront à subir les conséquence de ces choix sont sur le terrain (ou plutôt sous la mer dans le cas présent).

    • Prépositions dit :

      Près de (proche de) ou prêt à (disposé à), mais ni « prêt de » ni « près à ».

      Les sous-marins en question ne sont pas près d’arriver dans les bases australiennes.
      Les sous-marins en question ne sont pas prêts à arriver dans les bases australiennes. (Le sens est un peu différent.)

  6. VinceToto dit :

    Pas grave, ils n’ont qu’un trilliard de $ australiens (~640 milliards de $US) en dette « nationale »(government). Ils ont les moyens d’acheter et entretenir 8 Classes Virginia et/ou Astute (surtout que les USA et UK sont des gros préteurs et investisseurs en Australie contrairement à la France).
    Tout va bien!

    • Lex dit :

      le problème n’est pas de les financer, c’est le délai d’obtention qui doit tourner autour de … 20 ans

    • Yannus dit :

      Aux dernières nouvelles 3 classes Virginia sur 8 devraient être construits par les Australiens à la St gin-glin et ils ne sont pas près de voir l’ombre des périscope des autres.
      Il y a une vraie fenêtre pour Naval Group pour vendre des Scorpènes (sur étagère )aux Australiens pour remplacer leur classe Collins dans l’attente des Virginia justement.
      J’aimerais bien savoir ce qu’ils ont pensé du Scorpène indien qui a fait escale récemment.

      • Maxime dit :

        « Il y a une vraie fenêtre pour Naval Group pour vendre des Scorpènes (sur étagère) »
        Oui oui mais bien sûr, pour avoir une fenêtre il faut que le client soit intéressé et ce n’est clairement pas le cas, les australiens préfèrent manger leur chapeau que de se dédire.
        Donc acte.
        Sinon pour information depuis les annonces des premiers retard et soucis de maintien capacitaire liés aux futurs sous-marins nucléaires australiens, la France (je ne sais pas si c’était Naval Group ou Macron) avait proposé, non sans ironie, de fournir (sur étagère) un certain nombre de sous-marin afin de faire la transition en attendant les Sous-marin nucléaires. Cette proposition est depuis resté sans réponse .

        • Yannus dit :

          Oui et je pense que la visite du Scorpène indien entre dans le cadre de cette proposition (au lieu d’être produits en France, ils seraient produits en Inde).

        • Oliver dit :

          Même la classe Barracuda en SNA pourrait répondre à leurs besoins et plus vite…
          Quelle ironie !

        • Participe dit :

          Cette proposition est restée.

    • Desi dit :

      Et la dette des ménages ? Rappelle nous

    • Scipion dit :

      C’est du second degré?

    • Robert Collins dit :

      « ils n’ont qu’un trilliard de $ australiens (~640 milliards de $US) en dette ».

      Plutôt qu’un « trilliard » de $ australiens, vous vouliez parler d’un billion de $ australien (c’est à dire de mille milliards de $ australiens).

      On ne traduit pas en français les grands nombres anglais en remplaçant leur terminaison en « -ion » par une terminaison en « -iard ». Cela serait très pratique, mais ce n’est pas du tout ainsi que cela fonctionne.

      En français, on utilise l’échelle longue, dans laquelle un billion c’est mille milliards (1 000 000 000 000), et dans laquelle un trilliard c’est mille milliards de milliards (1 000 000 000 000 000 000 000).
      En anglais, on utilise l’échelle courte, dans laquelle « one billion », c’est « 1,000,000,000 », et dans laquelle « one trillion » c’est « 1,000,000,000,000 ».

      En français, la multiplication par 1 000 donne : un, mille, million, milliard, billion, billiard, trillion, trilliard, quadrillion, quadrilliard, etc. C’est ce qui est appelé l’échelle longue.
      En anglais, cela donne : « one, thousand, million, billion, trillion, quadrillion, quintillion, sextillion, septillion, octillion », etc. C’est ce qui est appelé l’échelle courte.

      Donc, en anglais (en échelle courte), ils font changer la racine (bi-, tri-, quadri-, quinti-, etc.) à chaque multiplication par mille.
      Alors qu’en français (en échelle longue), nous conservons la racine pour deux multiplications par mille successives (en alternant la terminaison « -llion » et « -lliard ») et nous ne faisons donc changer la racine qu’à chaque multiplication par un million.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9fixes_du_Syst%C3%A8me_international_d%27unit%C3%A9s
      https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chelles_longue_et_courte

      • Franz dit :

        Merci, je ne connaissais pas la règle. Je ne savais même pas qu’il y en a une !

      • Momo dit :

        Trés clair!

      • VinceToto dit :

        Au secours! Donc 10^12.

        • Robert Collins dit :

          Voilà.
          10¹² = 1 000 000 000 000 = mille milliards.
          En français (échelle longue) : billion.
          En anglais (échelle courte) : « trillion ».

          En effet, utiliser la notation mathématique avec les exposants de dix permet de résoudre le problème de la divergence entre l’échelle courte et l’échelle longue dans l’expression des grands nombres en français et en anglais, mais elle n’est pas toujours facile à utiliser typographiquement parlant.

          On peut plus aisément se servir des préfixes prévus par le Système international d’unités, destinés précisément à être utilisables sans ambiguïté dans toutes les langues :
          1 000 000 000 000 $ = 1 T$ (« teradollars »)
          Il est d’ailleurs étonnant que le grand public les utilise couramment pour parler de la capacité de mémoire des ordinateurs en Mo (mégaoctets), en Go (gigaoctets) et en To (téraoctets), mais que pour pour parler d’argent cela ne soit pas le cas.
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9fixes_du_Syst%C3%A8me_international_d%27unit%C3%A9s

  7. Oliviet dit :

    c est pas grave leurs nouveaux sous marins arrivent en 2050 ou en 2070 enfin peut-être un jour

    • Michel dit :

      Un incendie à bord d’un SM fait partie des pépins les plus complexes à gérer surtout si c’est en plongée donc dans une atmosphère confinée.
      j’imagine qu’il a eu quelques moments d’angoisse. Lors d’un exercice incendie tout ce passe toujours bien car la plupart du temps préparé à l’avance pour éviter des manœuvres compliquées afin de ne pas trop perturber la mission mais en situation réelle le stress n’est pas le même.
      Alors chapeau à l’équipage

  8. mitridate dit :

    Les australiens ne sont pas des alliers de la France. Rien de bon à attendre de ce pays pour notre pays.
    Difficile de retenir un certain plaisir en decouvrant cet incident

    • Lex dit :

      Quand on est con à ce point, on la ferme…
      Allez faire un tour au Mémorial national australien de Villers-Bretonneux et vous verrez si nous ne sommes pas des alliés.

      Les politiciens, par des décisions hasardeuses (pour ne pas dire débiles), ont mis les militaires dans la mouise, je vois vraiment pas de quoi se réjouir quand il y a un pépin…
      Parce que les politiciens à courte vue, on a les mêmes chez nous, et ce sont toujours les mêmes qui payent les pots cassés.

    • Essaye encore dit :

      Des alliés, on a conclu une alliance avec eux.
      Des ailiers, on vole « aile dans aile » avec eux.
      L’Allier, on va y prendre les eaux quand on part en cure à Vichy.
      Des halliers, ce sont des buissons touffus.
      Vous alliez, c’est une forme conjuguée du verbe aller.
      À lier, c’est ce qu’on est quand on est bon pour la camisole.

      Les « alliers », c’est nouveau, ça vient de sortir ?

    • Lerespect dit :

      Vous vous trompez fortement. cette affaire Aukus est du pure produit politique.
      je conseille la lecture de ce papier (en anglais) qui résume l’ensemble.

      https://thegeopolitics.com/aukus-australias-french-cut-moment/

  9. JILI dit :

    Je plains sincèrement la marine australienne qui fait les frais de politicards debiles, de deux alliés pas sérieux qui comme le mentionne le langage de la rue à fait que l’ »Aukus » leur a mis « Aucul », et qu’en plus aujourd’hui et pour un sacré moment, ils n’auront pas les sous-marins dont ils ont besoin ! Bref, c’est dramatique pour la marine australienne et l’Australie.

  10. Lothringer dit :

    Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise

    Qui amat periculum in illo peribit (qui aime le péril, y périra).

  11. reglab dit :

    c’est une illusion d’optique ou sur les photos on l’impression d’une gite sur babord

  12. Trop Plein dit :

    Je pensais que seuls les Russes pouvaient avoir des problèmes techniques, vu leurs incompétences généralisées ? m’aurait-on enfumé ?

  13. ONERESQUE dit :

    Pour ce qui est de sa force sous-marine, l’Australie voit arriver à grands pas la perspective très nette de se voir bientôt coincée entre le Marteau du coût astronomique d’acquisition des SNA AUKUS et l’Enclume de l’obsolescence des classe Collins et cela n’a aucune chance de s’améliorer dans les 20 ans qui viennent, bien au contraire :

    1> Les rapports des sénateurs américains des commissions de Défense et de Sécurité pointent le fait que les productions des SNA Virginia vont s’arrêter, leurs remplaçants SSN-X n’arrivant que vers 2030, et que tout sous-marin confondu, les capacités USA de chantiers de S-M ne sont qu’à un rythme de 1,4 à 1,6 unités / an, ce qui est insuffisant pour compenser le retrait des Los Angeles, assurer les futurs SSBN Columbia et remonter la flotte de SNA de 53 à 60 unités mini pour faire face à l’inflation numérique de la flotte chinoise…..DONC, on ne voit déjà pas comment les USA compenseront la cession de SNA aux australiens et cela signifie qu’ils n’accepteront de céder qu’un strict minimum de SNA à Canberra.

    2> Il faut rappeler que l’EM de la marine australienne avait insisté pendant 10 ans avant la négo Classe Attack – Shortfin Barracuda sur l’impossibilité de se doter de SNA car ils ne disposaient d’aucune filière technique de propulsion nucléaire et que cela leur coûterait trop cher à monter…Bonne nouvelle, au lieu d’une filière légère française à l’uranium faiblement enrichi dont ils ne voulaient déjà pas, ils vont devoir monter un environnement industriel à l’uranium très enrichi pour les réacteurs UK et US, dont il faudra surveiller de très près la non-prolifération, ce qui est dispendieux en sécurité.

    3> Les dernières estimations budgétaires sérieuses 2025-2065 faites sur la totalité du programme AUKUS, achat-leasing des 3 Virginia US + conception-construction-opérations des nouveaux 5 SNA hybrides UK-AUS avec système d’armes US, vont de 330 à 370 Milliards de dollars AUS (200 milliards $US), et encore, elles seraient des fourchettes basses…Une telle somme gigantesque va aspirer littéralement les capacités des budgets de la Défense australiens (26 milliards US$), interdisant la modernisation de beaucoup de systèmes cruciaux des 3 armes pendant les 40 prochaines années.

    4> Moralité : paniqué par la vertigineuse montée en puissance de la flotte chinoise (5 destroyers / an en + ), le gouvernement conservateur de Morrison avait choisi de réfugier l’oisillon de Canberra sous l’aile protectrice du grand aigle de Washington en échange de l’éviction de la BITD française, si gênante pour le complexe militaro-industriel US qui vise une hégémonie majeure sur l’Occident afin d’amortir ses coûts croissant de R&T. Ce faisant, l’ancien premier ministre a placé durablement son pays dans 2 pièges, 1 budgétaire et l’autre opérationnel, particulièrement éprouvants car d’un montant de 8 à 10 fois le budget annuel de Défense. 40 ans de ponctions qui ne manqueront pas d’obérer un peu plus la fragilité stratégique australienne et, finalement, de précipiter un peu plus la dépendance totale de ce continent au parapluie US du Pacifique…

  14. Responsable dit :

    un résumé en anglais de l’affaire Aukus et de ses conséquences : https://thegeopolitics.com/aukus-australias-french-cut-moment/