Deux militaires ont été menacés devant un collège en Seine-Saint-Denis

Dans la nuit du 17 au 18 janvier, vers 2 heures du matin, deux militaires ont été menacés par les occupants d’une voiture devant le collège juif Merkaz Hatorah du Raincy (Seine-Saint-Denis) dont ils assuraient la protection dans le cadre du plan Vigipirate.

Selon les éléments disponibles, le véhicule s’est arrêté devant l’établissement scolaire. Les deux militaires s’en sont approchés afin de demander au conducteur de circuler. Un passager, cagoulé, a alors tiré vers l’arrière la culasse d’une arme, comme s’il allait ouvrir le feu.

Les soldats ont armé à leur tour leur Famas… Et le conducteur a démarré en trombe. Selon une source policière proche du dossier et interrogée par l’AFP, « il n’était pas possible dans l’immédiat de savoir s’il s’agissait d’une arme létale ou factice, ni si les auteurs des menaces avaient l’intention de passer à l’acte ou s’il s’agissait d’une provocation ». Une enquête a été ouverte.

Interrogé, la semaine dernière, sur le fait de savoir si les 10.500 militaires actuellement engagés sur le territoire national disposaient d’armes chargées, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n’avait pas souhaité répondre directement. « Les moyens de défense sont tout à fait opérationnels. Ils ont les moyens de faire en sorte que la sécurité soit respectée, y compris les ordres qui conviennent », avait-il affirmé.

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