Deux militaires belges blessés par l’explosion d’un engin explosif improvisé au Mali
Dans la matinée du 1er janvier, un blindé léger de type Dingo II de l’armée belge a été visé par une attaque commise avec un engin explosif improvisé [IED], alors qu’il circulait près de la localité de Bourra, dans les environs de Gao [Mali], lors d’une patrouille conduite dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali [MINUSMA]
Selon la Défense belge, qui, curieusement, parle d’un « accident« , deux militaires ont été blessés. Ils ont d’abord été admis à l’hôpital « rôle 2 » de la force Barkhane à Gao, avant d’être transférés à l’infirmerie allemande de la MINUSMA. Un troisième a été examiné à titre de contrôle. « Leur état est stable et les familles ont été prévenues », a-t-elle indiqué, avant de précise que, une enquête étant en cours, elle ne donnera plus « aucune autre communication » sur le sujet.
Les engins explosifs improvisés sont régulièrement utilisés par les groupes armés terroristes [GAT] sévissant au Mali contre la Mission des Nations unies, les forces locales, Barkhane et même les organisations humanitaires. Selon Bruxelles, l’attaque du 1er janvier est la première de ce type ayant visé le contingent belge de la MINUSMA.
La Belgique compte environ 80 militaires au Mali, que ce soit au titre de la MINUSMA ou de la mission européenne EUTM Mali, qui vise à former et à entraîner les forces armées maliennnes [FAMa].
Le bataillon ISTAR [pour Intelligence, Surveillance, Target Acquisition et Reconnaissance] de Heverlee, près de Louvain fournit une trentaine de militaires au détachement multi-senseurs de la MINUSMA.
Par ailleurs, la Défense belge est également particulièrement active au Niger, via l’opération New Nero [ONN], qui vise former les militaires des Forces armées nigériennes. Cette mission, qui a déjà permis la formation de 1.200 soldats locaux, va se poursuivre en 2020.
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