Sentinelle : Deux militaires poursuivis par la justice pour des menaces avec leur fusil d’assaut

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Il est souvent question, sur ce site, des bonnes actions réalisées par les militaires engagés dans l’opération intérieure Sentinelle. Mais il peut arriver qu’il y ait des dérapages, comme à Chambéry, dans la nuit du 30 avril au 1er mai.

Là, un soldat ayant profité d’un temps de repos pour se détendre en discothèque, a été violemment frappé alors qu’il tentait de séparer des personnes impliquées dans ue bagarre à la sortie de l’établissement.

Apparemment alcoolisé, ce soldat est alors parti chercher du renfort auprès de ses camarades avant de revenir, accompagné par deux d’entre eux, sur les lieux de l’altercation avec son Famas (fusil d’assaut). Caractère impulsif? Surmenage? Effets de l’alcool? Ou tout cela à la fois? Toujours est-il qu’il aurait menacé plusieurs personnes avec son arme.

Qui plus est, selon le procureur de la République, au moment de son arrestation, ce soldat a même menacé les policiers avant de se faire désarmer par ses camarades.

Les trois militaires, qui ne sont pas des chasseurs alpins (*), ont alors été placés en garde à vue. Et, finalement, le parquet a requis le placement en détention provisoire dans l’attente de leur comparution immédiate pour deux d’entre eux, aucune charge n’ayant pu être retenue contre le troisième.

(*) Chambéry est la ville de garnison du 13e Bataillon de Chasseurs Alpins

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