Tout ou presque sur le défilé du 14 Juillet 2014
L’édition 2014 du défilé militaire du 14 Juillet, qui ne sera donc pas décalé en raison d’un coup franc malheureux encaissé par l’Equipe de France de football en quart de finales de la Coupe du Monde de football, consacrera bien évidemment une large place au centenaire du début de la Première Guerre Mondiale. Il évoquera également de nombreux autres anniversaires, comme les 50 ans des Forces aériennes stratégiques ou encore les 100 ans des Spahis.
Deux observations sur ce programme : pour la première fois, l’on verra défiler les élèves de l’École des commissaires des armées, qui a été créée l’an passé et le nombre d’avions et de véhicules paraît moins élevé par rapport aux éditions précédentes (un avion de combat a beau être multirôles, ce n’est pas pour cela qu’il a le don d’ubiquité).
Animation d’ouverture
Elle commencera à 10h20 avec la parade des drapeaux de 80 pays ayant été impliqués dans la Grande Guerre. Malgré la polémique (en France mais aussi de l’autre côté de la Méditerranée), celui de l’Algérie y figurera bel et bien. Le drapeau du Régiment de Chars Infanterie de Marine (RICM), le plus décoré de France, ouvrira la parade, avec un drapeau européen porté par 3 réservistes du bataillon de réserve Ile-de-France. L’ensemble sera encadré par deux pelotons de militaires portant l’uniforme de la 1ere Guerre Mondiale. Après que les honneurs leur auront été rendus, le choeur de l’Armée française interprétera 2 chants de « poilus » puis la Marseillaise.
Défilé aérien d’ouverture
– Patrouille de France : 9 Alphajet en formation Big Nine. Cette année, la PAF est emmenée par le commandant Jean-Michel Herpin et a pour parrains les spationnautes Jean-Loup Chrétien et Patrick Baudry, deux anciens élèves de l’Ecole de l’Air.
100 ans de la première mission de reconnaissance aérienne
– 1 Mirage F1B et 4 Mirage F1CR de l’Escadron de reconnaissance 2/33 Savoie : Il s’agira de la dernière apparition du Mirage F1 dont le retrait du service actif a fait l’objet d’une cérémonie le 13 juin dernier à Mont-de-Marsan.
– 3 Rafale du Régiment de chasse 2/30 Normandie-Niémen (BA 118 Mont-de-Marsan)
Le plus : La première reconnaissance aérienne a été effectuée le 3 septembre 1914 par les lieutenants Prot (pilote) et Hugel (observateur). C’est grâce à cette mission que l’état-major sera informé du mouvement des troupes allemandes vers la Marne. Ce qui donnera lieu à une contre-offensive française victorieuse quelques jours plus tard.
50 ans des Forces aériennes stratégiques (FAS)
– 1 avion ravitailleur Boeing C-135 du Groupe de ravitaillement en vol 2/91 Bretagne
– 4 Rafale de l’Escadron de chasse 1/91 Gasgogne (BA 113 Saint-Dizier)
– 4 Mirage 2000N de l’Escadron de chasse 2/4 La Fayette (BA 125 Istres)
Le Plus : Les FAS mettent en oeuvre le missile ASMP-A (Air Sol Moyenne Portée). Elles effectuent également des missions conventionnelles. Quant aux avions ravitailleurs C-135, dont le remplacement se fait attendre (après 50 ans de service!), ils restent essentiels à toute projection de force. Elles fêtent leur 50e anniversaire cette année.
100 ans de la première mission de bombardement
– 1 C-135 du GRV 2/91 Bretagne
– 2 Rafale de l’Escadron de chasse 1/7 Provence (BA 113 Saint-Dizier)
– 3 Mirage 2000D de l’Escadron de chasse 2/3 Champagne (BA 133 Nancy-Ochey)
Le Plus : Le lieutenant Césari et le caporal Prudhommeaux ont effectué la première mission de bombardement le 14 août 1914, à bord d’un Farman MF-7. Elle sera un succès puisqu’un hangar de dirigeables Zeppelin fut détruit à Frescaty, près de Metz.
100 ans de la première victoire aérienne
– 1 E-3F SDCA (Système de détection et de contrôle aéroportés, ou AWACS) de l’Escadron de détection et de commandement aéroporté (EDCA) 00.036 Berry
– 1 Rafale de l’EC 1/7 Provence
– 2 Mirage 2000-5 du Groupe de chasse 1/2 Cigognes (BA 116 Luxeuil)
– 1 Rafale du 2/30 Normandie-Niémen
– 2 Mirage 2000 RDI de l’Escadron de chasse 2/5 Île de France (BA 115 Orange)
Le Plus : La première victoire aérienne française a été obtenue le 5 octobre 1914 par le sergent Joseph Frantz (pilote) et le caporal Louis Quenault (mécanicien/mitrailleur), sur Voisin III. Les deux hommes abattirent un Aviatik B.I avaec un fusil-mitrailleur Hotchkiss.
Formation et entraînement. Coopération internationale
– 2 Alphajet de l’Ecole de transition opérationnelle (ETO) 2/8 Nice (BA 120 Cazaux)
– 1 Alphajet belge de l’ETO
Le Plus : L’École de transition opérationnelle (ETO) franco-belge porte le nom du commandant René Mouchotte, héros de la France libre, disparu en combat aérien le 27 août 1943
Projection de puissance
– 2 Rafale M
– 2 Super Etendard Modernisés (SEM) de la Flottille 17F
Le Plus : Le Super Etendard Modernisé vient de fêter ses 40 ans de service au sein de l’aéronautique navale. Il n’est pas exclu qu’il fasse encore quelques années de plus, dans l’attente de l’arrivé du Rafale à la 17F
Aviation de patrouille et de surveillance maritime
– 1 Atlantique 2 (15 exemplaires seront modernisés)
– 1 Falcon 50
Projection de force
– 1 Atlas A400M du CEAM
– 1 C-130 Hercules de l’Escadron de transport 2/61 Franche-Comté
– 1 Transall C-160 de l’Escadron de transport 1/64 Béarn
– 2 Casa CN-235 de l’Escadron de transport 1/62 Vercors
Le Plus : En fait, il s’agit d’un moins… L’ET 2/64 Anjou est le grand absent, lui qui vient de fêter son 70e anniversaire avec l’ET 1/64 Béarn.
Défilé des troupes à pied
– Général commandant le défilé des troupes à pied
– École polytechnique ou l’X : Créée en 1794. Exceptionnellement, deux promotions vont défiler le 14-Juillet en raison de la rénovation du cursus et de l’allongement de la durée du stage de la 2e année.
Le Plus : Lors de la Première Guerre Mondiale, tous ses élèves seront mobilisés avec le grade de sous-lieutenant. 70% d’entre eux rejoindront l’Artillerie et 30% l’arme du Génie. Quatre anciens de l’X deviendront maréchaux : Joffre, Foch, Fayolle et Maunoury. Enfin, 900 polytechniciens furent tués.
– École des officiers de la gendarmerie nationale : « Pour la Patrie, l’honneur et le droit » est sa devise. Les 108 élèves et cadres qui défileront porteront la tenue de tradition de l’École, appelée TÉTRA.
Le Plus : À la rentrée 2014, l’EOGN proposera un nouveau diplôme en partenariat avec les hautes études commerciales (HEC) et Paris Panthéon-Assas de type Master of Business Administration spécialisé dans le domaine du management de la sécurité. Elle sera ainsi la première grande école militaire à délivrer ce type de diplôme.
– École spéciale militaire de Saint-Cyr : La promotion qui défilera porte le nom de « Castelnau », en hommage au général et à ses trois fils, tous morts pour la France lors de la Grande Guerre.
Le Plus : La promotion « La Grande Revanche » de 1914 comptait 774 élèves. Sur cet effectif, 428 sont morts au champ d’honneur. Quant aux survivants, 87% ont été blessés, souvent à plusieurs reprises, 12% ont été réformés pour invalidité et 25% ont été faits prisonniers..
– École militaire interarmes : « Le travail pour loi, l’honneur comme guide ». Cette école, créée en 1961, permet aux sous-officiers et, plus récemment, aux militaires du rang de devenir officiers. Son drapeau est décoré de la Légion d’honneur, la Croix de guerre 39-45 avec palme, la Croix de guerre 39-45 avec palme décernée à l’EMIA de Cherchell, Croix des théâtres opérations extérieures avec palme décernée à l’ESMIA
Le Plus : La promotion « Ceux d’Afghanistan » a apporté un énorme soutien aux blessés de l’armée de Terre, via de nombreux défis humains et sportifs. Ainsi, la course des 89 km, organisé en hommage aux 89 militaires français tombés en Afghanistan a permis de récolter plus de 15 000 euros au profit de l’association Terre Fraternité et de la Cellule d’aide aux blessés de l’armée de terre (CABAT).
– École navale et le groupe des écoles du Poulmic (ENGEP) : « Honneur, Patrie, valeur, discipline ». Assure la formation initiale de tous les officiers de marine ainsi que la formation continue des marins des spécialités nautiques. L’ENGEP particip également à la formation des administrations opérant en mer (forces spéciales, gendarmerie maritime, douanes, affaires maritimes, service hydrographique et océanographique) et des commissaires des armées d’ancrage marine.
Le Plus : En 2013-2014, l’ENGEP a formé 171 officiers et officiers mariniers de 28 nationalités différentes
– École des officiers de l’armée de l’Air (EOAA) : « Faire Face ». L’EOAA de Salon de Provence regroupe l’Ecole de l’Air, l’Ecole Militaire de l’Air (recrutement semi-direct) ainsi que le Cours spécial de formation des officiers (CSEA).
Le Plus : Nul besoin d’avoir la bosse des mathématiques pour intégrer l’École de l’Air. Récemment, elle s’est ouvert aux cursus littéraires pour les élèves issus de Science-Po Aix ou les titulaires d’un master.
– École des commissaires des armées : C’est l’École militaire la plus récente puisqu’elle a été créée en 2013. Elle rassemble les anciennes écoles de formation initiale des commissaires et des officiers d’administration des armées et services. Interarmées, elle est l’héritère de l’Intendance de l’armée de terre (7 siècles d’existance) de l’armée de l’Air et du commissariat de la Marine, créé par Colbert.
Le Plus : La promotion qui défilera recevra son nom de parrainage le 18 juillet prochain.
– Écoles du service de santé des armées : « Mari transve mare, pro patria et humanitate, hominibus semper prodesse » (Sur mer et au-delà des mers, pour la patrie et l’humanité, toujours au service des hommes). Seront représentées l’École de santé des armées (ESA), l’École du personnel paramédical des armées (EPPA) et l’École du Val-de-Grâce (EVDG).
Le Plus : La promotion EPPA qui défilera est baptisée « Infirmier de classe supérieure Thibault Miloche« , mort pour la France en Afghanistan le 14 octobre 2010, lors d’une mission de reconnaissance en Surobi, dans le Nord de la Vallée d’Uzbeen.
– École de gendarmerie de Montluçon : « Nec pluribus impar » (Mieux est en nous). Elle est la plus grande école de formation initiale de sous-officiers de gendarmerie en termes d’effectif et d’infrastructure.
Le Plus : Cette année, l’école fête le 30e anniversaire de la première promotion d’élèves gendarmes féminins.
– École nationale des sous-officiers d’active : « S’élever par l’effort ». Maison mère des sous-officiers de l’armée de terre, elle assure la formation générale initiale d’environ 2 400 jeunes sous-officiers d’active et de réserve ainsi que le perfectionnement de 1 400 sous-officiers d’active par an. La 296e promotion qui défilera porte le nom de l’adjudant-chef Alphonse Landler, un ancien d’Indochine et d’Algérie qui encadra la toute première promotion de l’ENSOA en 1964.
Le Plus : L’élève sous-officier Katharine Jankowska a un parcours atypique dans le mesure où cette jeune femme a demandé la nationalité française pour pouvoir s’engager au sein de l’armée de Terre. L’élève sous-officier Clément Serrière est quant à lui vice-champion de France de boxe française.
– École de maistrance : forme les officiers mariniers de recrutement direct de la Marine nationale. Les élèves sont âgés de 18 à 25 ans et diplômés de bac à bac+3.
Le Plus : La promotion défilante porte le nom « second maître Raymond Dumenoir », qui fut l’un des commandos emmenés par le commandant Philippe Kieffer lors de l’opération Overlord, le 6 juin 1944. Il fut tué sur la plage de la Brèche à Colleville-Montgomery.
– École de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air : « S’armer pour le futur ». Assure la formation militaire générale des sous-officiers de l’armée de l’Air avant leur spécialisation ainsi que l’enseignement des techniques aéronautiques au profit des trois armées et de la gendarmerie nationale
Le Plus : Plus de 8 700 élèves et stagiaires sont formés chaque année.
– 1er et 2e régiments d’infanterie de la Garde républicaine : Assurent la protection des palais nationaux et des ministères (Elysée, Matignon, Sénat, Assemblée nationale). Chaque régiment envoie en permanence un peloton en Guyane, dans le cadre de l’opération Harpie contre l’orpaillage clandestin et participe à la sécurisation des ambassades.
Le Plus : Lors de la Grande Guerre, 76 officiers et 1050 hommes issus de la Garde républicaine monteront au front. Le 30 juillet 1928, par décret du président Gaston Doumergue, la croix de chevalier de la Légion d’honneur est décernée au drapeau et à l’étendard de la légion de la Garde Républicaine.
Missions de défense : 92 personnels de la Gendarmerie de la Sécurité des Armements Nucléaires (GSAN), de la Gendarmerie de l’air (GAIR), de la Gendarmerie maritime (GMAR), de la Gendarmerie de l’Armement (GARM, spécialisée dans la protection du secret industriel de la défense nationale) et de la Gendarmerie prévôtale (GPREV).
Le Plus : Comme les FAS, la GSAN fête cette année le cinquantenaire de sa création. Quant à la GAIR, elle actuellement responsable de la sécurité de l’aéroport international de Kaboul (jusqu’à la fin 2014) .
– 1er Régiment d’Infanterie [Sarrebourg] : C’est le plus ancien régiment de l’armée de Terre encore en activité (Vauban y fut capitaine…). L’année 2013 aura été chargée pour ses personnels, avec la participation à deux opérations majeures : Licore (Côte d’Ivoire), Serval (Mali) et Sangaris (Centrafrique).
Le Plus : Le drapeau du 1e RI a été décoré de la Médaille de la Résistance au titre des Forces françaises de l’intérieur du fait de son action collective
– 1er Régiment de Spahis [Valence] : Créé en 1914 au Maroc par le général Hubert Lyautey, ce régiment de l’arme blindée cavalerie, doté d’AMX-10 RC vient donc de fêter ses 100 ans d’histoire. Il fut l’une des premières unités à rejoindre les France Libre en 1940 et prit notamment part à la bataille d’El-Alamein.
Le Plus : Autre anniversaire pour le 1er RS : cela fait 30 ans cette année qu’il a été professionnalisé.
– 3e Régiment d’Artillerie de Marine [Canjuers] : fournit les appuis feu au profit de la 6e Brigade légère blindée (BLB) avec ses mortiers 120 mm et ses Caesar (Camion équipé d’un système d’artillerie) ainsi qu’une unité de renseignement de la 6e BLB (renseignements d’origine humaine, électromagnétique, radar, imagerie). Il a été engagé en 2013 dans l’opération Serval au Mali.
Le Plus : Douze noms de bataille sont inscrits dans les plis de son Étendard (Hanau 1813, Mogador 1844, Champagne 1915, la Somme 1916, Paris et Strasbourg 1944, etc…).
– 3e Régiment du Génie [Charleville-Mézières] : Unique détenteur de la capacité opérationnelle de franchissement sur pont flottant motorisé, il fournit aux unités d’infanterie et de cavalerie un appui à la mobilité (ouverture d’itinéraires, déminage) et à la contre mobilité (réalisation d’obstacles pour freiner l’ennemi ou renforcement des positions défensives).
Le Plus : Le 3e RG fête cette année ses 200 ans d’existence
– 3e Régiment d’Hélicoptères de Combat [Étain] : La rumeur disait qu’il allait disparaître dans le cadre des restructurations imposées par la Loi de programmation militaire. Pour le moment, en tout cas, il n’en est rien. Ce régiment a particulièrement été sollicité ces derniers années : opérations Pamir en Afghanistan, Serval (en 2013) et Sangaris en Centrafrique. Il est actuellement – et à nouveau – engagé au Mali.
Le Plus : Le régiment porte l’inscription « Indochine 1947-1954 » sur son Étendard, en partie pour son engagement dans la bataille de Dien Bien Phu, dont on commémoré le 60e anniversaire cette année.
– 132e Bataillon cynophile de l’armée de Terre [Suippes] : Héritier des traditions de la 132e demi-brigade d’infanterie de ligne et du régiment de l’île de Ré, il effectue des missions de reconnaissance, d’investigation et d’intervention en fournissant aux unités d’infanterie un appui spécialisé dans la détection et la recherche d’explosifs. Il est déployé en permanence sur les différents théâtre d’opérations.
Le Plus : Le soldat inconnu qui repose sous l’Arc de Triomphe, issu du 132e RI, a été désigné par le deuxième classe Auguste Thin, le 8 novembre 1920.
– 24e Régiment d’Infanterie / Bataillon de réserve Ile-de-France : Recréé en septembre 2012, il s’agit d’une unité entièrement composée de réservistes. Ses effectifs devraient être portés à 400 personnels d’ici 2016.
Le Plus : L’acteur Bourvil (André Raimbourg) s’était engagé au 24e RI en devançant l’appel, en 1937.
– 8e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine : Premier régiment à être déployé en Centrafrique dans le cadre de l’opération Sangaris, lancée le 5 décembre 2013, il a déploré la perte de deux siens lors de cet engagement : les caporaux Nicolas Vokaer (23 ans) et Antoine Le Quinio (22 ans).
– Fusiliers marins et commando (FORFUSCO) : La Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO) prend sa place aux côtés de la Force d’action navale, les Forces sous-marines et l’Aéronautique navale pour les aéronefs. Elle regroupe les six commandos marine qui forment la composante « marine » des forces spéciales ainsi que 2 groupements et 7 compagnies de fusiliers marins.
Le Plus : Le drapeau du 1er régiment de fusiliers marins est l’un des plus décorés de France.
– Bâtiment de projection et de commandement Dixmude : Commandé en 2009 et mis en service trois ans plus tard, ce BPC a été baptisé « Dixmude » en hommage aux 6000 fusiliers-marins qui prirent part à la bataille du même nom, dont on commémore le 100e anniversaire. Ils réussirent à arrêter la progression de 50.000 soldats allemands sur le front de l’Yser pendant plus de 3 semaines.
– Frégate légère furtive Guépratte : De type La Fayette, ce navire est entré en service en 2001. Elle peut se voir assurer des missions des missions en précurseur d’une force navale, des opérations avancées lors d’une manœuvre amphibie, mais également des opérations spéciales.
– État-major des Forces aériennes stratégiques : Implanté à Villacoublay, avec un Centre d’opérations situé à Taverny, 98 aviateurs défileront derrière le général de corps aérien Patrick Charaix.
Le Plus : L’avenir des FAS, qui fêtent leur 50 ans, passe par le renouvellement des avions ravitailleurs C-135 par des A-330 MRTT (Airbus), dont seulement 2 seront livrés – enfin normalement – d’ici 2019 et la mise au point du successeur du missile ASMP-A qui pourrait être hypersonique.
– Base aérienne 118 « Colonel Rozanoff » de Mont-de-Marsan : Terrain militaire dès 1914, la base est notamment le siège de l’escadron 2/30 Normandie-Niémen.. Mais pas seulement puisqu’il abrite aussi (et pardon pour les unités oubliées), le Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM). Elle constitua l’ossature des FAS, avec la première prise d’alerte d’un Mirage IV en 1964.
– Base aérienne 709 « Commandant Ménard » de Cognac-Châteaubernard : Elle accueille l’École de pilotage de l’armée de l’air (EPAA), la patrouille acrobatique « Cartouche Doré » et l’escadron de drones 01.033 « Belfort », qui met en oeuvre des engins dits MALE (Moyenne altitude longue endurance) de type Harfang et Reaper (2 sont entrés en service au début de cette année). À compter de 2016, elle devrait être le siège de l’École d’aviation de chasse, actuellement implanté à Tours.
Le Plus : L’EPAA forme chaque année plus de 100 élèves-pilotes dont 10 étrangers.
– Hôpital militaire de campagne de KAIA : De 2010 à mai 2014, la France a assuré la responsabilité de l’hôpital militaire installé à l’aéroport international de Kaboul. Pendant cette période, 55.000 consultations et 5.000 interventions chirurgicales ont été effectuées. Environ 300 Afghans y étaient traités chaque semaine
– Drapeau de la direction générale de la police nationale
– École nationale supérieure de police
– Écoles nationales de police
– École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers
– Bataillon de sapeurs-pompiers territoriaux de la zone de défense et de sécurité nord
– Brigade de sapeurs-pompiers de Paris : Dépend de l’arme du Génie. Plus grand corps de sapeurs-pompiers en Europe, ses missions sont le secours, la défense contre les incendies et la lutte contre les sinistres, catastrophes et risques technologiques et urbain, essentiellement à Paris et dans les trois départements de la petite couronne.
– Pionniers de la Légion étrangère [Aubagne] : Avec l’adjudant-chef Jean-Sébastien Fellay à leur tête, les pionniers illustrent la tradition de soldat bâtisseur du légionnaire. Reconnaissables à leur barbe et à leur tablier de buffle couleur fauve, ils défilent avec la hache à l’épaule. Les pionniers du 1er RE participent également à des opérations extérieures, comme en Afghanistan, où ils ont servi au sein d’équipes de mentoring (Operationnal Mentoring and Liaison Team, OMLT)
Le Plus : Le port de la barbe est une tradition héritée des sapeurs de la Grande Armée, la légende disant que les sapeurs firent le serment de ne plus se raser s’ils revenaient en vie des combats.
– Musique de la Légion étrangère [Aubagne] : L’adjudant-chef Jérôme Dumont, le tambour-major, marchera en tête de la musique du 1er RE, qui a conservé l’usage du » chapeau chinois », un instrument de musique qui, comme son nom de l’indique pas, est d’origine turque.
Le Plus : En 1914, la Musique de la Légion étrangère fut dissoute et ses musiciens légionnaires rejoignirent le front. Il en sera de même en 1940.
– 1er Régiment Étranger de Génie : Fournit à la 6e brigade légère blindée (BLB), dont il dépend, l’appui nécessaire à la mobilité, à la contre-mobilité ainsi que l’aide au déploiement d’urgence. De tous les engagements depuis sa création, il a récemment été pris part aux opérations Serval au Mali et Sangaris en Centrafrique. Il fête cetta année son 30e anniversaire.
Le Plus : Le 1er REG a hérité des traditions du 6e Régiment étranger d’infanterie (6e REI), surnommé « régiment du Levant » étant donné qu’il avait été créé à Homs, en Syrie.
Défilé d’hélicoptères
Sauvegarde terrestre
– 1 Gazelle
– 1 Puma Treuil
– 1 Puma GIGN
Le Plus : L’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) a fêté ses 60 ans cette année
Centre de formation
– 1 NH-90 Caïman
– 1 Tigre HAD (Appui et Destruction)
– 1 Tigre UHT allemand (Unterstützungshubschrauber Tiger)
Patrouille forces spéciales / Reconnaissance offensive
– 2 Gazelle
– 1 Tigre
– 1 Caracal
Patrouille Mixte Attaque et Destruction
– 1 Gazelle
– 1 Tigre HAD
– 1 Tigre HAP (Appui et protection)
– 1 HM PC (Hélicoptère de manoeuvre – poste de commandement)
Patrouille HMA (manoeuvre et assaut)
– 1 Cougar
– 1 NH-90 Caïman
– 1 Puma « Pirate » avec canonnier
Patrouille Mixte IMEX
– Gazelle
– 1 Puma, avec commandos aux portes
– 1 Tigre HAD
Sûreté aérienne
– 3 Fennec du CIEH 341 et des EH 3/67 Parisis et 5/67 Alpilles
Le Plus : En 2013, les hélicoptères de la PO ont effectué 422 sorties dont 117 sur alerte réelle (102 missions de surveillance et 15 missions d’interceptions)
100 ans de la première mission aérienne spéciale
– 1 Super Puma de l’EH 1/44 Solenzara
– 1 Caracal et 1 Puma de l’EH 1/67 Pyrénées
Le Plus : La première mission aérienne spéciale a consisté à infiltrer les lignes ennemis afin de récupérer des agents de renseignement. Le pilote Jules Védrines était un spécialiste du genre.
Combat et sauvegarde aéromaritime
– 1 NH-90 Caïman
– 1 Panther
– 1 Dauphin
Gendarmerie nationale
– 1 EC-145
– 1 EC-135
Sécurité civile
– 2 EC-145
Défilé des troupes motorisées
– Escadron motocycliste du centre national de formation à la sécurité routière
– Escadron motocycliste de la police nationale
– Général commandant le défilé des troupes motorisées : général de division Marcel Druart, qui a notamment commandé la brigade La Fayette en Afghanistan (2009-2010)
– État-major de force n°1 [Besançon] : a pour mission la mise en place, avec un préavis très court et partout dans le monde, d’une structure de commandement à vocation interarmées ou de type OTAN dans le cadre d’un engagement multinational
– État-major de la 7e brigade blindée [Besançon] : 1 véhicule poste de commandement, 4 véhicules de l’avant blindés, 2 petits véhicules protégés.
Le Plus : L’état-major de la 7e BB a assuré le commandement du dernier mandat de l’opération PAMIR en Afghanistan, de novembre 2012 à avril 2013, et assuré ainsi le désengagement des moyens de combat français.
– 61e Régiment d’Artillerie : Spécialisé dans le recueil du renseignement d’origine image au profit des Forces Terrestres et de la Direction du Renseignement Militaire(DRM). Pour cela, il dispose de drones tactiques (SDTI Sperwer) et DRAC. 6 Petits véhicules protégés (PVP), 6 véhicules Système de transport et de stockage (STS) transportant un drone Système de drone tactique intérimaire (SDTI), 2 camions GBC180 transportant un lot ’avitaillement carburant et tractant un lanceur drone ROBONIC.
Le Plus : L’Étendard du 61e RA compte 7 noms de bataille, dont 6 ayant eu lieu lors de la Grande Guerre.
– Escadron d’éclairage et d’investigation n°1 : Héritier des traditions du 16e Régiment de Dragons. Il effectue des missions de recherche et de renseignement tactique au profit de la 1re Brigade Mécanisée. 14 Véhicules blindés légers (VBL) et 4 Véhicules de l’avant blindé (VAB
– 7e Bataillon de Chasseurs Alpins [Varces] : Spécialisée dans le combat en montagne, le 7e BCA n’en pas moins été très en Afrique ces derniers mois, que ce soit au Mali (300 personnels cette année) ou en Centrafrique. 1 Véhicule haute mobilité (VHM) chef de corps, 1 VHM chef fanion, 4 Véhicules blindés légers (VBL) commandants d’unité, 12 VHM
– 92e Régiment d’Infanterie [Clermont-Ferrand] : Régiment très sollicité pour les opérations extérieures. En 2013, il a dû livrer de durs combats dans le secteur de Gao, dans le nord du Mali. Pour l’anecdote, son drapeau fut l’un des premiers à être décoré de la fourragère pour son comportement lors de la Première Guerre Mondiale. 5 Véhicules de poste de commandement (VPC), 15 Véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI)
Le Plus : Georges Pompidou, futur Président de la République, a effectué son service militaire au sein du 92e RI en qualité de sous-lieutenant, en 1933.
– 1er Régiment de Chasseurs : a participé à la bataille de Valmy ainsi qu’à toutes les campagnes du Premier Empire. Au cours de ces 20 dernières années, il a été engagé dans à plus de 80 reprises en opération extérieure (comme quoi, le char Leclerc n’empêche pas les engagements extérieurs…). À partir d’octobre prochain, il enverra 250 personnels au au Mali pour armer un Escadron d’aide à l’engagement et un Détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) – 10 chars Leclerc, 2 VPC de commandants d’unité, 8 VBL
– Module mixte d’artillerie : Moyens fournis par le 1er Régiment d’Artillerie (RAde Belfort, le 54e RA d’Hyères (Var) et le 3e RAMa de Canjuers. L’idée est de mettre à l’honneur 3 composantes majeures de l’artillerie (contre-batterie Cobra, appui artillerie sol-sol avec le Caesar et la défense sol-air avec le système Mistral) – 3 COBRA, 4 petits véhicules protégés (PVP), 6 véhicules légers de reconnaissance et d’appui (VLRA), 3 centres de niveau 1 (NC1) et centres de management et de défense de la 3e dimension (CMD3D), 1 VAB, 6 camion équipé d’un système d’artillerie (Caesar)
– 19e Régiment du Génie : Régiment d’appui terrain de la 7e BB à laquelle il fournit un appui à la mobilité et à la contre-mobilité. A été engagé, en 2013, en Afghanistan, en Jordanie, au Liban et au Mali – 4 VAB, 8 PVP, 2 EBG, 2 MATS, 1 Scania EGRAP¨, 1 Scania EGAM, 2 T144+TNM, 1 T144+stab de sol
Le Plus : Alain Mimoun, ancien champion de course à pied, a servi au sein du 19e RG
– Module mixte logistique : constitué par le 16e Régiment du Train, le Régiment de soutien du combattant (RSC) et le Régiment médical de l’armée de Terre (RMED) – 8 P4, 4 petits véhicules protégés (PVP) circulation, 4 Véhicules de l’avant blindé (VAB) sanitaires, 8 Porteurs polyvalents logistiques (PPLOG). Sans logistique, pas de mission réussie! Et pourtant, cela est trop souvent oublié, malgré le travail fantastique des logisticiens sur le terrain.
– Escadron de détection et de contrôle mobile : participe aux missions de défense aérienne et de protection du territoire national en et hors métropole – un véhicule P4, système radar Giraffe, Centre de détection et de contrôles déployables (CDCd), CED
Le Plus : Le système de défense aérien C2 GIRAFFE a été déployé pendant 8 mois au Mali, avec un taux de disponibilité opérationnelle de 100%. À noter que la surveillance aérienne du défilé sera assurée par une autre partie de cette unité de l’armée de l’Air.
– Groupement tactique des systèmes d’information et de communication aéronautique : garantit la réactivité, la maîtrise, l’interopérabilité et la disponibilité requises pour un appui efficace des systèmes d’arme « SIC dépendants » les plus modernes, comme le Rafale ou les structures Command and Control (C2). Il est déployé sur tous les théâtres où l’armée de l’Air est engagée (Mali, Niger, etc…)
– Brigade de sapeurs-pompiers de Paris : 19 véhicules
Défilé des troupes montées
– Régiment de cavalerie de la Garde républicaine : Dernière unité montée de l’armée française, il assure des missions d’honneur au profit des hautes autorités de l’État et des chefs d’État en visite officielle en France ainsi que des missions de sécurité publique à cheval dans Paris, en province ou outre-Mer (10 000 patrouilles à cheval par an)
Animation de clôture
Mise en scène par José Montalvo, du théâtre national de Chaillot. Bon, on va pas se cacher derrière le petit doigt, l’énoncé des scènes a de quoi laisser songeur… Mais c’est une première pour un 14-Juillet.
– 1er temps : À la mémoire des disparus figurée par des étoles au sol;
– 2e temps : La reconstruction de la vie, la richesse et la diversité des êtres représentées par la composition d’un « arbre d’humanité »;
– 3e temps : « L’écoute de soi et des autres », une harmonie matérialisée par une danse type sardane entre tous les jeunes.
– 4e temps : La liberté au monde, à l’humanité, à l’existence symbolisée par un envol immémorial de colombes qui représenteront les pays invités;
