En matière de dépenses militaires, l’Ukraine a presque fait jeu égal avec la Russie en 2023

L’an passé, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm [SIPRI] avait expliqué que les dépenses militaires mondiales venaient de connaître leur plus forte progression depuis au moins trente ans [+ 3,7 % en termes réels], pour s’établir à 2240 milliards de dollars en 2022 [soit 2,2 % du PIB mondial]. Évidemment, la guerre en Ukraine n’était pas étrangère à cette évolution, tout comme les tensions observées dans l’Indo-Pacifique. Mais on n’avait encore rien vu…

En effet, dans la dernière étude qu’il vient de publier, le SIPRI a déterminé que les dépenses militaires mondiales ont atteint le niveau record de 2443 milliards de dollars en 2023, après avoir connu une hausse significative de 6,8 % en termes réels par rapport à l’année précédente. Cette fois, toutes les zones géographiques sont concernées, avec des augmentations « particulièrement importantes » en Europe, en Asie, en Océanie et au Moyen-Orient », souligne l’institut suédois.

« L’augmentation sans précédent des dépenses militaires est une réponse directe à la détérioration de la paix et de la sécurité internationales », a commenté le Dr Nan Tian, chercheur principal au programme dépenses militaires et production d’armement du SIPRI. Il avait dit exactement la même chose dans l’édition 2022 de cette étude… « Les États donnent la priorité à la force militaire, ce qui risque d’alimenter la spirale ‘action-réaction’ dans un contexte géopolitique et sécuritaire de plus en plus instable », a-t-il ajouté.

Cette neuvième hausse consécutive des dépenses militaires depuis l’annexion de la Crimée est en grande partie due à la guerre en Ukraine ainsi qu’à la défiance entre les pays membres de l’Otan et la Russie.

Ainsi, avec un montant de 109 milliards de dollars, le budget militaire russe a augmenté de 24 % en 2023 [et 57 % depuis 2014]. Il représente 16 % des dépenses gouvernementales et 5,9 % du PIB. C’est ce qui a permis au Kremlin de passer à une « économie de guerre » et, partant, de reconstituer ses forces plus rapidement que ne l’avaient prévu les services de renseignement occidentaux.

Sur ce point, le Commandant suprême des forces alliées en Europe [SACEUR], le général américain Christopher Cavoli, a récemment souligné que le budget militaire russe allait dépasser les dépenses sociales pour la première fois depuis la fin de la Guerre Froide. Et d’ajouter que les perspectives de croissance de l’économie russes sont solides, avec une hausse attendue du PIB de 2,6 % en 2024, selon les projections du Fonds monétaire international.

Quant à l’Ukraine, ses dépenses militaires ont augmenté de 51 % en 2023, pour s’élever à 64,8 milliards de dollars, ce qui représente 58 % de budget général et 37 % de son PIB. Toutefois, a relevé le SIPRI, l’aide militaire reçue par Kiev a presque rééquilibré les deux plateaux de la balance.

« L’Ukraine a également reçu au moins 35 milliards de dollars d’aide militaire au cours de l’année, dont 25,4 milliards de dollars des États-Unis. Ensemble, cette aide et les dépenses militaires de l’Ukraine équivalent à environ 91 % des dépenses militaires russes », a calculé l’institut. Cependant, cette quasi-parité budgétaire n’empêche pas que le rapport des forces reste favorable à la Russie, du moins sur le plan quantitatif.

Quant à l’Otan, certains de ses membres ont fait le nécessaire pour porter leurs budgets militaires à au moins 2 % du PIB, conformément aux engagements pris lors du sommet de Newport, organisé en 2014. Cet effet s’est accentué depuis le début de la guerre en Ukraine.

Ainsi, en 2023, l’effort de défense des Alliés a atteint le total de 1341 milliards de dollars, soit 55 % des dépenses militaires mondiales. Ce chiffre devrait encore augmenter cette année, étant donné que l’Otan compte désormais la Finlande et la Suède parmi ses membres.

Porté à 916 milliards de dollars en 2023 [+ 2,3 %], le budget militaire des États-Unis a représenté 68 % des dépenses totales de l’Otan. Quant aux membres européens de l’Alliance, « leur part combinée dans le total » de ces dépenses « est de 28 % ». Soit le chiffre le plus élevé depuis dix ans. « Les 4 % restants proviennent du Canada et de la Turquie », a précisé le SIPRI.

À noter que la Pologne se distingue des autres membres européens de l’Otan, son budget militaire – 31,6 milliards – ayant progressé de 75 % d’une année sur l’autre, ce qui est « de loin la plus forte augmentation annuelle » de tous les pays du Vieux Continent.

« Pour les États européens de l’Otan, ces deux dernières années de guerre en Ukraine ont fondamentalement modifié leurs perspectives en matière de sécurité. Cette nouvelle perception de la menace se traduit par le fait qu’une part croissante du PIB est consacrée aux dépenses militaires, la règle des 2 % de l’Otan étant de plus en plus considérée comme une référence plutôt que comme un objectif à atteindre », a expliqué Lorenzo Scarazzato, chercheur au programme dépenses militaires et production d’armement du SIPRI.

À noter toutefois que seulement 11 membres de l’Otan ont atteint, voire dépassé, le seuil des 2 % du PIB. Mais plus important encore est sans doute la part des dépenses militaires dédiée aux investissements, laquelle a été fixée à 20 %. Sur ce plan, ils sont 28 à avoir atteint cet objectif [contre seulement 7 dix ans plus tôt].

Cela étant, le budget du Pentagone ne concerne pas la seule Otan, les États-Unis ayant fait de l’Indo-Pacifique une de leurs priorités. Dans cette région, la Chine, dotée du second budget militaire au niveau mondial, a alloué environ 296 milliards de dollars à ses forces armées.

Cependant, les chiffres avancées par le SIPRI sont différents de ceux livrés par Pékin, sachant que, en 2023, le montant des dépenses militaires chinoises devait s’établir officiellement à 225 milliards de dollars. Comment expliquer ce delta de 71 milliards ?

Quoi qu’il en soit, pour le SIPRI, « les dépenses de la Chine représentent la moitié du total des dépenses militaires de la région Asie et Océanie ». Et elles justifient l’effort de défense des pays de l’Indo-Pacifique qui s’estiment menacés par les visées chinoises.

Ainsi, le Japon a augmenté le budget de ses forces d’autodéfense de 11 % en 2023, celui-ci ayant dépassé les 50 milliards de dollars. Même chose pour Taïwan, qui a porté ses dépenses militaires à 16,6 milliards de dollars [+ 11 %]. L’Inde n’est pas en reste, avec une hausse de 4,2 % de son budget militaire, celui-ci approchant désormais les 84 milliards de dollars.

Enfin, les tensions au Moyen-Orient ont incité la plupart des pays de la région à renforcer leurs capacités de défense. Ce qui s’est traduit par une hausse globale de leurs budgets militaires de 9 %. « Il s’agit de la plus forte augmentation annuelle jamais enregistrée dans la région au cours des dix dernières années », a noté le SIPRI.

L’Arabie saoudite occupe la première marche du « podium régional », avec un budget militaire 27,7 milliards de dollars [+ 24 %], Israël arrivant en seconde position. Quant à l’Iran, il reste le « 4e plus grand dépensier militaire au Moyen-Orient », avec 10,3 milliards de dollars. Plus du tiers de ce montant [37 %] est « absorbé » par le Corps des gardiens de la révolution.

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90 contributions

  1. lxm dit :

    L’Ukraine, avec 37%PIB dans la défense, voilà un pays en réelle « économie de guerre », quoi que dise Macron. Cela ferait en équivalent pour la France un budget consacré à l’armée de plus de 1100 milliards.

    • Green dit :

      Il faudrait aussi compter les villes rasées, les campagnes ravagées d’obus et de mines, la mer minée, les morts, les mutilés, les millions d’expatriés, les violés et violées, les enfants kidnappés par l’occupant, les pillages, la destruction systématique du patrimoine et les bombardements systématiques sur les civils.

      Quand vous aurez tout ça, vous aurez votre comparaison hasardeuse enfin ramenée a sa juste proportion. une réelle « économie de guerre » comme vous dites.

      ET un peu de DECENCE ?

      • DUPUIS dit :

        Merci de rappeler de souligner l’obscénité de cet article. l’L’Ukraine est massacrée, torturée, violée par la Russie. L’Ukraine se bat pour ne pas disparaitre dan un génocide. Il est obscène de ramener ceci à une histoire d’agent. Et n’oubliez pas que l’objectif avoué de Poutine est d’envahir toute l’Europe.

        • Green dit :

          A mon avis, l’obscénité est d’abord et surtout celle de la guerre infligée par la Russie à l’Ukraine. Nous sommes d’accord.

          Quand à l’article il compare des budgets et nous donne un ordre de grandeur. Ce qui est instructif et permet de comprendre l’ampleur de la guerre, comme objet d’investigation journalistique. C’est la raison d’être du blog au fond, elle est bien légitime. Par conséquent, je ne considère pas l’article en lui même comme obscène car il est utile et même nécessaire d’informer le public.

          Les commentaires sont souvent d’une autre teneur, déplorable. Les obsessions et passions tristes tournent en rond, le discernement et la plus élémentaire décence manquent bien souvent hélas.

          • Cantatrice dit :

            S’il vous plaît. Quant à. Avec un t. Pas un d.
            Quant à = En ce qui concerne. Quand à = Lorsque à.
            Quant à l’article il compare des budgets.

      • Leboeuf dit :

        n’oubliez pas les millions d’ha de terre ukrainienne vendu a des fond de pensions americain oui de grosses boites americaine pour le plus grand bien des agriculteurs ukrainiens et par la suite pour le plus grand bien de l’agriculture europeenne.

        • LVTLVRQLV dit :

          Désinformation.
          La loi ukrainienne ne permet pas la vente des terres agricoles à des entreprises étrangères.

        • Mica X dit :

          M le bovin HS, combien de millions d’ha de terres de la sainte Russie vendues aux chinois qui les exploitent à coup d’engrais et de pesticides parmi les plus toxiques ?

          NB évitez d’acheter des produits agricoles de là bas si vous en trouvez

    • Dodo dit :

      L’Ukraine EST un pays en guerre!
      Va falloir que certains fassent une cure de désintoxication avec Macron, c’est vraiment dingue ces gens qui se lèvent Macron, qui respirent Macron, qui mangent Macron, qui se rasent Macron, qui dorment Macron et qui rêvent Macron.
      Des tarés je vous jure.

    • MarreDesTrolls dit :

      Comparaison absurde entre un pays occupé depuis 10 ans et ravagé par une guerre de haute intensité depuis 2 ans et un autre pays, membre de l’OTAN, en situation de guerre froide.

  2. PK dit :

    « C’est ce qui a permis au Kremlin de passer à une « économie de guerre » »

    Même avec les guillemets, c’est faux. L’Ukraine est en économie de guerre, car elle consacre toute son économie et son industrie à la guerre. Avec moins de 6% de son PIB, la Russie est sur un train de sénateur, pratiquement sur le train où l’on était en France quand on était en Guerre Froide.

    En revanche, contrairement aux grands guignols occidentaux, ils ont conservés une industrie militaire et peuvent la faire tourner (à haut régime, mais pas encore à fond), donc ils produisent énormément (ils produisent par an plus de chars que TOUS les pays occidentaux réunis !). Et comme ils sont bourrés de matières premières, ils sont peu limités (et ils compensent ce qu’ils ne savent pas faire grâce aux machines à laver occidentales !).

    Bref, les Russes ont juste appuyé sur la pédale d’accélérateur. Ils ne sont pas fous : en entrant vraiment en économie de guerre, ils effondreraient leur économie tout court !

    • mich dit :

      Pas de comparaisons possible entre ce que vous croyez que la France a dépensé en % pendant toutes la guerre froide et le budget de l’ « operation spéciale » Russe et dans les deux cas l ‘expression train de sénateur n ‘est pas vraiment à propos mais c ‘ est vous qui voyez .Vous dites ils ne sont pas fou, soit ,on peut quand même se demander pourquoi cette aventure militaire mener de manière foireuse depuis le début ,ah oui ils se retiennent !!

    • VinceToto dit :

      Leur argent dépensé dans le matériel, le personnel, etc., retourne dans son écrasante majorité dans l’économie russe.
      A noter: Leur population n’a pas baissée malgré les frontières ouvertes alors que l’Ukraine même frontières fermées pour les mobilisables perd de sa population.

      • PK dit :

        L’Ukraine est un état fantôme. Les Russes l’appellent l’état 404, ce qui est pas mal trouvé.

        L’Ukraine est le seul pays occidental à avoir vu sa population baissé drastiquement (plusieurs millions de personnes) à cause de la corruption qui y règne depuis 1991. Tous les autres pays occidentaux qui ont connu des baisses rapides de population ont connu des guerres terribles ou des épidémies. À partir de 2022 s’est ajoutée l’émigration de masse pour fuir la guerre officielle, dont la plus grande partie est allée… en Russie, le reste en Occident. Résultat : un état de plus de 50 millions d’habitants en 91 qui fait moins de 40 millions aujourd’hui.

        Il est amusant de comparer cet état actuel à la France de 1940. Les deux pays ont à peu près le même nombre d’habitants. En 39, la France a mobilisé 5 millions d’hommes pour lutter contre l’Allemagne (qui elle en avait mobilisé 10). L’Ukraine peine à dépasser le million de combattants d’après tous les recoupements que l’on peut avoir.

        On dit que c’est un problème d’économie. En réalité, ce n’en est pas un : c’est juste que toutes les forces vives d’Ukraine sont parties. La dure réalité, c’est que les Ukrainiens ne veulent pas défendre leur pays, dans leur immense majorité. Il ne reste que des braves ou des inconscients, voire des fanatiques, qui se font massacrer pour les autres. Je n’aimerai pas vivre dans ce qu’il restera de ce pays après la guerre…

        • Pfffff dit :

          Non, vous préférez vivre en France, où vous pouvez tout à loisir et sans risque d’être inquiété cracher sur votre pays et relayer la désinformation de la dictature russe.

        • Matriochka dit :

          Donc la deuxième armée mondiale (sic) se prend une branlée par de méchants petits fantômes? Si l’Ukraine ne mobilise pas, c’est déjà parce qu’ils laissent les jeunes tranquilles pour l’instant, ils préservent leur avenir et leur économie contrairement à Poutine qui racle les fonds de tiroirs pour fournir la machine en chair à canon.

          • Leboeuf dit :

             » Si l’Ukraine ne mobilise pas, c’est déjà parce qu’ils laissent les jeunes tranquilles pour l’instant, ils préservent leur avenir et leur économie »

            Mouhahahahaha c’est vrai aucune video de jeune ou moins jeune Ukrainien en age de combatre, foutu de force dans des bagnoles pour etre envoye au front n’ont ete diffusé ….

            je reve quand je lis certains ici voir meme beaucoup d’entre vous, se decalage entre la realite et ce que vous deblaterez c’est affolant.

            au fait on en parle des pute ukrainienne foutu sur les nationnal de france dans les annee 90 ??? remplacé ensuite par les black, les elevages de canard digne de camp de concentration, les meres porteuses pour pdale francaise ou couple en mal d’enfant etc etc etc quel merveilleux pays l’ukraine

          • Avekoucenzeh dit :

            @Leboeuf
            Pour dire « et même », il convient d’employer l’adverbe « voire » (généralement précédé d’une virgule) plutôt que le verbe « voir » (qui n’a pas ce sens).

            Quand je lis certains ici, voire même beaucoup d’entre vous, …

            De plus, la tournure « voire même » est considérée comme un pléonasme (« et même même ») à éviter.

            Quand je lis certains ici, voire beaucoup d’entre vous, …

          • Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? dit :

            Leboeuf :
             
            Ce décalage.

            https://jeretiens.net/ca-ou-sa-ce-ou-se-ces-ou-ses-cest-ou-ses

        • joe dit :

          La russie a aussi une démographie déclinante…. Donc à choisir entres états corrompus, je préfère miser sur celui qui veut rejoindre l’UE (donc se battre contre la corruption sinon pas d’adhésion) ou un état qui n’agresse pas ces voisins et menace dans agresser d’autres dans le futur. Vous voyez dans les patriotes Ukrainiens des fanatiques, cela ne changera pas le fait que la conscription est maintenant votée et que les armes afflux de nouveau pour détruire hommes et matériels de putler en Ukraine. Plus d’armes et plus de sanctions, il n’y a pas d’option B pour l’Europe et le respect du droit international : respect des frontières, point.

      • Mica x dit :

        Bin m… alors, vous vivez où ?
        Des russes il y en a 13 à la douzaine dans les rues de panam; sur la côte, en Espagne, enItalie….et je ne vous parle même pas des villes allemandes, mêmes moyennes..z’ont même leurs superettes.
        C’est bien de sortir de son trou parfois, faut moins téter RT.
        Nb Ils ont incorporé de force des populations ukrainiennes dans leurs stat

      • mich dit :

        Retourne dans l’achat de nouveau armement pour l’ instant , si ils peuvent s’en passer dans d’autres secteurs alors tant mieux pour eux !

      • Comptabilité macabre dit :

        Si les chiffres de leur population sont aussi fiables que ceux des morts au front, il faut beaucoup relativiser.

    • Benoit dit :

      Euh ils produisent combien de char?
      Il me semble qu’ils reconditionnent des chars pas qu’ils en produisent
      Logiquement ils devaient produire des T-14 Armata.
      Après vu la durée de vie des chars, je ne suis pas sur que se soit l’objectif principale à produire.

      Leurs production d’avions, hélicoptères, navires, missile ne me semble pas très grande.
      Un grand nombre d’équipement date de la fin de l’URSS.
      Les nouvelles productions sont plus à l’état de démonstrateurs.
      SU-57 => 17 avions produit
      Beriev A-100 (awacs pour remplacer les A-50) => 2 produit mais aucun en service
      T-14 => une vingtaine aurait été produit.

      • PK dit :

        « Euh ils produisent combien de char? »

        Environ 1500 l’année dernière et cela va sans doute croître cette année, puisque des lignes de montage ont été ouvertes. Certains sont du reconditionnement (sans doute la moitié), l’autre du neuf.

        Ils produisent en neuf essentiellement du T80/90 en version M. Le T14 n’est pas encore opérationnel, il ne sert à rien de le produire en masse (surtout qu’il n’apportera a priori strictement rien sur le terrain ukrainien).

        • dolgan dit :

          1500 rénovations souvent sommaire de stocks soviétiques. Rien a voir avec de la production. Il reste maintenant au mieux moins de 20 mois de stocks de plus en plus difficiles a remettre en ligne.

          Les T90 neufs sortent au compte goutte. Et c est l assemblage sur des châssis fabriqués il y a 10 ans.

          Des T80 neufs?

          Et coté transports de troupes, c est pas mieux. Ils ont lancé la production en masse de leur MRAP low cost il y a plus d un an. On en a vu 2 ou 3 au combat et maintenant ils font des assauts en voiturette de golf. L argent a bien été versé, les soldats russes attendront longtemps leurs MRAP. Viva la corruption.

          Je ne suis même pas certain que la production neuve russe dépasse la production neuve Ukrainienne.

        • RosStat dit :

          Chiffres officiels du Service fédéral des statistiques de l’État russe, garantis par Dmitri Peskov lui-même. Qui pourrait en douter ?

          • PK dit :

            Chiffres relayés par la propagande américaine qui certifie la reconstitution des stocks russes, après leurs pertes.

            Alors soit leurs pertes sont bidons (propagande occidentale), soit leur reconstitution est exacte (propagande occidentale)…

            dur dur, hein, de suivre.. car à force de raconter n’importe quoi et surtout ce que l’on a envie d’entendre, on finit par avoir du mal à avoir une pensée cohérente.

            Sauf pour les experts du clavier qui traînent ici, le sentiment général est quand même que cela pue très fort pour les Ukrainiens. Et pour cela, il faut que les Russes n’aient pas eu de pertes, ou aient reconstitué leurs stocks.

            Faites votre choix…

        • joe dit :

          LOL… Source Medmedev… non seulement les chiffres sont faux mais il s’agit de retrofit (comprendre ajouter des grillages et s’assurer que le moteur démarre) de vieux chars totalement obsolètes.

    • Dodo dit :

      tu viens de quel pays?

    • Goose dit :

      « Avec moins de 6% de son PIB, la Russie est sur un train de sénateur »
      Affirmation fausse.
      Pour financer l’augmentation du format des Armées, d’une part, et la transformation et l’augmentation des capacités industrielles de défense, de l’autre, la Russie consacrera à ses armées, en 2024, plus de 10 % de son PIB, et 40 % de son budget fédéral.
      Pour y arriver, Moscou a été contraint, en 2023, de couvrir un déficit de presque 4,5 trillions de Roubles, soit 45 Md$, soit presque autant que les 55 Md$ du Fonds de secours alimenté par les recettes énergétiques, disponibles avant-guerre.
      « En revanche, contrairement aux grands guignols occidentaux, ils ont conservés une industrie militaire et peuvent la faire tourner (à haut régime, mais pas encore à fond) »
      Et là, vous avez la preuve des velléités agressives de la Russie depuis toujours, pendant que les Occidentaux, eux, aspiraient à la paix en désarmant ou en retirant leurs troupes d’Europe avant guerre.

      • Robert Collins dit :

        En français, mille milliards se dit billion. C’est en anglais que le même nombre se dit « trillion ».

        Ainsi, quand vous évoquez « un déficit de presque 4,5 « trillions » de Roubles », il s’agit en fait en français d’un déficit de 4,5 billions de roubles.

        En français, 4,5 billions de roubles, c’est 4,5 x 10¹² ₽, c’est à dire « 4.5 trillion rubles » en anglais.
        En français, 4,5 trillions de roubles, c’est 4,5 x 10¹⁸ ₽, c’est à dire « 4.5 quintillion rubles » en anglais.

        Merci d’éviter de faire la confusion.

        Plus d’explications :

        Pour nommer les grands nombres, en français on utilise l’échelle longue, mais en anglais on utilise l’échelle courte.
        Les noms employés selon ces deux échelles divergent à partir de 10⁹, ce qui ne facilite pas les traductions.

        Selon l’échelle longue, employée en français, la multiplication par 1 000 donne : un, mille, million, milliard, billion, billiard, trillion, trilliard, quadrillion, quadrilliard, etc.
        Selon l’échelle courte, employée en anglais, cela donne : « one, thousand, million, billion, trillion, quadrillion, quintillion, sextillion, septillion, octillion », etc.

        Donc, en anglais (en échelle courte), la racine (bi-, tri-, quadri-, quinti-, etc.) change à chaque multiplication par 1000.
        Alors qu’en français (en échelle longue), la racine est conservée pour deux multiplications par 1000 successives (en faisant alterner les terminaisons « -ion » et « -iard ») et ne change donc qu’à chaque multiplication par un million.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chelles_longue_et_courte

    • Marco dit :

      Mais l’effet boomerang arrivera d’ici un peu moins de deux ans à ce train là : ce déplacement de main d’œuvre vers les moyens de production militaire se fait au grand détriment de la production civile et le maintien des capacités à entretenir les réseaux (eau, électricité, routes, voies ferrée…).

      Les hommes qui travaillent dans le domaine militaire sont protégés contre une mobilisation et l’envoi au front. Il y a une migration énorme vers les entreprises de la défense mais cela fragilise tout aussi rapidement les domaines industriels civils.
      Cela se matérialise déjà par des pannes et dysfonctionnements que le Kremlin attribue trop facilement à des saboteurs ukrainiens sur le territoire russe.
      Il y a une réel problème de main d’œuvre qualifiée/adaptée dans l’industrie russe et cela va s’aggraver rapidement avec cette priorisation de leur industrie militaire.

      • Mica X dit :

        Les infrastructures n’étaient pas au top mais en effet elles se dégradent à la vitesse grand V dans ce pays au climat rude, la corruption n’aide pas (voir les digues rompues ces derniers temps).
        Bref le pays est en train d’intégrer le tiers monde mais fabrique ou retape de vieux machins guerriers, pour le plus grande gloire du sanguinaire

    • Bazdriver dit :

      @PK. Ne serait-ce que pour les chars ils en produisent combien par année ?? Quelques centaines effectivement. Question forfaitaire , combien d’Abrams neufs ( je ne parle pas de ceux qui sont simplement passés par une mdernisation) les US produisent???. Pour les obus ok, les Russes sont à plus de 1miilion par an aujourd’hui, les US à 450000, la France à 15000…..

    • joe dit :

      C’est pas faux. Néanmoins il convient de rappeler que la phrase :  » les perspectives de croissance de l’économie russes sont solides, avec une hausse attendue du PIB de 2,6 % en 2024″, ne signifie pas que la russie à une économies aine. C’est tout le contraire. Augmenter artificiellement le PIB en produisant des bombes et autres matériels, qui sont détruits dans la foulée et pas vendu à l’export est une très mauvaise nouvelle. Ils produisent de nouveau beaucoup de munitions mais qui sont pour la grande majorité, destinée à être tirée via des vecteurs obsolètes, D’où la masse de production pour compenser. Il faut entre 3 et 5 fois plus d’obus à la russie pour arriver à un effet terminal militaire « acceptable ». Pendant ce temps l’Ukraine continue à produire toujours plus de drones, inclus des drones ou missiles (Neptune 2) capables d’atteindre les infrastructures russe loin en profondeur. Les exports russe d’armes sont à la rue, l’Europe va continuer à se sortir de l’énergie russe au fil des années, tout en produisant plus d’armes et munitions pour l’Ukraine. D’ou l’importance pour l’Ukraine de continuer à taper les raffineries, dépôts et usines d’armes. Cela créer une désorganisation et des contraintes supplémentaires, qui pèsent au final sur la russie, quoiqu’ils en disent.

    • Elwin dit :

      Train de sénateur : 50 000 soldats russes tués identifiés nominativement. J’aimerai pas bosser pour vous.

    • Bobby La Trousse dit :

      Ce mec raconte n’importe quoi, les russes ne construisent rien ils mettent just la clim et un coup de peinture sur des vieux T-50, T-60, T-70 stocké depuis 50 ans. Pareil pour les BMPs ce sont tous des vieux machins remis a jour à la va vite.

      Sauf que la source est en train de ce tarir. C’est un joker qui sert qu’une fois.

  3. Bastan dit :

    Budget militaire de la France 44 milliards d’euros en y incluant je pense les forces nucléaires. Et combien de divisions, chars, artillerie pouvons déployer en cas de conflit avec la Russie? Pour quelle durée de guerre?

    • mich dit :

      On voit que vous suivez depuis longtemps notre budget militaire pour sortir des remarques aussi intelligentes !!!

    • Shanti dit :

      On dit une semaine. C’est médisant. Je suis sûr qu’on tiendrait 10 jours. Le temps que le gouvernement se carapate à Washington.

      • Clavier dit :

        Oui, ce serait plus prudent que Bordeaux…

      • dolgan dit :

        10 jours, cela laisse une bonne marge pour un conflit qui ne dépasserait pas la semaine avant la capitulation ennemie.

    • Benoit dit :

      Mais personne n’imaginait faire une guerre avec la Russie.

    • Marine dit :

      La France ne sera jamais en guerre toute seule contre la Russie. C’est le principe d’être dans des alliances. Donc, s’il doit y avoir une guerre contre la Russie, en face il faudra compter toute l’UE et l’OTAN. Et là, ça fera énormément plus que la France seule, et ça suffira pour faire réfléchir Poutine (même si on exclut les USA du nombre).

    • Jack dit :

      @Bastan : « Et combien de divisions, chars, artillerie pouvons déployer en cas de conflit avec la Russie? Pour quelle durée de guerre? »
      .
      Pour cela, il faudrait que la Pologne ait été envahie et vaincue… Admettons
      Pour cela, il faudrait que l’Allemagne ait été envahie et vaincue… Admettons
      Pour cela, il faudrait que l’OTAN n’ait pas réagi… Admettons
      … Je dirais 7400 divisions, 3282 chars, 3661 CAESAR (dont 349 en cours de regonflage de pneus).
      .
      Bin Quoi ? Ma réponse est absurde ? Comme votre question, en fait 😉

    • joe dit :

      Putler a choisi de ne pas intégrer l’UE, alors qu’il pouvait le faire, mais cela supposait que la russie ne soit pas vue comme une grande puissance (ce qu’elle n’est plus, pas plus que la France ou l’Angleterre). Faire prospérer le pays pour rejoindre la qualité de vie que les pays baltes sont en train d’acquérir, suppose d’être une VRAI démocratie, pas une dictature avec une assemblée 100% vendue au dictateur du moment. Les pays Européens ont certes baissés les bras pour profiter des « dividendes de la paix », la plupart ont rejoint l’Otan. C’est la somme de ces moyens qui fait la force… de la France et de tous les autres pays, bien moins bien préparé que la France, inclus l’Allemagne et l’Angleterre qui ne sont que l’ombre de ce qu’ils étaient il y a ne serait ce que 20 ans. La France ne ferait pas mieux que l’Ukraine dans les mêmes circonstances, sauf qu’elle n’aurait pas été attaqué car membre de l’Otan. C’est pourquoi l’Ukraine doit rejoindre l’Otan. Pour sa sécurité… et celle des citoyens russes qui n’iront plus mourir pour leur dictateur. La russie n’attaque QUE les faibles, systématiquement.

  4. Bob dit :

    On ne peut parler d’économie de guerre en Russie alors que la mobilisation générale n’est toujours pas décrétée, que les kontracty reçoivent du fric à gogo et des avantages comme des obsèques payés et que la guerre n’est pas déclarée. La BITD russe fournit en masse grasse au PCC et au fiasco des sanctionnettes économiques (+5 md € de balance commerciale pour ma mère Russie avec la France en 2023) et un fiasco à la longue liste de la DRM. Avec 6% (voir 8% selon la banque mondiale) du PIB pour l’effort de guerre, on est loin de l’économie de guerre et de l’URSS avec 20% qui était en économie de guerre permanente alors qu’elle ne commençait pas avec les capitalistes.
    Je n’ai pas lu l’étude du SIPRI mais s’ils prennent le prix d’un VAB de 40 ans au prix d’un Griffin neuf comme Brienne ou bien ils ajoutent le matériel soviétique à l’Ukraine…ou bien ils ne prennent pas en compte les MBT et autres véhicules blindés soviétiques vieillissants en stock à l’air libre remis à niveau par centaines, les russes ont dépensé plus. On peut constater le technologique d’artisanat de luxe du complexe militaro-industriel Otanien avec les quantités échantillonnaires et non mise à niveau du matériel militaire.

    • LEONARD dit :

      @Bob
      « La BITD russe fournit en masse….. »
      Ben….
      Pas sûr.
      Si l’on prend les livraisons officielles d’avions de combat, par exemple, y a pas grand chose. (4 SU34 et 2 SU35 pour le S1)
      https://twitter.com/Strike_Flanker
      C’est moins que les pertes sur la période.
      Pour les chars, vu que chaque T62 « rénové » est considéré comme une livraison « à neuf », difficile à évaluer. Ce qu’on sait, par contre, c’est que les stockages de réserve sont de plus en plus asséchés:
      https://twitter.com/Jonpy99/status/1782479782938054997
      Si l’on ajoute l’usure des matériels (tubes d’artillerie, notamment), 2024 pourrait bien être la dernière année d’existence de la puissance terrestre ruZZe.
      Côté ukrainien, les pertes sont d’un rapport de 1 à 4. L’aide US devrait permettre de « tenir » en 2024, si l’Ukr arrive à intégrer/former/commander les nouveaux personnels/brigades. A court terme, on peut s’attendre à une recrudescence des frappes de Himars sur les arrières et à une livraison massive de Bradley/M109/M177 pour compenser les pertes et/ou équiper de nouvelles unités ( Pb, il faudra 4 à 6 mois pour les rendre opérationnelles). Comme il y a de grosses probabilités que le stock de matériels soviètiques Ukr (et mondial), ait tendance à s’assécher, l’Ukr devra « tuiler » l’équipement de ses brigades en matériel occidental.
      La prochaine phase d’optimisme pour Vlad et ses séides, ce sera les élections U.S de Novembre/Janvier. D’ici là, ils grapilleront des Km2 dans le Donbass et continueront à bombarder les civils, avec une interrogation: Quelle réserve stratégique de matériel/munitions conserver face à l’Otan, s’il venait à celle-ci l’envie d’être plus agressive ? (Nan, je rigole, mais la parano ruZZe y croira).

      • joe dit :

        Citation : »Nan, je rigole, mais la parano ruZZe y croira ». @LEONARD c’est en fait une très bonne remarque, car il n’est pas impossible que putler invoque cette excuse pour se replier dans ses frontières d’origines, sous couvert d’avoir détruit le potentiel militaire de l’adversaire (sic) et de se préparer contre une future agression de l’Otan (mais factuellement impossible car il s’agit d’une alliance de Défense, pas d »attaque). Espérons que les élections de Novembre fasse ressortir une claire victoire de Biden, donnant la majorité à la Chambre des Représentants. Ainsi ils auront toute l’attitude pour envoyer des signaux audibles par putler, car cet individu ne comprend que le rapport de force comme étant une négociation valide.

    • Avekoucenzeh dit :

      Pour dire « et même », l’adverbe « voire » convient parfaitement, mais pas le verbe « voir ».

      Avec 6 % (voire 8 % selon la Banque mondiale).

  5. PHILIPPE dit :

    Ce qui est certain c’est que les tergiversations du sénat américain à soutenir financièrement l’Ukraine sont à l’origine d’un surcroît ponctuel de victimes même si elles viennent de cesser.

  6. Personne dit :

    Ca manque de recherche dans cette article. la quasi totalité des aide US va aux entreprises US et au pentagone. Quant aux prix des systemes militaires on est sur du facteur x10 pour le materiel OTAN comparé aux russes et comme on l’a vu les quelques 15 tanks livrés a 5 million € piece brulent assez facilement et aussi bien que les tank russes. Les quelques missiles anti aerien a 1 million piece sont utilisés contre des drones coutant 20 000€ et le peu de systeme qu’ils ont sont detruits en grand nombre, video a l appuie. Quand la ressources humaine, ils sont en grand manque de soldats. La corruption doit etre grande des deux cotés sauf que l etat du pays empeche les ukrainiens de lutter contre. Les ressources naturelles et industrielles sont en net faveurs pour la Russie. L’ukraine dispose encore de quelques moyens pour piquer les russes mais pas de moyen pour gagner la guerre ou reprendre du terrain.

    • joe dit :

      Oui l’opération spéciale de trois jours se déroule suivant le plan. pourquoi lutter ? parce que la liberté n’a PAS de prix camarade.

      • Little Big Horn dit :

        ce sont les camarades américains et anglais, s’opposant à toute trève qui était demandée par Zelensky après deux jours, qui ont transformé cette opération de 3 jours qui réussissait, en guerre de coalition contre la Russie, qui se transforme comme prévisible, en anéantissement de l’Ukraine, qui va aller à son terme .
        Il faut assumer, Joe, au lieu d’être le petit télégraphiste du lobby américain

        • Vert-de-gris dit :

          Quand vous jouez aux Indiens, le bois de votre arc est en prunier et les pointes de vos flèches cuivre ?

        • joe dit :

          J’assume des faits, pas des suppositions ou des faits « alternatifs » qui viennent directement du kremlin. Premièrement c’est bien Zelensky qui a refusé l’évacuation plutôt que la fuite. Deuxièmement, il avait proposé de « céder » la Crimée… mais putler se croyant invincible en attaquant de trois côtés, comptait sur l’effondrement de l’Ukraine. Rappelons un autre fait tout à fait anecdotique : c’est bien la russie qui envahie l’Ukraine pas l’inverse. L’Ukraine n’a RIEN à céder, ni à putler ni à une quelconque autre nation. Par ailleurs je ne suis télégraphiste que de ma propre volonté, celle d’un démocrate républicain et Français, qui défend des principes et pas les dictatures. A chacun ses marottes camarade 🙂

    • Cet cette set Sète Seth sept dit :

      Dans cet article.

    • Nemo dit :

      @Bob, votre nom est @Personne ?

  7. Souvenirs d'Asie Centrale Soviétique dit :

    En fait cela n’est pas vraiment comparable, d’un côté on a la Russie poutinienne avec ses budgets en roubles, et une main d’œuvre basse rémunération …et de l’autre l’Ukraine qui achète des produits au prix du marché international, donc en réalité l’Ukraine a plus dépensé !

    • tete à cloaque dit :

      Ce n’est pas comparable mais vous comparez.
      Un salaire de 800 euro russe équivaux un salaire de 2000 euro en France.La seule chose est que la vie est 2 à 3 fois moins chère en Russie ( Avec un train de vie équivalant, une santé et une éducation qui fonctionnent vraiment),et qu’en France à la fin du mois il ne reste rien alors qu’il reste presque 100 euro à un russe.( Un e.phone coûte 50% de moins malgré les sanctions)
      Même en prenant le PIB clairement sous estimé de 700 Mds de la Russie, le rapport PIB/Habitant/pouvoir d’achat, la Russie est 5 ieme Mondiale, la France est 28 iéme. On était 5 ieme il y a 25 ans. Un gros PIB pour ne rien s’acheter.( Chiffres du FMI et de l’OMC.)

      • dolgan dit :

        Oui. Et si tu veux que papy ait accès a la maison de retraite, il faut juste t engager dans l armée. un pays de rêve.

        Et si tu survis, on t offriras un pigeonnier.

      • Mica X dit :

        C’est con tous ces russes qui partent à l Ouest, combien d’européens vont dans l’autre sens

        PS le système de santé RuSSE je connais bien, en dehors de cliniques pour riches, très chères et peu nombreuses, tu peux crever…

        L’espérance de vie russe est nettement plus courte, mais comme pour le rouble, il en ont plus pour moins longtemps…

      • dolgan dit :

        Une éducation qui fonctionne?

        Dans l école russe, un petit blanc aux yeux bleus nazi peut tabasser une élève russe blanche en classe , avec les encouragement racistes de ses petits camarades et la prof qui regarde tranquillement comme si tout était parfaitement calme dans la classe.

      • Beuaaargh dit :

        T’as raison Léon, la Russie, c’est le paradis ! Tu y vas quand pour faire soigner tes soucis gastro-intestinaux ?

  8. Speedbird 101A dit :

    pas étonnant : ce sont les mêmes !

  9. vrai_chasseur dit :

    A trop parler en % de PIB, les études comme celle du SIPRI comparent un peu des choux et carottes.
    Le conflit en Ukraine est une guerre stock contre flux : stock soviétique contre flux occidentaux d’armements.
    Pour employer (de façon un peu caricaturale) le même langage que l’étude, la Russie mène la guerre en grande partie avec du « % de PIB de l’URSS » sous forme de stock et l’Ukraine en grande partie avec du « % de PIB de pays occidentaux » sous forme de flux.
    – Le gros problème russe est la façon dispendieuse de mener la guerre, donc de taper dans le stock comme s’il était inépuisable. A ce niveau de consommation, le reconstituer devient un enjeu difficile. En d’autres termes, s’il fallait que la Russie produise l’équivalent en valeur et quantité de ces stocks soviétiques aujourd’hui, afin de continuer à faire la guerre comme elle le fait actuellement, ce serait a minima entre 30 et 35% du PIB qu’elle devrait injecter dans sa BITD. Et elle ne le peut pas car elle a atteint une limite dure : la capacité finie des ressources humaines productives qualifiées de sa BITD. On peut injecter tous les % de PIB que l’on veut en argent, si aucun ouvrier qualifié n’est disponible devant une machine-outil pour aléser un corps d’obus, il ne sera pas produit.
    Le symptôme est que si son économie avait de la marge de manœuvre d’accélération, la Russie aurait produit elle-même ses obus et ses drones, elle n’aurait pas fait appel aux économies de production nord-coréenne et iranienne. Et elle aurait déjà remplacé ou mis en chantier une partie de ses navires coulés en Mer Noire.
    – Côté ukrainien le gros problème est que la façon de mener la guerre dépend du maintien des flux d’armement à un niveau stable. Vu la tension sur le renouvellement des ressources humaines combattantes, toute discontinuité de fourniture d’armements se traduit par une perte de terrain. La limite dure de l’Ukraine est que le maintien au niveau des flux d’armements dont elle bénéficie, ne dépend politiquement pas d’elle.

    • speedbird101A dit :

      Sauf que on a vu qu’ il y en a qui ont des flux épuisables, et d’autres des stocks inépuisables….tout est relatif dans la guerre…

      • Faites une pause dit :

        Vous avez perdu pied avec la réalité depuis longtemps, Speedbird. Vous le savez, nous le savons, il faudrait arrêtez de faire comme si ce n’était pas vrai.

        Cela n’amène pas de réponse écrite de votre part mais juste un début de réflexion de votre côté : comment le stock russe peut-être inépuisable ? Par quel tour de magie les matériels militaires russes se recréeraient-ils tout seuls, sans matière, sans main d’œuvre, sans argent ?

        Le Russe de votre enfance (ou plutôt le Soviétique) était une image de propagande, une image d’Épinal. Il n’est pas réellement invincible, rustique, résilient à l’infini comme vous nous l’affirmez sur ce blog.
        Les quelques Russes avec qui j’ai des échanges n’en peuvent plus, ils sont humains et à bout.

  10. Ventoux du 40 dit :

    L’aide adoptée par le congrès US (Ukraine, Israel) est un pack de relance pour l’industrie américaine.
    L’argent (prêts+ intérêts ) alloué à ces pays va revenir au US .
    Nous en EU on donne et on rentre en récession !
    Pour comparer ces montants il faudrait prendre le PIB par Habitants (PIB PPA) …

  11. Robmac dit :

    puisque les Occidentaux proclament qu’il ne faut pas laisser les Russes gagner, qu’attendent ils pour intervenir en Ukraine, au lieu de prolonger artificiellement cette guerre par des ‘aides’ ?

    • Pyjama dit :

      vous oubliez la notion que l’occident n’a pas encore découverte : le courage.

  12. Amiral dit :

    il faut nuancer ce quasi équilibre par le fait que la russie dépense énormément dans son arsenal nucléaire , « inutilisable » : sous marins SNLE (et SNA d’ailleurs), missiles balistiques, missiles tactiques. Ca représente une grosse partie du budget militaire russe qui ne sert pas dans le conflit (et espérons que ça ne serve jamais). Sur le terrain les Ukrainiens ont désormais plus de budget que les russes

    • dolgan dit :

      Les moyens de la composante stratégique russe sont engagés dans ce conflit . on peut citer les avions et certains missiles.

  13. Alfred dit :

    Comparaisons technocratiques à coups et de chiffres exprimés en dollars et de pourcentages qui ne sont pas sans rappeler ce dont sont capables de produire les cabinets de conseils. Comme si une guerre se limitait à cela. Ils oublient au passage d’estimer, les pertes humaines, les destructions, les spoliations et trafics en tous genres au détriment des populations pour le plus grand profit de ceux qui tireront les marrons du feu. Car le processus est bien engagé en Ukraine tant au niveau de l’évaporation de l’aide financière que du rachat des terres agricoles (28% des meilleures terres deormais detenues par des oligarques et des goupes ou des fonds étrangers). Sans parler du futur gâteau de la reconstruction sur lequel tout le monde lorgne. Le reste n’etant que gesticulation politique et conflit d’intérêts financiers divergents enrobés de grands principes

    • C'est quoi que je vous cause en rapport avec dit :

      Qui ne sont pas sans rappeler ce QUE sont capables de produire les cabinets de conseils.

    • Mica X dit :

      Marrant cette fixette des pro putin sur les terres agricoles, nouvel élément de langage ?
      Combien d ha russes sont devenus chinois ou nord coréens ?
      Hé oui, faut bien reconstruire ce qui a été détruit pat vos potes