Un nouveau véhicule électrique pour les pompiers de l’Air de la base aérienne de Tours
À en croire la page Facebook de la base aérienne 705 de Tours, qui abrite encore l’École de l’aviation de chasse (EAC), c’est une première pour les forces armées. En effet, l’escadron de sécurité incendie et sauvetage (ESIS 1H.705) a perçu, le 26 juillet, un « véhicule sanitaire électrique spécifique pour secours à personne » (SAP) jusqu’alors « jamais utilisé au sein de la Défense. »
En réalité, l’armée de l’Air dispose déjà de véhicules électriques conçus par le constructeur Goupil pour en équiper ses escadrons de soutien technique aéronautique (ESTA). La particularité de l’engin que mettront en oeuvre les pompiers de la BA 705 est qu’il a spécialement été développé pour répondre aux contraintes « liées à la manœuvrabilité dans l’ouvrage enterré de Cinq-Mars-la-Pile », lequel abrite un centre de détection et de contrôle aux normes Otan dont la mise en service opérationnelle sera effective en 2017, dans le cadre du projet ARS (*).
Comme l’explique la BA 705, ce véhicule sanitaire permettra, le cas échéant, d’évacuer de potentielles victimes en toute sécurité, sans avoir à utiliser des brancards à bras sur des distances allant de 250 à 900 mètres. « Le besoin s’était fait ressentir en retour d’expérience suite à différents exercices incendie de grande envergure effectués en commun avec le SDIS 37 et le centre médical des armées de Tours », précise-t-elle.
Ce véhicule sanitaire électrique a donc été mis au point sur la base d’un cahier des charges élaboré en partie par l’ESIS 1H.705. Il a été livré par l’entreprise « Petit Picot« , du groupe Gruau, implantée à Joué-les-Tours.
Ce « tout nouveau véhicule devrait certainement équiper d’autres unités de la défense dans l’avenir », estime la BA 705.
(*) ARS pour Air Control System (centre de contrôle aérien), Recognized Air Picture Centre (centre d’élaboration d’une situation aérienne) de Sensor Fusion Post (centre de fusionnement des informations).