Serval : Début du retrait du Groupement tactique interarmes 3

Alors que les 30 derniers sapeurs de la 2e compagnie du 17e Régiment du Génie Parachutiste (RGP), lesquels ont pris part aux éprouvantes opérations dans l’Adrar des Ifoghas au sein du Groupement tactique interarmes (GTIA) TAP (troupes aéroportées), les premiers personnels appartenant au GTIA 3 ont quitté le Mali pour le sas de décompression de Paphos, à Chype, d’où ils rejoindront ensuite la France.

Armé par le module Guépard, le GTIA 3 a également été engagé dans l’Adrar des Ifoghas, aux côtés du GTIA TAP, après avoir été projeté dès le début de l’opération Serval. Il était notamment constitué par des personnels appartenant aux 1er et 2e Régiments d’Infanterie de Marine (RIMa), au 11e Régiment d’Artillerie de Marine (RAMa), au Régiment d’Infanterie Chars de Marine et au 6e Régiment du Génie.

D’après le quotidien La Dépêche, les 250 sapeurs du 31e Régiment du Génie de Castelsarrasin, qui ont appuyé la 3e Brigade Mécanisée (GTIA 2 pour l’essentiel) devraient aussi commencer à prendre le chemin du retour prochainement. Les premiers sapeurs sont attendus dans une dizaine de jours et les derniers devraient rentrer d’ici la fin juin.

Depuis la fin mars, le dispositif de l’opération Serval se réorganise dans le centre du Mali, afin d’y concentrer ses actions contre les groupes jihadistes résiduels et d’y mener des missions de sécurisation.

En outre, à Tombouctou, ville libérée le 28 janvier par le GTIA 1 (21e RIMa, 3e RPIMa, 1er RHP et 1er Régiment Etranger de Cavalerie) ainsi que par les légionnaires du 2e Régiment Etranger Parachutiste, l’Escadron d’aide à l’engagement (EAE) du 1er RIMa, qui avait pris la relève en février dernier, a transféré la responsabilité de la sécurité de ce secteur à un bataillon burkinabé de la Mission de soutien au Mali (MISMA).

Par ailleurs, une soixantaine de véhicules blindés (dont des AMX-10 RC) ont été désengagés et ont pris la route de Bamako.

Plus de 500 militaires français ont quitté le Mali depuis la mi-avril. Si les conditions le permettent, comme l’a affirmé récemment le président Hollande, ils ne devraient être plus que 2.000 l’été prochain.

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