Agressée, une patrouille « Sentinelle » a ouvert le feu devant le Carrousel du Louvre [MàJ]

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Pour le ministère de l’Intérieur, il s’agit d’un « événement grave de sécurité publique ». Ce 3 février, un individu, armé d’au moins une machette, a agressé un militaire appartenant à une patrouille du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (RCP), alors présente devant le Carrousel du Louvre, à Paris, dans le cadre de l’opération Sentinelle.

C’est alors que les militaires ont ouvert le feu et touché l’agresseur. Ce dernier serait gravement blessé. Selon les premiers éléments disponibles, cet individu transportait deux sacs à dos. D’où l’intervention des démineurs pour en vérifier le contenu et le bouclage du quartier du Louvre. Aucune trace d’explosif n’a été trouvée dans ces bagages.

Selon le préfet de police de Paris, Michel Cadot, vers 10 heures, dans l’escalier « qui descend du Carrousel du Louvre vers l’entrée du musée », un individu a agressé un soldat de la patrouille Sentinelle en criant « Allah Akbar ». Toujours d’après la même source, « le militaire plus proche » a tiré à cinq reprises sur l’agresseur et l’a blessé au ventre.

Par ailleurs, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet, a indiqué qu’une deuxième personne a été interpellée sur les lieux. « Son implication [dans l’attaque] sera déterminée par le procureur de la République », a-t-il précisé.

« Un fonctionnaire qui était en charge de la sécurité a été agressé, visiblement dans le cadre d’une tentative d’attaque à caractère terroriste. Il faut être prudent, mais j’ai cette information », a, de son côté, affirmé Bernard Cazeneuve, le Premier ministre. D’ailleurs, le Parquet anti-terroriste a ouvert une enquête, confiée à la Section antiterroriste de la Brigade criminelle de la police judiciaire de Paris (SAT) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Cette attaque rappelle celle commise à Nice, il y a exactement deux ans jour pour jour, par Moussa Coulibaly contre trois militaires du 54e Régiment d’Artillerie alors en faction devant un centre communautaire juif. L’agresseur était suivi par la DGSI pour sa proximité avec la mouvance jihadiste.

Photo : Archive

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