Un chef d’al-Qaïda ayant menacé la France tué par une frappe américaine au Yémen

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Vous vous souvenez de Hareth bin Ghazi al-Nadhari, cette « autorité religieuse » d’al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), qui avait de nouveau menacé la France au lendemain des attentats commis par les frères Kouachi qui se réclamaient de son organisation? Eh bien il n’aura plus l’occasion de proférer de nouvelles menaces.

En effet, via un communiqué publié ce 5 février, AQPA a annoncé qu’al-Nadhari a été tué par une frappe américaine, avec trois de ses compagnons, dans le sud du Yémen, le 31 janvier dernier.

« Le Yémen a fait le sacrifice d’un groupe de bons musulmans dans une attaque de drone américano-croisé contre leur voiture à As-Saïd dans la province de Chabwa », a ainsi indiqué AQPA.

Des sources tribales avaient en effet affirmé, le 31 janvier, que des membres d’AQPA avaient été visés par une frappe aérienne réalisée par un drone près du village d’As-Saïd. Il s’agissait alors du second raid américain en moins d’une semaine, alors que des doutes avaient été exprimés sur la poursuite des opérations antiterroristes au Yémen, pays en proie au chaos politique.

Le 10 janvier, Hareth al-Nadhari s’était gardé de revendiquer l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo – il laissa ce soin à son chef, Ben Ali al-Anassi -, mais il avait averti que « des soldats qui adorent Allah et Ses messagers sont venus parmi vous. Ils ne craignent pas la mort, ils cherchent le martyr au nom d’Allah ».

En outre, al-Nadhari avait pris position, dans ses nombreuses vidéos de propogande, contre l’instauration d’un califat en Syrie et en Irak par l’État islamique étant donné que les conditions n’étaient « pas requises ».

Photo : Hareth bin Ghazi al-Nadhari, via Wikipedia

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