Le saut du 2e REP sur Tombouctou en images
La reconquête de Tombouctou, ville tombée aux mains des jihadistes d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) lors du printemps 2012, sont encore en cours, selon l’Etat-major des armées.
Les forces françaises ont, dans un premier temps, contrôlé les points d’accès de la ville, après avoir pris le contrôle de l’aéroport. Fait marquant de phase : une compagnie du 2e REP a été parachutée à 3 km au nord de Tombouctou avant de rejoindre les éléments du Groupement tactique interarmes (GTIA) 21e RIMa, parti de Diabali quelques jours plus tôt.
Par ailleurs, à Gao, dans le nord-ouest du Mali, les combats menés par les forces spéciales françaises ont fait 25 tués dans les rangs jihadistes. En outre, une compagnie du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (RCP), partie la semaine passée en Côte d’Ivoire, a été déployée dans le secteur, de même que des troupes tchadiennes et nigériennes.
« Alors que dans le nord du Mali, la ville de Gao a été reprise aux islamistes et que Tombouctou est sur le point de l’être, nous sommes en train de gagner cette bataille », a affirmé le président Hollande, ce 28 janvier. « Quand je dis nous, c’est l’armée malienne, ce sont les Africains, soutenus par les Français », a-t-il précisé, lors d’une conférence de presse donnée à l’Elysée aux côtés du Premier ministre polonais, Donald Tusk.
« Nous avions été amenés à prendre une place importante dans le dispositif parce qu’il y avait urgence, parce qu’il y avait nécessité, péril et menace, mais maintenant, les Africains peuvent prendre le relais » a encore rappelé le président Hollande. « Ce sont eux qui iront dans la partie du nord, dont nous savons que c’est la plus difficile parce que les terroristes y sont cachés et qu’ils peuvent mener encore des opérations extrêmement dangereuses pour les pays voisins et pour le Mali », a-t-il poursuivi.
