Les sous-marins nucléaires britanniques sont dangereux

La Royal Navy dispose, actuellement, de 7 sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) dont 6 de classe Trafalgar et un Astute, ainsi que de 4 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de type Vanguard.

Mais, selon un rapport rédigé en 2009 et récemment rendu public, avec cependant de larges parties « caviardées » par le ministère britannique de la Défense (MoD), les réacteurs nucléaires de ces bâtiments sont « potentiellement vulnérables ».

Ainsi, le commodore Andrew McFarlane, responsable de la sécurité nucléaire au MoD a estimé, dans ce document, que « les pratiques britanniques actuelles sont très loin des ‘bonnes pratiques’ couramment admises » ailleurs.

Le problème des sous-marins britanniques, d’après lui, se situe au niveau de leurs réacteurs à eau pressurisée, qui pourraient être sujets à « une défaillance structurelle du circuit primaire ». En clair, en cas de « libération de produits de fission hautement radioactifs », autrement dit, de fuite, il existe « un risque significatif pour la vie de ceux qui sont à proximité et un danger pour la sécurité du public dans un rayon de 1,5 km autour » du submersible.

En plus du risque de fuite nucléaire, ces problèmes de réacteur sont aussi de nature à causer « la perte du contrôle de l’immersion », c’est à dire qu’un sous-marin ne serait plus en mesure de faire surface. Et l’on imagine les conséquences que cela pourrait avoir…

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