Les marins prennent un ver

Un « ver » informatique a pénétré le réseau interne non protégé de la Marine nationale, Intramar, et a ainsi perturbé, depuis le 21 janvier dernier, l’utilisation des logiciels de messagerie et de navigation.

Cependant, la réaction des informaticiens de la Royale a permis d’empêcher la propagation du ver en coupant les noeuds de communication avant de finir par l’éradiquer. La cause de cette infection serait vraisemblablement dûe à un fichier corrompu transféré sur Intramar à partir de la clé USB d’un utilisateur.

Ce souci informatique n’a pas affecté le réseau Sicmar (Systèmes d’information et de commandement de la Marine), c’est à dire celui qui concerne les informations sensibles.

Par ailleurs, depuis le 6 janvier, les réseaux informatiques du ministère de la Défense britannique (MoD) sont également la cible d’un virus. Ainsi, selon Defense Tech, 24 bases de la Royal Air Force et 75% des bâtiments de la Royal Navy – dont le porte-avions Ark Royal – auraient des ordinateurs infectés par ce code malveillant. Comme leurs homologues de la Marine nationale, les Britanniques ont déconnecté du réseau toutes les machines contaminées.

Par mesure de sécurité, le nom du virus n’a pas été dévoilé mais selon des experts en sécurité informatique, il pourrait s’agir du ver Conficker, qui profite d’une faille dans Windows Service Server pour se propager. Cependant, le virus n’a pas affecté le réseau servant à transmettre les informations sensibles. »Aucune donnée classifiée ni personnelle n’a été compromise » a assuré, en début de semaine, le MoD, qui a également indiqué qu’une solution pour éradiquer le virus était en cours d’essai.

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