Le premier vol du planeur hypersonique français V-MAX est (enfin) pour bientôt, promet M. Chiva
En janvier 2019, à l’occasion de ses voeux pour la nouvelle année, Florence Parly, alors ministre des Armées, avait créé la surprise avec l’annoncé d’un programme consistant à mettre au point le démonstrateur d’un planeur hypersonique, appelé V-MAX [Véhicule Manoeuvrant Expérimental].
« Beaucoup de nations s’en dotent, nous disposons de toutes les compétences pour le réaliser : nous ne pouvons plus attendre », fit-elle alors valoir, dans une allusion à la Russie, à la Chine et aux États-Unis. Et il s’agissait d’aller vite puisqu’elle avait dit attendre un premier vol d’ici la fin 2021. D’autant plus que, avait-elle insisté, ce V-MAX allait permettre « saut technologique pour bon nombre de nombre de nos capacités ».
Quelques jours plus tard, la Direction générale de l’armement fit savoir qu’elle avait notifié le projet V-MAX à ArianeGroup, qui devait alors s’appuyer sur les recherches de l’ONERA « pour réaliser un prototype de planeur hypersonique à l’horizon de 2021 ».
Cela étant, la DGA ne partait pas d’une feuille blanche étant donné qu’un projet de même nature avait été mené dans les années 1960 par son « ancêtre », savoir la Délégation ministérielle pour l’armement. Appelé VERAS [Véhicule expérimental de recherches aérothermodynamiques et structurales] et confié à Nord-Aviation, il avait mobilisé notamment Carbonne Lorraine, Pechiney, l’Institut national de sciences appliquées [INSA], l’Université de Poitiers ou encore le Centre d’essai aérospatial de Toulouse [CEAT].
Présenté au Salon de l’aéronautique du Bourget en 1969, le VERAS fut finalement annulé deux ans plus tard… alors qu’il devait effectuer son premier vol à bord d’une fusée Diamant A lancée depuis le Centre d’essais des Landes. Si la contrainte budgétaire a motivé en partie cette décision, celle aurait surtout été prise par le manque de matériaux nécessaires à sa construction [un alliage de niobium, contenant des additions de titane, vanadium et zirconium, ndlr].
Quoi qu’il en soit, en mai 2021, Mme Parly confirmé que le premier vol du V-MAX aurait « lieu dans les prochains mois ». Puis rien n’est venu. Et rien ne s’est passé non plus en 2022. Aussi pouvait-on s’interroger sur la suite donnée à ce projet…
Lors d’une audition dédiée à la dissuasion nucléaire, à l’Assemblée nationale, le Délégué général pour l’armement [DGA], Emmanuel Chiva, a dit quelques mots au sujet du V-MAX.
« Nous nous intéressons à l’évolution des menaces et avons lancé des programmes pour explorer de potentielles évolutions de nos propres systèmes. Ainsi, les démonstrations de briques technologiques pour planeurs hypersoniques – Véhicules Manœuvrant eXpérimentaux [VMaX] – seront bientôt entreprises. Il a fallu, pour ce faire, construire une base de lancement de fusées-sondes dans notre centre d’essais de Biscarosse », a en effet affirmé le DGA.
Par ailleurs, celui-ci a également évoqué l’ASN4G, le futur missile nucléaire « hypervéloce » qui remplacera l’ASMP-A Rénové [air-sol moyenne portée amélioré] de la composante aéroportée de la dissuasion.
« En ce qui concerne l’ASN4G, la phase actuelle de préparation et de dérisquage doit permettre une mise en service opérationnel, sous Rafale au standard F5, dans le courant de la décennie 2030-2040 », a rappelé M. Chiva.
« Le missile a été conçu en natif, pour qu’il puisse disposer d’une capacité d’évolution des performances au fil de sa vie opérationnelle, notamment pour tirer parti des capacités d’emport accrues du NGF [avion de combat de nouvelle génération], dans le cadre du système de combat aérien du futur [SCAF] », a-t-il continué. Et de préciser : « Ce missile à superstatoréacteur est hypersonique, seule voie technologique permettant un niveau d’ambition suffisant compte tenu de la densification des menaces et de l’évolution de la situation géostratégique ».
En outre, cet ASN4G ne pourra être emporté par le NGF que « dix à quinze ans après sa mise en service opérationnel sous le standard F5 du Rafale », ce qui « nous oblige à faire preuve pour cet appareil d’une certaine exigence en matière d’ambition, pour que sa capacité de pénétration reste crédible, au moins jusqu’en 2060 », a conclu M. Chiva.
En voilà une bonne nouvelle !
Oui enfin une bonne nouvelle. Le premier vol devait initialement se dérouler avant fin 2021, il était temps. J’espère que le premier vol se déroulera bien
Se comparer à la Chine et aux USA c’est d’un ridicule : comme les USA et la Chine ont déjà investi dans ce domaine donc la France doit en faire autant. Pour info la Chine et les USA vu leurs puissance économique et financière peuvent se permettre d’investir dans toute sortes de domaines alors que nous non. Faut arrêter de vouloir faire la course avec eux.
Le vol du planeur VMax n’avait pas était repoussé , à cause de l’offensive Russe en Ukraine non ?
N!avait pas été repoussé.
c’est « Hyper » bien!
Bonjour à tous ! Est ce que planeur hypersonique et MIRV sont compatibles ? Enfin plutôt est ce qu’un planeur hypersonique peut délivrer plusieurs tête nucléaire ? Et est ce que par exemple il est envisageable d’avoir la base d’un M-51 propulser un planeur hypersonique et d’être intégré plus tard sur les SNLE (est ce que ça rentrerai en termes de dimension) ? Merci pour vos retours et désolé pour ces questions un peu naïves !
Le V-Max s’apparente beaucoup plus au planeur hypersonique Common Hypersonic Glide Body C-HGB US qui va devenir le cœur des systèmes AGM 183-A – ARRW et du Conventional Prompt Strike qui sera utilisé en silos de lancement sur remorques et sur les grands destroyers DDG-1000 Classe Zumwalt.
1> Il s’agit de planeurs hypersoniques bi-coniques assez compacts de 2,4 m (8 pieds) de long dotés de 4 ailerons delta allant jusqu’à 0,9 m (3 pieds) de diamètre HT. Ils sont construits comme tous les corps de rentrée hypersoniques en carbone-carbone avec des parties en Carbure de Silicium et d’autres (pointe) en carbure de Hafnium-Tantale, des matériaux pouvant subir des échauffements de 3.000 à 3.700°C sans sourciller.
2> Ces C-HGB sont donc « petits », ne portent même pas de charge explosive, et, a fortiori, ne pourraient porter aucune tête MIRV. Ces planeurs hypersoniques manœuvrent à coups de commandes par jets, ricochent sur des couches de haute atmosphère en surfant sur leur onde de choc et leur plasma (Waverider) et sont des moyens de frappe chirurgicale CLASSIQUE non nucléaire ultra-ciblée, mais imparable. C’est leur énorme énergie cinétique (Mach 20 hors atmosphère, sans doute vers Mach 8 à 10 au retour sur terre) qui développerait à l’impact plus de 2.700 Mégajoule, soit l’équivalent de 645 kg de TNT ( bombe de 800 kg avec ferraille ).
3 > Les 5 à 7 têtes MIRV au sommet des M-51 (suivant le nombre de leurres accompagnateurs) ne sont, elles, que des corps de rentrée non manœuvrant ( pas des MARV ). Aussi en carbone-carbone, treillis de carbone / tungstène / tantale Scoubidou infusé à la vapeur de carbone avec, à l’intérieur, une bombe H de 150 kT.
Merci pour ces informations très précises.
Toutefois, concernant nos armes de dissuasion, ne le seraient-elles un peu trop ?
Bien qu’il soit fort probable que vous maîtrisiez suffisement votre sujet pour distinguer ce qui est du domaine public de ce qui est du domaine confidentiel, certaines questions sont parfois assez techniques pour n’être pas totalement naïves (je n’affirme pas que ce soit le cas de celle de Bruno).
Tout cela est dans le domaine public, rien de « confidentiel défense », je vous rassure…..
Merci beaucoup ONERESQUE, d’accord je comprends mieux, enfin je crois. Effectivement je voyais plutôt le V-MAX comme l’Avanguard ou le DF-17.
@ONERESQUE
D’après la précision apportée par le billet de @Laurent Lagneau sur la signification du sigle V-MaX, avec « Ma » pour « manœuvrant », les exigences de précision en matière de pilotage ou de navigation ne sont-elles pas trop fortes à cette vitesse pour ne compter que sur l’énergie cinétique de ce « Rod of God » du pauvre ?
https://taskandpurpose.com/news/kinetic-bombardment-kep-weaponry/
https://www.naturalnews.com/050890_Rod_of_God_secret_space_weapon_Tianjin_explosion.html
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Ne serait-ce pas plutôt une arme « d’avertissement », histoire de signaler à l’adversaire la cible désignée pour un prochain raid de missiles de croisière conventionnels -ou nucléaires-, qui eux, pourront viser la bonne fenêtre du bon étage pour entrer dans le bâtiment ?
Même si le X-37B a prouvé qu’il pouvait faire une rentrée automatique dans l’atmosphère depuis l’espace, et se poser sur son terrain de destination, je ne pense pas qu’il se pose à Mach 25 sur le seuil de piste !!! 😉
https://www.popularmechanics.com/military/research/a28543381/x-37b/
@farragut Le guidage des engins hypersoniques reste effectivement, vous avez raison, un « challenge » redoutable. Avec un échauffement compris entre 2.200 et 3.300°C suivant l’altitude et la vitesse, l’engin est noyé dans une gangue de plasma avec des intensités d’ionisation variables suivant les zones. Plus une seule onde EM ne peut traverser cela (sauf quelques UV-X ?), pas radio, ni radar…. Les Space Shuttles et tous les autres subissaient un « black-out ». DONC, si guidage il y a, il ne peut-être que par centrales inertielles gyrolaser….sans recalage, ni stellaire, ni GPS, ni Laser désignateur……Une précision suffisante pour frapper à 10 m près…..pour plusieurs centaines de kg arrivant vers 3 km/s, 2.700 MJ…..çà « marquera quand même les esprits du camp d’en face »….à tout le moins
Les têtes « mirvées »sont balistiques. Si le lanceur était un planeur hypersonique, il faudrait que les cibles soient relativement rapprochées les unes des autres de manière à ce qu’en fin de vol (et après les virages pour perturber les systèmes de défense adverses), le planeur les largue. Les cibles doivent donc soit être +/- alignées le long de la trajectoire (qui peut faire des S) pour des larguages individuels, soit regroupées pour un largage simultané.
Pour combiner MIRV et VMax, j’imagine plut^ot un gros missile (1er étage) lançant plusieurs planneurs hypersonniques (2ème étage + ogive) de manière à leur donner la vitesse initiale nécessaire à l’emploi du statoréacteur, chaque planeur ayant une trajectoire individualisée après séparation du 1er étage.
Merci à vous ji_louis, oui c’est ce que je me disais instinctivement aussi pour les MIRV, effectivement les missiles purement balistiques ont une apogée bien plus élevée (1200 km pour le M-51) ce qui leur permet d’avoir des zones de frappes plus vastes.
Du coup à réserver aux mégalopoles. Je ne vais pas citer de continent, ni de pays.
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Mais dans ce cas là où qu’on frappe, on fait mouche sur plusieurs centaines de kilomètres.
si quelqu’un ici a la réponse (pas juste un avis), ça m’étonnerais qu’il la donne
@ Bruno
Je ne sais pas mais j’extrapole en fonction de mes sources.
le missile balistique type M51 emporte plusieurs ogives et des leurres. le nombre importe peu, intéressons nous plutôt à leur capacités de manœuvre.
Dans un premier temps, il y a les ogives purement balistiques: elle suivent une trajectoire en cloche aisément prédictibles pour qui peut les suivre… autant dire pas tout le monde.
ensuite et plus fourbes, il y a les ogives à trajectoire mirvées. accompagnées de leurres, elle peuvent manœuvrer un peu quand elles retombent afin de se protéger -un peu- des missiles intercepteurs de type THAAD et S200/500.
enfin il y les planeurs hypersoniques qui sont réellement manœuvrant avec des capacités d’évasion préprogrammées, ou capable de faire des virages serrés.
concernant la taille, les planeurs rentrent dans les missiles stratégiques, mais pas l’inverse.
Sinon, pas question de les placer dans un avion moins gros qu’un Airbus A 320.
Personnellement, je note que la DGA veut le nouveau missile sous Rafale, alors qu’à l’origine, le SCAF trouvait l’ensemble de ses caractéristiques dans l’emporte en soute de ce missile normalement bien plus volumineux que l’ASMP: soit la taille d’un mirage IV avec des formes furtives.
autant d’exigences contradictoires.
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On revient au monde réel.
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Merci les Allemands de traîner autant des pieds, on a échappé à un énorme gaspillage.
Enfin, je crois me souvenir que le vol initial du VMax devait se faire aux USA sur une fusée de leur conception.
Donc deux ans de retard, pour construire un site dédié et sécurisé n’est pas du luxe.
On se sort de cette affaire par le haut en esquivant l’aide de l’oncle Sam pour des économies de bout de chandelles. Ce qui est inexcusable sur un programme vital assorti d’un gros budget.
Merci E-Faystos !
Et je viens de voir quelque d’aussi interpelant que le V-Max aux États-Unis, c’est le véhicule expérimental hypersonique LEA ( https://twitter.com/VincentLamigeon/status/1413752244860858369 ) qui doit valider des technos pour le ASN4G devait initialement être tiré d’un Tupolev Tu-22 .
Enfin ! Un retour aux moyens d’essais souverains sont nécessaires pour ce type de vecteur et les armements qui en découleront.
Le centre d’éssai des Landes est trop petit pour ce type de besoin. Quand on vise des centaines de kilomètres, il faut un centre plus isolé, dans les iles kerguelens par exemple.
Pour les essais de missiles balistiques, le centre d’essai des Landes tire du côté de la Guyane; c’est assez loin, à votre avis ?
Puisqu’il est question de M. Chiva, lors d’un récent entretien sur L.C.I. , le journaliste a bien insisté tout au long de l’émission sur Mr Ki-va et non Chi-va… Quelqu’ un a t-il une explicaion sur l’origine du patronyme ?
Origine et étymologie du nom CHIVA
Origine : chiva est un nom de famille derive de chive, forme normande et picarde de cive oignon surnom de producteur
Et comme en normand ce qui s’écrit cha est prononcé ka, il est possible que kiva soit (ou ait été à une certaine époque) la bonne prononciation.
Il est aussi possible que le présentateur ait cru ce nom d’origine italienne et l’ait prononcé comme tel (Chiara se prononce kiara en italien, pas chie-à-ras).
Il est enfin possible que, pour des raisons de phonétique un peu « laxative », certains préfèrent prononcer ki un nom qui commence en chi, quelle que soit son origine.
Comment le DGA prononce-t-il lui-même son patronyme ?
LKI?
Tout s’expliche… ^^
Peut-être parce qu’il est en charge de trouver ce « qui va » pour la France !
Plus sérieusement son pedigree est impressionnant :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Chiva
https://www.defense.gouv.fr/aid/emmanuel-chiva
Les journalistes….
Plus sérieusement, Emmanuel Chiva a un profil scientifique + entrepreneur, qui contraste avec le profil habituel des ingénieurs de l’armement au sein de la DGA.
Il est en train de doper l’innovation dans cette vénérable maison, appliquant à la lettre la consigne que lui avait confiée à l’époque la ministre Florence Parly, qui l’avait imposé devant 10 autres candidats : « l’innovation raisonnable, c’est une ambition pour les médiocres. Il faut de l’ambition déraisonnable pour aller plus haut. »
Emmanuel Chiva tenait un blog personnel appelé VMF214, très intéressant et riche de réflexions sensées ( http://vmf214.net/a-propos/ ). Malheureusement ses fonctions actuelles ne lui permettent plus d’entretenir ce blog.
Merci pour la découverte.
Quand on sait que le patron de la 214 était un adepte des alcool forts….Mr Chiva a bien choisi son domaine…..
Inflation déclaratoire sous couvert d’une maîtrise des coûts sinon ça va être « escalatoire »… Pas fini de rire.
VMax le nom d une lunette de motard.
espérons que nous en ayons pas besoin pour se protéger les yeux de la poudre de perlinpinpin
Non Yamaha 1700 (voir 750)! C’est un peu plus que des lunettes.
Bien que vu d’HD ce soit un peu pareil ^^
Voire est un adverbe qui signifie « et même », s’écrit avec un e final et est sans rapport avec le verbe voir.
Yamaha 1700 (voire 750) !
Argh, je l’ai déjà entendu celle-là
Le premier V MAX avait une cylindrée de 1200 cc…celui d’aujourd’hui 1700cc, le 1200 VMAX avait la puissance d’un avion de chasse, (comme le disent les motards), mais, des freins et un cadre de poussette… celui d’aujourd’hui à un véritable système de freinage, mais tuerait a coup sûr l’inconscient qui pousserait le 1700cc dans ses retranchements… une moto, ça freine beaucoup moins court qu’une voiture… même avec un très bon ABS.
« VMax le nom d une lunette de motard. » Et aussi un modèle de moto de la marque Yamaha qui, dit on, il ne fallait pas mettre entre toutes les mains!
« espérons que nous en ayons pas besoin pour se protéger les yeux de la poudre de perlinpinpin » Vu les experts en acuité visuelle qui ne cessent de pérorer en ne voyant…………………………..rien!
Bonjour
Non, il s’agit d’une moto mythique plutôt façon avion de chasse sur deux roues…
Freins pas en rapport avec son couple dantesque 🙂
https://www.motoplanete.com/yamaha/1575/1200-V-MAX-1995/contact.html
impressionnant ! connaissant nos imbrications avec d autres Pays notre puissance de Force Stratégique Nationale ne pourra jamais Surprendre ! se différencier, s affirmer et s imposer , en ces lectures ! souhaitons des Secrets! mais bien gardés !
Merci Thank you merci a Tous !
Ceux qui ont créés la navette spatial Américaine se sont inspirés du projet VERAS. Sur le revêtement rayonnant avec des tuiles et la forme delta il me semble.
En résumé
L’Europe n’a plus accès au lanceur moyen russe Soyouz depuis l’invasion de l’Ukraine, le lanceur lourd Ariane 6 accuse un retard de trois ans et le lanceur léger Vega est cloué au sol.
Ces trois contraintes vont obliger Arianespace à tourner au ralenti pendant deux ans ?
donc du temps libre pour ce futur max, et comme toujours qui va payer cette babiolle dans un pays dans ou la dette dépasse les 3000 milliards .
Dassault était sur le coup pour ses propres solutions.
Tout, sauf Français.
Dans l’interview Mr Chiva (avec un Chi comme dans Chirac, Tai Chi, Chi Huahua, etc…) a-t-il indiqué ou devait avoir lieu l’essai?
Plus précisément d’où devait être lancé le VMaX?
Oui, mais un chihuahua qui fait ses besoins en aboyant, c’est aussi un chie ouah-ouah.
(Pardon L.L., pas pu résister.)
essais souverains aux Etats Unis? ce serait presque drôle…
Il avait été rapporté sur ce même blog que les essais du statoréacteur auraient lieu aux Etats-Unis. Or, M. Chiva parle maintenant d’un pas de tir à Biscarrosse. Finalement les essais auront lieu à domicile? C’est donc une deuxième bonne nouvelle.
https://www.opex360.com/2021/09/13/hypersonique-un-depute-se-dit-surpris-par-le-projet-de-tester-un-statoreacteur-mixte-francais-aux-etats-unis/
@patex
L’essai du moteur superstato c’est fait aux USA.. (essai concluant d’ailleurs), il a toujours été prévu que celui du V-MAX devait se faire en France, et pour se faire, construire une base de lancement à domicile… apparemment la base est prête, et les essais du planeur peuvent commencer.
Parlant de ce qui est en cours, il semble qu’on ait décidé d’accélérer la cadence et de rechercher l’efficacite au niveau de la production et des stocks, quitte à remettre en cause les procédures et les habitudes.
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/comptes-rendus/cion_def/l16cion_def2223026_compte-rendu
Reste à voir ce que cela va donner
Les planeurs hypersonique c’est comme les ballons, un beau jouet avec un compartiment pour les piles…c’est l’équipement du pauvre et je doute fort que ces machins puissent échapper à toute détection ou interception même dans l’espace le plus lointain car les radars se développent tout autant et aussi depuis l’espace.
Un planeur hypersonique devra toujours rentrer dans l’atmosphère à faible vitesse, subir un échauffement qui se détecte et tout changement de trajectoire se fait aussi à faible vitesse, tout aussi détectable.
On a vu en Ukraine que l’hypersonique actuel est inférieur en capacités aux ICBM classique de l’époque soviétique, à supposer que l’hypersonique puisse fonctionner, et il n’y a aucune preuve à ce jour, ça peut prendre 10 ou 20 ans voir plus.
Ce machin là c’est carrément pas du tout une priorité, si c’est juste pour faire comme la Russie ou la Chine, effet de mode, il se trouve que la mode change souvent…
Heureusement qu’on a pas fait de prototype de torpille Shkval…
10 ou 20 ans, voire plus.
Oser comparer les bouses russes avec les projets occidentaux…
Pourvu que Micron ne l’apprenne pas et ne veuille associer ”nos zamis allemands pour federer la puissance européenne autour d’un partaze de technologie offert par la France”… ! Herr Scholtz apprécierait pour pouvoir transférer à Rheimettal et à Airbus Deutschland. Quoi qu’il en coûte et en même temps !
Ce futur V-Max (Véhicule Manœuvrant expérimental), dont un déploiement effectif ne serait envisagé qu’entre 2030 et 2040
Faut dire aux nuisibles , qu’ils attendent 2030, voir 2040 , pour nous envahir.
finalement ce futur MAX , me fait penser a la meme escroquerie que l’avion renifleur de Giscard , en plus cher.
Qu’ils attendent 2030, voire 2040.
Avekoucenzeh……………………………….
Pas mal pour un vieux croulant , de 83 ans , sorti de l’école a 14 ans , un seule faute wouhaaaaaaaaaaaaaaa..
Quel que soit le niveau d’expression écrite de chacun, il n’est jamais vain de faire appel à un correcteur grammatical .
votre savoir Monsieur Avekoucenzeh nous rassures , vous etes le summum , que dis -je le Molière méconnu du savoir français, merci a vous…
Le certificat d’études était pour les personnes de votre génération un bien meilleur garant du niveau d’orthographe que ne l’est le baccalauréat actuel.
Néanmoins, puisque vous m’y encouragez, permettez-moi de vous signaler une conjugaison fautive : votre savoir nous rassure, plutôt que nous « rassures ».
Longue vie à vous.
on ne peut pas le lancer a partir d’un rafale c’est dommage. il faut une structure type plateau d’albion ou un camion ou un navire.
Les tergiversations sur le NGF assurent paradoxalement pour le moment surtout… le futur du Rafale et au delà de 2060, ce qui le placerait donc actuellement même pas à mi-vie opérationnelle. De quoi donner confiance aux clients et prospects: A cette date, je pense que les F35 pourtant accouchés plus tard (mais aux forceps), mal nés, pétris de tares jamais résolues, seront déjà au musée (des horreurs) depuis 10 ou 20 ans!
Une preuve de plus que quand on veut faire en franco-français, on peut. Et pour le NGF / SCAF, idem . Quant au MGCS, laissons les allemands se dém… . Nous il nous faut un char « employable » en pseudo franco-français, ( cher à M. Chassillan – parfaitement réalisable par NEXTER -), moins sophistiqué que le Leclerc, , qui serait plus en adéquation avec notre concept d’emploi ( voir nouvelle LPM), et non un monstre de 60 tonnes. Italiens ( pour le moteur IVECO 1600 CV dérivé de celui de l’Ariete ) et Belges bienvenus.
La vraie difficulté sera probablement moins technique que politique. Un programme d’une telle ambition peut-il se faire seulement en France ? Et l’Europe a-t-elle vraiment « envie » de développer des moyens militaires (de haute technologie) autonomes de ceux des USA ?
Même juste une catapulte de porte-avion nécessite une autorisation US …..
HS : Réponse à EchoDelta sur le sujet des feux longue portée ; (désolé de ne pas avoir donné suite à temps, j’étais … « ailleurs » …)
EchoDelta
Quel différence faites vous entre un drone suicide et un missile, voire une munition rôdeuse ? Juste pour comprendre la logique… Rien de pervers dans ma question.
–>
– « Drone suicide » : charge explosive aéroportée (dans le cas qui nous intéresse) et autopropulsée, qui vole vers les coordonnées préétablies (GPS ou en temps réel avec le guidage laser).
– Missile : charge explosive aéroportée et autopropulsée, dotée de capacités discriminantes et manœuvrantes, dont la cible est pré-déterminée lors du lancement
– « Munitions rôdeuses » : charge explosive aéroportée et autopropulsée, avec la capacité de rester sur la zone où diriger ses effets, avec « être humain dans la boucle » ou dotée de moyens de discriminations par « l’Intelligence Informatique ».
C’est comme ça que je les différencie du moins …
Il était temps d’arrêter de roupiller et de s’y remettre, aux prototypes puis aux industrialisations, après avoir décongelé la R&D.
De mémoire, les premiers réacteurs et statoréacteurs étaient français.
Idem pour les premiers missiles à statoréacteur.
René, lequel?
Ce doit être Lorin pour le principe du réacteur, publications et 1er essai avant 1914.
L’idée du strato était URSS, reprise par René Leduc.
Le premier saut de puce dans les airs: Clément Ader.
1er supersonique civil : Concorde.
France, championne aussi, dans l’aéronautique et le spatial, de fric claqué pour des projets non finalisés.
https://www.onera.fr/fr/pepites/la-propulsion-supersonique-un-savoir-faire-entretenu-depuis-les-debuts-de-lonera
Re HS : En réponse à HMX ;
C’est vous qui m’avez aiguillé sur la possibilité de faire notre propre LRM.
Et c’est vrai qu’en y pensant, avec nos LRU, on a déjà une partie du savoir-faire (la conduite de tir notamment). Ce faisant, un LRM sur châssis CAESAr ne parait pas dingue.
Il me semble que la GLSDB de SAAB et Boeing nous « montre la voie » pour les munitions.
Concernant les munitions, pour :
– les « petites roquettes » (60/80km) : une base de BAT-120 GL (en version GPS aussi) devrait pouvoir « faire l’affaire ».
– les roquettes « moyenne portée » (80/200km) : il me semble que nous avons une bonne base avec les SmartGlider et les AASM.
– la « longue portée » (200/500km) : missiles balistiques, mais sur quelles bases ? une base nouvelle ? les PrSM Américains ?
Quoi qu’il en soit, les missiles balistiques sont évoqués :
« Analyse stratégique et opérative d’ensemble »
Général de division aérienne Vincent Breton, directeur du Centre interarmées de concepts, doctrines et expérimentations
Colloque Guerre en Ukraine : un an après, quelles leçons ?
Table ronde n°1 – Quels premiers enseignements stratégiques ?
https://www.youtube.com/watch?v=t_L9srricpI
« La bataille : ruptures et continuités »
Général de division Pierre-Joseph Givre, directeur du Centre de doctrine et de l’enseignement du commandement
Colloque Guerre en Ukraine : un an après, quelles leçons ?
Table ronde n°1 – Quels premiers enseignements stratégiques ?
https://www.youtube.com/watch?v=IxbBZATCFn8
« [Ukraine / Russie] Impact de la guerre sur les stratégies de l’ Armée de Terre – avec le Général Givre »
https://www.youtube.com/watch?v=I1ETDyr19W4
Mais, je crois qu’on se dirige vers des HiMARS, des ER GMLRS, des GLSDB et des PrSM …
Nos V-MAX, on les mettra dans nos BALRA (Bombardier à long rayon d’action) sur base de Falcon 10X !
🙂
« En outre, cet ASN4G ne pourra être emporté par le NGF que « dix à quinze ans après sa mise en service opérationnel sous le standard F5 du Rafale », ce qui « nous oblige à faire preuve pour cet appareil d’une certaine exigence en matière d’ambition, pour que sa capacité de pénétration reste crédible, au moins jusqu’en 2060 », a conclu M. Chiva. »
Concernant les FAS, il y a un argument que je n’ai pas vu évoqué ici lorsque nous abordions le sujet : la réversibilité (qui va avec la visibilité).
En France on sait tout faire et bien, on a besoin de personne, et c’est d’autant mieux, voir le Rafale, les sous-marins, le nucléaire le spatial….