Pour armer ses frégates, l’Espagne choisit le Naval Strike Missile du norvégien Kongsberg
Afin de remplacer le missile antinavire Harpoon actuellement en dotation au sein de l’Armada Española àl’horizon 2030, Madrid a lancé un appel d’offres auquel ont répondu MBDA avec l’Exocet MM40 Block 3C, le suédois Saab, avec le RBS 15 Mk3+, le norvégien Kongsberg Defence & Aerospace, avec le Naval Strike Missile [NSM]. Et c’est ce dernier qui s’est imposé.
En effet, via un très court communiqué publié le 9 septembre, l’industriel a confirmé que le NSM venait d’être retenu par Madrid afin d’en doter les cinq frégates appartenant à la classe Álvaro de Bazán ainsi que les cinq autres devant être construites par Navantia dans le cadre du programme F110. « Des informations supplémentaires seront communiquées lors de la notification du contrat », a-t-il seulement précisé.
De son côté, le ministère espagnol de la Défense n’a fait aucun commentaire pour le moment.
Cela étant, sur le plan industriel, ce choix n’est pas surprenant dans la mesure où Navantia et Kongsberg ont l’habitude de travailler ensemble, les quatre frégates de la marine royale norvégienne, toutes dotées de NSM, ayant été construites parle chantier naval espagnol.
Pour rappel, le NSM est un missile anti-navire vendu comme étant de cinquiéme génération. Ayant une faible signature radar et une portée d’environ 185 km, il est doté d’une centrale inertielle, d’un GPS et d’un système de navigation de type TERCOM [TERrain COntour Matching], lequel lui permet de voler à très basse altitude. En mesure d’effectuer des manoeuvres aléatoires afin de déjouer les défenses adverses, il dispose de capacités de détection, de reconnaissance et de discrimination grâce à l’association d’un autodirecteur à imagerie infrarouge avec une base de données décrivrant les cibles potentielles.
Peu à peu, le NSM est en passe de s’imposer comme étant le successeur du missile Harpoon. Outre l’Espagne [et, évidemment, la Norvège], il a été choisi par les États-Unis, la Pologne, la Roumanie, le Canada, la Malaisie, l’Allemagne et, plus récemment par l’Australie.
Il serait temps pour mbda de se sortir les doigts du cul !!!et sinon, comment les incapables de navantia peuvent encore vendre des bateaux ??
Bonjour,
En l’occurrence, Navantia a ici vendu des frégates a l’Espagne. Vous ne vous attendiez pas quand même a ce qu’ils achètent Italien?
En ce qui concerne MBDA, les travaux en cours sur le B3C sont critiquement retardés par des problèmes de mise ou point et d’industrialisation de l’autodirecteur. Pour le futur, ce sera le FCASW, seul ou en Franco-UK
Pourtant cela devrait vous plaire.
Pour des »incapables » Navantia vend beaucoups de Navires, oui…c’est peut-être un signe d’une erreure majeure dans vôs conceptions…
Navantia a quand même eu en l’espace de quelques mois un sous-marin trop lourd rallongé en catastrophe pour éviter qu’il ne coule et une frégate vendue à la Norvège qui elle a coulé pour de bon après un choc avec un navire civil. Ça ne fait quand même pas très sérieux.
Pourquoi majeure ? Nous avons si peu de bateau que nous préférons avoir des compartiments étanches pour ne pas en perdre un bêtement. C’est sur c’est plus cher !
Nos bâtiments savent flotter et les sous marins savent plonger et remonter à la surface, c’est un bon départ.
Je ne suis pas certain que les produits de Navantia aient les même capacité que je qualifierait de base.
MBDA a une gamme très vaste, problèmes, chaque pays représenté par MBDA décide d’acheter ou développer des systèmes différents, ce qui est un gaspillage de ressources pour l’innovation. Donc le problème c’est les nations, et pas MBDA
Exemples?
– missiles Brimstone, toute une gamme qui englobe des lanceurs au sol, des versions pour drones, pour avion de chasse et pour hélicoptère de combat.
La France décide de développer son dérivé du MMP. Quel intérêt?
– ASRAAM alors que la France a son Mica. Bon à la limite ici il y a une divergence dans le choix fait dans la portée des missiles, donc ça peut s’expliquer. Mais pour les capteurs et systèmes de guidage, c’est absurde de faire différemment.
– l’Allemagne a développé un missile anti-char léger à portée moyenne, le Enforcer. La France choisit l’AT4 CS, qui est à peine plus léger mais qui perd énormément en portée.
Et maintenant, MBDA développe des dérivés, comme pour le MMP ou pour le Brimstone, des versions tirées depuis des drones, des versions tirées depuis des chasseurs, hélicoptères, en mer.
– le missile PARS 3LR est celui qui aurait dû équiper l’armée française, mais la France s’est retirée du programme pour acheter les missiles américains hellfire, pour ensuite développer un nouveau missile.
– Pour l’anti-aérien, on peut parler de l’absurdité d’avoir le système ASPIDE, le système CAMM ER et le MICA VL qui ont une capacité allant de 20-45 km selon les versions.
– on peut mentionner aussi les missiles anti-navire Exocet, Marte, OTOMAT mk2, Teseo MK2. Pourquoi chaque nation veut son propre missile plutôt que de collaborer réellement?
Il y a une réelle diversité, mais intéressant, les missiles vainqueurs d’appels d’offre sont plutôt le NSM et le RBS15
Pour Navantia,… Que dire, raisonnement simpliste?
– frégate Alvaro de Bazan et classe Hobart ne posent aucun problème à leurs clients
– Classe Fridtjof Nansen a son lot de problèmes. Il y a eu des problèmes de corrosion. Or il semblerait que c’est la Norvège qui voulait un type de peinture spécifique qui a été appliqué, et qui est responsable du problème.
Les frégates espagnoles dont la classe est dérivée n’ont pas eu ce problème. Et pour le navire coulé après une collision,
Sauf que les autorités norvégiennes ont exonéré Navantia. Le navire avait des objectifs de conception pour en limiter le prix, et résister à un tel impact n’en faisait pas partie. Mais surtout sans oublier que la réaction de l’équipage a été en partie la cause de la perte du navire.
– Le porte aéronef Juan Carlos I semble apporter satisfaction à la Marine espagnole. Et ce navire a emporté la compétition face au Mistral pour l’Australie.
Et la Turquie maintenant produit un dérivé de ce navire avc le TCG Anadolu.
La vraie critique concerne surtout les sous-marins S-80. Résultat, ils n’ont pas réussi à en exporter. Bref, rien de bien fou.
Mais le fait que l’Espagne ne se fournisse pas à l’étranger n’a rien de surprenant, et votre commentaire est absurde.
@John,
Le truc dur à dire, c’est la fin de vie de l’Exocet.
Il a été une rente de situation pendant un demi-siècle, maintenant il est dépassé.
La Franchouille haineuse et méfiante s’en scandalise, en réalité c’est très normal. Le missile est au bout de son modèle. Comment réagissent les gens, ici? Ils concentrent leurs critiquent sur le navire et son constructeur ( Navantia). Ils sont assez logiquement xénophobes. Surtout qu’il est question des Espagnoles.
Les Espagnoles, pour nous, c’est comme les Ukrainiens pour les Russes.
Ce à quoi vous répliquez en disant ceci:
« le problème c’est les nations, et pas MBDA ».
Le problème, c’est la populace haineuse, pas les ingénieurs du complexe militaro-industriel.
C’est une façon complexe d’aborder un problème simple: L’Exocet franco-franchouillard a vécu. Il est surpassé par d’autres missiles, notamment cet excellent missile norvégien, qui cartonne à l’export.
Bon ben il faut faire ce qu’il y a à faire, quoi.
Pas la peine de partir dans des procès d’intentions interminables et insensés.
On sait tous qu’on a besoin d’un nouveau missile anti-navire qui tienne la route.
Exocet, RIP. Le roi est mort, vivre le roi! On utilisera les vieux qui nous restent pour d’autres trucs (monter des attaques complexes, par exemple, comme les Ukrainiens savent faire et nous pas).
On s’est engraissé, on s’est reposé sur nos lauriers, c’est indiscutable. On n’est plus au niveau, on est dans une phase de réapprentissage du combat naval.
Dans cette phase, ingés et nation marchent ensemble, pas l’un contre l’autre. Pas l’un pour exploiter l’autre. Enfin, en principe.
Se poser le problème, ce n’est pas faire un procès d’intentions interminable, c’est donner un sens à une démocratie en armes.
Nous avons besoin de vous: de ce point de vue-là: qu’est-ce qui se passe chez vous en ce moment avec votre F35?
Je vous le demande sans malignité.
Expliquez-nous ce qui se passe chez vous, parce qu’un type comme vous, qui est a priori rationnel et équilibré et qui nous dit que le problème, c’est la nation et pas le complexe militari-industriel, ça interpelle, quand même.
Le peuple est bon à rien chez vous? Faut pas lui filer les clés? C’est portenaouak-gilets jaunes-complotistes victimaires?
Il vaut mieux être gouverné par des ingénieurs de MBDA?
En Suisse, le pays emblématique de la démocratie directe? Il faut nous expliquer tout ça, je crois, John.
Sinon, pour nous, le problème est simple: remplacer une vieille arme par un truc mieux. On est dans la routine du retard chronique de l’armée française par rapport à son contexte stratégique. On a une armée qui est toujours en retard d’une guerre, pas de quoi paniquer, c’est le cas de la plupart de armées du monde.
Donc, on lui demande d’être à peu près à la hauteur des défis du temps présent, ce qui lui prend en général une génération, ce qui fait que notre armée est capable de gagner les combats du temps présent, moins une génération.
Donc, logiquement, les remplaçants de l’Exocet, on en parle depuis environ 20 piges. Une génération, c’est 25 piges. On a un delta de 5 piges.
Pour nous Français, c’est ce delta qui nous sert à mesurer notre avance ou notre retard.
Ce missile norvégien, il est en avance de phase. Plus évolué que notre veux machin, l’Exocet, mais moins que ce qu’on pourrait faire d’ici 5 ans à la condition de s’y mettre tout de suite.
Il a donc son créneau et il s’y engouffre.
Je dirais donc que le problème, c’est pas la nation, c’est MBDA: pourquoi l’entreprise est en retard sur son marché?
–. Ils sont assez logiquement xénophobes. Surtout qu’il est question des Espagnoles.
restons factuel, les espagnols on maladroitement essayé de copier le Scorpène avec le résultat que l’on sait, et leur frégate n’ont pas une tenue a la mer exceptionnelle si l’on en crois les utilisateurs.
Donc le coté franchouillard haineux et xénophobe des réponses j’ai un peu de mal a le trouver.
mouais, et notre superbe MM40, un fleuron, et à la rue , faute de vision, faute d’anticipation, faute d’audace, faute de budget. la faute des « premiers de cordée »
Bonjour,
Le B3C est très très bien. Il n’est malheureusement pas encore en service, ce qui a pu être un frein dans cette offre
Le missile exocet est dans sa dernière itération, du moins pour la France, et je doute que MBDA reçoive les financements pour l’améliorer ensuite. La France développe en ce moment son successeur.
Le NSM est là pour durer.
Quel intérêt pour un client d’acheter la dernière version d’un missile pour une frégate qui sera en service encore dans 35 ans? Je pense que le problème est plutôt à ce niveau.
Bonjour,
Parfaitement d’accord avec votre commentaire
D’une part le B3C accuse déjà 3 ans de retards, ce qui n’est pas rien.
D’autre part se placer vers un missile d’avenir est un bon argument.
Le B3C est plus utile aux marines qui ont déjà des exocets et pour lesquels les communalités avec l’outillage, la formation et la maintenance sont pour le coup de vrais atouts.
Le FC/ASW est en cours de route.
On est sur la période complexe de la fin de vie de l’Exocet.
@rga,
Il n’est pas complètement à la rue, ça peut toujours servir, contre des éléphants blancs.
Mais c’est pas avec ça qu’on va gagner une guerre.
On s’est avachi sur nos lauriers. C’est un missile qui a rapporté, qui s’est bien vendu pendant un demi-siècle.
Songez à toutes les jantes de Mercedes et les leçons de pianos à leur fifille chéries que les gens de la BITD ont pu se payer avec ça.
En revanche, pas un mètre linéaire de ligne de métro supplémentaire. Pas un mètre carré de chambre d’hôpital en plus. La BITD ne fait pas ça.
Et la BITD française ne sait pas non plus prendre acte de la fin d’une rente de situation. Il va falloir l’aider un peu. C’est le rôle de l’Etat.
L’Exocet, c’était une bonne gagneuse, elle a fait son temps. Elle en a taillé des pipes, elle en a avalé des mètres cube de foutre. Elle prend sa retraite. Maintenant, il en faut une neuve.
En attendant, la Marine Nationale pourra toujours vaincre la marine thaïlandaise. C’est réconfortant, non? C’est la dernière marine qu’on a vaincue, historiquement.
A la condition qu’elle ne riposte pas de trop. On a nos chances.
Bonjour,
Le NSM est une belle machine, très intéressante. Des fonctionnalités assez rusées et bien fichues.
Et puis, ça reste en Europe, ce qui est déjà pas mal en soi.
Au vu des nombreux pays déjà clients cette production norvégienne est une réussite à saluer.
Voila un commentaire positif.
À propos des missiles « Youropéens » :
Hypersonique : pourquoi la France et MBDA ont pris une énorme claque de Bruxelles
[…]
« 3. Une volonté délibérée de « tuer le projet »
Cette hypothèse, beaucoup plus subtile, est impossible à démontrer. Mais l’expérience montre qu’elle ne manque pas de crédibilité.
L’éviction de MBDA résulterait ainsi à la fois d’une proposition technique intentionnellement minimale de la part de MBDA, afin de ne pas risquer de perdre son avantage technologique dans le cadre d’un processus de sélection dont la confidentialité est sujette à caution; et d’une offre technique SENER-Diehl rédigée de manière intentionnellement trop audacieuse et optimiste, afin de conduire en fin de projet à un échec technique démontrant la nécessité d’acheter finalement sur étagère (c’est-à-dire américain) au nom de l’impératif capacitaire et de l’interopérabilité.
L’approche allemande en matière de lanceurs spatiaux (volonté d’entraver l’autonomie européenne pour acheter des lancements à SpaceX) semble conforter cette hypothèse. Cette approche ne résulte en aucun cas d’une quelconque « trahison » du projet européen de la part de l’Allemagne, mais de la simple et froide réalité de la seule vocation de l’UE : un démultiplicateur de puissance commerciale. Afin de préserver ses excédents commerciaux avec les Etats-Unis (70 milliards d’euros), l’Allemagne a besoin d’acheter américain, de préférence dans les secteurs d’excellence de ses partenaires européens (France et Italie en matière spatiale et de défense antimissiles par exemple). L’UE, ou la guerre en dentelle au XXIe siècle… »
[…]
« En matière régalienne, la Commission ne doit pas pouvoir décider seule. Son intervention intempestive est non seulement funeste, mais aussi illégale. Pour en revenir à la lettre comme à l’esprit des traités, il conviendrait d’en revenir à la méthode intergouvernementale ou au moins d’instaurer un système de minorité de blocage sur les projets du FEDEF. Puisque la Commission n’a pas voulu utiliser les procédures de coopération entre États à sa disposition et qu’elle est libre (mais non souveraine) dans la sélection des projets, proposons que les États puissent bloquer si le processus déraille. Histoire de rappeler que l’exécutif de l’UE n’est qu’un exécutant. »
https://www.latribune.fr/opinions/hypersonique-pourquoi-la-france-et-mbda-ont-pris-une-enorme-claque-de-bruxelles-929690.html
Foutue URSS 2.0 !
Bonjour,
Qu’est ce qui vous porte a croire que MBDA va se tourner les pouces pendant 5 ans?
@Jupiter,
Attendez, je réfléchis…
Le fait qu’ils se branlent depuis 10 ans?
Les mecs attendent une commande publique, ils ne bossent pas avant. La BITD française, c’est de la fonction publique territoriale, d’un point de vue économique.
Je sais pas où vous avez vu que la BITD donne un avantage en matière d’innovation ou de je ne sais quoi de dynamique. C’est un secteur économique de rentes de situation.
On guette le moment où le client sort son carnet de chèque pour passer commande, en général parce qu’il ne peut pas faire autrement. Et quand le client verse le premier acompte, là on bouge et facturant un max et en margeant très confortable.
Il y a plein de gens qui phosphorent depuis des années pour faire de la BITD un locomotive de l’économie française, avec plein d’effets de levier dedans, genre on y met 1 euros, on en récolte 3 ou 4 à la sortie. Le mouvement perpétuel, la pierre philosophale des alchimistes.
Et des fantasmes de puissance militaire et de souveraineté nationale qui feraient de nous les égaux des plus puissants de ce monde.
La BITD française, c’est l’équivalent du service d’enlèvement des encombrants de votre municipalité.
C’est avec ça que vous voulez devenir maitre du monde?
@Tschok,
N’est-ce pas un peu exagéré ? vous êtes colère en fait.
Votre profession vous amène t’elle à cotoyer de près l’industrie de défense et cette BITD que vous dénoncez ?
Comme dans bcp d’industries fortement capitalistiques, il y a des « licornes » … et des hippopotames à gros boule.
Airbus Helicopters et Guimbal ce n’est pas la mm chose.
Et qd vous voyez Lockheed MArtin aux US, croyez-vous que ce soit très différent toutes proportions gardées ?
Bonsoir Jupiter,
Je n’ai jamais suggéré une telle chose.
@Félix GARCIA
Les grands esprits se rencontrent !!! 😉
Vilain chauvin !
^^
Le groupe Mars écrit de jolies histoires. Une histoire, ce n’est pas une opinion.
La commission a fait son boulot, ce n’est jamais qu’un financement accordé à un projet dont l’initiative est Espagnole.
Les « petits » veulent monter en compétence, l’Europe est là pour ça aussi.
Non, c’est d’une stupidité absolue comme seule une administration peut le décider. On a les mêmes en France. Mais là c’est plus grave, il s’agit d’une arme de très haute technologie. MBDA est la seule entreprise de taille européenne à disposer du savoir, de la technologie, et des capacités industrielles, pour donner relativement rapidement naissance à ce type d’armement.
Le choix de Bruxelles est totalement stupide, le projet part littéralement de zéro, tout est à construire. Un gâchis honteux d’argent du contribuable, car là on doit littéralement créer les capacités de production avant même de rentrer dans le R&D, sans parler de la phase de prototype.
Pour faire plus simple : MBDA à répondu à « l’appel d’offre » en étant conservateur sur les capacités, détails techniques, délais et couts qui pouvaient être assurés. L’autre consortium à promis la Lune et plus, alors qu’ils n’ont manifestement absolument rien dans les tiroirs. De la pure bureaucratie : on prend le mieux disant et surtout le moins cher sans même tenir compte des réalités industrielles, techniques, et de la réalité.
Donc, comme à chaque fois dans ce genre de cas :
-les délais initialement promis seront éclatés
-les budgets tout autant
-les performances promises ne seront pas atteintes, et sans doute très largement
-il faudra raquer encore plus pour tenter de réparer ce qui est réparable.
Au moins nous restons sur l’option MBDA. Mais bon sang, ça ne sert vraiment à rien l’UE (en tout cas pour l’hexagone)
Ça valait le coûts de venir me sortir les mêmes âneries que le groupe Mars.
Le groupe Mars, a tout dit… reste à nos décideurs à prendre conscience des faits, et à se retirer du FEDEF, histoire de remettre les pendules à l’heure! Il est pourtant évident que Bruxelles est aux ordres de nos amis américains, qui en ce qui concerne l’Europe politique, ont fait le choix de se reposer sur l’Allemagne, qu’ils contrôlent déjà…
Donc favoriser des entreprises allemandes, qui elles-mêmes s’appuient sur des entreprises des pays frugaux ou espagnoles, coule de source… tout ça finira avec du matos américain.
Et nous comme des cons, on finance tout ça à hauteur de 18%… j’espère que les mots du ministre comptent aussi rectifier ce genre de chose qui se font à nos dépens, et à l’arrivée contre nous et notre sacro-sainte indépendance.
Puisque l’article évoque MBDA et l’Espagne, revenons sur le programme de l’hypersonique EU-HYDEF où l’industriel français a été évincé au profit de l’espagnol SENER (un spécialiste … du BTP !!!…), poussé par l’allemand Diehl…
Un lien, où le paragraphe « MBDA, les raisons d’un échec » est particulièrement intéressant, avec son son point 3 croustillant montrant le jeu trouble et la duplicité de l’Allemagne…
https://www.latribune.fr/opinions/hypersonique-pourquoi-la-france-et-mbda-ont-pris-une-enorme-claque-de-bruxelles-929690.html
Cette duplicité de l’Allemagne, cheval de Troie de l’Oncle Sam, que beaucoup dans le milieu de l’industrie de défense (et sur ce site…) dénoncent de plus en plus…
« Chips ! »
^^
Alpha: c’est exactement ce que vous dites qui est un fait.
Vous voulez pas changez de pseudo pour Nostradamus ?
Y en a un peu ras le bol des analyses a la pascal praud sur la prétendue perte d influence francaise en europe.
@Youpe
Je ne parle pas de perte d’influence de la France en Europe. Par contre, j’évoque le fait que certains aimeraient que se soit le cas, et s’y emploient… Vous saisissez la nuance ?
La vérité est fatigante, il faut donc changer la vérité?
Complètement woke le gus.
@alpha
Ce choix est surtout révélateur des faiblesses du FEDEF, le fond européen de défense.
Pour financer des grands programmes d’armement communs, le seul procédé utilisé est la mise en compétition systématique entre européens. Approche qui ne fait qu’accroître la duplication des compétences et le morcellement des capacités industrielles en Europe.
Une autre approche industrielle plus stratégique est nécessaire au-dessus du FEDEF mais elle n’existe pas.
–
La ‘patte’ allemande est ici malheureuse. Il s’agit plus d’incompétence que de malignité côté allemand : on ne torpille pas intentionnellement les programmes de coopération, on ne sait tout simplement pas bien les mener.
Le schéma d’évolution est toujours le même : on commence par de grandes déclarations d’intention (le plus souvent sincères) niveau Chancellerie et ministres. Puis intervient le tropisme vers les industriels allemands, qui va engluer le programme dans des négociations sans fin de partage d’heures de travail. Pour finir, on achète américain parce que l’heure tourne et on n’a abouti à rien de concret pour la Bundeswehr.
–
A l’inverse, la coopération franco-britannique est plus concrète et plus ambitieuse. Ces 2 pays savent mener des grands programmes d’armement et ont l’expérience de le faire en commun.
Ils savent également chacun ce qui est essentiel pour leur défense.
Le programme du successeur commun de l’Exocet par exemple :
le développement du futur missile FMAN/FMC a résisté au Brexit et à la fâcherie engendrée par AUKUS (cf http://www.meretmarine.com/fr/defense/missiles-le-programme-franco-britannique-fmanfmc-remis-sur-les-rails ).
La raison est simple, les 2 pays savent que ce type de missile changera la donne pour leur marine respective, comme l’Exocet a failli changer le cours de la guerre des Malouines à l’époque. Si le NSM norvégien est une (excellente) évolution du Harpoon américain, le FMAN/FMC sera une véritable rupture. Et c’est tout le savoir-faire de MBDA (et de l’ONERA) qui va s’exprimer dans ce programme.
Les 2 pays le savent et gardent le cap sur ce programme, malgré les turbulences et les embruns.
@vrai_chasseur
Je suis en partie d’accord avec vous.
Sauf en ce qui concerne votre paragraphe sur la « patte » allemande… Je suis en effet persuadé de cette fameuse duplicité à tous les niveaux politiques-industriels. Et travaillant pour des industriels de notre BITD, je peux vous assurer qu’il en est de même chez eux : ceux que je connais parlent bien de l’Allemagne comme du Cheval de Troie de l’Amérique…
@alpha
La BITD française, on ne le répètera jamais assez, est un petit miracle de savoir-faire. C’est le seul exemple au monde d’un pays de taille moyenne (au sens 65 millions d’habitants) qui sait à peu près tout faire seul.
A l’inverse ce n’est absolument pas le cas de la BITD allemande. De plus le BAAINBw allemand n’est pas la DGA française : ils n’ont ni l’expérience ni le savoir-faire pour conduire les grands programmes d’armement pluri-annuels.
Il y a donc au sein de la BITD allemande un vide à combler et le besoin ressenti de « s’associer » pour récupérer ce savoir-faire ensemblier majeur sur tous les grands programmes, en veillant alors avec un soin paranoïaque à maximiser les retombées industrielles domestiques.
Et donc, à tout prendre ce sont les américains qui sont choisis in fine pour combler ce vide. Les raisons qui font pencher vers ce choix sont évidemment aussi politiques.
Vu de la BITD française que vous semblez bien connaître, on peut comprendre que ça apparaisse comme un Cheval de Troie américain. Mais c’est bien l’absence de savoir-faire ensemblier dans la BITD allemande qui est l’une des causes racine et qui fait que les américains s’invitent facilement et systématiquement dans les grands programmes. Ils ont vu la faille et l’exploitent avec des armes politiques.
Quand (ou plutôt si) les allemands feront leur-« coming-out » là-dessus avec réalisme et accepteront de rentrer dans un cycle plus vertueux de coopération industrielle, on pourra mieux travailler avec eux.
De ce point de vue, la coopération entre pays qui maitrisent ce savoir(faire d’ensemblier (France, R-U, et un peu Suède) est beaucoup plus sereine, on sait qu’on peut y arriver sans forcément donner le beau rôle aux américains.
Par le passé, les programmes franco-allemands d’avion Transall et du missile Milan ont été des coopérations réussies parce que les industriels allemands de l’époque avaient clairement accepté une maitrise d’ouvrage française sur ces programmes et s’en étaient enrichis. Il s’agissait non pas de soumission mais bien de réalisme industriel et cela leur a réussi : la partie allemande de ce qu’est Airbus aujourd’hui doit beaucoup à l’ex-MBB, qui elle-même doit beaucoup à Sud-Aviation, pour le bien de tous.
@vrai_chasseur
Toujours d’accord avec vous avec un bémol pour : « … et qui fait que les américains s’invitent facilement et systématiquement dans les grands programmes. »
C’est vrai que les Américains s’invitent, mais souvent ils sont aussi invités par…les Allemands : c’est bien elle qui a invité les Etats-Unis (et d’autres…) profiter du Fonds européen de Défense?….
Dieu sait si je n’apprécie pas particulièrement les Anglais, mais je vous rejoins sur un point effectivement, les coopérations franco UK ont en général abouti à des appareils et concepts qui collaient aux besoins de façon pragmatique, malgré nos divergences culturelles et autres. France et Angleterre ont une expérience réelle du terrain là où les Allemands évitent soigneusement de se mouiller. Il faut bien constater que nous ne trouvons pas l’équivalent de cette coopération avec les Allemands, lesquels se comportent par ailleurs de plus en plus comme l’extension des US en Europe (en remplacement des Anglais, certes, mais de façon beaucoup moins subtile que les rosbeefs).
Je vous trouve bien indulgent avec les Britanniques…..
Eh Coco, reprenez donc mes posts passés… J’ai TOUJOURS dénoncé la duplicité allemande et la volonté US de couler la BITD française.
Dire l’inverse est encore un de vos sempiternels mensonges…
Mais d’autres ici, peuvent témoigner de ce que j’avance.
Toujours ce même commentaire quant à l’Allemagne alors que la France est le plus fidèle allié des USA, que la France est l’un des plus gros client des USA !
SENER est une entreprise dans l’aérospatiale… Vous ne savez pas que certains groupes ont diverses compétences pour se diversifier?
https://www.aeroespacial.sener/en/products
Un peu de lecture plutôt que du complotisme…
Pour les participants au projet, est-ce que vous et votre article typiquement français dans l’anti-américain faites exprès d’ignorer les autres participants?
Pour SENER:
– participation sur le missile RBS-70 NG, Taurus KEPD-350, Meteor, (Fin Actuation System), IRIS-T, divers projets de systèmes radar, intégration d’armes à des avions de chasse, des éléments mécaniques, hydrauliques, électroniques, système de propulsion plasma dans l’espace.
Pourquoi ce choix? Simplement parce que l’idée est d’y intégrer les technologies du missiles IRIS-T parce qu’il est très très agile.
Vouloir systématiquement critiquer les USA est absurde. Soyez un peu moins arrogants, c’est ce qui a posé problème à MBDA sur ce programme !
@john
Déjà, commençons par la fin, question arrogance sir ce site, vous vous posez là et êtes même reconnu pour ça (en plus de votre frustration maladive vis à vis de la France et des Français…). Alors aucune leçon à recevoir de votre part. Non, surtout pas vous …
Sur SENER : évidemment qu’ils ont une branche « aérospatiale », sinon que viendraient ils faire là. Mais il n’en est pas moins vrai qu’il s’agit d’une société spécialiste du BTP. John, ou l’art d’enfoncer les portes ouvertes…
Et sur votre « complotisme » concernant le rôle de l’Allemagne et des Etats-Unis : que cela vous plaise ou non, je le redis, beaucoup considèrent que ces deux pays tentent de casser l’outil industriel de défense français, les faits allant dans ce sens, désolé pour vous.
Affirmer le contraire est soit une méconnaissance totale du milieu, soit une touchante naïveté.
Reste votre cas john, que je renvoie à l’entre parenthèse du début de cette réponse tellement votre prose est édifiante… Mais ça se soigne ! 😉
C’ette union europeenne-bruxelles devient un plomb pour la France! Apres avoir pillé les cartons de MATRA, de la l’Aérospatiale, où nous avions d’excellents ingenieurs developpeurs nous perdons tout notre savoir faire… nos pliticiens saccagent tout… on n’invente plus rien sauf taxes, impots et redevances… une economie du neant!
C’est pas l’UE qui a créé MBDA…
Et personne n’a pillé les compétences françaises. MBDA reste très nationalisé. Il y a de vraies séparations entre les diverses entités, et de la concurrence même.
La Norvège est en Europe donc pas aussi mal que cela. MBDA n’est pas 100% français donc le chauvinisme n’a pas lieu. Le futur missile avec la Perfide Albion est en retard à cause du Brexit et du manque de soutien budgétaire français car les missiles britanniques arrivent en bout de vie. Qui veut encore des exocet MM40? Le NSM est moins cher et la chaîne de production existera pendant des années contrairement à MDBA.
@Bob
« La Norvège est en Europe… »
Oui, géographiquement… Mais elle n’est pas membre de l’Union.
Mais clairement : le NSM est supérieur à l’Exocet.
Je vous trouve plutôt définitif. Ce nouveau missile a une charge militaire nettement plus faible et a encore tout à prouver. Il semble convainquant sur le papier certes, mais que sa supériorité sur l’Exocet soit « claire », j’en doute peu.
Le NSM est conçu pour se rapprocher sans être vu et utiliser des systèmes de ciblage infrarouge pour frapper les navires dans des endroits mortels. De ce mode de guidage par infrarouge, le NSM est, je pense, plus difficilement leurable. Le NSM effectue également une manœuvre complexe près de la cible pour éviter les CIWS, ce que fait aussi, mais dans une moindre mesure, l’Exocet.
Il est clair que les projets européens qui brassent beaucoup d’argent de nos impôts sont la porte ouverte au financement des R&D occidentaux. Ce qui ne me semble pas normal et je l’avais déjà dénoncé précédemment. Notamment la sélection au processus assez opaque et le fait que des pays non européen (Corée du Sud, Israël, USA, Canada, NZ etc.) puissent accéder à ces financements me parait tout à fait anormal.
Réponse à Felix…
Je suis en accord avec vous EchoDelta.
Pour ma part, je n’ai jamais caché mon rejet des institutions européennes.
Vous savez pour le programme européen Horizon (présenté comme le plus important programme de recherches au Monde), il a été fortement question d’en exclure le Royaume-Uni, la Suisse et Israël. Finalement, ça a beaucoup réfléchi, ça s’est posé pas mal de question, la Suisse a été dégagée, pas les deux autres….Ce serait intéressant de retrouver les débats, vous sauriez pourquoi…
Ce genre de missiles est encore un descendant de l’Exocet en fait.
Inventé par les français le missile anti navire au raz des vagues et avec une trajectoire bizarre, mais amélioré par d’autres nations plus innovantes .
Qui dit investissement dit investissement préalable et recherche…et c’est là que le bât meurtrit.
Quand vous parlez d’invention française, faut pas abuser. Rien de fou à l’idée de voler à basse altitude, c’est plus que logique.
Et à chaque fois que je lis que c’est la France la première, ou un autre pays, j’ai un doute, et souvent je trouve d’autres exemples antérieurs.
Et pas de surprise ici ! La raison pour laquelle l’occident a vu un intérêt pour ce genre de missiles, c’est le fait que le destroyer israélien Eliat a été coulé pour le missile soviètique P-15 Termit. L’efficacité a engendré une réaction en occident avec le développement du missile Harpoon, du missile Exocet, et du missile Otomat italien.
Certes le P-15 n’est pas aussi poussé dans la basse altitude, mais c’est un missile datant des années 60, conçu dans les années 50. Et c’est bien eux qui ont développé ce concept en premier.
Mais peu importe, rien de fou aujourd’hui dans ce fait. Et il y a aujourd’hui de très nombreux missiliers en Europe, donc beaucoup de concurrence dans ce domaine ! Rien d’anormal dans tout cela.
Et pour les innovations, il s’agit surtout d’optimiser ses trajectoires, sa portée, sa masse / masse de la charge et sa signature IR et radar.
Et tous les missiles ont évolué !
Et le fait est que la France aime travailler seule, donc les coûts ne sont pas partagés, ce qui limite la R&D. Saab collabore avec l’Allemagne sur le RBS 15.
Et là, le NSM est dans une catégorie différente, un missile plus léger, facile à mettre en oeuvre depuis les côtes, depuis des navires relativement légers, depuis des hélicoptères.
Ce n’est pas vraiment l’innovation sa qualité première, mais le fait qu’il soit utile dans tant de conditions, et qu’il a tant de clients !
« Quand vous parlez d’invention française, faut pas abuser. »
En tout cas, ce qui est sur, c’est que ce n’est pas une invention suisse… Hein John ? 😉
Dommage pour l’Exocet MM40 block 3, qui avait pourtant des arguments à faire valoir.
On suppose que l’argument de la relative furtivité du NSM a du jouer (forme et composition de la cellule, en composite). De même que la communalité entre le NSM et le futur JSM (Joint Strike Missile), qui formeront une famille de missiles, destinée à être emporté sur le F35 (coïncidence : avec l’échec du SCAF, l’Espagne s’intéresse de très, très près au F35…). Enfin, et même si peu d’infos ont fuité à ce sujet, on peut imaginer que le NSM, commandé en masse et choisi notamment par l’US Navy, a de bonne chances d’être moins coûteux que l’Exocet si produit en grande série.
On profitera de l’occasion pour déplorer le grand flou qui entoure la question du successeur de l’Exocet, dont est censé accoucher le programme FMAN/FMC avec les britanniques. Pour mémoire, les infos les plus récentes remontent à l’audition, à huis clos, de M. Joël Barre, délégué général pour l’armement le 14 octobre 2021. Et les infos ne sont pas rassurantes :
« S’agissant du programme FMAN/FMC, la situation est plus compliquée. La phase de conception et de faisabilité a abouti à un projet commun, mais avec deux concepts de missiles – subsonique furtif d’un côté, supersonique manœuvrant de l’autre. Cela s’explique par des différences sur les besoins opérationnels ainsi que par des préférences différentes s’agissant des capacités technologiques et industrielles. Il s’ensuit que la coopération est relativement limitée, puisqu’elle se situe à hauteur de 10 %. Ainsi, pour leur missile turbopropulseur (TP), les Britanniques effectuent 90 % du travail et nous en faisons 10 %, et vice-versa pour le missile à statoréacteur, ou ramjet (RJ). Il sera difficile de consolider le programme sans la manifestation claire d’une confiance réciproque entre nos deux pays.
Une clarification doit malgré tout intervenir d’ici à la fin du mois. En effet, les Britanniques doivent équiper leurs frégates T26 à l’horizon 2028 avec leurs missiles TP, tandis que nous avons besoin d’engager le développement du missile RJ pour être au rendez-vous du futur missile anti-navire et du missile de destruction des défenses aériennes ennemies (DEAD) à l’horizon 2030.
En conséquence, d’ici à la fin octobre, soit nous arrivons à restaurer le minimum de confiance politique nécessaire entre nos deux pays pour engager cette coopération et, dans ce cas, nous démarrerons sur la base de ce que je viens de vous résumer, avec un rendez-vous dans dix-huit mois après la première phase de définition, soit le climat des relations entre nos deux pays ne s’y prête pas, ou plus, et nous entamerons seuls le développement des missiles RJ supersoniques. »
Source : https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/comptes-rendus/cion_def/l15cion_def2122015_compte-rendu#
Traduction : notre coopération avec la GB sur FMAN/FMC est sur le point de prendre fin, au moins sur la partie anti-navire (le futur missile de croisière a encore une chance de voir le jour). Encore une coopération mal embarquée, sur la base d’un besoin techniquement mal défini, avec des calendriers différents donc peu compatibles… et surtout, ce qui est bien pire, encore du temps perdu. Ce temps, nous allons devoir le rattraper tant bien que mal, en développant un missile antinavire supersonique propulsé par un Ramjet (mach 3 – mach 6), pendant que les britanniques développeront de leur côté une version subsonique… ou achèteront sur étagère une solution alternative.
@HMX : notre coopération avec la GB sur FMAN/FMC est sur le point de prendre fin, au moins sur la partie anti-navire …
Mais non … il faut savoir positiver dans la vie !
https://lefauteuildecolbert.blogspot.com/2022/02/fmanfmc-signature-dun-accord-etatique.html?m=1
https://defense-zone.com/blogs/industries-et-innovations/missile-antinavire-croisiere-franco-britannique-mbda-safran-rolls-royce
Bonne continuation a tous/toutes !
en tant que leader francais MBDA a tous les avantages et inconvénients de ce type d’organisation. Principe de l’arrogance Française : Je sais tout faire tout seul et je suis le meilleur…. mais ce n’est pas toujours vrai.
SCOOP : Les autres pays/entreprises sont aussi capables et compétents.
@Vachefolle : en tant que leader francais MBDA a tous les avantages et inconvénients de ce type d’organisation. Principe de l’arrogance Française
? … https://www.google.com/amp/s/www.lesechos.fr/amp/1399025
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/MBDA
Bonne continuation tous/toutes !
Kongsberg receives a new NSM order for US Navy’s OTH-WS program
Kongsberg Defence & Aerospace AS (KONGSBERG) has received an order from Raytheon Missiles & Defense for Naval Strike Missiles (NSM) to the US Navy Over-The-Horizon Weapon System (OTH WS) program worth MNOK 328 (~$33.5 million).
https://www.navalnews.com/naval-news/2022/09/kongsberg-receives-a-new-nsm-order-for-us-navys-oth-ws-program/
https://www.navalnews.com/naval-news/2022/07/st-engineering-showcases-blue-spear/
On résume, Israël, Singapour, le Royaume Uni, l’Estonie, la Finlande…
Après « Saïan Supa Crew », « Sayanim Supa Crew ».
Avec vous comme chanteur ?
« Wowowowow … y a pas de leader. C’est moi qui écrit les chansons, et c’est eux qui les jouent … y a pas de leader ! »
https://www.youtube.com/watch?v=i9LzyRvYIXA
Le soucis du missile sea skimmer anti-navire c’est sa détectabilité terminale qui laisse un temps X pour réagir au bâtiment visé il faut donc la retarder le plus possible.
Le NSM est une réflexion de cet axe de développement. Tout en étant subsonique, donc plus léger et avec une bonne allonge, il est étudié pour être très discret au radar donc plus difficilement accrochable pour l’anti-missile et du CIWS like et en phase terminale avec des censeurs passifs, là ou l’exocet n’est pas designé pour sa furtivité et allumera son radar en terminal et donc sera détectable par la GE du bâtiment visé dans un certains temps.
Cette évolution de l’exocet qu’est le NSM, présente en fait des technos déjà maitrisée sur le SCALP EG (furtivité, altitude maitrisée, guidage terminal passif, nous ne sommes donc pas à la ramasse sur ce sujet).
Le NSM est juste un bon design au bon moment, donc il a le vent en poupe.
La suite sera le FMAN qui reprendra cela avec une composante supersonique (MAch 3.0) et là on sera au-dessus du game avec l’allonge, la vitesse et un design plus furtif.