L’armée de Terre parle de recruter 10’000 jeunes par an pour effectuer un service militaire de six mois

Si la technologie joue un rôle important dans la guerre en Ukraine, la « masse » fait également partie des facteurs de supériorité opérationnelle. « Les deux sont nécessaires et complémentaires », a souligné le général Pierre Schill, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 20 juillet [et donc le compte-rendu a récemment été publié, ndlr].

Mais cela ne fait pas tout… Ainsi, l’amiral américain Arleigh Burke conseillait-il d’ajouter une « brassée de sabres » à l’armement des « destroyers » auxquels il a donné son nom… En clair, la technologie est une chose… mais sans la force morale, c’est à dire sans la combativité du soldat, du marin ou de l’aviateur, son apport s’en trouvera limité. « La force de la cité ne réside ni dans ses remparts, ni dans ses vaisseaux, mais dans le caractère de ses citoyens », disait Thucydide…

D’ailleurs, le président Macron a repris cette citation de l’historien grec pour illustrer l’importance de la force morale, à laquelle il a consacré quasiment la moitié de l’allocution qu’il a prononcée à l’Hôtel de Brienne le 13 juillet dernier. Et à cette occasion, il a aussi demandé aux Armées de donner une « nouvelle ambition » à « nos réserves », en donnant l’objectif de « doubler le volume de la réserve opérationnelle ».

Pour la seule armée de Terre, cela signifie qu’il lui faut recruter 24’000 réservistes opérationnels supplémentaires… et de déterminer la nature des missions qui leur seront confiées.

« Je tiens à trancher, au sein de l’armée de Terre, la question de savoir si la réserve est une armée à part, chargée de missions à part, ou si elle est une partie de l’armée de Terre exécutant les mêmes missions que les autres. Il incombre aux divers échelon de responsabilité, notamment à l’échelon régimentaire, d’en décider », a déclaré le général Schill, lors de son audition à l’Assemblée nationale.

En tout cas, le CEMAT a son idée sur cette question. « Je défends une autre vision de l’emploi de nos 24’000 réserviste. L’armée de Terre a a des ressources, composées des hommes et des femmes d’active, ainsi que des hommes et des femmes de réserve. Avec ces ressources, elle accomplit ses missions. S’il se trouve que, dans l’environnement des Jeux olympiques de 2024, la 3e compagnie d’active du 3e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine [RPIMa] est déployée avec des réservistes en son sein parce que le chef de corps en a décidé ainsi, tant mieux ! Ce modèle est celui d’une réserve pleinement intégrée », a-t-il dit aux députés.

Et d’insister : « Plutôt que de cantonner les unités de réserve dans un métier de base de l’armée de Terre – l’infanterie légère, pour faire très court –, on pourrait faire le choix de les spécialiser dans le métier de chaque régiment, par exemple en affectant un escadron de reconnaissance à chaque régiment de cavalerie ou une unité de franchissement à chaque régiment du génie ».

Quoi qu’il en soit, passer de 24’000 à 48’000 réservistes opérationnels suppose de revoir l’organisation des unités et, surtout, de faire un effort en matière de recrutement et de formation, d’autant plus que le général Schill a défendu l’idée de « faire le nécessaire pour professionnaliser » la réserve opérationnelle de l’armée de Terre.

Or, d’après le CEMAT, « pour déployer une compagnie de réserve sur le territoire national dans le cadre de la mission Sentinelle, il faut investir […] trente jours de formation par militaire et de nombreux autres pour chaque échelon. Tout cela pour qu’une telle compagnie ne soit disponible qu’une quinzaine de jours par an, compte tenu de la possibilité de ne mobiliser chaque réserviste que trente jours par an. Par conséquent, la volonté d’augmenter l’activité des unités de réserve induit une déperdition des activités de la réserve du point de vue opérationnel ».

La solution la plus évidente pour tenir l’objectif fixé par le président de la République tout en étant la plus rationnelle au niveau de l’efficacité militaire serait « d’employer la réserve opérationnelle de deuxième niveau [RO2] dans le cadre de l’obligation de service de cinq ans applicable à quiconque quitte les armées, soit 15’000 personnes chaque année pour l’armée de Terre », a fait valoir le CEMAT. Seulement, elle ne permettrait pas de renforcer le lien « armée-nation », qui est aussi une priorité.

Aussi, a-t-il continué, il faudrait « recruter des jeunes qui ne souhaitent pas consacrer leur vie à la défense ni devenir soldats professionnels ». Qui plus est, « ces jeunes soldats à temps partiel présente[raient] des avantages du point de vue de la résilience de la Nation. On peut supposer que, ayant accompli dans leur vie une démarche d’engagement, ils se proposeront pour apporter leur aide dans une situation difficile ou catastrophique. Par ailleurs, les recruter permet une forme de brassage, notamment géographique », a ajouté le général Schill.

D’où la proposition qu’il a soumise au ministre des Armées, Sébastien Lecornu, et au général Thierry Burkhard, le chef d’état-major des armées [CEMA]. Proposition qui viendrait s’ajouter aux dispositifs existants, comme le Service militaire volontaire [SMV], qui a une vocation davantage tournée vers le social, au même titre que le Service militaire adaptée [SMA] dont il s’est inspiré.

« J’ai donc proposé […] que l’armée de Terre recrute 10’000 jeunes par an dans le cadre d’un service de six mois, qui servirait d’instrument pour augmenter les effectifs de la réserve. Comme nous ne pouvons pas le faire à organisation inchangée, je lui proposerai d’implanter de nouveaux bataillons dans de nouveaux espaces, que nous pourrions appeler ‘Volontaires du territoire national' », a-t-il expliqué aux députés.

Seulement, 10’000 « volontaires du territoire national » représentent l’équivalent – environ – vingt bataillons. Ce qui suppose de disposer des casernes nécessaires [au plus une dizaine, ndlr]… Or, avec les réformes conduites entre 2008 et 2015, beaucoup ont été cédées – souvent pour l’euro symbolique – aux collectivités locales… Ce qui a créé des « déserts militaires ».

S’agissant de ces « nouveaux espaces », le général Schill a expliqué qu’ils pourraient être implantés à « proximité d’agglomérations importantes dans un désert militaire, mais aussi [dans] un bassin de population où se trouvent des jeunes susceptibles d’être intéressés par un service de six mois ou par un engagement dans la réserve pas trop loin de chez eux. » Et d’ajouter : « Faire appel à eux permettrait aussi de territorialiser une partie de l’armée de Terre. Ces unités pourraient, en effet, être des unités territoriales, placées sous le commandement de l’officier général chargé de la zone de défense correspondante ».

Le CEMAT a dit avoir chiffré le coût d’une telle proposition… mais il s’est gardé de le préciser aux députés. « Il faut financer des infrastructures, peut-être en lien avec les collectivités territoriales, qui doivent en tirer un bénéfice localement, et assumer un coût de fonctionnement qui n’est pas négligeable, dès lors que 2000 cadres et gradés d’active sont nécessaires », a-t-il seulement indiqué. En outre, a-t-il fait valoir, ce projet « pourrait aussi constituer une contribution de l’armée de Terre à la phase trois du service national universel [SNU] pour, in fine, intéresser tous les jeunes ».

Quoi qu’il en soit, et du seul point de vue de l’efficacité militaire, le général Schill n’est pas favorable à un retour de la conscription. La « priorité étant de garantir l’efficacité opérationnelle, je considère […] que le recours à des soldats professionnels est la bonne solution en matière d’opérationnalisation de l’outil militaire. Du point de vue de la nécessité de se préparer à une forme de menace ou d’action sur le territoire national, […] la bonne solution est la réserve, à hauteur de quelques dizaines de milliers de personnes, même si son organisation actuelle n’est pas optimale », a-t-il dit.

Et d’insister : « Généraliser la conscription, du point de vue de l’efficacité militaire, je n’y suis pas favorable, non sans être conscient de son intérêt pour diffuser l’esprit de défense, assurer le brassage des populations et satisfaire la volonté d’engagement de la jeunesse » car « si on fait du militaire, avec de l’encadrement militaire, il faut viser une finalité militaire. Sinon, il s’agit d’une pièce de théâtre, consistant à faire comme si on était à l’armée, en faisant semblant de donner et d’exécuter des ordres ».

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91 contributions

  1. Félix GARCIA dit :

    « Faire appel à eux permettrait aussi de territorialiser une partie de l’armée de Terre. Ces unités pourraient, en effet, être des unités territoriales, placées sous le commandement de l’officier général chargé de la zone de défense correspondante ». »
    Une idée que je trouve très intéressante.

    « Quoi qu’il en soit, et du seul point de vue de l’efficacité militaire, le général Schill n’est pas favorable à un retour de la conscription. La « priorité étant de garantir l’efficacité opérationnelle, je considère […] que le recours à des soldats professionnels est la bonne solution en matière d’opérationnalisation de l’outil militaire. solution en matière d’opérationnalisation de l’outil militaire. Du point de vue de la nécessité de se préparer à une forme de menace ou d’action sur le territoire national, […] la bonne solution est la réserve, à hauteur de quelques dizaines de milliers de personnes, même si son organisation actuelle n’est pas optimale » »
    Entièrement d’accord. Rien à ajouter.

    • Philippe dit :

      « si on fait du militaire, avec de l’encadrement militaire, il faut viser une finalité militaire. Sinon, il s’agit d’une pièce de théâtre, consistant à faire comme si on était à l’armée, en faisant semblant de donner et d’exécuter des ordres ».
      Que pensent les militaires professionnels russes ( paras, spetnaz, infanterie de marie, garde, …) des territoriaux et réservistes ukrainiens ? Taillés en pièces par des acteurs de théâtre?

      • Félix GARCIA dit :

        Bonne question, et franchement, je n’en sais rien.
        J’imagine que les brigades territoriales sont à leur place avant tout sur leurs territoires propres, et que ceux dans ces brigades qui qui sont le plus à l’aise/capables font des tours au front, ou au minimum dans « les arrières » (afin de garder les bases, nœuds, axes de transport, entrepôts etc …).
        Ces brigades n’agissent pas seules à ma connaissance (et c’est probablement mieux comme ça).

        • Mat49 dit :

          Les Ukrainiens ont été obligés de les aligner en première ligne dans certains cas.

      • Mat49 dit :

        « Que pensent les militaires professionnels russes ( paras, spetnaz, infanterie de marie, garde, …) des territoriaux et réservistes ukrainiens ? Taillés en pièces par des acteurs de théâtre? » Vous faites une confusion, la citation est un peu sorite du contexte et ne vise pas le principe de la conscription ou des réserves.

        Ce qu’on fait les Ukrainiens avec leurs réservistes c’est du militaire: ils les ont préparé à tuer l’ennemi.

        Ce que critique le CEMAT c’est le fait de rétablir une forme de service à encadrement militaire sans entrainement au combat, à des seules visées soit disant éducative comme le veulent beaucoup quand ils parlent de « service militaire ».

    • Roro94 dit :

      Les militaires professionnels ont toujours cultivé un mépris symptomatique des militaires de réserve et des conscrits.
      Quant bien même , les exemples ne manquent pas pour contrer ces pensées.
      En 1870,ce sont les conscrits et les réservistes du landwehr qui ont écrasé les soldats professionnels de l’empire Français. En 1880 , les miliciens Boers n’ont fait qu’une bouchée des soldats de sa majestée. En 14-18, ce sont des flots de réservistes et de conscrits qui ont permis de vaincre. En 1940, ce sont les conscrits finlandais qui arrêtent l’armée professionnelle soviétique.
      La liste est longue et la dernière en date ce sont les réservistes et les territoriaux ukrainiens qui tiennent le terrain face aux professionnels russes.
      Et malgré tout cela, il existe encore des gens obtus et méprisants à leur égard. C’ets affligeant.

      • Vinz dit :

        En 1870, la levée en masse sur le modèle patrie en danger 1792 (qui a failli tourné en fiasco), est quant elle un vrai fiasco – malgré qqs succès locaux. Improvisation, amateurisme.
        Quel que soit le modèle, il faut une armature d’ officiers et surtout sous-officiers professionnels, qui apportent leur expérience aux conscrits qui n’en n’ont pas. Le calme des vieilles troupes…

      • Félix GARCIA dit :

        Comme le dit Michel GOYA, l’innovation, c’est parfois simplement un changement de regard.

  2. Thierry (le plus ancien) dit :

    Combien de jeunes voudraient risquer de mourir au combat ? à mon avis très peu, beaucoup de ceux qui s’engagent aujourd’hui dans l’armée le font par défaut d’un métier dans le civil.

    Si la France était menacé dans ses frontières directement par un autre pays, quel que soit le président, il y aurait sans doute des vocations spontanée supplémentaire mais ce ne seront ni des foudres de guerre ni des professionnels motivés et compétents.

    C’est les batailles de la révolution francaise qui ont formés les troupes napoléonniennes d’une qualité combattante exceptionnelle.

    Comme l’apprend Poutine en Ukraine, la motivation ne s’achète pas, pas plus que la compétence et l’expérience nécessaire qui fait de chaque combattant un précieux investissement à long terme et ce n’est pas à la dernière minute qu’il faut s’y prendre sinon c’est déjà trop tard. Et je ne vois pas du tout un tel investissement en France ou le politique fabrique des paravents cache misère.

    le brassage de population ? une autre farce ultralibéral qui n’a jamais cessé de creuser des grand fossés entre les classes sociales, un gosse de riche irait côtoyer à l’armée un djeune de banlieue ? aucune chance, le gosse de riche aura ses galons avant même l’uniforme pour envoyer le djeune du 93 récurer les chiottes avec une brosse à dent, on connaît la musique ! c’est pas la peine de nous conter des histoires, on est en France, les miracles n’existent pas, ils sont même interdit et réprimés.

    • RomainC dit :

      « à mon avis très peu, beaucoup de ceux qui s’engagent aujourd’hui dans l’armée le font par défaut d’un métier dans le civil » : allez faire un tour dans les casernes pendant les classes et posez leur la question. La réponse va du coup vous surprendre.

      « Et je ne vois pas du tout un tel investissement en France » : Le fait de faire de très nombreuses OPEX permet à l’armée française d’acquérir bien plus de moral/expérience que bien d’autres nations occidentales. Même si nous pouvons faire mieux.

      « le brassage de population ? une autre farce ultralibéral qui n’a jamais cessé de creuser des grand fossés entre les classes sociales, un gosse de riche irait côtoyer à l’armée un djeune de banlieue ? » : Idem, allez faire un tour dans les casernes. Certes il reste quelques barrière mais le mix est incroyable et cela permet une ouverture d’esprit, et un esprit de corps extraordinaire.

      Dans ma promo au 3eme RPIMA il y avait de tout : du gosse de riche, à la racaille, des taipouet, kanak ou autres DOM TOM, des gars d’origine africaines, des sans bac, des bac + 5, des agés et des moins agés, des mecs qui se sont fait refoulés du CPIS, etc etc etc. Et à la fin et bien ça fait un mélange bien sympa et au fond du trou ou dans un bar c’est le même délire pour tous ;). Et toutes les promos que j’ai vu passer c’était à peu près comme ça.

      • dom dit :

        bonjour romain
        c’est pas d’aujourd’hui
        j’ai integré les fs dans les années 80 et a l’epoque sur 40 pax qui commencez la formation environ 5 finissez
        pas pour une question de dureté de l’entrainement mais sur une erreur d’aiguillage dans leurs tetes

      • Thierry (le plus ancien) dit :

        C’est bien vous êtes optimiste mais il me semble que j’ai une vision plus large de la situation, sans avoir le nez dans le guidon.

        Ce que vous nous décrivez c’est l’armée de métier formé dans le même creuset et tout à fait apte au combat, donc le meilleur de l’armée française sans le moindre doute, pas les conscrits ou les réservistes dont il est question ici.

        Je connais bien ce monde là je suis passé par le 14ème RPCS à Toulouse puis Bomap (un régiment para qui n’existe plus)

        Et moi qui fait parti des générations qui sont passés par le service militaire (le vrai, pas les scouts à Macron), entre les engagés volontaire et les appelés du contingent un monde les sépare ! A l’époque (les années 1980-90) je crois que la majorité des RPIMA étaient à 100% d’engagés, sans aucun appelés ni réserviste.

        Hier encore près de la gare de Cannes (Côte d’Azur) j’ai vu un jeune un peu hagard qui faisait la manche dans un treillis officiel camo de l’armée française et un sac assortit qui ne venait manifestement pas d’un surplus militaire, c’est de l’équipement d’origine en très bon état, le jeune avait bien la silhouette type chat maigre et cheveux court standard du militaire français.

        Alors soi il est militaire et n’avait plus d’argent pour se payer son billet de train, soit il n’est plus dans l’armée et survit de cette manière avec ses effets personnels acheté à ses frais, mais j’ai quand même l’impression qu’il était déjà là depuis plusieurs jours car un peu sale.

        Cela montre bien les chimères qu’on nous propose aujourd’hui sans aucune commune mesure avec la réalité qui échappe manifestement à nos « élites » qui ne descendent jamais dans l’arène.

        Si vous vous retrouvez avec des réservistes ou appelés vous allez comprendre tout de suite la différence, dès le premier jour.

        • Mat49 dit :

          « je crois que la majorité des RPIMA étaient à 100% d’engagés, sans aucun appelés ni réserviste. » Encore à nous raconter des salades ma barbille si tu étais passé par le 14e RPCS tu ne raconterait pas de telle conneries.

          « Si vous vous retrouvez avec des réservistes ou appelés vous allez comprendre tout de suite la différence, dès le premier jour. » S’il sont volontaires c’est différent ma barbie.

          Sans conteste l’un des plus grand numéro d’ignorance de ce forum.

          • Thierry (le plus ancien) dit :

            j’ai dis et je prouve :
            —————————————————–
            http://www.quiosegagne.asso.fr/categories/afficher/50
            extrait :
            RECRUTEMENT
            Le 1er Régiment de parachutistes d’Infanterie de Marine stationné à Bayonne, recrute chaque année des E.V.A.T.
            (Engagé Volontaire de l’Armée de Terre) pour le métier de combattant.
            —————————————————–

            l’ignorance est votre, vous ne savez manifestement pas de quoi vous parlez et je rectifie vos propos fallacieux, le recrutement de tous les régiments RPIMA est le même tel que décrit dans le lien ci-dessus, actuellement ils peuvent être renforcés d’une unité de réserviste en cas de besoin (et c’est uen nouveauté), mais en aucun cas n’intègrent des réservistes dans leurs rang et dans les années 1980 il n’y avait aucun appelé du contingent avec les engagés volontaire, c’est toujours le cas aujourd’hui. LES RPIMA ont toujours été professionnels.

          • Mat49 dit :

            Vous tentez de prouver mais vous vous plantez dans les grandes largeur!!! De plus en plus ridicule!!!

          • Lagrange dit :

            Donner comme exemple un régiment de FS actuel pour venir prétendre que sous la conscription tous les RPIMa étaient pro?

            C’est magnifique comme démonstration de connerie.

            Le cas du 1er RPIMa actuel ne permet pas de tirer de conclusion sur le passé. Et manque de bol les 2e et 6e RPIMa étaient majoritairement composés d’appelés (apprenez que les cadres étaient toujours pro pour partie). Ce n’est qu’à la fin de la conscription que les 3e et 8e RPIMa étaient quasi 100% pro. Le 2e a été professionalisé après la fin de la conscription et le 6e dissous.

    • MERCATORT dit :

      @Thierry (le plus ancien)

      Vous avez tout faux, si je m’en réfère à mon expérience personnelle qui date, il est vrai, de 1968 pendant mes classes en FFA,ma chambrée était partagée par des appelés et des sursitaires, beaucoup d’appelés de 18, 19 ans d’origine agricole qui n’avaient pas dépassé le niveau certificat d’études ou BEPC, beaucoup de « tchis » d’ascendance de mineurs polonais. à la deuxième ou troisième génération aux noms imprononçables , un maghrébin fils de harkis et votre serviteur expulsé d’Algérie et simple bachelier ..

      Les sursitaires, un normalien lettre de 25 ans , fils d’industriel de Villeneuve d’ascq,maoiste si si c’est réel qui avait refusé les EOR et un diplômé de supelec militant PSU de 27 ans.
      Les  » tchis » s’éclataient à la « kro » dès cinq heures du mat sans n’être jamais soul .
      Un sergent engagé, dès la première semaine, m’avais une nuit de revue de détail vers minuit coupé tous les boutons de mon treillis, veste et pantalon et il y en a beaucoup, j’avais les larmes aux yeux et j’essayais maladroitement avec mon nécessaire à couture réglementaire de les recoudre et bien évidemment j’en étais incapable un tchi que je ne connaissais pas plus que ça m’a dit  » laisse » et les a recousus.
      Voilà, c’était l’armée , une solidarité, un esprit de corps ,entre ages et classes sociales différentes, des parties de rigolades ,que je n’ai jamais retrouvé en entreprise, nous avons vécu Mai 68 avec nos chars AMX 13 sur wagons plats, alerte « Tisane », puis en aout , rebelote pour l’intervention soviétique à Prague,bref je pourrai vous en parler pendant des heures , moi le rapatrié qui en voulait à la France de l’avoir abandonné six ans auparavant, j’ai fini sergent . .

      • Félix GARCIA dit :

        « Un sergent engagé, dès la première semaine, m’avais une nuit de revue de détail vers minuit coupé tous les boutons de mon treillis, veste et pantalon et il y en a beaucoup, j’avais les larmes aux yeux et j’essayais maladroitement avec mon nécessaire à couture réglementaire de les recoudre et bien évidemment j’en étais incapable un tchi que je ne connaissais pas plus que ça m’a dit » laisse » et les a recousus. »
        Bah voilà, z’êtes pas si méchant finalement !
        « Je suis homme, et rien de ce qui est humain ne m’est étranger »

        « Notre point commun, c’est d’être uniques »

      • Clavier dit :

        Certes….mais c’était il y a un plus d’un demi-siècle si je sais compter…., et la société française a beaucoup changé depuis, sans vouloir donner raison à Thierry ( l’ancien ) dont les jugements ne brillent généralement pas par leur pertinence….!

        • Lagrange dit :

          Clairement il faudra considérer au moins 60% de classe d’âge comme inapte au 3 jours.

      • Lockass dit :

        La société a beaucoup changé depuis 1968

    • ekim dit :

      Mon expérience dans la réserve ; années 2010 ; vous contredit également. Le brassage de population existe parfaitement dans la réserve. Dans ma PMI, il y avait de tout : du jeune de 18 ans au « vieux » de plus de 30. De l’étudiant à l’Université, du CAP, du cadre, de l’employé municipal, du sans emploi, etc. Des noirs, des arabes, des blancs, etc. Des femmes et des hommes. Des urbains et des citadins.

      Fils d’immigré et diplômé du supérieur, j’ai obtenu mes galons d’officier au bout de huit ans de réserve. J’ai commencé moquette comme tout le monde. Puis j’ai monté tous les grades, un par un, jusqu’à être sous-officier subalterne. J’y suis resté pendant plusieurs années avant d’être envoyé au PEOR.

      N’ayant plus le temps, j’ai quitté l’institution il y a quelques temps. Cela reste une excellente expérience qui m’a très bien formé. Cela m’a permis de rencontrer des gens que je n’aurai jamais rencontré autrement. De vivre des expériences « hors du commun » pour ma génération non soumise au service militaire. Je ne regrette absolument pas mon engagement. J’encouragerai mes enfants à faire de même.

  3. Robert dit :

    Faire accepter des règles autres que celles qui nous arrangent, lever les yeux de son portable, ne pas consommer de cannabis ou autres drogues, j’ai l’impression que pour nombre de jeunes actuels, cela devienne impossible.
    Quand à la notion de terre des pères, la patrie, d’amour de la France et du drapeau.
    Il y a déjà ceux qui s’engagent, mais parmi eux, combien posent déjà des problèmes?
    Je pense que nos modes de vies désincarnés, réseaux sociaux, culture de l’excuse et fragilité mentale, rendent beaucoup de jeunes inaptes à une vie sociale autonome et adulte.
    Je regarde pour en côtoyer beaucoup, mais j’espère que mon impression est fausse.

  4. Mat49 dit :

    Je ne vais pas bouder mon plaisir, j’avais plaidé pour un service militaire sélectif d’un an pour 40 000 jeunes par an avec une obligation de réserve derrière, c’est en deça notamment en volume, mais un très bon c’est un bon ballon d’essaie. Cela ne permettrait pas d’avoir des unités d’active opérationnelles en plus mais ça alimenterait la réserve et ça permettrait de décharger les pro de sentinelle.

    Un CEMAT lucide. Puisse sa proposition se concrétiser. On pourrait l’affiner en organisant ces vingt bataillons pour qu’ils servent de socle à la mise sur pieds d’unités opérationnelles en 2 à 3 mois après mobilisation des réservistes ou servir immédiatement pour de la défense territoriale en cas de problème interne.

    • Vinz dit :

      Toujours la même question : qui vont être les 40 000 cloches qui vont s’y coller ? Tirage au sort – avec des « bons » et des « mauvais » numéros, si possible avec possibilité de se faire remplacer en cas de « mauvais » tirage ?

      • Mat49 dit :

        @Vinz « Toujours la même question : qui vont être les 40 000 cloches qui vont s’y coller ? » Comme ce serait sélectif ce serait ceux qui réussiraient le stestes. Sachant que certains test seraient destinés à sélectionner des appelés chargés de tâches administratives et de sutien, donc pas avec des aptitudes physiques énormes.

        « Tirage au sort – avec des « bons » et des « mauvais » numéros, si possible avec possibilité de se faire remplacer en cas de « mauvais » tirage ? » Evidement non.

        • Vinz dit :

          C’est plus facile de foirer un test que de le réussir. Encore une fois quel gogo va accepter de se faire sélectionner pour un boulot bien pourri et pas payé, quand 95% de ses potes feront la teufs tranquillement tous les jeudi soir ? Soit vous enrolez tout le monde de force et s’appelle la conscription, soit personne. Reste donc les volontaires.

          • Mat49 dit :

            « Encore une fois quel gogo va accepter de se faire sélectionner pour un boulot bien pourri et pas payé » L’idée est de viser ceux motivés par un service militaire sans aller jusqu’à s’engager.

            Ceux qui feraient ce service seraient bien volontaires. Personne ne serait enrôlé de force.

    • Thierry (le plus ancien) dit :

      des unités coquille vide au plan armement et matériel qui ne pourront servir que de planton devant une installation militaire, ça ne m’étonne pas que vous souteniez cela après votre séance d’apérobic, une armée de maintien de l’ordre d’auxiliaire de police, le rêve de tout milicien d’ultradroite en quête du pouvoir politique.

      • Mat49 dit :

        « des unités coquille vide au plan armement et matériel qui ne pourront servir que de planton devant une installation militaire, ça ne m’étonne pas que vous souteniez cela après votre séance d’apérobic » Toujours incapable de comprende le sujet, comme d’habitude.

        L’objectif ici n’est pas de faire un service militaire sélectif limité à 40 000 jeunes par an, débouchant sur la mise en place d’unité d’actives opérationnelles (pour ceux qui ne sont pas dans le soutiens) ; ce qui est ma préconisation.

        L’objectif ici est de faire une formation poussée sur six mois à des jeunes qui signes un contrat ESR à la sortie. En gros c’est une manière de faire une formation digne de ce nom aux réservistes avant qu’ils entrent dans la RO1, rien de plus.

        Ce n’est pas ce que je préconise mais ça va dans le bon sens.

  5. Raymond75 dit :

    Il s’agit d’une nouvelle forme de réserve, mais pas d’un service militaire à vocation universelle, hommes et femmes, pour une initiation à la défense et au service du pays. Mais l’idée est intéressante, quoique que l’on peut craindre une certaine uniformité des personnalités recutées, donc peu représentative de la population …

    Je profite de l’occasion, avant peut être la fermeture probable des commentaires, pour remercier Laurent Lagneau, l’administrateur de ce site, de m’avoir permis d’exprimer un point de vue que l’on peut qualifier d’exotique dans le contexte militaire. Bien entendu,je ne cherchais pas à convaincre, mais à montrer qu’entre les mots et les actes, il y a souvent un gouffre, tragique pour l’humanité, en tout lieu, à toute époque.

    Et comment ne pas exprimer, peut être pour la dernière fois, mon admiration pour les soldats de la Grande Russie, qui font respecter et triompher la civilisation slave : destruction méthodique des sites civils, massacres, bombardements d’écoles, d’hôpitaux, de marchés, d’abris dument signalés, pillage, parfois viols, déportation des populations qui n’ont pas fuit les zones de combats …

    De nos jours, même avec les pires censures, ont fini par savoir ce qui se passe … J’imagine ce fier pilote russe, rentrant chez lui avec son bel uniforme et ses médailles, et disant à ses enfants « j’ai bombardé une école et un quartier de maison  » … Non,il ne le fera pas, car au fond de lui-même il a honte. Dans ce contexte les mots ‘servir’, ‘devoir’ et ‘honneur’ peuvent se résumer en un seul : obéissance …

    « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » a déclaré Rabelais il y a plus de 500 ans ; on peut ajouter « combattre sans valeur n’est que ruine de la civilisation » …

    Portez vous bien.

    • mich dit :

      Bonsoir Raymond75 , franchement ce n ‘est pas vraiment au mot exotique auxquels je pensais à propos de la plupart de vos commentaires , mais bon content pour vous que vous en soyez fier .

    • Lagrange dit :

      « combattre sans valeur n’est que ruine de la civilisation » C’est combattre san srègle qui ruine la civilisation. Combattre pour des valeurs c’est la croisade ou le djihad et ça c’est le pire.

  6. Daniel BESSON dit :

    Cit : [ Généraliser la conscription, du point de vue de l’efficacité militaire, je n’y suis pas favorable, non sans être conscient de son intérêt pour diffuser l’esprit de défense, assurer le brassage des populations et satisfaire la volonté d’engagement de la jeunesse ]

    C’est dommage ! Ça commençait bien car  » assurer le brassage des populations  » cela signifie juste que mon général ne connait pas la société dans laquelle il vit . Cela va juste reproduire la société qui par nature est  » brassée  » . On ne parle pas d’un « rallye » bien sûr ou d’un touarab mais de la vie de tous les jours où par la force des choses les différentes composantes sociales de la société interagissent et se côtoient .
    Vu que cela semble basé sur le volontariat et non pas sur la coercition de la conscription je vois mal des populations traditionnellement opposées à toute forme d’autorité et à l’état se précipiter sauf dans une optique de  » noyautage » .
    Encore que même dans les rallies on rencontre de plus en plus de populations  » de la diversité  » , beaucoup plus en tout cas que dans les rencontres et fêtes communautaires car la bourgeoisie Française  » old school  » semble atteinte d’un syndrome suicidaire …

    Cit : [ par ailleurs, les recruter permet une forme de brassage, notamment géographique ]

    C’est sûr que des unités basées sur un recrutement territorial cela va favoriser la mobilité géographique et le  » brassage géographique  » ! ;0)

     » C’est fou ce besoin des militaires de faire de longues phrases  » ( Citation célèbre )

    • Mat49 dit :

      Brassage géographique pour les volontaires, proximité géographique pour les réservistes.

  7. blavan dit :

    Encore une usine à gaz. Avant de commencer à bâtir de nouveau casernements , assurons nous de la viabilité du recrutement alors qu’on a déjà du mal à trouver des engagés payés . Quand au format de la proximité du territoire, est-ce pour les voir rentrer tous les sois à la maison. Bref soit on retourne à la conscription ce qui est impossible soit on valorise la carrière des engagés !!!!

    • Cyril dit :

      je crois que vous n’avez rien compris

      • blavan dit :

        @cyril.Merci pour cette réponse argumentée !!!

        • Mat49 dit :

          Quand on voit que pour vous il n’y a qu’une alternative: « Bref soit on retourne à la conscription ce qui est impossible soit on valorise la carrière des engagés ! » n’importe qui qui s’interesse un minimum au sujet sera d’accord avec lui.

          Il y a pleins de systèmes possibles.

  8. Félix GARCIA dit :

    J’ai une idée pour motiver les gens : citer POUTINE !

    Crise en Ukraine : «Que ça te plaise ou non, ma jolie, faudra supporter», la phrase de Poutine qui fait scandale
    https://www.leparisien.fr/international/crise-en-ukraine-que-ca-te-plaise-ou-non-ma-jolie-faudra-supporter-la-phrase-de-poutine-qui-fait-scandale-08-02-2022-QSSBYIXJLZEFJCAHAMX6FOX5EM.php

    Comment se fait-il que les spécialistes du monde Russe (et Slave) ne nous aient pas alertés (avec plus d’insistance j’entends) sur la signification de cette formule ?
    Pierre SERVANT explique que Jean-François COLLOSSIMO lui en a donné la signification, et moi, je l’apprends comme ça, sur LCI (à l’instant), plus de 5 mois après le début de l’invasion de 2022 …

    • Félix GARCIA dit :

      * Pierre SERVENT
      ** Jean-François COLOSIMO

    • Félix GARCIA dit :

      PPS : Quand je dis que je me suis fourvoyé, c’est que je n’imaginais pas que tout cela allait jusqu’à assumer le viol (d’un pays oui, de sa population [et particulièrement de ses femmes], non …) …
      Et bien que l’enquête (« quelle enquête ? » me direz-vous probablement) n’ait pas encore rendu ses conclusions, il parait évident que la Russie couvre (pour dire les choses calmement) les faits s’étant produits dans la prison où étaient détenus les hommes (et femmes ?) d’Azov (et de la brigade d’infanterie de marine ?).

    • Alain CONTE dit :

      Moi aussi je regarde LCI tous les jours à 18 H. pour le déroulé de la guerre en Ukraine. Ils ont des intervenants de haut vol (Pierre SERVANT est l’un d’entre eux). C’est passionnant.

      • Félix GARCIA dit :

        En effet : Nicolas RICHOUX, Gallagher FENWICK, Samantha DE BENDERN, Pierre SERVENT, Xavier TYTELMAN, la dame russe (brune, spécialiste en droit nucléaire il me semble …), même Sergeï JIRNOV est parfois intéressant …
        Et Michel GOYA arrive même à me faire regarder BFMTV.

      • Vinz dit :

        Excellente blague. Faut dire que partout en France, les canicules s’emballent. Et Pierre Servant, intervenant de « haut-vol », effectivement très haut perché, aussi.

        • Félix GARCIA dit :

          C’est ensemble qu’ils sont intéressants, se corrigeant et se complétant les uns les autres.

          « Faut dire que partout en France, les canicules s’emballent. »
          Faut dire que comme partout on a plus d’eau dans les sols car ceux-ci sont à nus la plupart du temps après avoir été déstructurés et dévitalisés …
          Élémentaire mon cher !
          😀

          « Les forêts précèdent les peuples, les déserts les suivent »
          François-René de CHATEAUBRIAND

    • Félix GARCIA dit :

      Le passage en question à partir de 30:53 :

      « Ukraine : 200 000 enfants déportés en Russie »
      https://www.youtube.com/watch?v=dSWcKORUBzo

  9. aldo dit :

    Il va falloir du monde pour Sentinelle pendant la panique des jeux olympiques.

  10. Geexor dit :

    Tremblez ceux d’active ! Entre les missions Sentinelle, les camps de manœuvre, les services, les encadrements CFIM et votre petite opex/mcd biannuelle, vous comptiez avoir un peu de temps pour vous ? Hé bien non, direction les encadrements Service national ! Et puis si vous en avez marre ne vous inquiétez pas, vous aurez toujours le BOI pour vous rappeler que vous n’avez pas le choix, qu’on s’en fout de votre vie de famille et que si vous commencez à dire non, la petite opex qui arrive va vous passer sous le nez.
    Bref, vaste programme…

    • Lagrange dit :

      Ce serait des cadres dédiés qui s en occuperait vous avez tout faux.

      • Fusco dit :

        Les cadres dédiés :
        Pré retraités en attente de pécule
        Virés des compagnies de combat pour toute sorte de motifs
        Inaptes de tous ordres
        Etc Etc Etc
        Pas sûr que l’encadrement soit au rendez-vous….

        • Lagrange dit :

          Non cadres restant encore un peu mais a un rythme moin dure en récompense de leurs services.

  11. Ulysse dit :

    Idée intéressante, mais pourquoi ne pas s’appuyer sur la gendarmerie qui dispose d’une très large implantation territorriale ? Les gains en terme d’organisation seraient significatifs

  12. VinceToto dit :

    «  »un escadron de reconnaissance à chaque régiment de cavalerie ou une unité de franchissement à chaque régiment du génie » »
    Oui, oui, des « appelés » en réserve pour la reco combat et le franchissement combat en cas de guerre haute intensité. C’est quoi la prime décès/handicap? Vous êtes l’élite! KABOUM! Next…

  13. jp_perfect dit :

    Ça ressemble passablement au système de milice suisse, où les conscrits effectuent une « école de recrues » de 18 à 23 semaines pour leur formation. Ensuite, selon le modèle choisi, soit ils enchaînent directement avec 21 autres semaines sous les drapeaux (appelé service long, d’une durée totale de 300 jours) soit ils sont démobilisés, puis appelés une fois par an pour une période de 3 semaines (cours de répétition) jusqu’à ce qu’ils aient atteint 245 jours de service. Les deux modèles sont complémentaires en cela que le service long permet d’avoir toujours un certain nombre de soldats sous les drapeaux, et potentiellement mieux formés que les autres, tandis que l’autre modèle dilue l’obligation sur une plus longue période, ce qui peut être plus confortable pour les conscrits, et permet à l’armée de disposer de militaires plus matures. 15% de l’effectif maximum effectue le service long, le reste est en « modèle classique », avec cours de répétition. Grâce à ce système, l’armée peut compter sur un effectif de 100 000 soldats réglementaires (140 000 incorporés en réalité), dont 35 000 doivent pouvoir être mobilisés en 10 jours seulement. Ce concept a pu être testé lors de la pandémie de coronavirus, où 8000 militaires (sanitaires, troupe du génie et fusiliers pour le contrôle renforcé aux frontières) ont été mis sur pied en quelques jours.

    https://www.vtg.admin.ch/content/vtg-internet/fr/aktuell/themen/die-weiterentwicklung-der-armee
    /_jcr_content/inpagenav/items/deva_flyer/tabPar/downloadlist_copy_96/downloadItems/
    3_1498200032851.download/83_239_02_f_Flyer_Mobilmachungssystem_WEA2.pdf

    • Raymond75 dit :

      J’ai toujours défendu ce modèle suisse.

    • mich dit :

      Bonjour , une question , l ‘armée suisse peut soutenir quel pays militairement avec son système si elle le voulait ? vous prenez des exemples de défense civil mais avez vous des infos sur les stocks Suisse pour un conflit actuellement ,est ce une donnée connue , merci d »avance .

      • jp_perfect dit :

        Bonjour,
        .
        Le principe de ce système est d’être intégralement tourné vers la défense territoriale et le soutien aux autorités civiles. Il est une des mise en œuvre concrète de la neutralité de la Confédération. Même les opérations de maintien de la paix sont très peu nombreuses. La plus importante est la Swisscoy (contraction de Swiss Company), c’est-à-dire un détachement de 195 militaires au Kosovo, dans le cadre de la KFOR de l’OTAN. La Suisse ne dispose pas de moyen de projection (avion de transport moyen/lourd), comme c’est le cas de l’Autriche ou de la Suède, par exemple.
        .
        Pour ce qui est des stocks, il n’y a pas forcément de données accessibles au grand public. L’on sait en revanche que l’inventaire des munitions a une valeur de 3.5 milliards de francs, tous projectiles confondus. Sachant qu’un obus de 155 coûte entre 5000 et 10 000 francs, et que les Ukrainiens en tirent entre 6 et 10 000 par jours selon les estimations, je vous laisse dire si cela est beaucoup ou non.
        .
        Pour ce qui est du matériel en général, toutes les unités ne sont pas équipées à 100%, loin de là. On estime qu’environ 1/3 de l’armée est complètement équipée, ce qui, Ô surprise, correspond aux 35 000 hommes que l’on estime être capable de mobiliser en 10 jours.
        .
        Le Parlement venant d’accepter une hausse substantielle du budget de la défense suisse, de 5 milliards aujourd’hui à 7 milliards d’ici 2030, à coup de 300 millions par année, ces lacunes devraient être progressivement, et partiellement, comblées.

  14. Riecko dit :

    Il rêve, jamais le gouvernement et l’assemblée ne donneront des crédits pour ça. S’il y a des crédits à affecter cela doit être en faveur de la RO1, on pourrait à ce titre supprimer le SNU et basculer ses crédits sur la réserve.

  15. Gplt dit :

    Et on les prends comment les jours d’ESR ? Les employeurs civils vont laisser généreusement leurs employés aller jouer à la guerre ? Il faut accepter de dire que le service militaire doit être réactivé, recréer des casernes modernes ce qui ne fera pas de mal et obliger la nation à servir le pays pendant une durée certaine. Le bricolage des JAPD, JDC, SNU, SMV, Épide & Co ne répond pas au besoin. La guerre ça se prépare et là où les CEM ont raison c’est la capacité de la population à vouloir défendre le pays qui doit être développée. La réserve ++ ok mais retour du SN pour tous les jeunes. Pas de demi mesure, il faut savoir ce que l’on veut.

    • Mat49 dit :

      Même si on decretait un rétablissement de la conscription, 80% de la classe d âge serait inapte ou exemptée pour divers raisons. Donc cela n aurait aucun intérêt la qualité d une classe est devenue trop mauvaise.

    • blavan dit :

      @Gplt. Bonne chance pour obliger un service à une trop grande partie de nos jeunes qui ne rêvent que de métier de la communication, du télé travail et autres formules qui font que les employeurs ne trouvent déjà pas de main d’œuvre. Et ne parlons même pas du coût d’un retour au service militaire. Bref il faut oublier. J’aimerai bien voir un sondage de l’acceptabilité sur le retour au service militaire , pas sur toute la population mais sur les jeunes de moins de 20 ans !!!!

    • Leroy dit :

      Le retour du SN, c’est environ 700 000 incorporés par an ! Plus l’encadrement…, cherchez l’erreur Gplt.
      Le Service volontaire est une bonne formule et 2 fois 5000 par an (10 bataillons = 1 par région), c’est possible, avec le financement pris sur le SNU qu’il faut supprimer.
      Certes le brassage ne sera que régional, certes il faudra construire ou réaménager (10 casernes, et il existe encore des vieux bâtiments à rénover)
      C’est une bonne idée globalement.

      • Vinz dit :

        « Certes le brassage ne sera que régional »

        Bah on s’en fout un peu non ? Pour le brassage national, y a les congés payés, le JT de 13 heure et le tour de France. Privilégions les circuits courts… C’est fini le temps ou le Corrézien ne sortait pas à plus de 40kms de son patelin.

    • Roro94 dit :

      Les réservistes « ne jouent pas à la guerre » . Même lorsque leurs homologues ukrainiens ou américains montrent leur intérêt en se battant valeureusement en Ukraine et en Irak , vous êtes le genre d’esprit obtus à toujours les considérer avec mépris, c’est affligeant de bêtise.

  16. mich dit :

    La question principale reste quels moyens financiers peuvent être mis dans nos réserves dans notre pays qui veut garder une dissuasion crédible et une force d’intervention de part le monde , mais au fait combien de pays conjugue tout ça ?

    • Lagrange dit :

      On s’en fout des autres c’est nous qui devons dicter ce qu’on veut faire.

      • mich dit :

        Non on ne se fout pas des autres , un seul pays peut se le permettre et c ‘est pas nous ,navré de vous l’ apprendre .

        • Lagrange dit :

          Non ce n est parceque un pays adopte un modèle d armée et pas un autre qu on doit copier. Les autres ne sont pas dans une situation identique, on s en fout que la Corée du Sud ait un modèle d armée différent par exemple.

  17. Alfred dit :

    Ça phosphore beaucoup. Mais ça reste théorique sur pas mal de points, car il faudra déduire des 6 mois la durée de la formation de base (ex fetta, pour ceux qui ont connu). Il ne resterait donc que 4 à 5 mois au mieux pour former ces volontaires aux spécialités des différentes armes. Ce qui est très court et n’est pas sans rappeler les stages de formation accélérée des années 80 qui avaient été créés pour combler le déficit en spécialistes de certaines armes et certains services. En clair ces unités de volontaires se pourraient être opérationnelles aux côtés d’unités professionnelles que vers la fin des 6 mois (c’est à dire au moment de leur retour a la vie civile), à moins que leurs membres soient soumis aux mêmes obligations que quiconque quitte les armées ?

    • Leroy dit :

      Oui, mais avec un tuilage par quadrimestre, on peut avoir un rendement de 5 mois d’affilés : or le besoin est urgent, notamment pour aider à la sécurité des JO, pour lesquels le recrutement sécuritaire est déjà à bout de souffle. Par ailleurs, point n’est besoin d’une formation sur des armes à feu (Taser, et autres grenades), car, outre cet évènementiel (JO, coupes de rugby, sentinelle, …), un renfort en logistique, en humanitaire de crise et autre catastrophe nécessitant des bras (incendies et inondations) serait vraiment utile. Ultérieurement une formation complémentaires de ces réservistes en armement de guerre pourraient en faire des soldats de type DOT.

  18. Phil dit :

    Bonjour l’usine a gaz, ça sent déjà l’échec! 24 000 réservistes+ 10000 recrues service militaire par an + 15000 engagé par an réveillez vous là-haut, on est en France , pas en Russie ou en Chine.
    Ferait mieux de chercher à fideliser d’avantage ceux qui y sont !

  19. 1cch dit :

    Prendre exemple sur la légion étrangère.Pourquoi ne pas créer de nouvelle unité de légion et augmenter les effectif. Plus de candidats que d’appelés.

  20. Raymond75 dit :

    « si on fait du militaire, avec de l’encadrement militaire, il faut viser une finalité militaire. Sinon, il s’agit d’une pièce de théâtre, consistant à faire comme si on était à l’armée, en faisant semblant de donner et d’exécuter des ordres » … Il me semble que pendant les deux guerres mondiales, épouvantables, se sont bien des militaires du contingent qui ont fait la majeure partie du travail, aussi bien dans les dictatures que dans les démocraties, y compris pour piloter des bombardiers quadrimoteurs !

    Et les militaires de carrière ne se sont pas précipités vers Londres ou dans la résistance …

    Quant à la guerre d’Algérie, se sont les troupes professionnelles les plus aguerries qui ont retourné les armes contre la république.

    Et pour terminer, comme il a été dit par certains, en Ukraine, malgré un sous équipements, se sont bien les réservistes et les appelés qui résistent à la folle et meurtrière Russie.

    Il n’y a pas de défense véritable, j’ai bien dit ‘défense’, sans participation de la population, surtout en démocratie.

    • Mat49 dit :

      Vous faites une confusion, la citation est un peu sortie du contexte et ne vise pas le principe de la conscription ou des réserves.

      Ce qu’on fait les Ukrainiens avec leurs réservistes c’est du militaire: ils les ont préparé à tuer l’ennemi.

      Ce que critique le CEMAT c’est le fait de rétablir une forme de service à encadrement militaire sans entrainement au combat, à des seules visées soit disant éducative comme le veulent beaucoup quand ils parlent de « service militaire ».

      Je précise que je suis pour une dose de concription mais surtout pas pour un pseudo modèle suisse car inutile et voué à l’echec.

    • Bangkapi dit :

      Vous pouvez répéter cette contre vérité autant de fois que vous voulez, cela restera faux.
      Toutes unités en Algérie étaient encadrées par des professionnels mais aussi par des officiers appelés.
      Sur les 3 régiment qui on fait le putsch, deux étaient composés d’appelés.
      Et le 1er REP dont j’ai connu certains, ont obéi aux ordres de leur officiers, qui c’est vrai étaient pro Algérie française.
      Le commando de l’air qui a aussi participé était surtout composé d’appelés, mais pieds-noirs.
      Et la grande majorité des professionnels dont la Légion, sont restés fidèles au gouvernement et à la légalité.

      • Robert dit :

        Le cas de conscience d’un soldat ou officier face à une trahison institutionnelle n’entre pas en ligne de compte pour un idéologue qui ne jure que l’Etat tout puissant face aux hordes de malfaisants.

    • Vinz dit :

      « Et les militaires de carrière ne se sont pas précipités vers Londres ou dans la résistance »

      Les civils non plus. 40 millions de pétainistes.
      Ensuite de Gaulle lui-même n’était pas réserviste pour commencer. Enfin un bon paquet de chefs prestigieux : Juin, Leclerc, Catroux, Koenig, Legentilhomme, de Lattre, Billotte, Larminat, Passy etc. etc. etc. Idem pour les chefs de certains réseaux de la résistance, y compris d’ailleurs d’anciens cagoulards ou des Croix de Feu. On improvise pas une armée, encore moins un Etat-Major apte à monter des opérations coordonnées. Quasi tout l’encadrement de la Ière armée française libre sont d’anciens militaires de carrières, ayant parfois servi sous Vichy. cf le journal publié sous « La libération avec les chars », de Jean Navard – très représentatif.

    • mich dit :

      Les civils se sont précipités à Londres raymond75 ? comme vous avez dit ,exotique votre point de vue ! c ‘est bizarre je dirais plutôt orienté ….contre les militaires bien sur .

    • Leroy dit :

      « précipités vers Londres… » : sauf ceux qui revenaient de Narvik et ceux d’Afrique du Nord (ou qui l’ont rejointe) …

  21. Desquins dit :

    Cela me rappelle une proposition que j’avais faite fin 2015 pour un parti politique en vue des échéances 2017:
    UNE GARDE NATIONALE
    La Réserve Opérationnelle ne permet d’alimenter en permanence que les effectifs d’une à deux compagnies d’Unités de Réserve (environ 200 personnels) ce qui est ridicule par rapport aux besoins, tels les plans « Vigipirate » ou « Sentinelle ». De plus ces personnels sont pour la plupart peu formé et peu entrainés. Leur mobilisation pose systématiquement des difficultés professionnelles qui n’ont pas trouvé de solution satisfaisante depuis au moins trois décennies pour les intéressés. Cela implique de relever chaque unité toutes les semaines ou au mieux chaque quinzaine, ce qui n’est pas un gage d’efficacité. Si la question de l’entrainement reste en partie une difficulté budgétaire, rien ne semble permettre la mise à niveau opérationnel nécessaire à ce type de réserve. La « suspension » du Service National a de plus, maintenant, complètement tarit la source de militaires du rang formés.
    Seule fonctionne à la satisfaction de ses employeurs militaires la Réserve Opérationnelle Spécialisée, avec des ESR (Engagement à Servir dans la Réserve) individuels de 20 à 30 jours par an, minimum, pour des fonctions précises et nécessaires : Etat-major, cyber-défense, linguistes, renseignement, conseillers juridiques et politiques, etc. Elle concerne au plus trois mille personnels et pourrait monter à un effectif voisin de cinq mille. Ces réservistes sont compétents et très opérationnels sur leur poste. Ils arrivent à gérer eux-mêmes leur problématique professionnelle individuelle en raison de leur très forte motivation.
    Les armées mais aussi la gendarmerie, les services d’incendie et de secours (SDIS) et la sécurité civile ont des besoins secondaires ou de renforts momentanés qui ne trouvent pas preneurs efficaces et rapidement disponibles sur l’ensemble du territoire. Au total c’est environ 20.000 réservistes formés et disponibles dont la nation a besoin à plein temps.
    A moins de trouver une formule qui obligerait pratiquement tous les jeunes à un service de réserve sur une période d’une dizaine d’années sur un modèle voisin de ce qui se pratique, par exemple, en Suisse avec les contraintes professionnelles soulignées, cette forme de réserve opérationnelle est condamnée par son inefficacité et son inadaptation aux besoins.
    Notre proposition est de mettre sur pied une « garde nationale » composée de volontaires servant 6 mois en tout et pour tout (8 pour l’encadrement) dont 4 mois opérationnels dans des unités spécialisées, commandées chacune par un professionnel de cette spécialité. Il y aurait ainsi 30.000 personnels dans l’effectif dont 10.000 en formation pour un besoin total, encadrement compris, d’un peu plus de 60.000 volontaires par an, soit moins de 10% d’une classe d’âge. Ce service serait faiblement rémunéré et permettrait, sauf dispense médicale pleinement justifiée, l’accès prioritaire aux fonctions publiques ; incitation suffisante pour permettre le niveau nécessaire de recrutement. On peut estimer le coût annuel de cette garde nationale à 500 millions d’euros titres 3 et 5 cumulés.

    Il est surtout important de fixer un cadre opérationnel précis aux volontaires pour éviter tout désenchantement puis désengagement.

  22. Charcot84 dit :

    Recréer le service national est plus complexe qu’il n’y parait. Nombre de casernes ont été transformées en logements sociaux, reconvertis en pôle industriel ou de services. Bref, où mettre ces « appelés » , même pour six mois ? Les infrastructures existantes ne sont pas assez conséquentes .

  23. Czar2 dit :

    N’est-ce point déjà le cas avec les dénonciations de contrats pléthoriques et les contrats du genre VDAT ?
    Vive le RCT !

  24. ScopeWizard dit :

    C’ est quand-même très très très très marrant à observer….

    La grande majorité des intervenants , des commentateurs , sur cet espace comme en dehors , semble réagir comme SI TOUT ALLAIT POUR LE MIEUX….

    Comme si la France ou l’ Europe étaient à la fois libres et indépendantes , comme si du point de vue FINANCES rien ou presque n’ avait changé au point que notre « champ du ou des possibles » était toujours le même voire PLUS étendu….

    AÏE AÏE AÏE….
    https://www.youtube.com/watch?v=uwqtbkVVRfc

    Surtout priez pour que le réveil ne sonne pas….
    https://pbs.twimg.com/media/FLK5uLfWQAkfM8Q.jpg

    Parce que s’ il vient à carillonner….
    https://i.pinimg.com/originals/63/24/2a/63242a087974fd6ced226f5b737e211f.jpg

    En fait , c’ est un peu APRÈS que ce sera « pénible »….
    https://cdn001.tintin.com/public/tintin/img/static/le-crabe-aux-pinces-d-or/C08_Crabe-fr-p16-a2-a3-color.png

    En attendant , tout est tranquille…..
    https://2.bp.blogspot.com/-g1cVN21pHRo/WJH2Fc_sMGI/AAAAAAAAPKg/Knz4WKx6lYMYpZBe3-lYExBfF052vqsQQCLcB/s1600/propagande-media-tv-1.jpg

    Tout est sous contrôle…
    https://www.metallica.com/on/demandware.static/-/Sites-met-master/default/dwf5c519c8/images/hi-res/Master_Of_Puppets_T-Shirt_Angle.jpg

    Pire….?
    https://s1.qwant.com/thumbr/0x380/b/0/b8bd30982b3d38dc5aa90eef7dbeef135590f79b6c6f3cf802d50f767a61a4/7b949c6d8e468d532d8f93da65d99ce3.jpg?u=https%3A%2F%2Fi.pinimg.com%2Foriginals%2F7b%2F94%2F9c%2F7b949c6d8e468d532d8f93da65d99ce3.jpg&q=0&b=1&p=0&a=0

    Pire encore ?

    Écoutez , si on ne se retrouve pas réduits de plus de 10%…
    https://www.youtube.com/watch?v=NUjh9m9AHmc

    Ce sera déjà une excellente chose !

    C’ est au moins toujours plus sympa que devoir se plonger dans les affres des limbes et méandres de nos mécanismes économiques….

    Et puis à force je deviens comme Laurent , j’ en ai ras-le-casque d’ exposer , alors j’ illustre….l’ évocaâation , non mais quoi de plus vrai , quoi !

    quoi ?

    Mais non….

    Allô ?

    https://www.youtube.com/watch?v=7jt0Wm2tgdM

  25. Vinz dit :

    « La force de la cité ne réside ni dans ses remparts, ni dans ses vaisseaux, mais dans le caractère de ses citoyens », disait Thucydide…

    Bah Thucydide est un con s’il a vraiment écrit ça en opposant caractère et murailles. Ca rappelle le coup du pavillon de l’autre amiral de bateau-lavoir. La force d’Athènes, une des premières thalassocraties, résida dans ses remparts et ses vaisseaux ; en premier lieu parce qu’il faut de la force de caractère pour bâtir des remparts et construire une flotte, plutôt que de financer des fêtes, banquets et autres orgies- qu’il demande à Thémistocle, le vrai.
    Entre un citoyen de caractère armé d’un lance-pierre, et un citoyen adverse mi-mollasson armé d’un bon HK, les chances de survie ne sont pas du côté du caractère.

    10 000, c’est tout de même pas des masses. Je pense que logistiquement on devrait s’en sortir (de toute façon les emprises rendues étaient souvent de vieux casernements inadaptés aux conditions de vie actuelles, qu’il aurait fallu moderniser à coups de millions). En revanche je serai très curieux de savoir si ce 10 000 est un chiffre sorti de chapeau ou d’une pensée magique, ou s’il résulte d’une étude sociologique sérieuse, à base de sondage honnête sur un échantillon de la population sus-visée. Enfin ça rappelle le service volontaire allemand.

  26. albatros24 dit :

    Autant embaucher plus de soldats alors, ce sera plus simple, avec une solde plus alléchante et plus du tout de Sentinelle.
    Si on veut davantage de jeunes, il faut plutôt créer un vrai service national c’est à dire avec un volet militaire de jeunes sélectionnés par les armées et surtout une durée de service moindre et une solde plus importante que ceux qui seront placés dans les services publics autres que militaires, là il y a du sens et surtout un réservoir de futurs pros.

  27. Félix GARCIA dit :

    On peut faire piloter des centaines de drones facilement non ?
    Pour faire des trucs comme ça :
    Ever heard of drone carpet bombing? We have all seen Ukrainian commercial drones dropping grenades or improvised munitions- but this one can drop 10 or more, with dramatic effect.
    https://twitter.com/UAWeapons/status/1555657070245986309?cxt=HHwWioCyhZ_35pYrAAAA

    Gogo gadget !

  28. Lapin dit :

    Ça, c’est une carotte pour les militaires et de belle taille.
    Je m’y connais!