Le poste de chef d’état-major particulier du président de République sera vacant à partir du 6 juillet
Le chef d’état-major particulier du président de la République (CEMP) est l’un des postes les plus importants de la hiérarchie militaire dans la mesure où il assiste le chef de l’État, assure la permanence opérationnelle de la dissuaion nucléaire (transmission éventuelle de l’ordre de tir) et prépare les conseils de défense, où sont prises les décisions stratégiques.
Depuis 2010, cette fonction est assurée par le général Benoît Puga. Bien que nommé par Nicolas Sarkozy, cet officier a été maintenu à ce poste par François Hollande lors de son arrivée à l’Élysée, ce qui, selon certains, aura été une surprise étant donné les convictions opposées des deux hommes.
Or, depuis quelques semaines, le départ du général Puga de l’Élysée est évoqué pour la Grande hancellerie de la Légion d’Honneur, le général Georgelin arrivant au terme de son mandat de 6 ans à la tête de cette institution.
Finalement, le général Puga quittera ses fonctions à compter du 6 juillet prochain, selon le Journal Officiel de ce jour. Mais on ne connaît pas encore son successeur. Plusieurs noms circulent dans la presse, dont celui de l’amiral Bernard Rogel, l’actuel chef d’état-major de la Marine nationale. Arrivant au terme de sa carrière, ce choix n’obligerait pas celui qui sera élu (ou réélu) en 2017 à l’Élysée.
Le général (air) Olivier Taprest est aussi cité. Cet ancien pilote de chasse est actuellement le chef du cabinet militaire du Premier ministre. Enfin, les généraux Éric Bucquet, directeur des opérations à la DGSE, et Christophe Gomart, directeur du renseignement militaire, sont également pressentis. Mais le fait qu’ils viennent de l’armée de Terre, comme le général Pierre de Villiers, l’actuel chef d’état-major des armées (CEMA), peut jouer en leur défaveur étant donné que l’éventuelle nomination de l’un ou l’autre créerait un déséquilibre entre les différentes armées.