Chammal : Le porte-avions Charles de Gaulle a quitté le Golfe arabo-persique pour la Méditerranée orientale

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Le porte-avions Charles de Gaulle a quitté, le 22 février, la Task Force (TF) 50, dont il avait la pris la tête en décembre, et le Golfe arabo-persique (GAP) après y avoir été déployé pendant deux mois. Désormais, le navire-amiral de la Marine nationale, escorté par son groupe aéronaval (GAN), est en route vers la Méditerranée orientale (MEDOR), d’où il devrait poursuivre son engagement au sein de l’opération Chammal durant quelques jours.

Cette nouvelle zone de déploiement permettra au Groupe aérien  (GAé) embarqué à bord du porte-avions français de mener des missions en Syrie et en Irak mais aussi en Libye. Au début de la mission Arromanches 2, et alors que le Charles-de-Gaulle avait initialement pris position en Méditerranée orientale, des vols de reconnaissance furent effectués au-dessus du territoire libyen, où l’État islamique étend son influence, notamment autour de Syrte.

Pour rappel, le GAé compte 18 Rafale Marine, 8 Super Étendard Modernisés, 2 E2C Hawkeye (guet aérien) et des hélicoptères.

Dans le GAP, la commandement de la TF-50 a été, pour la première fois, assuré par un officier français, en l’occurrence le contre-amiral René-Jean Crignola. Au cours du déploiement du Charles-de-Gaulle et de son escorte, composée de navires français et européens, les avions de son groupe aérien ont effectué 400 sorties opérationnelles, dont 23 pour des missions de renseignement (ISR, Intelligence Surveillance and Reconnaissance), et environ 80 frappes contre les positions tenues par Daesh en Irak et en Syrie.

Certains de ces raids ont été menés conjointement avec l’aéronavale américaine et les appareils de l’armée de l’Air basés en Jordanie (Mirage 2000D) et aux Émirats (Rafale).

« L’engagement du GAN au sein de la TF-50 a permis d’apporter une capacité supplémentaire à la Coalition, ainsi qu’une plateforme de renseignement totalement interopérable avec nos alliés américains. Les résultats se mesurent donc aussi en termes de renseignement partagé, de mises à disposition de moyens, d’amélioration de la connaissance de la zone d’action et d’efficacité de la protection de la force », explique l’État-major des armées (EMA).

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