Attentat suicide contre le centre culturel français de Kaboul

Les mois qui viennent vont être cruciaux pour l’Afghanistan, avec notamment la fin du mandat de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), déployée dans ce pays sous l’autorité de l’Otan. Et celle même si une nouvelle opération, forte de 12.500 hommes environ et appelée Resolute Support, sera lancée dans la foulée afin de continuer à soutenir les forces de sécurité afghane.

Cela étant, les insurgés du mouvement taleb continuent à mettre la pression, en particulier à Kaboul, où deux attentats suicide ont été perpétrés ce 11 décembre. Le premier, qui a visé un bus de l’armée nationale afghane (ANA), a fait 6 tués parmi les militaires afghans. L’attaque a été revendiquée par les taliban.

Quelques heures plus tard, toujours à Kaboul, un adolescent âgé de 17 ans environ a actionné la ceinture d’explosifs qu’il portait à l’intérieur de l’auditorium de l’institut français d’Afghanistan (IFA), où était donnée une pièce de théâtre. Justement, en raison de cette manifestation, la sécurité y avait été… « fortement renforcée ». Du moins selon le chef de la police locale, Abdul Rahman Rahimi.

Quant au bilan, il n’a pas encore été définitivement établi. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a indiqué qu’il n’y avait pas de victimes françaises, avant de condamner « avec la plus grande fermeté cet acte terroriste qui a causé la mort de plusieurs personnes et provoqué de nombreux blessés ». Quant au ministre afghan de l’Intérieur, Mohammad Ayoub Salangi, il a parlé d’au moins « un mort et de 15 blessés ».

Depuis la fin de la mission de combat des forces françaises en Afghanistan, et même depuis leur retrait de la Kapisa et du district de Surobi, il s’agit de la première attaque ayant visé des intérêts français.

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