Sagem va moderniser l’optronique des frégates Horizon et Cassard
La Direction générale de l’armement (DGA) a notifié à Sagem, filiale du groupe Safran, un contrat visant à moderniser les sytèmes optroniques 4 des frégates Chevalier Paul Forbin, Cassard et Jean Bart. L’annonce en a été faite le 7 février par un communiqué diffusé par l’industriel.
Cette modernisation consistera à intégrer sur ces navires le système EOMS-NG, décrit par Sagem comme étant le seul au monde à être capable « d’associer une veille et une poursuite panoramique infrarouge longue portée et une conduite de tir électro-optique » et de permettre la « détection, l’identification et l’engagement de toutes cibles aériennes et de surface, des missiles antinavire rasants aux embarcations rapides d’assaut ».
L’EOMS-NG opère de jour comme de nuit, en haute mer ou en zone littorale, contre tout type de menaces, qu’elles soient conventionnelles ou asymétriques. Le système est « exploité sur des consoles Sagem dans le central opérations et en passerelle de défense à vue », précise l’électronicien.
Un contrat similaire avait été notifié à Sagem en mars 2012 pour intégrer l’EOMS-NG sur les frégates de surveillance de type Floréal, dans le cadre de la modernisation de leur conduite de tir. A cette occasion, l’industriel avait fait valoir que son système, avec son « concept de prises de vue panoramique à haute cadence » équivalait à « 100 caméras fixes ».
Les frégates de défense aérienne Chevalier Paul et Forbin, de classe Horizon, sont récemment entrées en service au sein de la Marine nationale. Ces bâtiments mettent notamment en oeuvre le système PAAMS (Principal Anti-Air Missile System) doté de 32 missiles Aster 30 et de 16 Aster 15.
Quant aux frégates anti-aériennes Jean Bart et Cassard, de type F-70, leur conception remonte à la fin des années 1980. Elles devraient être maintenues en service lors de l’exécution de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019.
Le rapport annexé à cette dernière indique que la Marine nationale disposera de 16 frégates de premier rang, « Deux frégates anti-sous-marines d’ancienne génération (désarmées post 2019 en fonction de l’admission au service actif des FREMM pour maintenir au niveau requis la capacité de lutte sous la mer), 5 FREMM (sur 6 livrées, la dernière étant en essais en fin de période), 4 frégates de défense aérienne (dont 2 FAA d’ancienne génération) et 5 frégates légères furtives (à rénover) ».
