Création de la médaille de la sécurité intérieure

« Mais, la reconnaissance des mérites ne s’arrête pas à la rémunération. J’ai demandé la création d’une médaille de la sécurité intérieure dont l’attribution soit directement et uniquement liée au mérite. Elle a naturellement vocation à être attribuée aux gendarmes comme aux policiers » avait déclaré Nicolas Sarkozy, en septembre 2003, alors qu’il était ministre de l’Intérieur.

Près de 9 ans plus tard, c’est désormais chose faite. En effet, le décret n° 2012-424 publié dans le Journal Officiel du 30 mars, institue cette nouvelle décoration, qui concernera « l’ensemble des personnels relevant » de la Place Bauveau (donc les policiers ET les gendarmes) ainsi que les « personnels civils et militaires, professionnels ou volontaires, placés pour emploi sous l’autorité du ministère de l’Intérieur ». Seront donc notamment concernés les sapeurs pompiers de Paris, les marins-pompiers de Marseille ou encore les Unités d’Instruction et d’Intervention de la Sécurité Civile (UIISC).

En outre, elle pourra également être décernée aux policiers municipaux et à « toute personne, française ou étrangère, s’étant distinguée par une action relevant de la sécurité intérieure ».

Cette décoration aura trois échelons (bronze, argent et or) ainsi que des agrafes « créées par arrêté ministériel, portant des inscription définies par le ministre de l’Intérieur ».

D’après le texte, « la médaille, ronde, en bronze, argent ou or selon l’échelon, d’un module de 37 mm, présente à l’avers l’effigie de la Marianne avec la mention ‘RF' » tandis que son revers portera la mention « ministère de l’Intérieur ». Elle sera « suspendue » à un ruban « bleu, blanc, rouge, en biseau » de 37mm « surmontant une couronne d’olivier et de chêne ». Et d’ajouter : « Le ruban de la médaille est agrémenté d’une palme pour l’échelon argent et d’une couronne de laurier pour l’échelon or ».

Enfin, le décret précise encore que « le retrait de la médaille de la sécurité intérieure peut être prononcé en cas de condamnation définitive pour un crime ou un délit, ou de sanction disciplinaire » ou de « comportement contraire à l’honneur et à la probité ».

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