Brésil : La Russie veut damer le pion au Rafale

Alors que la France semble bien placé pour remporté le contrat portant sur l’achat de 36 avions de combat par le Brésil avec le Rafale de Dassault Aviation, la Russie compte bien jouer les trouble-fêtes et s’imposer sur le fil.

En effet, la société exportatrice s’armements Rosoboronexport a indiqué, le 2 octobre, avoir de « bonnes chances » de rafler la mise en proposant à Brasilia le Sukhoï 35 « Flanker-E », une version améliorée du SU-27 « Flanker » conçu dans les années 1980.

Si le président Sarkozy a assuré que l’accord de vente concernant le Rafale allait être signé grâce aux importants transferts de technologie consentis, les Russes restent confiants. « Nous pensons que notre offre a de nombreux avantages et nous avons de bonnes chances de remporter le contrat » a estimé Viatcheslav Davydenko, un porte-parole de Rosoboronexport.

« Notre offre contient un important programme de transfert de technologies, qu’il s’agisse de services techniques, réparations et tout ce qui est nécessaire à la fabrication du SU-35 au Brésil’ a renchéri Anatoli Issaïkine, le directeur de la société d’exportation russe.

Par ailleurs, les autres concurrents de Dassault Aviation pour ce marché ont étoffé leur offre. Ainsi, Saab a proposé d’associer les Brésiliens au développement du Gripen NG et les Etats-Unis ont promis un transfert de technologie « nécessaire » pour le F18 Super Hornet de Boeing.

Seulement, il reste un aspect du dossier qui n’est pas abordé par les autres compétiteurs : celui du KC-390, l’avion de transport militaire développé par Embraer et que Brasilia soutient. Outre les transferts de technologies, Paris a également proposé d’en acquérir une douzaine d’exemplaires et d’impliquer les industriels français dans le projet.

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