Amazonie : Des militaires français des UIISC n°1 et n°7 luttent contre les feux de forêts en Bolivie
Lors du dernier sommet du G7, le Brésil a été cloué au piloris pour sa politique environnementale, accusée de « mettre le feu » à la forêt amazonienne. Beaucoup de choses ont été dites à ce sujet. De même que quelques bêtises…
Ainsi d’après les scientifiques, l’Amazonie n’est pas à proprement parler le « poumon de la terre » dans la mesure où elle de produirait que 5 à 10% d’oxygène [selon Jonathan Foley, directeur de l’institut de l’environnement de l’université du Minnesota], contre 50% pour les océans, où vit le phytoplancton.
Quant à son rôle sur le C02, il est à relativiser. « Pour faire simple, le bilan de la forêt en elle-même est nul quand elle est à son état d’équilibre », a expliqué Pierre Thomas, professeur émérite à l’Ecole normale supérieure de Lyon, au Parisien. « Les flux de CO2, c’est-à -dire l’absorption et le rejet dans l’atmosphère de CO2, sont stables. C’est une vieille forêt, elle ne capte plus vraiment de carbone. En revanche, elle en stocke énormément et c’est la mise en feu de ces arbres qui lâcherait beaucoup de carbone et de CO2 dans l’atmosphère », a confirmé Catherine Aubertin, économiste de la biodiversté et directrice de recherche l’Institut de recherche pour le développement, auprès de France Culture.
En revanche, les forêts de l’hémisphère nord absorbent de plus en plus de carbone, d’après le laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement [LSCE]. Et, sur ce point, les gigantesques incendies qui ont dévasté des millions d’hectares de forêts en Sibérie ne sont pas une bonne nouvelle. Mais le G7 n’en a pipé mot, pas plus qu’il n’a évoqué les feux tout aussi importants qui ont détruit la forêt équatoriale en Afrique.
Cela étant, la déforestation en Amazonie qui, pour la partie brésilienne, est encore loin d’avoir retrouvé les niveaux qui étaient les siens durant les années 1990/2000, n’est évidemment pas sans conséquences sur la biodiversité, la vie des tribus qui y habitent et… sur la régulation du climat en Amérique du Sud, dans la mesure où la forêt amazonienne maintient l’humidité en produisant de la vapeur d’eau.
Quoi qu’il en soit, le Brésil n’est pas le seul pays concerné par les incendies qui ravagent l’Amazonie. La Bolivie est aussi en première ligne, avec plus de 2 millions d’hectares partis en fumée depuis mai dernier. Pour y faire face, La Paz a loué un Boeing B-747 transformé en bombardier d’eau pour épauler ses pompiers et ses militaires.
Depuis le 7 septembre, 38 militaires de l’Unité d’instruction et d’intervention de la Sécurité Civile [UIISC] n°1 de Nogent-le-Rotrou sont à pied d’oeuvre à Santa Cruz de la Sierra, où ils ont été accueillis à leur descente d’avion par Evo Morales, le président bolivien. Leur mission sera d’appuyer les forces locales, qui luttent contre des incendies qui dévastent la zone de la Chiquitania.
Pour rappel, les UIISC sont, comme la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris, des unités de l’armée de Terre [elle relèvent du Génie], mises à la disposition du ministère de l’Intérieur. L’UIISC est par ailleurs habituée à mener des interventions à l’étranger. Elle avait ainsi été sollicitée au Chili en 2017, ansi qu’au Japon, après le Tsunami qui avait dévasté la région de Fukushima.
Ces 38 militaires, précédés par des « éléments de reconnaissance et d’évaluation » [ERE], ont été rejoints par quatre de leurs camarades du module drone EMERPAS de l’UIISC7 de Brignolles [Var]. Cette capacité est essentielle pour reconnaître les chemins, faute de cartographie concernant la zone d’intervention.
Selon France Bleu « Provence Alpes Côte d’Azur », les militaires français sont arrivés avec un don à la Bolivie de deux tonnes d’équipements « prélevés sur les moyens nationaux de la sécurité civile et financés par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. »
Photo : UIISC n°1
« De même que quelques bêtises… »
C’est gentiement dit… pour dire que Guignol 1er n’a raconté que des conneries au mieux, des vrais mensonges sinon. Donc, soit il est con, soit il tentait de manipuler les gens.
Mais manipuler les gens, il n’oserait jamais… jamais.
Enfin, 38 SP pour lutter contre les feux là -bas, c’est comme vouloir affronter un Leclerc avec un lance-pierre. Ça ne manque pas de panache, mais côté efficacité, c’est encore pire que de ne rien faire…
38 sapeurs sauveteur et non sapeur pompier.
Encore pire que ne rien faire ?
C’est assez curieux de remettre en cause l’entraide internationale et la coopération des services.
D’autant plus que les UIISC sont reconnues dans le monde du secours.
Leur action sur place ne se résume pas à tirer des tuyaux comme à la télévision et ils auront un impact certains.
Bonne réflexion !
C’est bien et cela permet aux régiments de sécurité civile 1 et 7 de se frotter à un milieu nouveau
En lien avec ces incendies et suite aux relations tendues entre notre président et celui du Brésil j’imagine qu il y aura quelques difficultés pour maintenir le stage forêt de Manaus au profit du 3 Étranger et du 9 de Marine ??
Il est à noter qu’ Israel a envoyé au Brésil une équipe où figuraient un ou deux spécialistes du renseignement afin de rechercher les auteurs de ces incendies criminels ou du moins non-autorisés . Ceux-ci ont certainement du lutter contre le  » Djihad-forestier  » auquel doit faire face Israel .
Le camarade Evo Morales a été très consensuel et on voit appraître une véritable  » géopolitique de la solidarité  » , une espèce de « carte du tendre  » de la lutte anti-incendies : Un 747 tanker Etasunien , Un Il-76 Russe et une équipe de pompiers Français !
Le trajet de l’ Il-76 est tout aussi révalteur de cette géopolitique : Le survol de la côte US depuis l’Alaska à la Californie à partir de la Sibérie lui ayant été refusé tout comme l’année dernière pour le Chili , il a du survoler l’Europe – et éviter l’Ukraine – pour traverser le Brésil d’Est en Ouest .
Il a été aussi question d’une aide Chinoise fin aout ( ? ) Certainement pour éteindre les rumeurs que ces incendies ont été en partie provoqués par les contrats agro-alimentaires passés par certains membres du  » premier-cercle  » du Président Evo MORALES avec la Chine …
En tout cas tout porte à croire que les incendies au Brésil sont de nature criminelle pour préparer une forte augmentation des importations céréalière et agricole de l’UE. La plus grosse fake-new que j’ai entendu dans cette affaire, c’est les gens qui ont osé affirmer sans honte et sans aucunement le démontrer que le petit dernier traité de libre-échange allait aider les pays de la région à lutter contre la déforestation à des fins agricoles. On rappel que Macron a fait inclure en annexe de ce traité une clause sur la protection de la surface forestière et la biodiversité et que 6 mois après le président brésilien a déclaré qu’il s’en torchait complètement.
Peut être que la Bolivie d’Evo Morales fait exactement la même chose que le Brésil pour satisfaire ses clients Chinois (forcément des Chinois puisque le pays n’est parti prenante de l’accord de libre-échange avec l’UE), mais en attendant quand on a proposé de casser notre tirelire et de se serrer un peu plus la ceinture pour fournir aux pays sinistrés du matos gratuit de lutte contre les incendies, Evo Morales a accepté avec plaisir et nous a remercié. Tout le contraire du Bolsonaro qui a remis une couche de caca nerveux en accusant ce don d’être une tentative déguisé de néo-colonialisme…
Et n’oublions pas le fameux Tweet de notre cher Président, qui s’est pris pour l’éco-sauveur de la planète lors du sommet G7.
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« Notre maison brûle. Littéralement. L’Amazonie, le poumon de notre planète qui produit 20% de notre oxygène, est en feu. C’est une crise internationale. Membres du G7, rendez-vous dans deux jours pour parler de cette urgence. #ActForTheAmazon »
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Avec une photo de l’incendie de la forêt d’Amazonie qui date… d »il y a 20 ans et qui a été prise par un photographe décédé il y a 7 ans. Mais bon, les médias n’en ont pas trop parlé et la populace est contente, tant mieux pour notre éco-sauveur national. En ce qui me concerne, j’aurais tendance à dire qu’avec des éco-sauveurs comme E. Macron, G. Thunberg, ou les gosses gâtés qui « protestent » pour le climat pour sécher les cours, nous sommes plutôt mal barrés…